•  

    Attention aux idées reçues .

    Avec plus de 80 000 nouveaux cas chaque année , ce sont les cancers les plus fréquents en France . Une bonne raison pour faire le point avant les vacances estivales.

    Les cancers de la peau

    Le soleil est la cause principale des cancers de la peau 

    Vrai .  Le soleil est responsable de 80% des cancers de la peau . Mais cet élément environnemental n'est pas le seul à conduire au développement de cette pathologie : les cabines de bronzage sont également dangereuses . Des causes internes telles que les antécédents familiaux , certaines mutations génétiques , la couleur de la peau ou les grains de beauté nombreux sont aussi des facteurs de risque .

    Tous sont des mélanomes

    Faux .  Les mélanomes sont les plus rares , mais aussi les plus agressifs . Ils se forment à partir des mélanocytes  (cellules produisant la mélanine, responsable de la pigmentation ) . Les autres types sont les carcinomes . Ils se divisent en deux catégories ; les carcinomes épidermoïdes , développés à partir des kératinocytes (les cellules qui constituent l'épiderme) situés en surface de la peau. Ils peuvent apparaître  sur toutes les parties externes du corps et au niveau des muqueuses buccales ou génitales .Ils ne métastasent que rarement . Enfin, les carcinomes basocellulaires  sont les plus répandus . Constituant 70% des cancers de la peau , ils se développent à partir des kératinocytes situés en profondeur de l'épiderme , généralement sur le visage , le cou ou le haut du tronc . Ils ne sont pas considérés comme très graves car ils ne donnent pas de métastases mais peuvent être très envahissants.

    Les personnes à peau métissée ou noire ne risquent pas de cancer de la peau 

    Faux .  Si avoir une peau foncée protège partiellement des méfaits des UV , cela n'empêche pas de développer des mélanomes qui ne sont pas liés au soleil et qui peuvent apparaître sur la plante des pieds , dans la bouche ou les muqueuses génitales par exemple.

    Il se soigne bien 

    Cela dépend . On peut se débarrasser de la majorité des carcinomes par de la chirurgie ,ou avec des traitements locaux (crèmes) sur certaines formes superficielles . Pour les carcinomes épidermoïdes non opérables , on a recours à la radiothérapie sur les tumeurs localisées ou à l'immunothérapie . Cependant , les carcinomes doivent inciter à une surveillance dermatologique attentive : il y a de forts risques d'en développer d'autres . Quant aux mélanomes , ils sont eux aussi le plus souvent traités par chirurgie . Plus ils sont détectés tôt , mieux ils se soignent. Mais dans environ 20% des cas, ils sont responsables de métastases, et nécessitent une immunothérapie ou des traitements <<ciblés >> s'ils sont porteurs d'une mutation particulière (50% des cas). Actuellement , la survie médiane des patients avec un mélanome métastatique est d'environ cinq ans ..

    Les coups de soleil de l'enfance peuvent donner des cancers une fois adulte 

    Vrai .  Il a été démontré que les coups de soleil attrapés pendant l'enfance ( période où la peau est plus fragile) étaient associés à un risque plus élevé de développer des mélanomes , même des décennies plus tard .

    Surveiller les grains de beauté 

    La méthode mnémotechnique ABCDE met en avant les critères à surveiller: Asymétrie, Bords irréguliers, Couleur non homogène, Diamètre supérieur à 6 mm, Evolutif (ce critère est le plus important) . Consulter un dermatologue pour contrôler régulièrement vos grains de beauté et en cas de lésion cutanée suspecte.


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  • Avec 43 000 nouveaux cas et 18 000 décès par an, c'est le deuxième cancer le plus meurtrier en France . Il est soigné pourtant 9 fois sur 10 , à condition d'être détecté à temps.

    Le cancer colorectal

    55% d'hommes sont touchés contre 45% de femmes

    Tout comme <<Octobre rose >> est le mois dédié au cancer du sein, <<Mars bleu>> est celui consacré au dépistage du cancer colorectal. Organisé par le ministère de la Santé et l'institut national du cancer , cette opération nationale vise à sensibiliser la population à l'importance de la prévention . Alors, on oublie sa pudeur et ses craintes, et l'on en profite pour se renseigner et se faire dépister .

    Le cancer colorectal, c'est quoi au juste ? 

    Il s'agit d'une tumeur maligne de la paroi interne du gros intestin (colon et rectum). A l'origine , une tumeur bénigne appelée polype qui s'est transformé en cancer au bout de cinq, dix ans . Tous les polypes ne sont pas cancéreux , mais plus on tarde à les retirer, plus la probabilité qu'ils le deviennent augmente.

    Qui est concerné ? 

    Les plus de 50 ans : 95% des diagnostics de cancer colorectal sont établis après cet âge. Les autres personnes plus particulièrement à risque , peu importe l'âge, sont celles souffrant d'une maladie inflammatoire du côlon (la rectocolite hémorragique , la maladie de Crohn), d'une maladie génétique (syndrome de Linch, par exemple) ou encore ayant des antécédents familiaux. La sédentarité, la consommation excessive de tabac, alcool, viande rouge , charcuterie et graisses animales font par ailleurs partie des facteurs de risque. Un trouble du transit (alternance de diarrhées et de saignements dans les selles , une fatigue inexpliquée, des douleurs abdominales ou dans le bas du dos doivent vous inciter à consulter.

    Comment se faire dépister ? 

    Toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans reçoivent par la poste tous les deux ans , une invitation à réaliser un test immunologique détectant le présence de sang dans les selles (également disponible gratuitement sur monkit.dépistage-colorectal.fr ou en pharmacie). Simple et rapide , le kit permet de prélever un peu de selle et d'expédier l'échantillon au laboratoire indiqué . Si le prélèvement s'avère positif, il est conseillé de consulter son généraliste et/ou un gastro-entérologue en vue d'une programmation de coloscopie pour explorer l'intérieur de l'intestin. Si des polypes sont repérés, ils sont extraits par biopsie puis analysés . Les personnes ayant des facteurs de risque élevés feront la coloscopie sans passer par le test immunologique .

    Et si je dois me faire soigner ? 

    Chaque traitement est unique selon le patient . La radiothérapie permet de réduire la tumeur ; la chirurgie (retrait du segment du côlon comprenant la tumeur) , avec ou sans colostomie (anus artificiel provisoire ou permanent), et la chimiothérapie sont souvent associées afin d'optimiser le traitement . Quant aux cancers colorectaux avancés  , la chimiothérapie est complétée par les thérapies ciblées, une toute nouvelle génération de traitement. (texte source : télé loisirs.)

    Un voyage virtuel dans le côlon 

    La ligue contre le cancer vous invite à visiter , depuis votre ordinateur ou smartphone une exposition interactive pour tout savoir sur le dépistage , la prévention et les traitements du cancer colorectal . Utile aussi pour évaluer ses niveaux de risque et habitudes de vie . colontour.preventioncancer.fr


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  • Démêlons le vrai du faux sur cette glande de l'appareil masculin et ses maux .

    Maladies de la prostate

    Il faut toujours consulter en cas de problème urinaire 

    Vrai . Cela peut être le signe d'une hypertrophie bénigne de la prostate (ou adénome) susceptible de comprimer le canal de l'urètre , qui la traverse. Le jet urinaire est faible et les envies sont pressantes . L'urine stagnant dans la vessie peut causer des calculs rénaux et une prostatique aiguë, infection soignée par des antibiotiques . dans le cas d'hypertrophie ,on utilise des alphabloquants pour relâcher la pression sur l'urètre et des extraits végétaux pour leur effet décongestionnant.

    L'hypertrophie prostatique équivaux à un cancer 

    Faux . La prostate grossit naturellement avec l'âge, cela ne rime donc pas avec tumeur. Pour s'assurer de l'absence de cancer, qui ne présente pas de symptôme à un stade précoce, il faut procéder à un toucher rectal et vérifier le taux de PSA (antigène prostatique spécifique) dans le sang . Si celui-ci est supérieur à 4 ng/ml, une IRM est effectuée et, si besoin, une biopsie. Le test PSA est recommandé à partir de 50-55 ans 

    Cancer: les facteurs génétiques comptent 

    Vrai. En cas d'antécédents familiaux sur trois générations, le dépistage est conseillé à partir de 45 ans (voire 40 ans si les cas de cancer du sein dans la famille sont pris en compte). La même prudence prévaut pour les hommes d'origine africaine ou antillaise. L'obésité est également un facteur de risque car la graisse abdominale perturbe l'équilibre hormonal de la prostate , ce qui représente un terreau favorable pour le cancer.

    Avoir une activité sexuelle réduit les risques de cancer 

    A voir ... Selon une méta-analyse publiée en 2018 dans le journal of sexual medecine, une jaculation fréquente limite l'accumulation de liquide séminal, dont certaines substances seraient cancérigènes dans la prostate. Mais les chercheurs continuent d'investiguer , notamment du côté de l'alimentation. La viande rouge , la charcuterie, le lait de vache, l'alcool (sauf le vin rouge , riche en tanins) et les plats préparés seraient à éviter. A contrario, le régime méditerranéen riche en légumes , les aliments antioxydants (jus de grenade, tomate cuite, soja, curcuma, thé vert, chou...) et ceux riches en oméga 3, come les noix, le saumon et la sardine , sont conseillés.

    L'ablation de la prostate est systématique 

    Faux. Elle est rare (5 %) quand il s'agit d'hypertrophie. Dans 30 à 50 % des cas de cancer , le patient est surveillé par l'urologue tous les six mois , avec un IRM et biopsie tous les deux ans. Si le cancer est agressif , la chirurgie est choisie en concertation avec le patient car les nerfs érecteurs peuvent être sectionnés au cours de l'opération ( des solutions sont alors proposées).

    Le cancer de la prostate en chiffres

    C'est le premier cancer masculin (plus de 1,6million de cas en France), largement devant celui du poumon et du colon-rectum. Il touche un homme sur huit à partir de 65 ans et cause 8 000 morts par an e France. Chaque année , environ 50 000 cas sont détectés, un nombre en augmentation car davantage de tests sont effectués . La survie nette après cinq ans est de plus de 90 % . (remerciement au professeur Georges Fournier, président de l'association française d'urologie, et au docteur Karim Ferhi ,coauteur de je gâte ma prostate (éd. Flammarion). (Source : Télé-Loisirs) ( Image du net)


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  • La SFT - Société Francophone de Transplantation - qui est en France la principale société savante concernant les transplantations d’organes vient d’éditer ce document à destination des personnes greffées (enfants/adultes tous organes confondus) leur conseillant de se faire vacciner.

    Les principaux sujets y sont évoqués : les risques pour la personne greffée, les effets secondaires, etc….

    Evidemment chaque cas étant particulier,

     

    Vaccination chez le transplanté


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  • Contre le cancer colorectal 

    Mois de mobilisation

    Combien de personnes sont-elles touchées par le cancer colorectal en France ? 

    Gérard Sofio : Chaque année, 44 000 cas de cancer colorectal sont diagnostiqués (24000 hommes et 20000 femmes) . C'est chez l'homme , le troisième cancer, après ceux de la prostate et du poumon, et chez la femme le deuxième , après celui du sein. Malgré une diminution de ses taux d'incidence et de mortalité, le cancer colorectal tue 18 000 personnes par an .

         Mars Bleu a pour objectif d'inciter les personnes à se faire dépister .                 Pourquoi est-ce si important ?

    G. S. : Plus un cancer colorectal est détecté tôt, moins les traitements sont lourds, et plus les chances de guérison sont importantes. Lorsque la tumeur est superficielle, la survie à cinq ans est de plus de 90 %. Le taux de participation au dépistage organisé, qui était de 32 % l'an dernier, doit toutefois être amélioré, pour atteindre 50 % C'est tout l'enjeu de l'opération Mars Bleu .

    Comment se faire dépister ? 

    G. S. : Le dépistage s'adresse aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans (95 % de ces cancers surviennent après 50 ans) . Un courrier les incite à en parler ) leur médecin, qui leur remettra s'il en juge utile, un test à utiliser chez soi .Celui-ci consiste à placer un échantillon de selles dans un tube à l'aide d'un écouvillon, et à l'adresser à un laboratoire déjà identifié. La démarche est gratuite, hormis la consultation. Si le test est positif (4 % des cas), cela signifie qu'il y a du sang d les selles. Une coloscopie en recherchera l'origine  (dans plus de la moitié des cas, il n'y a aucune anomalie). Le test est proposé tous les deux ans, mais il ne faut pas attendre pour consulter si des signes anormaux se manifestent (saignement, amaigrissement …). En cas d'antécédents personnels ou familiaux de polypes du côlon , de cancer colorectal ou de maladie inflammatoire chronique de l'intestin, le médecin proposera d'autres modalités de dépistage .

    Que vous apporte le partenariat de l'ADPS ? 

    G. S. : En mêlant prévention ( notamment l'activité physique) et dépistage, la démarche de l'AGPS rejoint nos propres objectifs. A chaque Mars Bleu, nous participons donc ) des actions communes (ciné-piscine, match de foot, marche nordique, chant choral et bien d'autres choses encore ), qui nous permettent de sensibiliser le public, mais aussi de recueillir des dons pour aider les malades en difficulté. Permettez-moi , au nom de la ligue contre le cancer et des malades, de remercier l'ADPS de son implication .

    Quels sont les facteurs de risque sur lesquels il est possible d'agir ? 

    G. S. : Il existe des facteurs non modifiables (antécédents familiaux, maladies, facteurs génétiques ou héréditaires), et d'autres liés à certaines habitudes de vie (alimentation trop calorique, surconsommation de viande rouge , alimentation riche en graisse animales, alcool, tabac, inactivité physique et surpoids). D'une manière générale, il est conseillé de consommer cinq fruits et légumes par jour, d'effectuer quotidiennement environ 30 minutes d'activité physique, d'éviter le surpoids, de na pas fumer et de modérer la consommation d'alcool .

    Demandez le programme 

    Mars, mois de mobilisation


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  • Pensez au vaccin et au dépistage 

    Pour prévenir du cancer du col de l'utérus, il est recommandé de se faire vacciner jeune puis de se faire dépister régulièrement .

    Cancer du col de l'utérus

    Papillomavirus humains , des virus très contagieux 

    Chaque année en France, près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus sont diagnostiqués . La cause tient en trois lettres ; HPV , pour << papillomavirus humain >>L'une des infections sexuellement transmissibles les plus répandues , puisqu'on estime que 80 % des hommes et femmes en seront atteints au moins une fois dans leur vie . Et pour cause , il en existerait plus de 150 types différents dont certains à très haut risque . Surtout, ils se distinguent par leur contagiosité ; nul besoin de pénétration , ils peuvent se transmettre par simple contact sexuel . La plupart du temps, la guérison se fait spontanément dans les deux ans , mais dans 10 % des cas le virus s'installe et peut entraîner , à terme , des lésions précancéreuses ou cancéreuses . 

    La vaccination pour les jeunes filles de 11 à 14 ans 

    Pour se prémunir des papillomavirus humains, et donc du cancer du col de l'utérus, il n'existe qu'une solution ; la vaccination avant le début de la vie sexuelle. Il est donc conseillé aux parents de faire vacciner leurs jeunes filles âgées de 11 à 14 ans (jusqu'à 19 ans , en rattrapage) par un médecin , une sage-femme, un infirmier , ou dans un service de vaccination municipal ou départemental. Mais avec environ 24 % des jeunes filles ayant reçu, en 2018, les doses nécessaires pour rendre la vaccination efficace , le taux de couverture vaccinale reste , en France, insuffisant. Pour limiter les risques de contamination, la Haute Autorité De Santé (HAS) vient de recommander que les garçons de 11 à 14 ans soient également vaccinés .

    Un dépistage organisé pour les femmes de 25 à 65 ans 

    Si la vaccination réduit fortement le risque du cancer du col de l'utérus , elle ne protège toutefois pas de tous les HPV. C'est pourquoi, il est recommandé aux femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non , de se faire dépister, tous les trois ans , après deux premiers tests normaux à un an d'intervalle. Le test consiste en un prélèvement de cellules au niveau du col de l'l'utérus ( un frottis cervico-utérin) , suivi d'une analyse en laboratoire .                                                                                                                                 Depuis 2019, un programme de dépistage organisé du cancer du col de l'utérus existe en France ,à l'instar du cancer du sein et du cancer colorectal (voir mon prochain article). Il vise à toucher 40 % de femmes qui ne se font pas dépister régulièrement de manière spontanée . Toutes celles n'ayant pas fait de frottis depuis au moins trois ns sont donc invitées par courrier à se rendre chez un généraliste ou une sage-femme pour effectuer l'examen  Ce dernier est pris en charge à 100 % par l'assurance maladie .

    Le cancer du col de l'utérus en France c'est . . . 

    Le 12e cancer féminin

    La 10e cause de mortalité par cancer chez la femme 

    35 000 femmes traitées chaque année pour des lésions précancéreuses 

    51 ans , l'âge moyen lors du diagnostic .


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  • Appelée aussi << maladie du soda >> ou encore << du foie gras >> , elle symbolise la << malbouffe >>

    La maladie de Nash

    le point complet en 5 questions sur ce syndrôme 

    1) Qu'est-ce que c'est exactement ?

    Il s'agit d'une stéatohépatite non-alcoolique . En d'autres termes, la Nash (nonalcoholic steatohepatitis) est une accumulation de gras au niveau du foie , empêchant l'organe de fonctionner normalement . Si la maladie est déclarée , à la longue peuvent apparaître un diabète, une fibrose , une cirrhose ou un cancer du foie.

    2) Quelles sont les causes ? 

    Ce syndrome est dû avant tout à une alimentation peu variée , déséquilibrée et essentiellement tournée vers des aliments pauvres en fibres, riches en sucres et graisses saturées . Ce surnom de <<maladie du soda >>fait donc référence à la funk Food  ou <<malbouffe>>. Le manque d'activité physique , associé aux mauvaises habitudes alimentaires, favorise d'autant l'apparition de cette maladie . Elle peut s'expliquer aussi par un dysfonctionnement du métabolisme chez les gens en surpoids :la fonction hépatique s'épuise, pouvant faire apparaître un diabète de type 2 (ou <<diabète gras > ou non insulino-dépendant ).

    3) Quelles sont les personnes concernées ? 

    Essentiellement les personnes en surpoids ou obèses (75 % d'entre eux ont le foie trop gros) et les diabétiques . La Nash touche aussi bien les hommes que les femmes et apparaît aux alentours de la quarantaine . Cependant au fil des années , en raison d'une alimentation trop riche ou déséquilibrée, on dénombre de plus en plus de cas chez les enfants et les adolescents en surpoids. La maladie touche un tiers de la population mondiale . En France , un adulte sur cinq serait concerné .

    La maladie de Nash

    4) Quels sont les signes à surveiller ? 

    La maladie évolue durant une vingtaine d'années de façon insidieuse , ce qui rend le diagnostic difficile . Quand les symptômes apparaissent , c'est souvent qu'elle est déjà déclarée. Tour de taille important (plus de 88 centimètres chez la femme , 102 centimètres chez l'homme ) fatigue excessive, œdème à répétition, nausées fréquentes, jaunisse et douleurs abdominales doivent attirer l'attention . D

    5) Existe-t-il es traitements ? 

    Si des médicaments sont en cours d'essai en France, il n'existe pas aujourd'hui de traitement curatif . La greffe de foie reste pour l'instant la seule alternative pour enrayer la maladie lorsqu'elle est arrivée à un stade avancé (cirrhose ) . Mais si elle est repérée suffisamment tôt , elle peut être traitée par des médicaments contre l'insulinorésistance .Le traitement s'accompagnera d'un régime hypocalorique (qui baissera le taux de cholestérol et de triglycérides) et d'une activité physique d'au moins trente minutes par jour pour ralentir l'évolution de la maladie . Et si cela ne suffit pas , une chirurgie bariatrique (qui vise à réduire l'absorption des aliments ) pourra être proposée. le médecin vous guidera aussi dans la prise de vos médicaments pour ne pas aggraver les lésions hépatiques .

    Bon à savoir 

    Soulager son foie n'est pas inutile . On conseille de le purifier aux changements de saison  mais aussi après les fêtes de fin d'année , où les repas copieux et caloriques sont légion . Pensez au jus de radis noir , qui aide à drainer le foie et stimule la bile dans son travail d'élimination des toxines et des déchets . Attention , avant toute utilisation , parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. (Texte issu de Télé-Loisirs)

     


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  • Si vous pouviez voir vos poumons . . . 

    Fumeurs

    (Condensé de lecture du Reader's Digest de 1972. Photo du net )

     De  récente découvertes permettent de comprendre pourquoi et comment la cigarette est une véritable machine à détruire .

    Fumeurs

    Fumeurs

    Fumeurs

    Fumeurs

    Fumeurs


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  • LES CHIFFRES DE 2017 

    Dons d'organes et greffes

    De belles progressions  

    L'Agence Biomédecine vient de publier les chiffres des prélèvements et des greffes pour l'année civile 2017, c'est à dire un an après la mise en application des nouvelles dispositions législatives : cette année ce sont plus de 6 100 greffes d'organes qui ont été réalisées, une progression rendue possible grâce à la générosité des donneurs, à la mobilisation quotidienne des professionnels de santé impliqués dans la chaîne du don à la greffe et au soutien des associations.  

    C'est un encouragement pour tous les patients en attente d'une greffe qui invite à poursuivre la mobilisation de tous.

    DES GREFFES EN NOMBRE PLUS IMPORTANT

    Le nombre d'organes greffés est passé de 5.891 en 2016 à 6 105 en 2017 soit une progression de 3,5 % en un an.

    Les greffes de reins restent les plus nombreuses : 3 782 en 2017. Le second organe le plus greffé en France est le foie avec 1 374 greffes réalisées en 2017 contre 1 322 l'année précédente (qui marque ainsi à nouveau une belle progression après la baisse de l'année dernière). Suivent ensuite le cœur (467 greffes - en légère baisse), les poumons (378), le pancréas (96) et les intestins (2).

    Pour arriver à ce résultat très encourageant, les sources de prélèvement de greffons se sont développés, notamment grâce aux donneurs vivants. Ainsi pour ce qui concerne les reins par exemple, 611 greffes (contre 576 l'année dernière) sur 3 782 ont pu être réalisées avec donneurs vivants soit près de 16 % des greffes rénales.

    Mais l'activité de greffes a également bénéficié de l'application de la procédure dite de "Maastricht III" concernant les donneurs décédés dans le cadre d'une limitation ou d'un arrêt des thérapeutiques : elle a permis 234 greffes en 2017 contre 114 greffes en 2016. A ce jour, 20 hôpitaux sont autorisés à réaliser des prélèvements type Maastricht III en France, ils étaient 10 en début d'année dernière.

    UNE LISTE D'ATTENTE QUI CONTINUE DE CROÎTRE

    Si la greffe progresse, malheureusement - en raison de son succès sans doute - mais sans doute également en raison du vieillissement général de la population, la liste nationale des personnes en attente de greffes ne cesse de croître. En 2017, au total, 23 828 patients étaient en attente d'un organe contre 22 617 l'année précédente !                 

    ET TOUJOURS BEAUCOUP DE REFUS DE DONS ... MAIS EN BAISSE NOTABLE !

    Certes le nombre de refus de dons reste encore élevé - surtout au regard des besoins qui ne cessent de croître - - mais il est à noter une baisse assez notable. En effet, le taux d'opposition est passé d'environ 33 % en 2016 à 30,5 % en 2017.

    Est ce le résultat de la nouvelle législation mise en application au 1° janvier 2017 ? Il est peut-être encore trop tôt pour l'affirmer mais en tout cas nous l'espérons et attendons les prochaines années pour vérifier si cette baisse non seulement se confirme mais s'amplifie !

    Quoiqu'il en soit, nous continuerons notre travail d'information et de sensibilisation auprès du public pour qu'il en soit ainsi !

    Voir communiqué de presse de l'agence de biomédecine du 22 mars2018  ci dessous 

    Dons d'organes et greffes

    Dons d'organes et greffes

     

     

     

     


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  • Un mal à ne pas prendre à la légère . . . 

    Avec le retour de la chaleur , les problèmes de circulation veineuse refont surface .

    18 millions de français souffrent de jambes lourdes . Si les femmes sont les plus touchées (environ deux sur trois), les hommes n'échappent pas au phénomène . Un sur trois environ serait concerné (source: Société française de phlébologie )

    Comment prévenir et lutter efficacement contre ce phénomène ? 

    La sensation de jambes lourdes ne se réduit pas à la douleur . Elle s'accompagne souvent de fourmillements, d'impatiences ou de gonflements (œdèmes) .Un phénomène lié , la plupart du temps , à un manque de tonicité de veines. leurs parois se relâchent et le sang a du mal à remonter les jambes jusqu'au cœur . Il stagne alors au niveau des chevilles et des mollets . Les mauvaises positions , les facteurs héréditaires , la chaleur , la rétention d'eau peuvent être responsables du phénomène , notamment s'ils sont cumulés .

    De bons réflexes à adopter au quotidien 

    Une bonne hygiène de vie peut vous aider à pallier naturellement cette mauvaise circulation. Surveillez d'abord votre alimentation car bien souvent les jambes lourdes sont associées à une constipation chronique . la lourdeur intestinale exerce en effet une pression qui a des répercutions sur la circulation dans les membres inférieurs en augmentant les risques de varices .Pour y remédier , pensez à boire beaucoup d'eau et adoptez une alimentation suffisamment riche en fibres (fruits et légumes) , en vitamines C et E (goyave, persil, navet, kiwis, agrumes, amandes. . . ) Pratiquez régulièrement une activité physique ( vélo, natation...) Les muscles des jambes prendront alors le relais des veines un peu flemmardes pour faire remonter le sang des pieds jusqu'au cœur . Bannissez les bains de chaleur (sauna, hammam) qui peuvent dilater vos veines .privilégiez plutôt le froid ( gel, effet glaçon à la menthe , jet d'eau froide...) car son effet vasoconstricteur va tonifier la veine .Evitez aussi de comprimer les veines , par exemple en croisant les jambes en position assise . Pensez également à choisir la bonne hauteur de talons . Trois centimètres est la hauteur idéale pour trouver le bon appui qui permettra à la plante des pieds de chasser le sang vers les veines du mollet. Enfin , revoyez avec votre gynécologue votre pilule contraceptive si elle est œstrogprogestative  (mélange d'œstrogènes et de progestérones) . Elle pourrait être à l'origine de la douleur .

    Les solutions médicales 

    Combinées elles peuvent venir à bout des jambes lourdes . Enfilez d'abord des bas ou des chaussettes de contention (sur prescription médicale et remboursée par la Caisse primaire d'assurance maladie ). Plus facile à porter l'hiver que l'été , mais efficace puisqu'elles stimulent le retour veineux .                                                                                   Vous pouvez associer à cette action mécanique des <<veinotoniques>>des veines , fluidifier le sang , réduire les œdèmes, apaiser la douleur ou encore l'inflammation . Ils sont aujourd'hui délivrés sans prescription médicale , mais il est fortement recommandé de consulter un spécialiste afin de déterminer celui qui correspondra le mieux à vote situation . A prendre en cure de deux à trois mois , notamment au moment des fortes chaleurs ou lors des périodes douloureuses . La sclérose des petits vaisseaux apparents peut aussi être proposée par votre phlébologue. Pratiquée en cabinet médical , elle consiste à injecter sans anesthésie un produit sclérosant sur les veines malades ou disgracieuses , qui finissent alors par se dessécher et disparaître . La sclérothérapie peut aussi être réalisée grâce à des lasers permettant d'éviter tout acte invasif . Au-delà de l'aspect esthétique , ces techniques apportent un vrai soulagement ... mais ne sont pas remboursées par la sécurité sociale .

    Et la chirurgie ? 

    Elle s'envisage lorsque toutes les autres solutions ont échoué et que le problème est très avancé (veines en très mauvais état , varices) ou pour des raisons esthétiques . La phlébectomie , sous anesthésie locale ou générale , retire mécaniquement la veine malade . l'autre intervention appelée endoveineuse , consiste en une ablation thermique par laser ou radiofréquence , sous anesthésie locale .

    Et si l'on tentait les médecines douces ? 

    les médecines douces peuvent représenter  une solution pour les jambes lourdes.

    En acuponcture, les aiguilles stimulent ainsi certains point précis du corps et agissent notamment sur la rate et son méridien pour réguler l'eau et les liquides de l'organisme .

    L'ostéopathie va plutôt libérer les tensions au niveau de l'abdomen , du bassin et des membres inférieurs pour améliorer la circulation .

    L'aromathérapie, par le biais d'huiles essentielles anti-jambes lourdes (citron, menthe poivrée, romarin ) , agit sur le foie , en rapport direct avec la circulation .

    Attention : toutes ces alternatives ne sont pas remboursées par la sécurité sociale .

    Le petit plus 

    L'avis de l'expert Ariel Toledano Phlébologue 

    Jambes lourdes

    Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ? 

    Essentiellement pour des raison hormonales . Chaque femme connaît au cours de sa vie des perturbations, notamment à la puberté, lors de la grossesse et à la ménopause  Or il existe des récepteurs hormonaux sur les veines . Si bien que lorsqu'il se produit une variation du taux hormonal, elles sont fragilisées et peuvent être moins efficaces . Certaines femmes se plaignent ainsi de mal de jambes au moment des règles.

    Outre le désagrément esthétique , cela pose-t-il un vrai problème de santé publique ? 

    Oui, même si cette maladie chronique n'est pas considérée par la caisse primaire d'assurance maladie comme vitale . Vous pouvez vivre avec les jambes lourdes . Pourtant , certaines personnes ressentent régulièrement des douleurs terribles ...

    Les veinotoniques ne sont plus remboursés . Est-ce par manque de résultats ? 

    L'absence de remboursement n'est pas synonyme d'absence d'efficacité . Les médicaments phlébotoniques soulagent avec succès les symptômes des maladies veineuses, come les jambes lourdes ou les jambes qui gonflent . Ils n'ont en revanche pas d'effet majeur sur l'évolution de la maladie . (Extrait de Télé-Loisirs)

     


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