Les gestes qui sauvent !

Nous avons tous été , ou serons , témoins d'un accident ou d'une situation d'urgence. Ces moments sont souvent imprévisibles et demandent une réaction rapide et efficace . La maîtrise des gestes de premiers secours est donc vitale. A l'occasion de la journée mondiale des premiers secours le 9 septembre, Echos Santé  ( n° 79 , été 2024) rappelle l'importance des gestes qui sauvent.

Bien plus qu'un fournisseur de médicaments, cet acteur de la santé publique est un atout pour le patient .

Les nouveaux rôles du pharmacien 

on le sait depuis la crise sanitaire du Covid -19 , la pharmacie est un relais essentiel dans la prise en charge médicale. Environ 4 millions de Français y entrent chaque jour pour se fournir en médicaments . Mais pas uniquement: une officine sert également pour la vaccination, le dépistage, la prévention ... Les compétences de ces spécialistes  de la santé de proximité s'élargissent pour décharger les généralistes et accélérer l'accès aux soins .

 Il prend en charge les infections courantes 

C'est une nouveauté de cette année : en cas d'angine ou d'infection urinaire , comme une cystite , les pharmaciens sont habilités à prescrire des antibiotiques. Pour confirmer la nature bactérienne de l'angine, ils effectuent un test rapide d'orientation du diagnostic , simple et indolore. Pour une suspicion d'infection urinaire chez une femme de 16 à 65 ans, l'analyse d'urine prend deux minutes. La prise en charge , remboursée par l'assurance maladie, permet d'obtenir immédiatement un traitement sans passer par la case médecin .

Il peut administrer tous les vaccins 

Il est désormais possible , pour les plus de 11 ns , de se faire vacciner à l'officine sans prescription , et souvent sans rendez-vous. En plus  de la grippe saisonnière et du Covid-19 , cela concerne une quinzaine d'autres pathologies . Seule condition: que le praticien ait été formé (96% le sont) . Question prix, il faut compter 9,60€ si le pharmacien se charge de tout, et 7,50€ si le vaccin a été prescrit par un médecin.

Il coordonne certains dépistages

Si l'on consulte son médecin à l'occasion de symptômes aigus , le pharmacien est, lui , un professionnel  de la santé du quotidien  en capacité de repérer les premiers signes de maladie. Il peut ainsi proposer un test capillaire d'évaluation de la glycémie dans le cadre d'une campagne de prévention du diabète , mais aussi, depuis 2023, un kit de dépistage du cancer colorectal. Pour les personnes âgées de 50 à 74 ans , il suffit de le demander  au comptoir de l'officine .

Il a une mission de gestion et de prévention

Consacrer du temps au suivi et à la sensibilisation des patients fait partie des missions des pharmaciens . Plusieurs dispositifs ciblés accompagnent les personnes asthmatiques , sous traitements chroniques ou anticancéreux. Et pas seulement! Mon bilan prévention, en cours de déploiement depuis janvier 2024, vise quatre tranches d'âge: 18-25 ans, 45-50 ans, 60-65 ans, 70-75 ans . L'objectif ? profiter de ce moment privilégié pour identifier avec le pharmacien les facteurs de risques individuels (surpoids, addiction, tension ...) On guette le courriel de l'Assurance maladie invitant les assurés à prendre rendez-vous.

Bon à savoir 

Déclarer son pharmacien , c'est possible . On connaît le médecin traitant; moins le pharmacien correspondant . Ce référent peut renouveler des traitements chroniques au-delà de la durée indiquée sur l'ordonnance et ajuster la posologie avec accord du médecin . Pour le désigner auprès de l'Assurance Maladie, un formulaire (Cerfa n° 16166#01) est à remplir sur ameli.fr. (source : Télé-Loisirs)   Merci à Martial Frayssz , docteir en pharmacie et membre de l'académie nationale de pharmacie .

La proximité avec les animaux a des effets sur la santé! D'où le recours à la médiation animale (appelée également zoothérapie) dans de nombreux établissements . Intervenante en médiation animale dans le Bas-Rhin, Juliane petit Demange nous présente cette pratique méconnue . 

En quoi consiste la médiation animale ? 

A mettre en contact des personnes avec des animaux domestiques , qu'il s'agisse de chiens, de chats, de cochons d'Inde, de lapins ou encore de chevaux -peu importe- , afin , pour certaines , d'améliorer leur état de santé sur certains points en particulier. Cela peut être la mémoire (l'animal ravive des souvenirs anciens ou récents ); la dextérité (par le brossage , la réalisation de coiffures): la parole (par le dialogue); la mobilité (en faisant des pas à ses côtés) : le toucher (en le caressant) . L'animal va favoriser le bien-être et faire naître toutes sortes d'émotions .

Quels sont les publics ? 

la médiation animale s'adresse pour le plaisir à de nombreux publics. Il peut s'agir de personnes qui souffrent de troubles mentaux physiques ou sociaux , ou des conséquences d'un traitement médical ou d'une pathologie liée au vieillissement , et qui se trouvent en milieu hospitalier ou en Ehpad . Ou d'autres personnes de tout âge.

Où intervenez vous ? 

J'interviens dans tout établissement qui a envie de mettre en place l'activité de médiation animale, et toujours et uniquement avec mon poney, la jolie Swanny. Le contact est très bon . Pour ma part , j'axe beaucoup mon travail sur le langage et l'écriture : les résidents écrivent à Swanny des poèmes ou de simples mots sur un carnet, ce qui leur demande beaucoup d'efforts .                                                                   La parole est travaillée lorsque les personnes parlent à Swanny , lui chantent des chansons, et des liens entre habitants peuvent se créer grâce à sa présence . Le résultat est souvent très émouvant .

Comment cela se passe-t-il ? 

Je privilège l'échange individuel avec l'animal. Chaque participant passe le temps qu'il souhaite avec Swanny. Cela peut aller de quelques minutes à un quart d'heure.  En deux heures de séance, dix à quinze personnes peuvent ainsi échanger avec mon poney et passer un bon moment privilégié avec lui.

Comment êtes-vous arrivée à cette pratique ? 

J'exerce la médiation animale depuis 2018 , en parallèle de mon activité de dentiste équin. J'ai toujours aimé les chevaux  , ce qui explique mon choix du poney.                   En 2014, alors que j'étais hospitalisée pour une longue durée, j'ai pu constater sur moi les bienfaits que procurait la présence d'un animal , en l'occurrence un cheval. De là est née mon envie de devenir intervenante en médiation animale . J'ai suivi pour cela une formation qui s'est accompagnée de nombreux stages avec plein d'animaux différents .  (Source : Echos santé N° 78  hiver 2023-2024).

Les bonnes questions à se poser

Autrefois rare, le tatouage est désormais largement répandu dans la société .Au point que près de 20% des Français portent aujourd'hui un tatouage , contre 10% en 2010 (sondage IFOP pour le journal La Croix "2018"). Si vous aussi vous êtes tenté , voici les bonnes questions à se poser .

Suis-je certains de vouloir un tatouage ? 

Le tatouage est fait pour durer. Il faut donc bien s'interroger sur ses motivations , le style souhaité (japonais, traditionnel américain, tribal...), la taille et l'emplacement  Pour mieux se faire une idée, ceux qui doutent pourront porter un tatouage éphémère (au henné ou avec un décalcomanie, par exemple), en veillant à ce qu'il ne contiennent pas de paraphénylènediamine , un produit dangereux. 

Toutes les parties du corps peuvent-elles être tatouées ?

Même si, dans la pratique , aucune partie du corps n'échappe au tatouage, il est recommandé de ne pas en tatouer certaines , pour différentes raisons: hypersensibilité de la zone (chevilles, poignets, organes génitaux) risque d'accident  (intérieur des yeux) ou d'infection (lèvres, gencives), emplacement dédié aux anesthésies rachidiennes (bas de colonne vertébrale) ou aux prises de sang (intérieur du coude) , partie réclamant une surveillance (grain de beauté) .

Quels sont les risques ? 

Le risque principal est une infection due à une bactérie , surtout si la zone tatoué n'a pas été désinfecté . Il se peut aussi que les encres utilisées déclenchent une réaction allergique (démangeaison, gonflement, eczéma) . Enfin, si le matériel utilisé est contaminé , mal nettoyé ou encore mal stérilisé, il se peut qu'un tatouage entraîne une infection virale, transmissible par le sang  (hépatite B et C , VIH).

Comment choisir son tatoueur ? 

Une règle prévaut : faire appel à un professionnel et non à un amateur . Celui-ci doit être déclaré auprès de l'Agence Régionale de Santé (ARS) et avoir suivi une formation à l'hygiène et à la salubrité . A ce titre, il est soumis à des obligations en matière d'hygiène , de produits, de procédures et d'équipements, et peut subir des contrôles. Par ailleurs, il faut que son style corresponde à vos goûts . Là encore, mûrissez votre projet : discutez avec les tatoueurs pressentis, demandez des dessins, assurez-vous des compétences techniques .

Un tatouage peut-il s'effacer facilement ? 

Tout dépend de sa taille et de la profondeur de l'encre sous la peau. Il faudra de toute manière compter plusieurs séances . La technique la plus pratiquée est celle du détatouage au laser, considérée comme la moins douloureuse et la moins destructrice de la peau.  (Source : Echos santé N° 78  hiver 2023-2024)

Où en sont les jeunes ? 

Selon l'observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) la consommation d'alcool , de tabac  et de cannabis a diminué en 2022 chez les jeunes. Mais ces derniers se tournent parfois vers de nouvelles substances  dangereuses , comme le protoxyde d'azote ou les drogues de synthèse.

Une baisse continue des usages de tabac, d'alcool et de cannabis

 En 2022, l'OFDT a interrogé 23701 jeunes de 17 ans (filles et garçons) sur leur état de santé, leurs consommations de produits psychoactifs et leurs conduites addictives . la baisse des usages de drogues licites comme illicites est continue depuis 2014 et la tendance se confirme en 2022 .                                                                                                   L'étude révèle ainsi que moins d'un jeune de 17 ans sur deus avait déjà fumé une cigarette , contre trois sur cinq en 2017 , mais aussi que les usages réguliers de cannabis ne concernent plus que 3,8 % de ces adolescents , contre 7,2% en 2017.  Plusieurs bémols sont toutefois à apporter à ces résultats : les alcoolisations ponctuelles importantes (API) concernaient plus d'un tiers des jeunes au cours du dernier mois , l'usage de la cigarette "électronique - plébiscité notamment chez les jeunes filles - a été multiplié par six en cinq ans et les inégalités sociales persistent.

Des décrocheurs plus "accros "

Les jeunes sortis du système scolaire sont quatre fois plus nombreux que les élèves des lycées généraux et technologiques à être fumeurs de tabac quotidiens. Les apprentis sont trois fois plus nombreux à être usagers réguliers d'alcool que les élèves en filières générales. Les élèves en filières technologiques sont presque deux fois plus nombreux à être des usagers réguliers d'alcool que les élèves en filières générales.       Par ailleurs, d'autres drogues sont arrivés sur le marché , comme le protoxyde d'azote, appelé aussi "gaz hilarant " ou les drogues de synthèse (MDMA, GHB, NSP...) très addictives; dont les effets secondaires peuvent entraîner de graves conséquences sur la santé mentale et physique de ceux qui les consomment.

Des sensations fortes au prix d'une prise de risque importante 

Ces nouvelles substances psychoactives (NSP) répondent à la quête de sensations fortes chez les adolescents .Leurs consommateurs ressentent exaltation, désinhibition, augmentation du désir sexuel, accroissement de la confiance en soi .  Mais lorsque le produit n'agit plus, le plaisir est vite remplacé par de multiples effets secondaires : anxiété, neurasthénie, troubles cardiaques, syndrome dépressif voire paranoïa .                                                                                                                                      Au vue des risques encourus, la mise en garde de l'entourage de ces jeunes est impératif . (Source : Echos santé N° 78  hiver 2023-2024)

Envie de faire une bonne action  mais sauter le pas reste délicat? Rien de mieux que les explications d'une professionnelle pour lever tout doute et passer à l'action .

Est-ce que tout le monde peut donner ? 

Plusieurs conditions doivent être remplies afin de pouvoir donner .Il faut avoir entre 18 et 70 ans, peser plus de 50 kg et être en bonne santé. Le docteure Michèle Villemur médecin coordinateur de l'Etablissement français du sang (EFS) rappelle les contre-indications : maladie chronique, infection, anémie, grossesse ... Depuis 2022, l'orientation sexuelle n'est plus une condition déterminante. En revanche, les personnes ayant eu plusieurs partenaires sexuels au cours des derniers mois ne pourront pas être donneuses. Si tous les volontaires sont les bienvenus, certains profils sont  particulièrement courtisés: << On invite les personnes du groupe O négatif à venir donner leur sang pour remonter les stocks, la situation est préoccupante >>.

Comment s'y préparer ? 

Pour une expérience sans couac, on adopte les bons réflexes forme .<< Si on est fatigué, si on a des douleurs, il n'est pas possible d'être prélevé>>, explique l'experte. Et cela se joue aussi dans l'assiette: <<On voudrait sensibiliser les donneurs pour qu'ils modifient leur alimentation afin de faire des réserves de fer quelques jours avant, en misant sur les protéines animales.>> Il ne reste plus qu'à trouver un centre de don sur la carte interactive du site de l'EFS. Pour les vacanciers, <<on organise  des collectes sur les lieux de villégiature, comme les plages>>.

Comment se passe le prélèvement ? 

Après un bon repas et une bonne hydratation, on complète un questionnaire pour l'entretien médical. Si le professionnel de santé donne son accord, vient la piqûre tant redoutée,<<mais le prélèvement ne dure que six à dix minutes. Ensuite, le donneur fait une pause collation>>. Le tout nécessite une heure environ, et le volume prélevé varie de 420 à 480 ml . Les hommes peuvent donner leur sang jusqu'à 6 fois par an, les femmes quatre. Pour tous, un intervalle de huit semaines doit être respecté entre les prises.

Est-ce vraiment sans risque ? 

<<Il n'y a pas de crainte à avoir pour la sécurité du donneur. Sion pense que le don peut être nocif pour sa santé, on le récuse>> certifie le D^r Villemur. Lors du prélèvement, <<on utilise du matériel stérile à usage unique pour éviter toute contamination.>> Le principal danger reste le malaise vagal . Pour l'éviter, il ne faut pas fumer dans les 2 heures qui suivent la prise , ni pratiquer d'exercices physiques intenses dans les 24 heures. On n'hésite pas ensuite à booster sa consommation d'aliments riche en fer et à contacter l'EFS au moindre signe d'infection.

Donner son sang oui, mais pas que ! 

Et si on faisait un don de plaquettes ou de plasma ? Ils se font par aphérèse, une technique qui permet de prélever uniquement l'un des composants sanguins et de restituer les autres. Le déroulé est relativement similaire mais dure plus longtemps . A noter que ces prélèvements se font uniquement sur rendez-vous et peuvent être réalisés bien plus régulièrement que les dons de sang . Plus d'infos sur  https://dondesang.efs.sante.fr. (Texte source: Télé-Loisirs)

Utilisée en assaisonnement ou pour la cuisson, l'huile d'olive occupe une place de choix dans notre alimentation. Et c'est tant mieux , car ses bienfaits pour la santé sont nombreux ! 

De l'or vert en barre 

c'est l'un des ingrédients stars du régime méditerranéen, dont les nutritionnistes ne cessent de vanter les vertus . mais il est loin de se limiter à cela! Consommée depuis l'antiquité, l'huile d'olive est aujourd'hui en vedette dans nos assiettes , et ce en toutes saisons. Qu'il serve à l'assaisonnement des salades ou en cuisson, cet "or vert", comme certains l'appellent , est effectivement utilisé à toutes les sauces , envoyant ainsi des rayons de soleil dans nos plats , mais aussi de précieuses molécules dans notre organisme.

Le plein d'acides gras

Et pour cause, l'huile d'olive contient principalement des lipides, autrement dit des graisses, réparties entre des acides gras saturés, poly-insaturés (oméga 6 et 3) et mono-insaturés (oméga 9) . A cela, s'ajoutent des composés minoritaires , comme des polyphénols, de la vitamine E et du bêta-carotène. Si la variété des oliviers, la qualité des sols, le climat et les conditions de stockage jouent sur la teneur de ces composantes, leurs avantages sur le plan de la santé n'en sont pas moins avérés.

Un aliment bon pour le cœur 

La consommation d'huile d'olive est associée , tout d'abord , à une diminution du risque de maladie cardiaque . L'explication tient au fait qu'elle contribue à la réduction de la pression artérielle, ainsi qu'à la diminution du mauvais cholestérol (LDL) dans le sang. Des effets hautement bénéfiques , donc, que l'on doit à ses quantités importantes d'oméga 9 . Les polyphénols contenus dans l'huile d'olive sont, par ailleurs, de puissants antioxydants . Ils agissent, en cela, sur le vieillissement de nos cellules , au même titre que la vitamine , qui maintient l'élasticité de la peau. L'acide oléique, un acide gras mono-insaturé, jouerait quant à lui une fonction anti-inflammatoire.

Un pouvoir hydratant 

Voilà pour ses avantages de l'huile d'olive en tant qu'ingrédients clé dans nos différentes préparations culinaires . Mais il n'est pas nécessaire d'enfiler son tablier de cuisine pour en profiter .  En l'appliquant directement sur une peau acnéique à l'aide d'un coton tige, par exemple, l'huile d'olive a un pouvoir purifiant . De la même manière , ses acides gras essentiels la rendent tout indiquée pour apaiser les mains sèches et hydrater le corps ou les cheveux.   Entre satisfaction des papilles et bienfaits pour la santé, les vertus de l'huile d'olive n'ont pas fini de nous épater … 

Témoignage 

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On estime qu'entre un quart et la moitié de la population souffre d'halitose. le point sur les causes de ce désagrément peu grave , et les remèdes pour en venir à bout

En finir avec l'halitose

Qui n'a jamais expérimenté la mauvaise haleine du matin ? <<Elle est due à la déshydratation de la cavité buccale pendant la nuit, ce qui favorise le développement de bactéries >>, explique Christophe Lequart, chirurgien-dentiste et porte-parole national de l'Union Française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) . et de conseiller simplement ,pour faire face à ce désagrément, de <<boire un verre d'eau , cette halitose physiologique disparaissant alors quasi instantanément >>. Mais si le problème perdure , d'autres causes sont à explorer.

Des origines bucco-dentaires essentiellement 

Dans 90% des cas, c'est du côté bucco-dentaire qu'il faut chercher les causes de l'halitose . Les caries et les maladies gingivales (gingivite et parodontite) favorisent l'accumulation de bactéries qui vont entraîner la production de composés volatils sulfurés (CVS) , responsables des odeurs désagréables de la bouche . Ce même mécanisme peut apparaître au niveau de la langue : celle-ci est alors recouverte d'un dépôt blanchâtre .

Les autres causes de l'halitose

Le tabac, l'alcool ou certains médicaments (anxiolytiques, antihistaminiques, anti-hypertenseurs…) , qui dessèchent la bouche, peuvent expliquer la mauvaise haleine . Tout comme les régimes hyperprotéinés et la consommation d'aliment tel que l'oignon, l'ail, le poireau, le curry et le paprika. L'halitose peut aussi avoir une origine pathologique ; problèmes digestifs, diabète (l'haleine a une odeur de << pomme verte>>) dysfonctionnement dans la sphère ORL (affection des amygdales, sinusite )… 

Des solutions existent

Lorsque l'halitose est liée à une déshydratation, boire de l'eau permet facilement de retrouver une haleine fraîche.<< Eventuellement mastiquer un chewing-gum sans sucre, ce qui va induire la production de salive >>, suggère le D^r Lequart. Quand la cause est pathologique, il faut traiter le problème médical sous-jacent .                         Par ailleurs, une hygiène bucco-dentaire rigoureuse , avec une visite annuelle chez le dentiste , est souvent la clé d'une bonne haleine, comme le rappelle le porte-parole de l'UFSBD; << Le brossage (matin et soir, deux minutes avec une brosse souple et un dentifrice fluoré) est bien connu. Mais , en complément, on nettoie les espaces entre les dents en amont des brossages, avec du fil dentaire ou des brossettes interdentaires.>>  Les bains de bouche sont aussi des alliés. << Il faut choisir ceux spécifiques contre l'halitose , sous peine de déstabiliser la flore buccale et d'accentuer le problème >> met en garde le D^r Lequart . Et si la langue est << chargée >>, utilisez un gratte-langue (mais pas la brosse à dents, qui pourrait créer des microlésions dans lesquelles viendraient se loger des bactéries) en faisant un mouvement de l'arrière vers l'avant.

Comment juger l'odeur de son haleine ?

Vendu en pharmacie, l'halitomètre est un petit appareil qui mesure la concentration de CVS dans l'haleine. Sinon , en soufflant dans vos mains , ou en déposant un peu de salive au creux du poignet , pour la sentir quelques minutes plus tard , on peut évaluer la situation. Enfin , un dentiste déterminera si un vrai problème d'halitose existe.( Texte source : Télé-Loisir)

les bonnes questions avant de se lancer 

17% des français (selon une étude de l'IFOP réalisée en 2018) ont franchi le pas ! Marty Early, tatoueur star de l'émission Tattoo Cover sur TFX , vous conseille .

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Est-ce douloureux ? 

<<Tout dépend de la sensibilité de chacun , de la taille du tatouage , de la zone concernée. pour débuter , je conseille les cuisses ou l'intérieur du biceps, bien moins sensibles que les zones fines et osseuses comme l'intérieur des poignets ou des chevilles >>. Contrairement au idées reçues , un tatouage en couleur ne fait pas plus mal : << On les applique après avoir apposé le noir , la peau est donc déjà sensibilisée >>, souligne l'artiste.

Quels soins prodiguer après le tatouage ? 

<<Il faut nettoyer son tatouage avec un savon au pH neutre , ne pas le couvrir , éviter les contacts prolongés avec l'eau et le laisser sécher à l'air libre >>; détaille l'expert . Certains dermatologues ou tatoueurs conseillent d'appliquer une crème cicatrisante dans les jours qui suivent la séance . Marty Early recommande <<d'attendre trois ou quatre jours , le temps de la cicatrisation >> qui sera totale au bout d'un mois.

Est-il recommandé de se faire tatouer en été ? 

<<C'est plus confortable de le faire en automne ou en hiver car on peut plus facilement protéger son tatouage . Mais rien n'empêche de le faire en été . Il faut simplement alors ne pas l'exposer au soleil, éviter la mer et la piscine, et appliquer sur son tatouage une crème solaire à indice élevé >>, conseille le tatoueur.

Quelles sont les contre-indications ? 

Les mineurs doivent présenter le consentement écrit de leurs parents. Par ailleurs, le tatouage est fortement déconseillé aux diabétiques, aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes souffrant de cancer, d'hépatite B ou C, ou sous traitement anticoagulant. <<On peut tatouer une peau à eczéma , mais il faut attendre de ne pas être en poussée. Et l'on s'abstient sur une peau lésée >>, poursuit Marty. A noter , en 2022, une réglementation européenne a interdit 25 pigments considérés comme toxiques ou cancérogènes .

Quelles couleurs pour les peaux noires ? 

Toutes les couleurs s'utilisent sur tous les types de carnations mais, prévient le tatoueur,<<sur une peau noire, les couleurs seront moins éclatantes et moins visibles que sur une peau très pâles>>.

Quels sont les tendances ?

<<Dans les grandes villes comme Paris, Los Angeles ou New York , on est plutôt sur du minimalisme , des choses très simples avec des petits traits . En dehors , ce sont les dessins plus gros qui ont la côte. Le tatouage tribal , à la mode dans les années 2000  revient aussi en force>>.

Et si on regrette ? 

Le laser existe, mais attention … <<La méthode de référence pour le détatouage est le laser pigmentaire>> explique le D^r Marie Jourdan , spécialiste du laser  (voir sa chaine YouTube @drmariejourdan ). Ce processus long (environ un an) et coûteux (entre 200 et 400 euros la séance , à raison de 6 à 10 séances) peut créer des œdèmes , rougeurs ou cloques. Il doit être effectué exclusivement par un dermatologue ou un médecin esthétique . << Même si les techniques s'améliorent , le détatouage ne doit pas rendre le tatouage anodin . Celui-ci doit être mûrement réfléchi>> rappelle la dermatologue. (texte source : Télé loisirs)

Les petites plaies du quotidien mettent parfois du temps à disparaître . Pour aider égratignures, brûlures et coupures à guérir plus vite , démêlons le vrai du faux .

La plaie doit sécher à l'air libre 

Faux . La cicatrisation a généralement besoin d'un milieu humide .<<S'il s'agit d'une toute petite plaie , on peut la laisser sécher à l'air libre , reconnaît la dermatologue Catherine Laverdet. Mais si la lésion est plus grosse, il est conseillé de la couvrir d'une crème cicatrisante et de la protéger avec un pansement stérile . La plaie doit cicatriser dans un milieu propre et bien hydraté .>>

L'eau de mer est conseillé pour une bonne cicatrisation 

Faux. <<Loin d'aider la peau à se refaire, l'eau de mer possède au contraire un pouvoir décapant qui ralentit le processus de cicatrisation et risque d'irriter la plaie. En outre; elle peut apporter des germes et provoquer une infection.>>

Le miel est efficace sur une petite plaie

Vrai. Le miel alimentaire possède d'excellentes vertus antiseptiques, à condition de le choisir bio , le plus pur possible. On peut l'appliquer en fine couche sur une petite coupure préalablement nettoyée (ou sur une brûlure en couche plus épaisse), avant de le couvrir d'une gaze puis d'un pansement . Choisir plutôt un miel de lavande ou de thym , aux propriétés antibactériennes plus riches.

Une croûte est preuve d'une bonne cicatrisation 

Faux.  Au contraire : elle peut freiner le processus, masquer des signes d'infection et laisser plus tard une trace en creux au niveau de la blessure. Mieux vaut donc éviter qu'elle ne se forme en maintenant la lésion dans un milieu humide . Pour autant si la plaie a saigné; il arrive qu'une croûte apparaisse. Il faut alors la laisser tomber seule sans chercher à l'enlever . Quand elle commence à se détacher, on peut la ramollir en la massant avec une crème hydratante ou une huile.

L'alimentation peut aider 

Vrai.  D'une manière générale, les aliments riches en vitamine C (par exemple les agrumes, les kiwis, les épinards) renforcent le système immunitaire, donc participent d'une meilleure cicatrisation. Le foie de veau ou de volaille , ou encore les lentilles, contiennent du fer, qui favorise la coagulation et la synthèse du collagène. Enfin, la vitamine A (présente dans les fruits orangés, les légumes verts à feuilles, les abats ) nourrit le système immunitaire et aide la peau à se régénérer . Catherine Laverdet conseille de freiner sa consommation de sucres, de lait, de gingembre et de safran, qui ralentissent la production de collagène .

Le soleil est néfaste

Vrai.  La dermatologue déconseille de faire bronzer sa cicatrice; <<Lorsque la croûte est tombée, il faut absolument éviter le soleil et appliquer une crème solaire à très haut pouvoir couvrant pour prévenir l'apparition de taches pigmentées.>>

Désinfecter est indispensable

Vrai et faux.  Selon les professionnels de santé, les antiseptiques n'ont d'utilité que si la plaie fait plus de 3 millimètres de profondeur et plusieurs centimètres de long, ou lorsqu'un geste médical invasif est pratiqué =, comme une piqûre ou une incision par exemple. Si la plaie est mineure et la personne en bonne santé, un lavage à l'eau et au savon suffit, à condition de bien éliminer les impuretés.

La salive, un anti-inflammatoire 

Réputée pour ses propriétés antibactériennes, la salive accélère la cicatrisation des plaies buccales . Mais on a aussi découvert qu'elle contenait  <<une protéine anti-inflammatoire prometteuse contre les ulcères de jambes et les plaies chroniques >>, révèle Catherine Laverdet.