•    5 infos pour y voir plus clair

    Peur d'avoir mal ? Méconnaissance des techniques ? Doutes sur le résultat ? Tout ce qu'il faut savoir avant de prendre rendez-vous .

    Opération de la myopie

    1 ) Suis je éligible? 

    Le trouble visuel doit être stable depuis au moins deux ans ce qui survient en général autour de 25 ans : tel est le profil du candidat potentiel. Il n'existe pas d'âge limite pour se faire opérer mais un bilan préopératoire sera établi afin de dépister une éventuelle malformation de la cornée , un glaucome ou une maladie inflammatoire qui risquerait de perturber la cicatrisation . Il est par ailleurs déconseillé de se faire opérer lors d'une grossesse ou juste après , car les variations hormonales font fluctuer la vue . 

    2) Quelles sont les techniques de corrections ? 

    Il existe différentes techniques opératoires pour corriger la myopie. L'ophtalmologiste choisira la plus adaptée en fonction de l'âge , de la sévérité de la myopie et de la morphologie de la cornée du patient . La PKR, conseillée aux cornées fines consiste à modifier leurs formes au laser Excimer . Le Lasik , la plus courante car elle permet une convalescence accélérée , utilise le laser pour découper et creuser la cornée . Enfin, le Smile corrige les myopies fortes sans ouvrir la cornée mais y découpant au laser une petite lentille avant de la retirer via une légère incision.

    3) Quand le résultat est-il effectif ? 

    Après une opération par PKR, une légère douleur et des larmoiements sont fréquents . La récupération visuelle est en général complète au bout d'une semaine . Pour le Lasik , avec les mêmes symptômes, elle intervient dès le lendemain et au bout de deux jours pour le Smile . Après l'opération, il est recommandé d'éviter tout ce qui expose à des poussières , souillures ou traumatismes oculaires.

    4) L'opération est-elle douloureuse ? 

    Non! Réalisée sous anesthésie topique (par gouttes) , elle est indolore, très rapide (une vingtaines de minutes) et se réalise en ambulatoire. On peut généralement rentrer chez soi une heure environ après l'intervention avec une coque sur l'œil opéré.

    5) Combien ça  coute ? 

    Le coût d'une chirurgie réfractive varie selon la technique et le matériel utilisé. Comptez 2000 à 3500 euros pour les deux yeux . Considérée comme une opération de confort, elle n'est pas remboursée par l'Assurance Maladie. Cependant, certaines complémentaires santé comme Aprivia ou Néoliane santé & prévoyance prennent en charge une partie des dépenses . N'hésitez pas à vous renseigner.

    Les implants , une autre option

    Toutes les myopies ne peuvent pas être corrigées au laser. En présence d'une pathologie trop forte , d'une cornée trop fine , asymétrique ou irrégulière , ou encore d'une sécheresse oculaire importante , la pose d'un implant <<phake>> constitue une alternative importante . L'opération consiste à insérer une lentille dans l'œil , soit en avant, soit en arrière de l'iris , avec un excellent niveau de correction et une durée de vie illimitée. Avec un coût compris entre 3000 et 5500 euros pour les deux yeux , cette chirurgie est plus invasive (il peut y avoir une anesthésie générale et une opération pour chaque œil ) . Une surveillance postopératoire annuelle est nécessaire (Texte source : Télé-Loisirs)


    2 commentaires
  • L'alliée de l'hiver

    Riche en bienfaits, elle nous aide à traverser la saison froide ... A condition de savoir en profiter au mieux ! 

    La vitamine C

    Quelles sont ses propriétés ? 

    C'est l'une des vitamines les plus connues, et pour cause! L'acide ascorbique ou vitamine C , regorge de vertus , dont celle de stimuler les globules blancs en charge de l'immunité. Mais elle est aussi antioxydante et indispensable à la production de collagène, protéine de soutien de la peau et des os, ce qui en fait un atout dans la prévention du vieillissement cellulaire. Enfin, elle facilite l'assimilation du fer d'origine végétale  (contenu dans les légumes secs, les épinards, etc.). Ce qui la rend précieuse en cas de régime végétarien.

    Comment la préserver ? 

    La vitamine C est sensible à la chaleur et l'oxydation. Pour en profiter à 100% quelques précautions s'imposent: Conserver les fruits et légumes au réfrigérateur (sauf l'avocat, la banane ou autres aliments exotiques ne supportant pas le froid) et limitez leur durée de conservation à trois ou quatre jours . Cette durée doit être réduite à 48 heures pour les petits fruits rouges et les salades, mais peut être étendue à une semaine pour les agrumes. Quand aux jus , les frais sont à garder au réfrigérateur et ont une durée de conservation limitée à quelques semaines (les jus longue conservation n'apportent plus de vitamine C après plusieurs mois de stockage à température ambiante).

    Ou la trouve t-on ?

    Dans certains fruits, dont les châtaignes. Les plus riches ; goyaves, cassis, kiwi (vert ou jaune) , litchi, fraise et agrumes. Les jus contiennent toujours un peu moins de vitamine C que les fruits dont ils proviennent, sauf si on les boit immédiatement après pressage. Côté jus du commerce, mieux vaut miser sur ceux du rayon frais , aux agrumes et aux fruits exotiques. Riches en vitamine C , ils sont à préférer aux multifruits, qui contiennent surtout de la pomme.                                                             Dans certains légumes, dont les pommes de terre (surtout primeur) . Les plus riches : poivrons (surtout le rouge), choux (frisé, brocoli, de Bruxelles, romanesco...) , cresson et épinards. En hiver, il est facile d'atteindre 110 mg conseillés par jour avec des produits de saison , par exemple :   125 g de chou frisé cuit + 1 orange moyenne ou 2 clémentines ; 1 salade d'épinards ou de cresson + le jus d'1/2 citron en cuisine +1 kiwi moyen.

    Et en cuisine ? 

    Evitez les préparations à l'avance (batch cooking) : pour les crudités ou les salades de fruits , pelez , râpez ou pressez vos fruits et légumes au dernier moment et citronnez-les juste avant de consommer. Privilégiez les cuissons à la vapeur ou à l'étouffée (pas à l'eau , sauf pour les soupes ) et évitez de réchauffer à plusieurs reprises . En raison des déperditions à la cuisson , prévoyez au moins 1 fruit et 1 légume crus par jour .

    Quand faire une cure ? 

    En cas d'infection ou de fatigue, les comprimés donnent un coup de fouet et limitent la durée des rhumes. A prendre en début de journée, sans dépasser 1000 mg par jour, pendant dix jours maximum. Pensez à bien vous hydrater pendant cette période car, à forte dose, la vitamine C peut favoriser les calculs rénaux .Evidemment, les comprimés ne peuvent remplacer les fruits et légumes , sources de multiples autres bons nutriments . (Texte source: Télé-Loisirs)

     


    2 commentaires
  • Ces nutriments minéraux n'ont pas leur pareil pour renforcer notre système immunitaire. Voici ceux à privilégier pour la saison à venir .

    Les oligoéléments

    Les indispensables de l'hiver.

    Notre nourriture doit nous apporter les oligoéléments essentiels au bon fonctionnement de notre organisme . Or, à force de raffinage, 60 à 50% des aliments que nous consommons sont artificiellement appauvris. Pour éviter les carences et prévenir les maladies saisonnières, des apports sous forme de compléments alimentaires peuvent être une solution.

    Le cuivre, allié de choc contre les virus 

    A la fois anti-inflammatoire , antiseptique et antiviral, le cuivre permet de lutter efficacement contre les virus comme la grippe, le rhume ou la gastro-entérite .<<Il s'avère également très intéressant pour la santé des os et de la peau , qui peuvent être fragilisés par le froid pendant l'hiver >>, explique Mélodie Dewever, naturopathe, spécialisée en nutrition.                                                                                         Où le trouver dans nos assiettes ? Avocats, champignons, crustacées, foie...

    Le zinc, puissant antibactérien 

    Les symptômes d'un manque de zinc ? Un rhume qui s'éternise, une perte de poids inexpliquée, une irritabilité tenace... Le corps n'assimile que 15 à 40% du zinc contenu dans nos aliments. Or, quand il est absorbé en quantité suffisante, il nous fait bénéficier d'un véritable pouvoir immunostimulant et anti-inflammatoire. <<  C'est notamment l'équipier parfait pour éviter les affections respiratoires >>, explique la spécialiste.                                                                                                                Où, le trouver dans nos assiettes ? Brocolis, huîtres, haricots verts, riz complet...

    Le fer, atout antifatigue

    Connu pour contrer l'anémie, car essentiel à la production des globules rouges, le fer est également indispensable à l'oxygénation du sang , garante d'une immunité solide. En la dopant, il accroit la résistance aux infections. << Je recommande de l'associer à la vitamine C , car elle améliore son absorption et  le rend plus disponible>> .           Où le trouver dans nos assiettes ? Lentilles, noix, viande rouge, jaune d'œuf...

    Le sélénium, spécialiste de la sphère ORL 

    Très antioxydant, le sélénium permet de lutter contre les radicaux libres et, par conséquent , de fortifier le système immunitaire et de normaliser le métabolisme thyroïdien . << Bon à savoir: une seule noix du Brésil par jour suffit à fournir l'apport journalier recommandé en sélénium >> rapporte la pro .                                 Où le trouver dans nos assiettes ? Sardines à l'huile, pain complet, abats, saumon, noix du Brésil...

    Attention à la supplémentation !

    La prise de ces minéraux ne se fait jamais de façon continue mais une cure de deux à trois mois avec une semaine d'interruption. Avant de la commencer, un bilan avec un professionnel s'impose car ils peuvent s'avérer toxiques pour l'organisme; La notion de dosage est importante puisque si nos besoins sont en général assez faibles, un surdosage peut avoir des effets aussi négatifs qu'une carence . 


    2 commentaires
  • Sous-diagnostiqués, ces troubles de la respiration nocturne ne font pas que gâcher nos nuits . Ils peuvent aussi avoir un impact sur la santé.!

    L'apnée du sommeil (2)

    Quelle différence entre ronflements et apnée du sommeil ? 

    Les deux ne vont pas systématiquement de pair : Les personnes atteintes d'apnée ne ronflent pas forcément , et inversement. Contrairement au ronflement , cette pathologie se manifeste par des pauses ou des limitations respiratoires qui surviennent pendant le sommeil. Concrètement, lorsque l'air ne circule plus librement jusqu'au poumons , le cerveau réagit et revient à l'état d'éveil , mais le dormeur ne s'en rend pas compte.

    C'est grave docteur ? 

    <<Cela peut engendrer de graves conséquences >> résume Marc Sapène , pneumologue spécialiste des  pathologies du sommeil. Et elles sont nombreuses : <<Quand le cerveau ne se repose pas , cela peut entraîner à long terme des risques cardiovasculaires et métaboliques.>> Parmi ceux-ci, l'hypertension artérielle, l'infarctus, le diabète de type 2 , l'obésité, la dépression, la perte de libido ou de mémoire mais aussi le glaucome.

    Existe-t-il un profil type ? 

    << Non, mais certains sont plus concernés par l'apnée, comme les personnes atteintes d'obésité>> relève le spécialiste , qui ajoute << Les femmes le sont autant que les hommes, en particulier pendant la grossesse et après la ménopause .>> Maladie largement sous-diagnostiquée, l'apnée du sommeil touche aussi les enfants , souvent à cause d'allergies respiratoires. Elle peut également survenir en cas de dysmorphies faciales; nez ou palais étroit, menton fuyant…

    Peut-on s'en rendre compte tout seul ?

    <<C'est assez rare , sauf pour les formes très évidentes. La fatigue et la somnolence sont souvent des signaux d'alerte>> explique  l'expert. Un mauvais dormeur doit aussi être vigilant s'il souffre d'une maladie cardiovasculaire, précise par ailleurs Marc Sapène . Si des tests et explications existent pour repérer le trouble (lire le dernier paragraphe) , l'autodiagnostic doit obligatoirement être suivi d'une prise en charge médicale. L'examen se fait en deux temps ; après la consultation, un bilan du sommeil avec des capteurs enregistrant l'activité nocturne permet d'identifier l'apnée et de déterminer son degré de gravité. En cas de doute, un généraliste adressera son patient à un pneumologue ou un ORL.

    L'opération est-elle obligatoire ? 

    La chirurgie n'est envisagée que dans les cas de malformations anatomiques. Pour les formes modérées, l'orthèse d'avancée mandibulaire , qui tire la mâchoire inférieure vers l'avant est très efficace , à condition d'avoir un bon suivi dentaire. Marc Sapène souligne que l'on peut agir préventivement en adoptant une bonne hygiène de vie, et insiste sur l'importance de surveiller dès l'enfance le frein de la langue et les allergies Selon lui, l'allaitement maternel favorise la stimulation neuromusculaire, ce qui limite les risques d'apnée.

    Pour les formes graves, doit-on dormir avec un appareil encombrant ? 

    En cas d'apnée sévère, le traitement privilégié est l'appareil à pression positive continue, qui délivre un flux d'air dans les voies respiratoires via un masque .<< C'est très bien supporté>> assure le spécialiste. Peu encombrant, ce dispositif remboursé par la Sécurité Sociale garantit d'excellents résultats s'il est porté chaque nuit . Le plus souvent , c'est pour la vie . 

    Evaluer ses risques 

    Avant de consulter, des questionnaires et tests (de Berlin et/ou d'Epworth) vous permettront de déterminer si vous êtes concerné par ce syndrome d'apnée du sommeil en fonction de vos symptômes . Ils sont gratuits et accessibles sur le site de l'Association Alliance apnées du sommeil . En version numérique , il existe l'application NoSAS (No syndrome d'apnée du sommeil) (Texte source: Télé-Loisirs)


    1 commentaire
  • Attention danger !

    Quand la température ambiante est élevée, celle du corps a tendance à augmenter , ce qui peut avoir de graves répercutions sur l'organisme . 

    Fortes chaleurs

    Les jambes lourdes 

    Avec la chaleur, les veines se dilatent et la remontée de sang vers le cœur se fait de plus en plus difficilement . Résultat , les jambes enflent .                                                 Les signes qui alertent : Sensation de jambes lourdes , jambes gonflées .   Comment réagir ?  Surélever ses jambes et marcher autant que possible est efficace . Si le gonflement est très inhabituel , toujours présent après une station debout, ou que l'on a, par exemple , du mal à se chausser, il convient de consulter car cela peut traduire une insuffisance cardiaque .

    La déshydratation 

    Lorsque l'on a chaud, l'organisme transpire afin de maintenir sa température interne constante en activant les glandes sudoripares . On respire aussi plus fort , si bien qu'on se déshydrate . Sans apport d'eau suffisant pour compenser cette perte , le sang se concentre en éléments (sodium, potassium) rendus nocifs qui peuvent provoquer des troubles cardiaques .                                                                                                            Les signes qui alertent : Maux de tête, soif, nausées.                                                      Comment réagir ? La solution est simple ; boire de l'eau fraîche régulièrement ! En plus grande quantité que d'habitude , mais à petites gorgées pour ménager l'estomac , et en privilégiant les boissons sucrées et salées (eau sucrée, bouillons de légumes salées …) .

    Le coup de chaleur

    Fruit d'une exposition trop longue ou trop sévère à une ambiance chaude , il est le malaise le plus grave .                                                                                                               Les signes qui alertent : Confusion mentale, maux de tête, crampes, visage rouge vif , nausées et, à terme , perte de connaissance .                                                       Comment réagir ?  C'est une urgence médicale ; le délai avant traitement peut affecter le pronostics vital. Aux premiers signes , on cherche un endroit frais ou tempéré, on refroidit le corps avec des serviettes mouillées sur le cou, les articulations et l'aine, en restant proche d'un ventilateur . Si le malaise est important , que la température interne atteint 40°C ou que le sujet perd connaissance ; on appelle le 15

    L'insolation 

    Elle est typique de la longue station au soleil , par exemple, dans un hamac, à la plage , la tête nue ; la chaleur sur la tête fait très vite monter la température corporelle .    Les signes qui alertent ; Peau rouge, maux de tête, pouls qui accélère et sueurs importantes . Mais la température interne du corps reste normale .                      Comment réagir ? Vite au frais! On se refroidit en appliquant des serviettes mouillées ou en prenant un bain frais. En prévention, pas de soleil sans chapeau et on évite la tranche 12h-16h . Sportif, on sort tôt le matin ou tard le soir, et avec des vêtements clairs , qui renvoient la lumière et absorbent peu la chaleur .

    Faites attention à vos traitements 

    Les médicaments peuvent avoir une incidence sur la façon dont votre organisme réagit à la chaleur . Ils peuvent majorer les effets de la canicule ou gêner l'adaptation du corps ; Il s'agit notamment des traitements pour le cœur , des diurétiques (antihypertenseurs) et des neuropsychiques (antidépresseurs) . En cas de doute, mieux vaut consulter votre médecin . Merci à Guy Lenaers, docteur en biologie et santé , directeur de recherche ua CNRS, et à Pascal Cassan , médecin conseil national à la croix rouge.( texte  Source: Télé Loisirs)

     


    1 commentaire
  • S'accorder , par besoin ou par plaisir , une plage de repos en journée , c'est bon pour notre moral et notre organisme ! 

    La sieste

     

    Les nombreux bienfaits

    On hésite parfois à dormir en journée par peur de gâcher la nuit. . . . Mais c'est tout le contraire  ! Rn étant plus détendu au coucher , il est plus facile de s'endormir et les cycles du sommeil (qui alterne des phases profondes , régulatrices entre autres de notre détente musculaire , et d'autres dites paradoxales , régulatrices de notre humeur ) sont de meilleure qualité . Ces quelques minutes de repos en journée suffisent à relancer vigilance et concentration . Un processus très bénéfique qui nous rend plus efficace intellectuellement dans les heures qui suivent car il permet de renforcer l'attention et la mémorisation. 

    Equilibrer sa dette de sommeil 

    Les véritables courts dormeurs , en pleine forme après quatre ou cinq heures de sommeil , représentent moins de 5% de la population. Pour tous les autres, dormir moins que les besoins ressentis impacte dangereusement la santé . Un réveil fatigué le matin , une somnolence qui perdure dans la journée et du mal à s'endormir la nuit suivante peuvent être signes d'un manque de sommeil , qui pourra en partie être comblé par la pratique de la sieste . Bon à savoir, on peut évaluer sa dette de sommeil en remplissant le questionnaire du réseau Morphée (questionnaire.reseau-morphee.fr) ou encore en consultant un médecin spécialiste du sommeil.

    Risque cardio-vasculaire diminué et immunité renforcée

    Dormir moins de 5 heures par 24 heures serait un facteur de risque important d'infarctus du myocarde. D'où l'intérêt de la sieste pour rattraper cette carence de sommeil . Par ailleurs , respecter notre horloge biologique a une influence bénéfique sur notre organisme . Notamment sur le système immunitaire qui, à tout âge, protège contre les maladies infectieuses . Des études ont ainsi montré que les enfants manquant de sommeil attrapaient plus souvent des maladies infantiles que les autres.

    A chacun sa pause 

    La sieste flash  (moins de 5 mn ) est utile en cas de fatigue soudaine . Tout juste le temps de fermer les yeux et l'on se réveille avec une sensation de rafraichissement , une meilleure concentration et vigilance .

    La sieste brève (entre 20 et 30 mn ) est la plus efficace . Il n'est pas obligatoire de dormir (se mettre la pression pour y parvenir serait contre-productif ) . l'idéal est de mettre une alarme pour ne pas dépasser 30 mn , pour revenir à soi l'esprit clair , plus relaxé face aux activités de fin de journée .

    La sieste royale (1h30 ) , quant à elle, permet de combler une dette de sommeil si l'on s'est couché tard la veille . Elle doit être occasionnelle , sauf si l'on travaille en décalé toutes les nuits .

    Les conditions idéales 

    Pratiquer la sieste dans un endroit calme , à l'abri du bruit et de la lumière , est conseillé. D'autres solutions peuvent aider à se relaxer ou s'endormir : écouter une musique relaxante , réaliser une respiration contrôlée en utilisant la cohérence cardiaque  (application RespiRelax+) , créer un moment de méditation en pleine conscience (application Petit Bambou) ou encore expérimenter l'imagerie mentale en se projetant dans un endroit apprécié (Merci à Claire Colas des Francs , médecin coordonnateur du réseau Morphée, médecin du sommeil à la clinique Lyon-Lumière.)


    1 commentaire
  • Presque trois ans après le début de la pandémie, la maladie à coronavirus aux symptômes prolongés est devenue une réalité pour près de 145 millions de personnes dans le monde .

    Le Covid long

    Comment se manifeste-t-il ? 

    Selon l'organisation Mondiale de la Santé (OMS), cette pathologie correspond à la persistance de symptômes , à la suite d'une infection au SARS-CoV-2, pendant plus de douze semaines (en France quatre semaines), qui ne peuvent être expliqués par aucun autre diagnostic et qui ont un impact sur la vie quotidienne. <<Il n'existe pas de biomarqueur , il faut procéder par élimination pour détecter le Covid long>> explique le Dr Jérôme Larché, médecin interniste et référent régional du parcours Covid long pour l'ARS Occitanie . Ce diagnostic est compliqué par la profusion de symptômes : l'OMS en a listé 200! Parmi les plus courants : fatigue intense , problèmes respiratoires et troubles neurocognitifs. << Il peut aussi y avoir des soucis cardiaques , digestifs, cutanés, articulaires … De nombreux organes peuvent être impliqués , avec des symptômes souvent fluctuants et récidivants >> , précise le Dr Larché .

    Qui est touché ?

    Dix à vingt pour cent des personnes contaminées par le Covid développent une forme prolongée. Difficile encore d'expliquer pourquoi , même si des pistes sont envisagées: << des problèmes de coagulation des petits vaisseaux ou des anomalies immunologiques pourraient concourir >>, détaille le Dr Larché. D'après les données de santé publique France de juillet 2022, on compte 2 millions de malades dans l'hexagone. Il n'y a pas de profil type des patients mais des facteurs aggravants ; être une femme, être âgé, avoir du diabète, avoir souffert de plus de cinq symptômes ou avoir été hospitalisé pendant la phase aiguë Covid . Même ceux ayant eu une forme légère de la maladie peuvent être touchés , et ce également lors d'une deuxième infection. par ailleurs, la vaccination réduit de 20% le risque de développer un Covid long .

    Comment le soigner ? 

    L'urgence selon le Dr Larché est de <<former les professionnels de santé pour qu'ils diagnostiquent cette pathologie complexe rapidement et orientent les patients vers un parcours de soins adaptés >>.Des structures dédiés se développent progressivement en France (listées sur les sites des Agences régionales de santé), mais le chemin est long pour les patients : 80% ont encore des symptômes après un an et 10 à 15% ne sont toujours pas guéris après quasi trois ans . la prise en charge consiste principalement en de la rééducation pour venir à bout des différents symptômes car aucun traitement n'existe pour le moment . L'espoir réside donc dans la recherche , avec des premiers résultats espérés en 2023.

    Une meilleure reconnaissance 

    Après l'errance médicale déplorée par les premières personnes atteintes du Covid long, le travail essentiel des associations de malades comme Apres120 a contribué à e que cette pathologie soit identifiée et mieux prise en charge. Le Covid long est reconnu par l'OMS depuis août 2020, et par la Haute Autorité de Santé en France depuis février 2021 en tant que maladie professionnelle (sous conditions).


    1 commentaire
  • Bouger , un traitement à ne pas négliger

    Garante de notre bonne santé, l'activité physique apporte aussi de très nombreux bénéfices aux femmes atteintes du cancer du sein .

    Cancer du sein

    Chaque année en France , plus de 58000 nouveaux cas de cancers du sein , qui touchent à 99% les femmes, sont diagnostiqués Pour accompagner les malades, de plus en plus de services d'oncologie prescrivent de l'activité physique (AP): <<Cela doit être systématique et adapté en complément du traitement , dès l'annonce du diagnostic , insiste la Pre Béatrice Fervers , cheffe du département prévention cancer environnement au centre Léon-Bérard de Lyon . Ne pas en proposer est une perte de chances pour la patiente.>>

    Une meilleure qualité de vie 

    <<80 à 90% des femmes sous chimio ou radiothérapie décrivent un épuisement , explique Béatrice Fervers. Le bénéfice numéro un de l'activité physique est de réduire cette fatigue de 20 à 40% .>> Et c'est loin d'être le seul. << L'AP permet aussi d'améliorer la condition physique augmentation des capacités cardio-respiratoires, de la masse et de la force musculaires) de réduire le développement de comorbidités, la prise de poids ainsi que les douleurs articulaires associées aux traitements hormonaux , liste Lidia Delrieu, chercheuse à l'Institut Curie . Elle permet aussi, selon des études et observations, de réduire le taux de récidive d'environ 24%.>>

    Bouger à quel rythme ? 

    L'activité physique doit s'accompagner d'un bilan de forme . L'idéal : trente minutes par jour d'activité modérée à intense, cinq fois par semaine .Mais pas de culpabilisation : <<Le mot d'ordre est le plaisir>>, insiste Lidia Delrieu. Le bon tempo ? En fonction de son ressenti: <<Certaines patientes arrivent à faire une petite marche le jour de la chimio, pour d'autres , il faudra attendre le surlendemain >>, assure la chercheuse.

    Pas ou peu de contre-indication 

    Pour Béatrice Fervers . <<Pratiquer une activité physique pendant la période de soins est sans risques . On peut avoir des contre-indications temporaires ou relatives, comme un épisode infectieux , une extrême fatigue , auquel cas on adapte. Mais il n'y a aucune contre-indication à rester active.>> La marche est bien sûr recommandée, car accessible à toutes . Mais à chacune de choisir son sport. Il est même possible de faire du rugby adapté à L'institut Curie !

    Vers qui se tourner ? 

    Les centres d'oncologie sont les mieux adaptés pour orienter les patientes  - Ils proposent parfois des activités. Les maisons Sport-Santé , la ligue contre le cancer ou l'association Cami Sport et cancer proposent également certaines disciplines . Les cours payants ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale. Toutefois, certaines mutuelles proposent des forfaits .

    Sport et activité physique, c'est pas pareil !

    Être active , ce n'est pas nécessairement faire du sport. L'activité physique regroupe aussi bien la marche que le jardinage , prendre les escaliers ou faire des étirements .A partir du moment où l'on bouge , on a une activité physique .  <<Nul besoin de faire des surefforts pour s'entretenir physiquement >>, explique le Pr Fervers .( texte extrait de Télé-Loisirs)


    votre commentaire
  • Transmissible par voie sexuelle ou par simple contact cutané, les papillomavirus humains (HPV) se guérissent dans la majorité des cas , mais il arrive qu'ils évoluent en cancer .Face aux plus virulents d'entre eux, des vaccins existent .

    Des virus très contagieux 

    Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus qui se transmettent lors des rapports sexuels ou par simple contact cutané. Bien qu'indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles, le port du préservatif ne réduit donc que partiellement le risque de transmission des HPV. Con séquence : les HPV sont très contagieux. Selon les estimations , près de 80 % des hommes et des femmes en rencontreront au moins une fois dans leur vie.

    Une guérison dans 90 %  des cas 

    Fort heureusement, les quelques 200 HPV répertoriés  ne sont pas tous cancérigènes. La plupart du temps , ils passent inaperçus et se guérissent spontanément dans les deux ans , dans plus de 90 % des cas. Chez les autres, l'infection à HPV persiste. Elle peut alors au bout de quelques années, évoluer en lésions précancéreuses, voire en cancer de la bouche, de la gorge, du col de l'utérus, de la vulve, du vagin, de l'anus ou du pénis. Le plus fréquent est celui du col de l'utérus avec 3 000 nouveaux cas chaque année.

    Un vaccin pour les plus jeunes

    Pour se protéger du cancer du col de l'utérus, mais aussi de ceux de la vulve, du vagin et de l'anus, ou encore des verrues génitales, un vaccin contre les HPV les plus à risque existe  depuis 2007 . Particulièrement efficace lorsqu'il est injecté avant les premiers rapports sexuels. Il s'adresse aussi bien aux filles qu'aux garçons, âgées de 11 à 14 ans (jusqu'à 19 ans en rattrapage vaccinal) .

    Le dépistage du cancer du col de l'utérus 

    Comme le cancer du sein et le cancer colorectal, un dépistage du cancer du col de l'utérus est organisé par les pouvoirs publics . Il vise les femmes de 25 à 65 ans , vaccinés ou non , qui ne se font pas dépister d'elles-mêmes à intervalles réguliers.     Un courrier les invite alors à se rendre chez leur gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme, pour un frottis cervico-utérin suivi d'une surveillance à la recherche du HPV au niveau du col de l'utérus. Cet examen est remboursé à 100 % par l'assurance maladie.

    Parole d'expert 

    Docteur Emmanuel Ricard. Délégué à la prévention et à la promotion des dépistage à la ligue contre le cancer 

    Les papillomavirus

    Faut-il se faire vacciner ? 

    <<En 2020, la couverture vaccinale contre les HPV était de 33 % pour le schéma complet(toutes les doses) chez les adolescentes de 16 ans , contre 28 % en 2019. Nous sommes donc encore loin de l'objectif de 60 % . Chez les garçons , nous ne disposons pas encore de chiffes dans la mesure où la vaccination n'est recommandée et ouverte au remboursement que depuis 2021, mais on pense que la couverture vaccinale ne dépasse pas 5 % actuellement. Or cette vaccination est très importante. Elle empêche non seulement d'être infecté par les HPV les plus virulents mais aussi de les transmettre . La vaccination ne garantit cependant pas une protection à 100 % , notamment chez les personnes immunodéficientes, ni ne couvre l'ensemble des HPV . C'est pourquoi il est également important de se faire dépister régulièrement .>>

    Pour en savoir plus : www.ligue-cancer.net    (texte source : Echo santé N°75 été 2022) (Photo du net)


    1 commentaire
  • Pieds et chevilles gonflés, peau tendue et luisante : la rétention d'eau se traduit généralement par des œdèmes dans les membres inférieurs et peut s'accompagner de lourdeurs dans les jambes.

    La rétention d'eau

    Pourquoi les pieds et les chevilles gonflent-ils en été ?

    La rétention d'eau est un classique des beaux jours . La chaleur et l'exposition es jambes au soleil favorisent la dilatation des veines , et le retour veineux se fait moins bien. Résultat : alors qu'ils devraient être pris en charge par les systèmes circulatoires et remonter , les liquides stagnent, s'accumulent et migrent progressivement vers les tissus , créant des gonflements. Les membres inférieurs sont les premiers concernés en raison de la gravité. La station debout accroît encore le phénomène.

    Faut-il consulter ? 

    La rétention d'eau peut avoir des causes multiples : une insuffisance veineuse, des fluctuations hormonales, la grossesse ou encore un trouble rénal, une insuffisance cardiaque ou thyroïdienne , la prise de certains médicaments... Il est préférable de commencer par consulter un médecin pour poser le bon diagnostic , déceler une éventuelle pathologie sous-jacente et déterminer le traitement adéquat.

    Comment prévenir les gonflements ?

    La sédentarité , les longs trajets , une position assise jambes croisées sont autant de facteurs qui vont gêner le retour veineux. Il est important de pratiquer une activité physique régulière . Les sports come l'aquabike, le vélo ou encore la marche à pied  vont activer la pompe musculaire et la circulation veineuse. Vous pouvez aussi porter des bas de contention pour compresser les veines et relancer la circulation. Les bas, les chaussettes et collants existent aujourd'hui dans des textures respirantes avec de multiples couleurs adaptées à l'été.

    Les régimes anti-rétention d'eau sont-ils utiles ? 

    Certains régimes hyperprotéinés ont la réputation de limiter la rétention d'eau. Mais rares sont les cas où cette dernière est imputable à un manque de protéines . Sans faire de régime spécifique , vous avez intérêt à limiter votre consommation de sel car il favorise l'accumulation d'eau dans les tissus. Or, aujourd'hui, l'alimentation est grande pourvoyeuse de sel, notamment les plats cuisinés , les biscuits apéritifs , la charcuterie , les soupes en sachet, les fromages à pâte cuite ...

    Faut-il boire moins ? 

    Non, contrairement aux idées reçues, vous ne lutterez pas contre la rétention d'eau en buvant moins. L'hydratation est indispensable au bon fonctionnement de l'organisme Si vous ne buvez pas suffisamment, votre corps va retenir le peu d'eau consommé . Pour favoriser l'élimination, il est donc important de boire  c'est d'autant plus vrai en cas de chaleur ou d'activité physique .

    Les massages sont-ils efficaces ? 

    Le drainage lymphatique pratiqué chez les kinésithérapeutes va stimuler la circulation de la lymphe dans les vaisseaux lymphatiques et évacuer les liquides excédentaires. Il est donc très efficace quand la rétention d'eau est imputable à une mauvaise circulation lymphatique.

    Quelles solutions naturelles pour traiter l'œdème ? 

    Vous pouvez boire de la tisane de feuilles de vigne rouge. Le cassis renforce les capillaires en réduisant leur perméabilité  . Le marron d'inde, que l'on trouve en extrait dans des ampoules , est également indiqué ainsi que la tisane de pissenlit en raison de ses vertus diurétique.

    La rétention d'eau

     


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique