Envie de faire une bonne action  mais sauter le pas reste délicat? Rien de mieux que les explications d'une professionnelle pour lever tout doute et passer à l'action .

Est-ce que tout le monde peut donner ? 

Plusieurs conditions doivent être remplies afin de pouvoir donner .Il faut avoir entre 18 et 70 ans, peser plus de 50 kg et être en bonne santé. Le docteure Michèle Villemur médecin coordinateur de l'Etablissement français du sang (EFS) rappelle les contre-indications : maladie chronique, infection, anémie, grossesse ... Depuis 2022, l'orientation sexuelle n'est plus une condition déterminante. En revanche, les personnes ayant eu plusieurs partenaires sexuels au cours des derniers mois ne pourront pas être donneuses. Si tous les volontaires sont les bienvenus, certains profils sont  particulièrement courtisés: << On invite les personnes du groupe O négatif à venir donner leur sang pour remonter les stocks, la situation est préoccupante >>.

Comment s'y préparer ? 

Pour une expérience sans couac, on adopte les bons réflexes forme .<< Si on est fatigué, si on a des douleurs, il n'est pas possible d'être prélevé>>, explique l'experte. Et cela se joue aussi dans l'assiette: <<On voudrait sensibiliser les donneurs pour qu'ils modifient leur alimentation afin de faire des réserves de fer quelques jours avant, en misant sur les protéines animales.>> Il ne reste plus qu'à trouver un centre de don sur la carte interactive du site de l'EFS. Pour les vacanciers, <<on organise  des collectes sur les lieux de villégiature, comme les plages>>.

Comment se passe le prélèvement ? 

Après un bon repas et une bonne hydratation, on complète un questionnaire pour l'entretien médical. Si le professionnel de santé donne son accord, vient la piqûre tant redoutée,<<mais le prélèvement ne dure que six à dix minutes. Ensuite, le donneur fait une pause collation>>. Le tout nécessite une heure environ, et le volume prélevé varie de 420 à 480 ml . Les hommes peuvent donner leur sang jusqu'à 6 fois par an, les femmes quatre. Pour tous, un intervalle de huit semaines doit être respecté entre les prises.

Est-ce vraiment sans risque ? 

<<Il n'y a pas de crainte à avoir pour la sécurité du donneur. Sion pense que le don peut être nocif pour sa santé, on le récuse>> certifie le D^r Villemur. Lors du prélèvement, <<on utilise du matériel stérile à usage unique pour éviter toute contamination.>> Le principal danger reste le malaise vagal . Pour l'éviter, il ne faut pas fumer dans les 2 heures qui suivent la prise , ni pratiquer d'exercices physiques intenses dans les 24 heures. On n'hésite pas ensuite à booster sa consommation d'aliments riche en fer et à contacter l'EFS au moindre signe d'infection.

Donner son sang oui, mais pas que ! 

Et si on faisait un don de plaquettes ou de plasma ? Ils se font par aphérèse, une technique qui permet de prélever uniquement l'un des composants sanguins et de restituer les autres. Le déroulé est relativement similaire mais dure plus longtemps . A noter que ces prélèvements se font uniquement sur rendez-vous et peuvent être réalisés bien plus régulièrement que les dons de sang . Plus d'infos sur  https://dondesang.efs.sante.fr. (Texte source: Télé-Loisirs)