• Piment d'Espelette

     

    Exotique en diable , ce piment flamboyant est un vrai phénomène . Au lieu de mettre les bouches en feu comme la plupart de ses cousins , l'Ezpeletako Biperra (piment d'Espelette , en langue basque) fait la conquête des palais par la couceur ... Sa façon à lui de faire des étincelles .

     Le piment d'Espelette à un piquant chaud mais pas brûlant (estimé à quatre sur l'échelle de Scoville , qui compte dix niveaux)  et une richesse aromatique que les basques ont vite repérée.

     Ils l'utilisent à la place du poivre et à toutes les sauces pour relever le poulet basquaise , axoa et piperades, osant même l'associer très tôt au chocolat à Bayonne , première ville chocolatière du royaume au XVIIe siècle

     Rapportée d'Amérique par les conquistadors, cette plante herbacée aux jolis fruits rouges s'implante avec succès dans les Pyrénées Atlantiques dès 1650 .

     Elle a trouvé ici , entre océans et montagnes , un microclimat alliant chaleur et pluies généreuses , comme une bulle d'atmosphère subtropicale , où elle s'épanouit .

     Du coup, son terroir est aussi minuscule , avec une aire de production regroupant dix communes , dont celle d'Espelette et ne dépassant pas la centaines d'hectares .

      Un écrin pour ce rubis végétal .

     On récolte les piments du mois d'août à la fin novembre . A la main et à pleine maturité , de jolis cônes de 10 cm charnus et d'un rouge éclatant

     La plus grosse partie de la production est transformée en poudre .

     Après quinze jours de séchage à l'air libre sur claie , le temps necessaire aux arômes pour s'exprimer, puis quelques heures au four , les piments sont broyés en une poudre d'un rouge brique foncé et au parfum incomparable qui se conserve plus d'un an dans des pots de verre bien fermés.

      Le reste de la récolte , une sélection des plus beaux fruits , finit en <<Corde>>. Enfilés sur des ficelles alimentaires à l'état frais , il sont ainsi transformés en guirlandes superbes qui sont suspendues aux façades et aux balcons des maisons d'Espelette.

     <<sous cette forme , les piments sont aussi beaux que bons et on se les offre comme un bouquet de fleurs , les gens en raffolent pour décorer leur cuisine>>.

     Espelette est à la fête :

    Depuis la fin des années 1960, en octobre , le plus célèbre des villages basques attire les foules pour célébrer son piment . Avec ses maisons enguirlandées , ses rues animées par un beau marché des produits de la région et des dégustation à n'en plus finir , les gourmands sont aux anges .

    Pour plus de renseignement : http://pimentdespelette.com

     


    2 commentaires
  • la plus coquette des salades 

    Avec ses feuilles réunies en petits bouquets jolis et faciles à manger , sa seule présence apporte une fraîcheur raffinées

    La  mâche , la plus coquette des salades

     

    Douce en saveur et jolie à regarder , elle plait autant aux cuisiniers qu'aux gourmands  

    Elle inspire les petits mots doux

    Cultivée en Egypte dès l'Antiquité , la valerianella locusta l'est en France depuis la Renaissance . C'est d'ailleurs l'amateur de roses et grand poète Pierre de Ronsard qui , séduit par la jolie mâche , lui donna son premier petit nom << boursette >>. D'autres suivirent pour la qualifier , tout aussi charmants ; clairette, oreillette , galinette ... et finalement doucette , encore employé de nos jours . Ils expriment tous à la fois la douceur de la mâche et l'affection qu'on a pour elle . Longtemps nourriture paysanne et rustique , elle devra attendre le second Empire pour voir monter ses feuilles arrondies et tendres au menu des restaurateurs et gastronomes .

    La belle des bords de Loire

    Premier producteur européen de mâche , la France a , dès le XVIe siècle , élu les bords de Loire pour cette culture . La douceur du climat océanique , encore réchauffé par le Gulf Stream , a fait de la Loire Atlantique le berceau de la salade . Pour réchauffer son sol, la protéger des maladies et éviter que ses feuilles délicates ne soient souillées par la terre , on recouvre celle-ci d'une fine couche de sable . Pas n'importe lequel : du sable provenant du lit de la Loire , et non du sable de mer ou de carrière , trop abrasif ou trop fin .

    Et aujourd'hui , celle qu 'on appelle désormais la mâche nantaise , labellisée IGP , constitue 90 % de notre production . Soit 30 000 tonnes réparties en 100 millions de barquettes et autant de sachets !

    L'hiver est sa pleine saison

    Disponible toute l'année , c'est en hiver qu'elle est la plus verte et la meilleure . Et qu'elle nous apporte une bonne dose de vitamine ( C, E et B9 ) antifatigue et antimicrobes , nécessaires en cette saison . Enfin , sa fraîcheur et sa légèreté dans les menus d'hiver , souvent caloriques et roboratifs , sont délicieuses . Et elle est si vite prête !

    Déjà nettoyée et mise en barquette ou en sachet sous vide en raison de sa fragilité , on n'a plus qu'à la dévorer toute crue ; en salade seule ou accompagnée ( de betteraves rouges et oeufs durs , un régal !) avec du saumon et autres poissons gras et les fromages , surtout les forts !

    Mais attention à ne l'humecter de vinaigrette qu'au dernier moment , pour ne pas la flétrir . Osez aussi le salé-sucré en l'associant aux fruits secs ou frais . Cuite à l'étuvée au beurre , elle s'associe finement aux magret et foie gras . Et surtout , par ici la bonne soupe , si veloutée avec des pommes de terre !  

    Les maraîchers de Loire - Atlantique

    Aux petits soins avec leur mâche chérie en ont fait la star de la région et l'incarnation de leur savoir-faire et de leur passion . Si bien que la petite salade participe aux fêtes et célébrations du terroir nantais , avec les 3 M de Nantes , qui glorifient les trois trésors locauxque sont la mâche, le muguet et le muscadet ! Ils ont aussi choisi la ravissante Annelyse Chardon , dernière femme finaliste de l'émission  Masterchef ( en 2012 ) , pour imaginer des recettes inédites , festives ou quotidiennes , simples ou plus élaborées  , ces créations vontvousdonner plein de nouvelles idées pour savourer la mâche , sans vousen lasser !

    Plus d'infos et de recettes sur :   www.miss-mache.fr

     

    La  mâche , la plus coquette des salades

    2 commentaires
  • La mirabelle ne compte pas pour des prunes ! 

    Elle est petite , sa saison est fugace et son arrivée , prévue début août , est guettée par des fans avides de sa chair dorée .

    La mirabelle ne compte pas pour des prunes !

    La ceuillette 2014 qui a débuté le 8 août , s'annonce belle et généreuse , aux alentours de 10 000 tonnes

    En passant par la Lorraine ... Elle est restée

    A la Renaissane , alors que l'intérêt pour des mets plus affinés se développe , le bon roi René , duc d'Anjou et de Lorraine , mais aussi comte de provence , aurait introduit chez nous l'arbre aux petites prunes , dans le Midi , En Lorraine ? les deux ? ... On en débat toujours ! Mais c'est bien , la Lorraine qui a séduit le mirabellier , alors que son climat n'est pas celui du paradis des fruits !

    La mirabelle n'a pas besoin du soleil de Provence pour prendre sa belle couleur dorée . Mais du courage et de la tendresse des hommes certainement ! Les vergers , endomagées lors de l'hiver 1789 , reprendront du poil de la bête après l'attaque du vignoble lorrain par le phyloxéra  ( un puceron ravageur de la vigne ) en 1892. les paysans décident en effet de planter des mirabelliers en lieu et place des vignes .

    La culture et la distillation d'eau de vie de marabelle prennent un essor formidable entre 1920 et 1955... avant le déclin . 

    Une exclusivité quasi mondiale

    la mirabelle de Lorraine , que l'on savoure aujourd'hui comme un bonbon , est un fruit de la passion de jeunes producteurs qui ont , dans les années 1980 , sauvé de l'oubli ce bijou du patrimoine , plantant 1 500 hectaresde nouveaux vergers , s'associant en stucture sociale et solidaire , et optant pour l'agriculture durable , qui met les mirabelliers au vert !

    En 1996 , ils obtiennent l'appellation IGP << mirabelle de Lorraine >> , qui garantit au fruit sa qualité spécifique et son terroir d'origine . Avec une production variant entre 5 000 et 10 000 tonnes par an , la Lorraine assure 80 % de la production mondiale de marabelles ! Chaque été , 25 % de la récolte est consommée en frais .

    La transformation du reste en oreillons surgelés ou en confiture, coulis, sirop et, bien sûr en eau de vie , permet de fire durer le plaisir de ses connaisseurs et d'en élargir considérablement le cercle .

    Délices et épices

    Pendant , six semaines , pas plus , la petite prune ronde et sucrée comme un bonbon ( mais bien moins calorique !) est belle et bonne à croquer . Avec sa peau lisse et souple d'un beau jaune d'or , recouverte ou plutôt voilée de pruine , cire protectrice  et comestible qui est un gage de fraîcheur .

    Cuisinée , c'est toujours en tarte qu'elle fait un malheur ! Mais pensez aussi à elle pour accompagner valailles, viandes blanches ou fruits de mer , y compris dans des recettes  exotiques ( curry, tajine... ) car elle adore les épices .

    ( voir aussi l'article : http://don-de-vie.over-blog.com/article-la-mirabelle-le-soleil-de-la-lorraine-110836307.html  )

     

    La mirabelle ne compte pas pour des prunes ! 

    Les fêtes de la mirabelle  du 17 août au 7 septembre

    Metz , << capitale >> de la Lorraine ne lésine pas pour célébrer la petite prune en or !  La première édition remonte à 1947 et tout était dit dans le slogan lané ce jour là ; << On trouve des prunes partout , des mirabelles , il n'y en a que chez nous ! >> .

    Aujourd'hui , producteurs et transformateurs sont au coeur de festivités qui durent ... plus de la moitié du mois d'août ! Marchés , ateliers de cuisine , concours de chefs , dégustations, spectacles, bals , feux d'artifice, mongolfiades et ... Un concours ouvert aux jeunes et jolies Lorraines ,a l'issue duquel est élue la reine dela miraelle , attirent les gourmands par milliers !

    (renseignement : http://www.fetesdelamirabelle.fr   )


    3 commentaires
  • Malgré son nom et sa renommée , il ne fait pas le malin , préfère l'ombre et sait se rendre délicieux... sans faire de chichis.

    Le champignon de Paris, en toute modestie

    Cultivés dans les caves naturelles des bords de Loire , nos champignons de Paris sont à la fois un délice... et une attraction touristique .

    Le plus cultivé de tous

    A l'état sauvage , l'existence de l'agaricus bisporus est anecdotique .<ce qui le rend remarquable à être cultivé .Si pour le cèpe et la girolle , on peut toujours rêver , pour lui et quelques autres ( shiitaké, pleurote ) , les procédés sont très au point . Le développement spontané de champignons sur fumier , compost et autre décomposition organique fut vite repéré et maîtrisé . Ainsi débute la myciculture , tracée deux siècles avant notre ère dans la Grèce antique , au moyen âge en Chine et au Japon , et au XVIIe siècle en France . Une fois de plus , c'est le génial jardinier du roi Louis XIV qui s'y colle à Versailles , avec un succès modéré par ... le froid en hiver et la chaleur en été .

    La découverte des bienfaits d'une température constante e de la fraicheur humide des souterrains sur le bon développement des champignons permet à la myciculture de prendre son essor au début du XIXe siècle . D'abord dans les catacombes et carrières parisiennes - c'est delà qu'il tient son nom - puis dans les grottes et troglodytes du Val de Loire .

    Ne chinoisons pas !

    Même si sa production mondiale est largement dominée par la Chine (70%), il s'appelle toujours champignon de Paris ! Et les meilleurs sont encore bien de chez nous . la concurrence d'Europe de l'Est et de Chine , qui le cultivent à moindre coût dans des hangars réfrigérés , a eu raison de nos champignonnières . Encore 400 dans les années 1970 , elles ne sont plus qu'une cinquantaine, la quasi-totalité dans le Maine et Loire . Pour ces résistants producteurs qui ont quand même fini par adopter la culture sous hangars , les caves en tuffeau et le fumier de cheval ( de Saumur)sont devenus l'apanage d'une production restreinte et haut de gamme qu'ils réservent aux becs fins et aux grand cuisiniers .

    Vendus en circuits cours , ces petits mignons sont de taille irrégulière et pas forcément blanc  ( crème ou bruns ). rien à voir avec les champignons << Chamallow >>, à la texture de polystyrène !

    Crus ou cuits

    Ne les garder pas plus de trois -quatre jours au frais , surtout si vous souhaitez les déguster crus ; nature, en salade, à la crème ...Choisissez les plus gros pour les farcir et gardez les queues pour parfumer sauces ou potages . Cuits , ils sont délicieux dans les sauces blanches ( blanquette de veau ou fricassée de volaille ) . Sautés et épicés, ils accompagnent poissons et fruits de mer et garnissent , vite fait bien fait  , omelette et pizzas .

    Le petit plus

    pour voir <<les champipi , les champignons >> direction les bord de Loire  !

    D'abord pour le musée qui leur est consacré à Saumur (musee-du-champignon.com) et surtout pour la visite d'une champignonnière installée dans une grotte troglodyte creusée dans la pierre de tuffeau .Plusieurs personnes vous accueillent et vous livrent les secrets de cette culture méticuleuse , et , parfois , vous régalent sur place . C'est le cas de la Cave aux Moines  , à 10 km de Saumur , qui , entre autres spécialités locales accompagnées de bons vins de Loire , sert dans son restaurant troglodyte de très fameuses <<galipettes >> - les plus gros champignons - farcies aux rillettes ou au fromage de chèvre ! ( source : téléloisirs )

    Renseignement : 02 41 67 95 64 ou cave-au-moines.com

    Infos : saumur-tourisme.com

     


    5 commentaires
  • Peau fine , chair pulpeuse , sans pépins, et joli petit ... cul , qui reste vert !

    Voici notre ravassante et savoureuse clémentine chérie !

    La clémentine , un amour de fruit

    Le plus sexy des agrumes

    Comme l'orange , le citron et la mandarine , dont elle est un hybride , la clémentine est un agrume . Ces fruits originaires du Sud-Est asiatique , où ils sont cultivés depuis plus de trois mille ans , arrivent en Occident et dans le pourtour méditéranéen à partir du Xe siècle . La mandarine est la dernière à faire son entrée chez nous au début des années 1800 .

    En Algérie , où elle est cultivée à grande échelle , le croisement entre une mandarine et une orange douce est opéré par un botaniste français et le frère Clément , chef d'une plantation près d'Oran . Ainsi nait la jolie clémentine en 1902 , sans pépins , avec ses quartiers charnus appelés  << cuisses >> , elle a un charme fou .

    La seule clémentine française et corse

     De novembre à février, c'est succès assuré pour ce fruit du soleil , venu d'Espagne , d'Italie ou du Maroc . Chez nous , la clémentine  a trouvé un seul endroit à son goût ; l'île de Beauté ! Et ce depuis la plantation du premier clémentinier en 1925 , à Figaretto , dans la plaine orientale , dont les conditions climatiques s'avèrent exceptionnelles .Cultivée de façon artisanale , la clémentine de Corse a obtenu en 2007 un label IGP .

    Au total , pas plus de 20 000 tonnes nous arrivent en novembre avec de longues feuilles vertes encore attachées au pédoncule . Attention , leur saison est courte . 

    La reine de la douceur acidulée

     Ne vous laissez pas rebuter par sa couleur présentant encore une certaine verdeur , surtout en dessous pour la clémentine insulaire , d'où son fameux << Petit cul vert >> , qui n'est pas un signe d'immaturité . C'est juste parce que les agrumes ne subissent pas , dans leurs régions ensolleillées , une température assez froide pour transformer la verte chorophylle en piment jaunes , et qu'on ne les a pas fait séjourner en chambree froide pour les << déverdir >> .

    Conservée à température ambiante pendant quatre ou cinq  jours , la clémentine garde toute sa richesse en vitamine C . Divine à déguster nature , elle prête aussi sa chair acidulée à des salades sucrées ou salées ; elleaccompagne , en compotée , volailles et viandes blanches , poissons et crustacées , et elle adore les épices ( cannelle, gingembre ou piment ! ) . Enfin , son zeste  et son jus parfument aussi bien sauceset vinaigrettes que gâteaux , cakes et mufflins .

    Voir aussi :  http://don-de-vie.over-blog.com/article-la-clementine-de-corse-113997609.html

     


    2 commentaires
  • Les épices , un enjeu essentiel

    Les épices


    Les épices ont sans doute influé sur le cours de l'histoire .

    Des résidus d'épices
    ont été retrouvés par les archéologues dans les habitations de l'âge de pierre .

    Les traces écrites remontent à environ 7 000 ans avant Jésus-christ
    .

    Quelques Sumériens
    gravèrent  les connaissances qu'ils avaient acquisent sur le laurier , le cumin , le thym , sur les
    petites tablettes d'argile .

    Le premier livre sur les plantes
    fut écrit par un empereur chinois, il y a environ 5 000 ans .

    En l'an 1500 avant notre ère
    , l'Egypte devint le principal comptoir des épices .

    Les Phénitiens
    les transportaient dans le bassin méditéranéen.

    Le commerce des épices
    connut un essor important lors de l'extension de l'empire romain . Il entraîna des guerres , de sorte que les romains se sont battus contre les Arabes , les Portuguais contre les Hindous , les Hollandais contre les Portuguais , et les deux réunis contre les Anglais.... pour les épices


    1 commentaire
  •  LES LEGUMES SECS VIENNENT DE LOIN

    LES LEGUMES SECS



    Dans plusieurs sites préhistoriques du nord de la Thaïlande , datant de 7000 ans avant notre ère , mais aussi dans des cavernes du Mexique , on a retrouvé des légumes secs de qualité supérieure à ceux qui existaient à l'état sauvage .Ils étaient sans doute déjà cultivés .
    Il y a quelques millénaires , les fèves étaient un aliment de base dans la vallée du Nil , en Inde et dans le sud - est Asiatique.
    Les armées romaines avaient le plus souvent une bonne soupe de lentilles comme plat de résistance . Des jarres retrouvées dans les épaves des vaisseaux au fond de la méditérannée étaient remplies de lentilles ou de fèves .
    Les phénitiens
    étaient amateurs de pois chiches qui se répendirent en Europe au moyen age comme tout les légumes secs . Mais , il fallut attendre la découverte du nouveau monde au XVIe siècle , pour connaitre les haricots secs cultivés par les Incas et les Mayas , et importés en Europe par les Espagnols .
    La qualité de ces graines fut tout de suite remarquée .

    Catherine de Médicis en trouva comme cadeau dans sa corbeille de mariage


    1 commentaire
  • Le tapioca est avant tout le meilleur associé du lait .

    le tapioca

     Valeur calorique : 359 calories pour 100 g

     Cette propriété qui fait de lui un aliment léger et nourrissant avait été constatée dès le XIXe siècle . L'expérience avait fait remarquer aux médecins et aux mères de famille que les enfants et les malades retrouvaient force et vitalité lorsqu'on basait leur alimentation sur des laitages au tapioca .

     Les recherches entreprises et poursuivies sur l'intervention de l'institut du Manioc ont montré que cette observation empirique reposait sur des fondements extrêmement solides.

     En France , ce sont essentiellement les travaux du regrtté J.Trèmolières et de ses collabeurs sur les problèmes de la digestion et de la valeur nutritive des différents amidons qui ont permis cette constatation.

     Le faible pouvoir tampon du tapioca , c'est-à-dire la faculté d'épargner le travail gasdtrique et de faciliter la digestion des protéines du lait , explique la réputation de légèreté acquise par les bouillies et les entremets à base de ce produit .

     Les travaux scientifiques font apparaître d'autres propriétés (l'amylolyse salivaire est particuliérement rapide: pas de facteurs antitrypsiques) qui concourent également à facilité la digestion.

     En outre le tapioca est tout indiqué dans toutes les intolérances au gluten et dans les allergies aux produits céréaliers .

     Enfin sa composition (voir tableau ci-dessous)  fait de lui un glucide alimentaire pratiquement pur

    Eau - - - - - - - - - - - 12 à 14 %
    Amidon (glucides) - - 86 à 88 %
    Protides - - - - - - - - 0,02 à 0,03 %
    lipides - - - - - - - - - traces
    Cellulose - - - - - - - traces
    (Cendre - - - - - - - - 0 ,1 % maximum )

     


    1 commentaire
  •                          Les débusquer sous les feuilles ou la mousse des bois est aussi jouissif que leur dégustation !

    La girolle , un champignon en or

     

    Sa chair est souple et croquante, son parfum troublant et elle adore se faire cuisiner ... sans rien perdre de sa délicatesse !

     La reine des bois

     Si le cèpe est le roi de tous les champignons sylvestres , la girolle en est la reine . Pour autant , s'il leur arrive de se mélanger dans une poêlée forestière , chacun a son caractère et son genre ! Alors que le cèpe , avec sa grosse tête et son pied du même acabit , est plutôt masculin , la girolle ( cantharellus cibarius ou chanterelle ciboire en français ) , rayonne , elle de féminité ! Son jaune d'or lumineux , son pied fragile et fuselé , son chapeau creusé en coupelle , au dessous plissé , lui donnent une élégance incomparable .Elle lui doit son succès et sa force , car il est difficile de la confondre avec un autre ! Si ce n'est avec la fausse girolle  ( comestible mais sans intérêt ) ou avec le clitocybe de l'olivier ( toxique mais pas mortel ), deux imitateurs plus orangés et dont le dessous du chapeau n'est pas à plis mais à lamelles . Quant à  sa cousine , la chanterelle à tube ( cantharellus tubaeformis ) , plus connue sous le nom de chanterelle grise , au pied creux et doté du même chapeau à dessous plissé si caractéristique , mais de couleur brun-gris , elle est moins savoureuse , mais digne d'intérêt .

     Le plaisir de la cueillette

     La régression des girolles chez nous conduit à en importer d'Europe de l'Est ( succès tempéré par les retombées radioactives de Tchernobyl ) ou à tenter la culture de ce champignon prestigieux , un rêve fou qui n'est pas près de se réaliser . Son biotype est trop complexe : feuillus, conifères, ou les deux , au sec ou dans la mousse , du début de l'été aux premières gelées d'automne selon les régions . La sauvageonne est capricieuse et sa pousse imprévisible ... C'est ce qui fait son charme et le plaisir d'une sortie champignons . Avec l'objectif d'une cueillette miraculeuse , on se prend très vite au jeu d'une chasse au trésor . On fait aussi de l'exercice car , pour les débusquer , suivre les chantiers battus ne suffit pas toujours , c'est même parfois du sport ! Et , au retour , l'omelette aux girolles fraîches est tout à la fois un trophée , un délice et un véritable luxe .

     Effet magique

     Riches en vitamines , minéraux , protéines , antioxydants et légère en calories , les girolles sont des amies , ne les lavez pas , mais nettoyez-les avec un gros pinceau et coupez le bout des pieds terreux .

    Sautées à la poêle avec des pâtes ou en omelette , le plaisir est immédiat et intense .

    Cuites avec des viandes blanches en sauce , le mariage est divin et avec poissons ou coquilles Saint-Jacques , c'est la classe ! 

     Balades avec un mycologue

     Il vous dira que dix jours après la pluie , les chances de trouver des girolles sont meilleures , qu'elles aiment sortir en colonies ( mais pas toujours ! ) et repousser aux mêmes endroits . A Bagnoles-de-l'Orne , le Manoir du Lys organise des week-ends et des journées cueillette en forêt des Andaines , guidées par un expert mycologue avec atelier cuisine et déjeuner à partir de 90 € ( renseignement : www.http://manoir-du-lys.fr ) .

     Fête des champignons

    La girolle , un champignon en or

     Les 8 et 9 novembre 2014 à Saint-Bonnet-le-froid ( Haute-Loire ) avec marché , démonstrations culinaires et repas << champignons gourmands >> dans le fief du chef multi étoilé Régis Marcon , maître internationalement reconnu de la cuisine des champignons . ( renseignement : www.http://saintbonnetlefroid.com.  )  

     


    votre commentaire
  •                      

    Simples d'utilisation , ces aromates agrémenteront de façon originale les recettes les plus basiques .

    D'origine végétale , ces substances aromatiques améliorent notre cuisine autant que notre forme . 

    Découvrez ci-dessous les bienfaits de huit de ces expertes en bien-être

     Sans le savoir vous avez une véritable armoire à pharmacie dans votre cuisine . Enfermées dans leurs flacons , ces graines , baies, écorces, racines ou encore poudre débordent d'arômes , mais possédent aussi des vertus pour la santé . Toutes renferment , en effet de nombreux antioxydants , ces agentsqui s'opposent au veillissement .

     Les épices facilitent la digestion et font partie des aliments les plus riches ennactifs antimicrobiens . Grâce à des composés qui améliorent l'assimilation des graisses ou qui favorisent les effets de l'insuline , elles prennent naturellement soin de la ligne . Sans oublier qu'en aromatisant les aliments , elles nous aident au quotidien à limiter les ajouts de sel , de sauces et de matières grasses .

     Vous reprendrez bien un peu de cannelle sur votre pomme cuite ?

     La vanille   << La fée antistress >>

     Les bienfaits : incontournable  dans les crèmes et les entremets , cette gousse magique facilite la digestion et possède des vertus apaisantes et décontractantes qui sont particulièrement efficaces chez les enfants .

     Comment l'utiliser ? Faites-en infuser dans les entremets , ajoutez-en à la préparation de vos gâteaux , dans les compotes , les confitures . Plus étonnant, vous pouvez en glisser dans une purée de pommes de terre ou un potage de potiron , ainsi que dans de l'huile d'olive pour l'aromatiser . 

    La cannelle  << L'alliée antidiabète >>

     Les bienfaits : Grâce à un flavonoïde ,le HCMP, qui facilite le travail de l'insuline , la cannelle aide à régulariser la glycémie et à limiter les pulsions sucrées . Faites-en des infusions en cas de rhume ou d'état grippal: ses vertus antivirales , antiseptiques et antispasmodiques assainissent les voies rspiratoires . Elle stimule aussi la circulation sanguine . Enfin , sa saveur sucrée adoucit compotes et fromages blancs : une façon naturelle d'y mettre moins de sucre .

     Comment l'utiliser ? Ajoutez-en quelques pincées dans vos desserts à base de chocolat ou de fruits , dans certains plats orientaux (couscous, tajines, boulettes de viande ...) et dans les boissons chaudes (infusions, thé noir , café , chocolat chaud ...)

    Le curcuma  <<protection cancer >>

     Les bienfaits : Largement utilisé en médecine ayurvédique , ce rhizome orangé de la famille du gingembre captive les scientifiques pour ses effets anticancer . Puissant oxydant et anti-inflammatoire , il stimule le système immunitaire , soulage les douleurs articulaires , lutte contre les troubles digestifs et les maux d'estomac . Pour améliorer l'assimilation de son principal composé actif , la curcumine , cuisinez-le avec un peu de matière grasse (huile d'olive ou de colza) et du poivre noir .

     Comment l'utiliser ? Parfumez-en le riz, les légumes braisés et les plats mijotés (tajines, sauces tomate,potages, couscous...), mais aussi les pâtes à tarte (1 C. à Café pour 250 g de farine ), les omelettes et les cakes salés . 

    Le safran  << le spécialiste du zen >>

     les bienfaits : C'est l'épice la plus chère au monde ! Son fort pouvoir colorant découle de la présence de crocétines , des caroténoïdes particulièrement antioxydants . La safran a des effets sédatifs sur le système nerveux et lutte contre les symptômes de la dépression . Il aiderait aussi à réduire les pulsions sucrés .

     Comment l'utiliser ? Mettez-en dans de l'eau de cuisson du riz , dans les sauces de poissons blancs ou encore dans la pâte à gateau . Vous pouvez aussi le délayer dans un sirop, à verser sur une salade de fruits . 

    Le cumin  << la garantie ventre plat >>

     Les bienfaits : Omniprésent dans les cuisines méditéranéenne , orientale et indienne , Le cumin posséde des vertus carminatives qui combattent les ballonnements . C'est le champion incontesté des digestions faciles .

     Comment l'utiliser ? Ajoutez-en quelques graines dans des potages , toutes les recettes de choux et de légumes secs ( lentilles, fèves, pois chiches, haricots blancs et rouges ...) , le couscous , les boulettes d'agneau... 

    Le piment  << super brûle-graisses >>

     Les bienfaits : La responsable de sa saveur brûlante est la capsaïcine ,une substance qui augmente les dépenses énergétiques de l'organisme . Extrêmement antioxydant , le piment favorise aussi la digestion et combat naturellement les infections intestinales grâce à ses vertus bactéricides .

     Comment l'utiliser ? Saupoudrez-en les viandes grillés, toutes les recettes à base de tomate ou d'oeuf , les plats exotiques ... Essayez-le aussi sur une salade de mangue ou d'ananas ou un dessert au chocolat .

    Attention quelques pincées suffisent ! 

    Le gingembre  << l'anti-inflammatoire 100% naturel >>

     Les bienfaits : Ce rhizome au parfum piquant et fruité stimule la digestion , soulage les douleurs rhumatismales grâce à son action anti-inflammatoire , fluidifie le sang et permet ainsi de lutter contre les maladies cardiaques . Il est également efficace contre les nausées (mal de mer, des transports, grossesse) .

     Comment l'utiliser ? frais et râpé , glissez-en dans une vinaigrette, une papillote de poisson, une poêlée de volaille ou encore dans une salade de fraises ou d'agrumes . En poudre , il pimente et parfume les sablés, compotes, cakes aux fruits confits . 

    Le poivre  << la baie du tonus >>

     Les bienfaits : Qu'il soit noir , blanc ou gris , le poivre est issu de la même plante , mais il est récolté à différents degrés de maturation . Sa saveur brûlante est liée à la présence de pipérine , ,un alcaloïde qui augmente le métabolisme et facilite la digestion des graisses et des sucres (ceci n'est pas valable ,bien sûr , pour la sauce au poivre qui accompagne l'entrecôte !) Il stimule aussi le système nerveux , la circulation sanguine et favorise l'élimination des toxines . Evitez le poivre déjà moulu ; ses arômes auront perdu de leur richesse .

     Comment l'utiliser ? Toujours fraîchement moulu, sur les viandes , rouges en particulier, des fromages frais (chèvre, riccota, mozzarella...) , avec des radis à la coque ...


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique