• L' alimentation sous AVK

    Qu'est-ce-qu'un AVK? .

    Un traitement antivitamine K (AVK) est un traitement anticoagulant : il <<fluidifie>> votre sang afin d'empêcher la formation de caillots (thrombose) ou de dissoudre ces caillots , s'ils existent déjà et d'empêcher  leur migration dans les vaisseaux (embolie) . L'AVK agit en s'opposant à l'action de la vitamine K.

    Pourquoi vous a-t-il été prescrit ? 

    L'AVK est prescrit dans  certaines situations comme la phlébite, l'embolie pulmonaire, les troubles du rythme cardiaque , certains infarctus du myocarde ou si vous êtes porteur d'une valve cardiaque artificielle.

    Comment surveiller votre traitement par AVK ? 

    L'efficacité d'un traitement par AVK varie selon les personnes et, chez une même personne , elle dépend aussi d'un grand nombre de facteurs (prises d'autres médicaments, alimentation . . .) .                                                                                          Pour déterminer précisément la dose efficace que vous devez prendre (ni trop faible, ni trop forte), il faut réaliser régulièrement des prises de sang .                                   Lors de ces prises de sang, on mesure l'INR (International Normalised Ratio): L'INR évalue l'action de l'AVK sur la fluidité du sang .                                                                     Cet examen biologique est indispensable .

    Un traitement adapté

    Il est important de conserver un régime alimentaire équilibré, de manger de tout , de ne rien exclure et de ne rien privilégier. Le traitement sera adapté en fonction des contrôles INR et non en fonction du régime alimentaire .

    7 Règles d'or à respecter dans le cadre de votre traitement par AVK

    1 ) Respecter la dose de médicament AVK qui vous a été prescrite.

    2) N'oubliez pas de réaliser les contrôles INR qui vous ont été prescrits par votre médecin , à la date indiquée.

    3) Signalez que vous prenez un traitement AVK à tout professionnel de santé que vous consultez .

    4) Si vous présentez un saignement, contactez rapidement votre médecin ou allez aux urgences les plus proches.

    5) Conservez vos résultats d'INR.

    6) Soyez vigilent dans votre alimentation ; certains aliments (laitues, épinards...) riches en vitamine K peuvent modifier votre INR . Ne consommez de l'alcool que modérément .

    7) Prenez l'avis de votre médecin AVANT toute prise de nouveau médicament, injection , extraction dentaire, soins de pédicurie, petite chirurgie, projet de voyage.

    A titre informatif 

    Pour vous aider à équilibrer votre alimentation lorsque vous êtes sous AVK ; à titre informatif, voici un classement des aliments les plus courants selon leurs richesses en vitamine K .

    Aliments riches en vitamine K favorisant la coagulation du sang .

    Ils conduisent à la diminution de L'INR.

     

    Antivitamine K

    Aliments de richesse modérée en vitamine K  ayant un impact moyen sur la coagulation du sang . Une diminution de l'IRN peut s'observer en ces de consommation excessive.

    Antivitamine K

    Aliments pauvres en vitamine K n'ayant quasiment aucun impact sur la coagulation du sang . Leur consommation ne conduit pas à une perturbation de l'INR

    Antivitamine K

     

     


    votre commentaire
  • Repas riches et arrosés, nuits courtes, inactivité.. Voici quelques conseils pour vous remettre et bien débuter l'année .

    Lendemain de fêtes

    Objectif récupération 

    Après les soirs de fêtes, l'alcool n'est pas le seul responsable des réveils difficiles. L'accumulation de gras et de sucre ne facilite pas le travail digestif <<les mélanges alimentaires obligent le foie à travailler davantage, ce qui provoque une perturbation de la flore intestinale , des troubles digestifs , des maux de ventre >>, explique Flora Terruzzi , naturopathe et co-auteure avec Tiffany Coscas de change ta vie, resplendis, grâce à la naturopathie (éditions Albi Michel).  Des remèdes simples permettent toutefois de retrouver la forme.

    Opération hydratation

    Lors des réveillons , la quantité d'alcool absorbée peut vite grimper. Problème : aussi festif qu'il soit , l'alcool est un toxique qui entraine une déshydratation , à l'origine , entre autres , des maux de tête . Pour l'éliminer, le foie va devoir travailler encore plus , ce qui va générer de la fatigue . Au lendemain d'une soirée bien arrosée , pour réhydrater son organisme et soulager une éventuelle << gueule de bois >>, on favorise l'eau , les tisanes de romarin ou de fumeterre un excellent dépuratif du foie), sans oublier les jus de légumes.

    Manger léger

    <<Il n'est pas nécessaire de jeûner le lendemain, assure Tiffany Coscas , autre auteure de l'ouvrage. Mais on mange léger en favorisant une alimentation antioxydante et détox , essentiellement à base de légumes verts et de radis noir. Et surtout , on évite tout ce qui est gras , produits laitiers et protéines animales.>> Au menu ? Une salade quinoa et betterave, source de bétaïne naturelle , réputée pour faciliter la digestion et lutter contre les troubles digestifs et/ou un wok de brocoli à l'ail : ce crucifère <<contient du sulforaphane , source de soufre, un super allié pour détoxifier le foie >>, assure Flora Terruzzi.

    Bouger et s'oxygéner 

    Se balader va remettre le corps en mouvement et nous aider à nous sentir mieux. Prendre l'air favorise également <<l'oxygénation cellulaire>> préconise Tiffany Coscas, et nous donne un bon coup de fouet . L'activité physique est par ailleurs excellente pour aider à brûler les calories superflues consommées pendant les fêtes.

    Faire la sieste

    On peut tout à fait s'autoriser une petite sieste mais elle ne doit pas durer plus de vingt minutes. <<Au delà , le foie "pense" qu'il est passé en mode nuit et entame son processus de détox. Ce qui explique les maux de tête parfois au réveil de longues siestes>> Flora Terruzzi. Le soir, on se couche tôt pour permettre au corps de récupérer . C'est pendant les phases de sommeil que l'organisme se régénère. Essentiel pour démarrer la nouvelle année en pleine forme ! 

    Les indispensables 

    Du charbon végétal actif pour réduire les ballonnements, à raison de 1 C  soupe dans un verre d'eau au réveil. 

    De l'huile essentielle de menthe poivrée pour soulager les maux de tête hépatiques 1 goutte en massage sur chaque tempe   (à tester avant sur le poignet pour éviter toute réaction allergique).

    Du vinaigre de cidre pour calmer les aigreurs d'estomac  1 C à café dans un verre d'eau au réveil.


    3 commentaires
  • Que dire de mon poids ?

    J'ai un diabète

    Des mesures importantes à connaître 

    Une personne ayant un diabète est régulièrement interrogée sur son poids par un soignant . Mais au fait, pourquoi ?                                                                                            D'abord parce qu'il est souvent corrélé avec l'hygiène de vie (alimentation, activité physique) et la santé et en permet le suivi.                                                                          Ensuite parce qu'il permet de calculer l'indice de masse corporelle (IMC) qui se mesure grâce au poids et à la taille . La taille est souvent connue et mesurée par le médecin . La mesure du poids est conseillée une fois par semaine , toujours à la même heure , avec une tenue vestimentaire stable. Elle peut se faire au domicile ou chez un professionnel de santé ( une variation de plus ou moins deux kilos entre deux mesures est normale .

    Définitions

    Mode de calcul de l'IMC : poids (k) divisé par la taille au carré (exprimée en mètres),                                                                                                                                     Entre 18,5 et <25 kg/m2  la corpulence est normale                                                           Entre 25 et 30 kg/m2  il existe un surpoids                                                                           Au-delà de 30 kg/m2  il s'agit d'obésité.

    Exemple : une personne pesant 70 kg et mesurant 1,60 m aura une IMC de 27,3ce ui correspond à un surpoids. Dans tous les cas, se rapprocher de son médecin permet d'interpréter ces mesures .

    La prise de poids à surveiller 

    Même si surpoids et obésité sont plus souvent présents au cours du diabète de type 2,  des personnes de poids normal ou excessif coexistent dans les deux types de diabète.    Le poids est constitué de deux masses: une masse graisseuse et une masse maigre composée par l'eau , les organes , les muscles et les os .                                       Le surpoids n'est donc pas obligatoirement (notamment dans le diabète de type 2) le reflet d'une surcharge graisseuse péjorative , source de troubles métaboliques et glucidiques . Il peut aussi être expliqué par une masse musculaire ou osseuse importante par exemple.                                                                                                            C'est la localisation abdominale de l'excès de graisses qui est le plus défavorable à la santé. On parle d'obésité abdominale quand le tour de taille mesuré en centimètres dépasse 94 cm chez l'homme et 80 cm chez la femme.                                                        La coexistence d'une obésité abdominale et d'au moins un facteur tel que le taux élevé e triglycérides , taux faible de cholestérol HDL ou l'hypertension artérielle , est un facteur de risque de maladies vasculaires et d'accidents vasculaires cérébraux (AVC). Donc prendre du poids est un facteur de risque supplémentaire pour la santé quand il y a une augmentation des graisses , et contribue au déséquilibre du diabète.            Plus rarement une prise de poids fait suite à la reprise d'une activité physique sportive (quand la perte de masse graisseuse est compensée par un gain de masse musculaire).                                                                                                                                    L'IMC est donc un signal d'alerte efficace mais certainement pas un indicateur  de santé. Il ne prend notamment pas en compte la répartition de la graisse , élément déterminant en la matière. Il doit être au minimum complété par la mesure du tour de taille .

    Que retenir ? 

    Pour une personne ayant un diabète, un excès de poids ou une obésité est souvent un facteur de risque supplémentaire pour la santé. Le poids d'une personne diabétique est donc un bon indicateur et le suivi régulier de ses variations est indispensable.       Le calcul de l'indice de masse corporelle (IMC) permet d'évaluer la corpulence, c'est-à-dire le rapport poids/taille . En revanche, il ne préjuge pas un excès de graisses et encore moins de sa localisation .                                                                                               Il doit être complété par d'autres éléments tels que la mesure du tour de taille et certains examens biologiques notamment lipidiques. La gêne lors du port de vêtements habituels peut être prise en compte aussi.                                                           L'IMC reste malgré tout un signal d'alerte , simple à calculer et efficace. (Texte extrait de Sophia et vous n° 52)


    votre commentaire
  • Passe aussi par l'assiette

    L'alimentation joue un rôle primordial dans notre système immunitaire.

    Voici les aliments champions pour renforcer vos défenses.

    Un rôle essentiel

    Avec son lot de virus saisonniers (grippe, rhume, bronchite...), l'arrivée de l'hiver rappelle l'importance d'avoir de solides défenses immunitaires . Si un bon sommeil, le sport , la vigilance face au stress ou à la diminution de l'alcool et du tabac jouent un rôle essentiel dans la protection et le renforcement du système immunitaire, l'alimentation aussi! << l'apport suffisant de trois nutriments de base est fondamental  il s'agit de la vitamine C , de certains anti-oxydants et de la vitamine D  << explique le Dr Laurence Plumey. Fondatrice d'EPM nutrition, organisme de formation en nutrition et  napsothérapie ( napso pour nutrition-activité physique-sommeil) . Rens: epm-nutrition.org)

    Le plein de vitamine C

    Elle se cache notamment dans les kiwis (90mg/100g) et les agrumes (30 à 40mg /100g), à manger ou à boire .<<Un verre de jus d'orange de 150m apporte environ 50mg de vitamine C , soit la moitié de la dose requise quotidiennement . Un jus le matin , deux fruits frais dans la journée , idéalement mandarine et kiwi, et le tour est joué!>> conseille le médecin-nutritionniste . La vitamine C est aussi présente dans la goyave , le poivron rouge cru, le brocoli, le chou de Bruxelles et blanc crus. <<Elle stimule en particulier la fabrication des lymphocytes T (de la même famille que les lobules blancs) , qui détruisent les cellules infectées par les virus et les "mauvaises" bactéries, explique le Dr Plumey. La vitamine C circule en permanence dans le sang , pénètre dans les cellules, où elle joue un rôle d'anti-oxydant. par ailleurs, comme nous stockons très peu de vitamine C , nos réserves s'épuisent vite, d'où l'importance de consommer quotidiennement la dose nécessaire, 100mg et 120mg après 60 ans>>

    D'autres anti-oxydants à la rescousse

    Les herbes aromatiques, les épices et les oignons, riches notamment en hespéridine et donc en anti-oxydants, sont les bienvenus pour aider les globules blancs à lutter contre les virus. << Il faut éviter de compter uniquement sur le sel pour donner du goût au plats. Ces anti-oxydants s'utilisent partout et le choix est large entre l'ail, le persil, le basilic, l'origan...>> note Laurence Plumey.

    La chasse aux virus

    Vive la vitamine D 

    Si elle nourrit les os en facilitant la fixation du calcium , la vitamine D est aussi un puissant stimulant des défenses immunitaires car elle agit sur la vitalité des cellules . On la trouve en s'exposant  - avec précaution- au soleil, et elle est présente dans nos assiettes avec les poissons ras (saumon, maquereau, sardine...). <<Consommés deux ou trois fois par semaine, ils couvrent la totalité des besoins . Peu importe qu'ils soient frais, en conserve ou surgelés, la vitamine D résiste à tout traitement thermique.>> Enfin, n'oublions pas les œufs , dont le jaune en est riche; deux œufs représentent 40% de l'apport quotidien nécessaire (Source : Télé-Loisirs)


    1 commentaire
  • Bénéfiques pour tous et à tous les âges

    Les pommes de terre

    La pomme de terre est un aliment susceptible d'accompagner chacun d'entre nous , tout au long de sa vie .

    La pomme de terre & les enfants 

    Dés l'âge de 5-6 mois, il est possible de donner des pommes de terre sous forme de purée , seule ou en association avec des légumes.

    La pomme de terre & les adolescents 

    Ils ont des besoins plus important en glucides complexes, en vitamines et en minéraux, c'est là que la pomme de terre peut jouer un rôle clé . La ration pour un adolescent ou un sportif peut être plus importante que pour un adulte ou un enfant .

    La pomme de terre et les femmes enceintes 

    Une alimentation équilibrée , en qualité et en quantité, est particulièrement recommandée pour les femmes enceintes. Parce qu'un apport glucidique régulier est nécessaire à la bonne croissance du fœtus . La pomme de terre peut être consommée tout au long de la grossesse.

    La pomme de terre & les sportifs 

    Leurs besoins en glucides complexes sont très importants , surtout pour éviter les coups de pompe . C'est dans ce cadre précis que la pomme de terre représente un aliment significatif pour les athlètes en optimisant les apports nutritionnels importants. Tout en leur permettant de varier les plaisirs . Elles contribue à prévenir le risque d'une hypoglycémie mais est aussi un bon remède pour éviter les crampes musculaires , grâce au potassium qu'elle contient.

    La pomme de terre & les seniors 

    Les besoins évoluent avec l'âge. Pour diverses raisons, les seniors en prenant de l'âge mangent moins et de façon moins équilibrée . Dénutrition et déficiences en potassium et vitamines représentent un risque significatif . Manger des féculents, dont les pommes de terre , à chaque repas et selon l'appétit , en complément d'autres aliments importants tels les fruits , les légumes , les protéines..., contribue à préserver un bon équilibre alimentaire. De plus, la pomme de terre est source de vitamine C , qui possède des propriétés antioxydantes .

    La pomme de terre & les personnes au régime 

    Les pommes de terre ont une place totalement légitime dans le cadre d'un régime alimentaire . Elles sont d'ailleurs recommandées dans la quasi-totalité d'entre eux. En effet, si on ajoute peu de matière grasse, la pomme de terre a une valeur calorique modeste, qui peut varier en fonction de la cuisson . Si les modes de cuisson et de préparation choisis sont <<raisonnables>>, il 'y a pas de raison d'exclure la pomme de terre d'un régime hypocalorique .

    Les pommes de terre (3)


    1 commentaire
  • Se réconcilier avec son corps grâce à l'activité physique adaptée ( APA).

    Nicolas Tabard est enseignant en activité physique adaptée et forme d'autres professionnels du sport afin de sensibiliser aux difficultés que peuvent rencontrer des personnes atteintes de maladies chroniques , APA.

    L'activité physique adaptée

    En quoi consiste l'activité physique adaptée ? 

    Il s'agit, entre autres, de permettre à des personnes souffrant de maladies ou de handicaps de pratiquer une activité adaptée à leurs problèmes de santé, leurs capacités, goûts et intérêts et de les accompagner dans ce parcours de façon régulière, progressive et en toute sécurité.                                                                                     

    Conseiller aux patients de bouger davantage ne suffit pas quand ils ne l'ont pas fait depuis longtemps, qu'ils ne sont pas suffisamment  motivés ou qu'ils ont des réticences. Un accompagnement peut être nécessaire pour qu'ils reprennent confiance en eux et cheminent vers une pratique sportive plus autonome. Un enseignant spécialisé en activité physique adaptée saura trouver les activités idéales en créant une dynamique grâce à se compétences, son écoute, son empathie , ... permettant au patient de donner un sens à sa pratique .

    Aujourd'hui il est possible de trouver des structures qui s'inscrivent dans une démarche de <<sport/santé>>. Cela peut être un club de tennis, des cours d'aquagym une association locale de marcheur , ou toute structure agréée ( http://www.solidarités-santé.gouv.fr). L'éducateur élabore un programme détaillé sur environ 10 mois avec une mise en route par des séances encadrées pendant plusieurs mois selon les situations . 

    Quels sont les bénéfices d'une telle activité ? 

    L'APA a d'abord des bienfaits médicaux; elle permet à une personne diabétique de mieux réguler ses glycémies , de stabiliser son poids, d'améliorer son système cardio-respiratoire ... Elle peut aider dans d'autres pathologies parfois associées, en faisant baisser l'hypertension artérielle, diminuer le mauvais cholestérol (LDL) et augmenter le bon (HDL) . Elle favorise aussi une meilleure forme générale en renforçant les muscles, les articulations... Elle peut représenter un intérêt social à sortir de chez soi, en rencontrant de nouvelles personnes pour partager une activité collective . Les bénéfices sont également psychologique quand, par exemple, une personne complexée par son corps reprend confiance en elle et ose se mettre en maillot de bain pour aller à la piscine . Les patients retrouvent petit à petit le plaisir de prendre soin d'eux .

    J'ai réalisé une enquête il y a quelques années sur ce sujet, et les bénéfices mentionnés par les patients étaient très variés. Certains disaient avoir gagné en combativité, être plus acteurs de leur santé, et rapportaient une expérience sensorielle agréable avec leur corps. D'autres se sentaient à nouveau capables de partir en vacances à la montagne ou se réjouissaient de pouvoir ramasser une chaussette sous un lit sans difficulté, de monter trois étages sans être essoufflés . Enfin, les plus autonomes peuvent même s'inscrire durablement dans l'activité physique que ce soit en randonnée  par exemple au sein de l'association Randonnée et Diabète (http://www.randonneediabete.fr) ou dans une autre activité .

    Pour en savoir plus sur l'offre d'activité physique près de chez soi, contacter les associations locales de la Fédération Française des Diabétiques.

    Comment faire si on est intéressé par l'activité physique adaptée ? 

    Le patient peut d'abord en parler à son médecin traitant. Si celui-ci connaît le <<sport sur ordonnance>>, il pourra directement réaliser un premier bilan et délivrer un certificat médical où seront mentionnées des indications et des précautions à prendre , destinées à l'éducateur.

    Si le soignant n'est pas familiarisé avec la prescription d'activités physiques adaptées, le patient peut se rapprocher du réseau sport santé de sa région ou du comité régional olympique et sport qui sauront le guider.

    L'activité physique adaptée

    Armé de ces documents qui constituent un <<carnet de liaison>>avec le médecin, l'éducateur pourra ensuite établir un programme avec le patient : type d'activité, rythme, etc. Le rôle de l'éducateur est aussi de l'aider à trouver des leviers à ses freins à l'activité physique tels que la peur de faire une hypoglycémie , de e pas se sentir capable , ou d'avoir une expérience négative (comme le souvenir des mauvaises notes à l'école). Il est bon de rappeler que dans le cadre de l'activité physique adaptée, nous ne sommes pas dans une idée de performance mais de plaisir, seule condition pour arriver à pérenniser un mode de vie plus actif .

    Bien sûr, les accompagnants du programme sophia sont également là pour aider les patients dans ces démarches .

    A noter 

    Certaines mutuelles et assurances santé peuvent rembourser une partie des frais d'adhésion à un club sportif par exemple(se renseigner sur les conditions de prie en charge avant le début de l'activité).


    1 commentaire
  • Les repas hospitaliers n'ont pas la réputation d'être très appétissants ! Mais après un séjour dans une structure spécialisée dans les traitements de l'obésité, Gilles Marsoni,  également diabétique a redécouvert des aliments plaisir et une nouvelle façon de manger .

    Rapport à l'alimentation

    Quel est votre << rapport >> avec votre diabète ? 

    Juste après ma retraite et mon retour en métropole après dx ans passés aux Antilles , une analyse de sang a révélée que j'avais 1,20 g de glycémie à jeun . Mon médecin m'a dit << il va falloir s'occuper de ce diabète >> mais je n'ai d'abord pas voulu en tenir compte , je n'ai pas voulu prendre de médicaments . J'ai quand même changé un peu mes habitudes alimentaires. Au bout de trois mois, les chiffres étaient meilleurs  mais j'ai "rechuté" et six mois plus tard , j'ai dû me résoudre à un traitement médical. j'ai rencontré un diabétologue et suis parvenu à maintenir un taux de glycémie <<intéressant>>. j'ai néanmoins pris beaucoup de poids depuis ma retraite pour monter jusqu'à 117 kilos pour 1,83m . Aussi l'an dernier , pendant le deuxième confinement , j'ai commencé à me lasser de la redondance de mes menus , moi qui aime cuisiner . j'avais aussi moins d'allant , je ressentais une petite déprime. J'ai donc demandé à mon médecin traitant si je pouvais faire un séjour dans une structure spécialisée pour bénéficier d'un programme de diététique et d'activité physique. Je comptais aussi sur <<l'effet du groupe>> pour échanger, partager nos expériences.

    Quand et comment s'est passé ce séjour ? 

    Je suis rentré dans cet établissement situé en Haute-Garonne le 27 janvier et j'ai suivi un programme de trois semaines , jusqu'au 17 février. Avec le Covid, il y avait beaucoup de restrictions. Je n'avais pas le droit  à des visites et certaines activités normalement prévues comme les ateliers culinaires ne pouvaient avoir lieu, ce qui nous privait en partie de l'effet d'entrainement du groupe . Mais nous nous retrouvions avec les autres personnes hospitalisées en même temps , pour des marches dans le parc où nous pouvions échanger . Nous avions aussi un programme individuel avec des cours, des visites médicales, un coach qui s'occupait de nous en fonction de nos capacités physiques et nous proposait des activités de vélo d'appartement, de rameur ... et des exercices sur un appareil pour apprendre à mieux contrôler son équilibre. C'était intéressant pour quelqu'un de mon âge -j'ai 69 ans -et qui a déjà fait des chutes . . .

    Qu'est-ce que ce séjour vous a apporté ? 

    Depuis le crise du Covid , chez moi, j'allais sans cesse du frigo à la télé et de la télé au frigo. j'avais le sentiment de manger beaucoup en quantité , mais je mangeais surtout souvent et trop de chocolat, trop de pain ... Ce séjour m'a appris beaucoup de choses . D'abord que les féculents ne font pas grossir mais qu'ils permettent de tenir , sans faim, entre deux repas . Sur place, je n'avais pas la possibilité de grignoter mais je n'ai pas ressenti de frustration. Par contre , les repas sont devenus des moments un peu <<sacrés>> où j'ai retrouvé la sensation de saliver avant de passer à table. J'ai aussi beaucoup appris sur les méfaits des additifs présents dans les aliments industriels et transformés. J'ai redécouvert certaines recettes comme la purée de pois ou d'autres légumes comme les blettes ou les cardes que je cuisine désormais souvent et qui me font plaisir .

    J'ai perdu du poids pendant le séjour et j'ai continué à en perdre depuis . je suis passé de 34 unités d'insuline à 10 et j'ai une tension de jeune homme !

    Quelles sont pour vous les suites de ce séjour ? 

    Je pensais qu'en rentrant chez moi, j'allais lâcher mes bonnes habitudes mais quelque chose s'est ancré en moi au niveau conscient . Désormais, je veux que ce que je mets dans ma bouche soit quelque chose de bon pour la santé J'ai changé de boulangerie pour acheter du pain fait avec des farines anciennes, de châtaigne,  ... pour éviter ce que l'on appelle les <<calories vides >>des pains blancs et industriels. Au niveau de l'activité physique, je dois avouer que ce n'est pas terrible !J'ai un tapis de marche mais n'ai pas poursuivi mes efforts . J'ai fait de l'activité physique adaptée ( voir prochain article) lorsque j'étais hospitalisé et j'ai vu que ça me permettait d'aller un peu plus loin , un peu plus vite, un peu plus longtemps. C'est avec plaisir que je reprendrai . J'ai d'ailleurs pris rendez-vous à nouveau pour y faire un bilan . J'ai réappris à m'occuper de moi et c'est une bonne chose ! Mon prochain projet est de me mettre à la méditation ...


    1 commentaire
  • La collation oui, le grinotage non !

    Comme les enfants, les adultes aussi ont droit à un en-cas, mais à certaines conditions. Voici les principes d'une bonne pause plaisir.

    Collation ou grinotage ?

    Petit creux ou fringale ? 

    Qui n'a jamais connu le fameux petit creux de 11 heures ou la fringale de 17 heures ? Certains boivent alors un thé en essayant de penser à autre chose, d'autres se jettent sur une barre chocolatée, une petite brioche appétissante , un morceau de fromage ou de saucisson ... Ce n'est pas l'idéal et on le sait bien . <<Rien ne sert de 'interdire une collation , mais il ne faut pas pour autant s'y obliger>>, note véronique Mounier (docteur en pharmacie , praticienne en nutrithérapie et en micronutrition. Infos: nutritionveroniuemounier.com )

    Ai-je vraiment faim ? 

    <<la bonne question à se poser, souligne l'experte en nutrithérapie , c'est : ai-je vraiment faim ou juste une envie de manger pour me booster ? >> Si la faim se manifeste lorsque l'estomac est vide (le temps de vidange gastrique est d'environ deux heures ), l'envie de manger , qui s'accompagne d'une sensation de fatigue , est, elle, due à la baisse du cortisol (hormone dont le rôle est essentiel dans l'équilibre du glucose sanguin ) ou au sentiment de déprime et de stress . Le risque est alors de se jeter sur le sucre, l'aliment réconfort! Pour savoir si vous avez vraiment faim, faites le test suivant; si vers 16 ou 17 heures, vous avez envie de manger, buvez un grand verre d'eau ou une tisane.<< Si l'envie persiste ,que ce soit une faim réelle ou une fringale sucrée, ne vous frustrez pas , conseille Véronique Mounier. Avoir faim à ces heures-là c'est normal. Quatre heures au moins doivent cependant séparer les repas. Si la faim arrive plus tôt, c'est peut-être que le déjeuner n'a pas été  équilibré.>> Néanmoins, évitez une collation à base uniquement de sucres (chocolat, gâteau, boisson sucrée) , qui <<aura un impact désastreux sur le taux de glycémie, risquera de vous faire prendre du poids et vous donnera encore plus envie de sucre les jours suivants à la même heure .>>

    La bonne collation 

    La collation idéale se compose essentiellement d'oléagineux (noisettes, amandes, noix ...), éventuellement d'un yaourt (de chèvre, de brebis, végétal...).On  peut y intégrer des fruits pauvres en fructose. Préférez donc les baies , agrumes, prunes, abricots, figues fraîches, fruit de la passion, plutôt que les pommes, poires, bananes et fruits séchés. <<Si vous avez très envie de quelques carrés de chocolat noir, faites vous plaisir ! Ce type de collation pourra vous aider à manger plus léger le soir et donc à avoir un meilleur sommeil , surtout si vous évitez les protéines animales >>, précise Véronique Mounier. A la différence du grignotage , ce goûter présente plusieurs avantages, notamment de mieux répartir les apports alimentaires sur la journée. Vous éviterez ainsi de dévorer n'importe quoi juste avant les repas . L'en-cas permet en outre de faire une pause et réconforte !

    Bon à savoir

    En plus de faire grossir, le grignotage empêche l'intestin de se nettoyer correctement ce qui favorise la prolifération bactérienne et déséquilibre le microbiote. Il est important de respecter des plages de plusieurs heures sans s'alimenter . Une heure et demie après le dernier repas , l'intestin se contracte pour éliminer débris alimentaires et micro-organismes stagnant dans l'intestin grêle. Mais il 'arrête dès que vous (re)mangez (texte extrait de Télé-Loisirs)


    1 commentaire
  • Votre assiette midi et soir comportera 3 composants essentiels pour une alimentation équilibrée :

    La forme dans votre assiette (2/2)

    En dessert :

    un fruit de saison et/ou un laitage légèrement sucré à 20% de matière grasse maximum (yaourt nature ordinaire, aromatisé, gélifié vanille, yaourt 0% aux fruits ); éviter les yaourts au lait entier (activia, crème de yaourt, perle de lait nature ou aux fruits, crème dessert...)

    Le week-end, il est possible de consommer une pâtisserie à base de fruits frais , faite maison ou un sorbet.

    La cuisson se fera avec de l'huile ou avec une margarine au tournesol (en barquette), éviter beurre et margarine ordinaire type Astra .                                                Pour l'assaisonnement, vous utiliserez de préfrence l'huile d'olive ou de colza.

    Ne pas ressaler à table .

    L'eau est la seule boisson indispensable : 1 litre d'eau plate par jour .                  Si vous prenez de l'eau gazeuse , privilégiez perrier, Vitelloise ou Salvetat.                    Ne pas abuser de café : 3 tasses par jour maxi, au delà, choisir du décaféiné.

    Quant aux boissons alcoolisées 

    Evitez la bière (alcool+sucre)                                                                                                     Au maximum un verre de vin par repas                                                                             l'apéritif, 2 fois par semaine avec tomates c erises, mini bouquets de chou-fleur, radis, surimi, bâtonnets aux céréales plutôt que chips et cacahuètes 

    En conclusion 

    Une bonne alimentation n'est pas synonyme de privation ; c'est avant tout une question d'équilibre et de plaisir , il faut  toujours apprécier ce que l'on mange et s'arrêter de manger quand on n'a plus fin . (Merci aux diététiciennes du CHBéthune pour ce cours)

        


    votre commentaire
  • Une alimentation équilibrée est nécessaire pour répondre aux besoins de l'organisme (protéines, glucides, acides gras essentiels, vitamines, minéraux, fibres...) Tous les aliments sont indispensables ; il ne faut pas supprimer un type d'aliment. L'équilibre alimentaire, et donc la couverture des besoins, ne se fait pas sur un repas, ni sur une journée , mais sur plusieurs jours.

    Manger "équilibré"ne fait pas maigrir, c'est la quantité d'aliments ingérés (et donc les apports caloriques) qui fait que le poids et stable, en baisse ou en hausse.                       Les besoins caloriques sont directement liés aux sensations alimentaires :                                           Ai-je faim pour manger ?        oui ?         non ?                                                                           Ai-je faim pour finir mon assiette ?    oui ?        non ?                                        Et ainsi, c'est l'estomac et non la tête, qui détermine les prises alimentaires (heures, quantités, choix )

    Selon votre faim, vous pourrez commencer la journée par un petit déjeuner avec :        Une boisson : eau plate, thé, café léger                                                                                  Un produit laitier: lait 1/2écrémé, yaourt, petit suisseou fromage blanc à 20% de matiére grasse, légèrement sucré. Eviter le fromage .                                                            Un produit céréalier : pain, biscotte, céréales. Attention aux croissants.                    Un fruit frais de saison : pressé ou non .

    Que mettre sur le pain ? 

    Une matière grasse et/ou un produit sucré tel que confiture, miel (à éviter si diabète) le choix de la matière grasse se fait en fonction de votre taux de cholestérol :                 En présence de cholestérol, il est préférable de prendre une margarine au tournesol , qui pourra être riche en oméga 3.                                                                                               Si vous n'avez pas d'excès de cholestérol, vous coserverez le beurre en petite quantité

    La forme dans votre assiette

    Le grignotage entre les repas est à éviter (puisque grignoter signifie manger sans avoir faim , peut être par gourmandise , par ennui, par contrariété...)                              Si vous avez faim, un goûter peut être pris: il sera composé d'un produit céréalier (pain, biscottes ou biscuits secs ) , d'un porduit laitier et/ou d'un fruit .                          Il est important de manger lentement et de savourer chaque bouchée afin de ressentir progressivement la satiété .                                                                                                      Manger selon votre faim réelle et ne vous forcer pas à finir votre assiette .

     

        


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique