• DIALYSE: Une 1ère en Europe et c'est en Belgique.

    Si les résultats sont concluants, l'Europe pourrait bénéficier de cette nouvelle technologie et ainsi faciliter la dialyse des nourrissons et très jeunes enfants.

    La section néphrologie de l'UZ Gand dispose d'un nouvel appareil à dialyse permettant de traiter les bébés prématurés et très jeunes enfants. Il s'agit d'un premier centre à être équipé d'un tel appareil en Europe.

     

    Les appareils qui soignent les adultes et grands enfants sont difficilement adaptables aux bébés. "L’appareil utiliserait en effet un tiers de la quantité de sang qui se trouve dans le corps, ce qui est impossible à réaliser sur un bébé", explique le professeur de l’UZ Gand, Johan Vande Walle.
     

    Le nouvel appareil, baptisé "Carpe Diem", a été conçu pour être utilisé auprès de bébés et très jeunes enfants en néonatologie, en soins intensifs ou encore en chirurgie cardiaque.
     

    Grâce à sa très bonne réputation internationale, l'UZ Gand a été choisie pour tester cet appareil durant les deux prochaines années.

     

    De six à huit bébés devraient bénéficier de ce soin chaque année. (source : marc Multivier)

    DIALYSE: Une 1ère en Europe

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    La réticence des chirurgiens français est difficile à vaincre.

     

    Lorsque sa femme est rentrée d'un rendez-vous à l'hôpital et a mentionné pour la première fois la greffe issue de donneur vivant, Christian Baudelot, 66 ans, n'a pas eu à réfléchir «une seconde». «J'ai immédiatement proposé un de mes reins, car c'était une occasion inespérée d'éviter à ma femme - et donc à moi-même - une fin sinistre», raconte-t-il, huit ans après. Atteinte d'une maladie génétique qui avait lentement détruit ses reins, Olga venait d'atteindre le stade terminal. En attendant que son tour arrive de recevoir un organe prélevé sur un donneur mort, son existence serait dorénavant suspendue à d'éprouvantes séances de dialyse, au rythme de trois demi-journées par semaines.

    C'est pour éviter d'être ainsi «assigné à résidence» et «réduit au statut d'aide-soignant malhabile» que Christian Baudelot s'est engagé dans le fastidieux parcours médical préalable à l'opération chirurgicale. Le 7 mars 2006, sa femme s'est réveillée avec un nouveau rein, un rein «idéal», comme l'a souligné son médecin, car l'organe s'est remis à fonctionner immédiatement. Pour ce couple qui partageait déjà tout depuis quarante ans, la vie commune a pu reprendre «comme avant» ou à peu près, compte tenu des effets secondaires liés à la prise du traitement antirejet.

     

    France, pionnière

    Alors que la France connaît une pénurie de greffons, les associations de malades et les pouvoirs publics voient dans le don de rein par des personnes vivantes un très bon palliatif. Le geste est peu pratiqué en France: il représente 12 % des greffes, contre 38 % au Royaume-Uni, 45 % en Suède et 37 % aux États-Unis. «La situation n'est pas homogène sur le territoire: certaines équipes de transplantation en réalisent beaucoup, tandis que d'autres n'y ont jamais recours», souligne Yvanie Caillé, directrice générale de l'association Renaloo.

    La réticence des chirurgiens français est difficile à vaincre. C'est pourtant à Paris, à l'hôpital Necker, que la première greffe de donneur vivant a été tentée, en 1952. Sa fin tragique (le receveur est mort trois semaines après la transplantation en raison d'un rejet du rein de sa mère) a sans doute marqué les esprits pour longtemps. Dans les années 1980, le décès d'un jeune donneur à la suite de complications opératoires a, à nouveau, traumatisé la communauté médicale. «Pour les chirurgiens, l'idée d'opérer une personne en parfaite santé peut sembler contre-nature», résume un médecin.

    Une étude américaine a estimé à 0,02 % le risque de mort du donneur. Près d'un patient sur trois connaît au moins une complication après l'intervention et un quart conserve des séquelles quelques mois, surtout des douleurs physiques et de la fatigue. Le don peut ainsi avoir des répercussions négatives sur la vie professionnelle. À long terme, les volontaires sont toutefois «en excellente santé physique globale», comme l'a montré une enquête de l'Agence de biomédecine sur la qualité de vie après un don de rein. Selon Yvanie Caillé, «ils sont aussi très fiers et 98 % d'entre eux déclarent qu'ils seraient prêts à le refaire».

     

    Des liens souvent renforcés

    Pour le receveur, les avantages sont indéniables. «La greffe de donneur vivant est la meilleure des greffes: c'est celle qui marche le mieux et dure le plus longtemps», relève ainsi le Pr Maryvonne Hourmant, chef de service de néphrologie au CHU de Nantes. Il faut dire que les reins prélevés sont en parfait état, grâce à un processus de sélection drastique des donneurs. Statistiquement, on sait que la moitié des greffons de donneurs décédés a cessé de fonctionner au bout de treize ans, alors que cette durée est portée à vingt ans en cas de greffe de donneur vivant.

    «Lorsque ma mère m'a proposé son rein, j'ai commencé par refuser car j'avais trop peur pour elle, mais elle a tout fait pour me convaincre, témoigne Bruno Durand-Vital, greffé à l'âge de 33 ans. Avec le recul, je pense que cela l'a libérée d'un poids. Avoir un enfant malade était très dur pour elle.» L'enquête menée à Nantes met en évidence l'impact psychologique du don, qui colore d'une autre manière les relations entre donneur et receveur. Le lien se trouve souvent renforcé. «Donner un de ses organes est tout sauf anodin. Les conséquences peuvent être très lourdes», tempère le Dr Brigitte Lantz, néphrologue, citant en exemple la détresse et la culpabilité d'une receveuse après le rejet du rein de sa sœur. Un sentiment de dette, parfois oppressant, peut aussi être présent.

    Ces questions éthiques pèsent dans le débat. D'autant que le cercle des donneurs, jusqu'alors limité à la famille et aux conjoints, a été élargi par la loi bioéthique de 2011. Un proche justifiant d'un lien affectif et stable depuis au moins deux ans avec le malade peut désormais se porter candidat. Le dossier est validé par le tribunal de grande instance. Les associations prônent une sensibilisation des Français à cette question, mais aussi une éducation thérapeutique des insuffisants rénaux. Dans sa pratique clinique, le Pr Hourmant constate en effet que «le blocage vient le plus souvent du receveur».

    (source : le figaro.fr santé du 18 09 2013; texte de Delphine Chayet)


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    Communiqué du 23 08 2013 de l'observatoire des médias ACRIMED

    Nous publions ci-dessous, sous un titre de notre choix, un communiqué du 18 août de l’association « Vivre sans thyroïde ».

    Depuis une dizaine de jours, on assiste à un véritable "matraquage" des médias, avec de gros titres parlant de "pénurie", de "rupture de stock", de "3 millions de Français qui n’ont plus accès à leur médicament". À titre d’exemple, voici quelques articles et reportages diffusés dans les grands médias [1] : « Thyroïde : la pénurie de levothyrox crée l’inquiétude » dans Le Figaro le 7 août, « Des patients s’inquiètent d’une pénurie du médicament thyroïdien Lévothyrox » sur France TV Info le 8 août, « Pénurie de lévothyrox : l’agence du médicament autorise l’utilisation de substitut » dans Le Parisien du 9 août, « Après le Lévothyrox, 45 médicaments en rupture de stock » sur France Info le 17 août, ou encore « Médicaments : comment expliquer les ruptures de stock » dans Le Nouvel Observateur le 18 août.

    Or, la plupart de ces articles et reportages alarmistes contiennent des inexactitudes, et suscitent des angoisses inutiles chez les patients !

    Le Levothyrox n’est PAS en "rupture de stock" (comme peuvent l’être certains autres médicaments) – il fait l’objet de "difficultés ponctuelles d’approvisionnement", qui ne concernent jamais tous les dosages à la fois (il en existe huit). Ces difficultés sont CONNUES, depuis fin mai 2013, et ont culminé pendant les semaines 26 à 29, avec certains dosages (notamment le 25 et le 175) indisponibles à ces moments-là.

    Nous sommes régulièrement en contact avec le laboratoire Merck et avec l’Agence Nationale de la Sécurité du Médicament, qui nous tiennent au courant de la situation au jour le jour. Des solutions pour pallier aux problèmes d’approvisionnement avaient été mises en place. Or, alors que la situation commençait déjà à se normaliser, une association de patients, l’AFMT, a pensé utile de lancer une alerte, envoyant une "lettre ouverte" à la ministre de la santé et intervenant dans un certain nombre de médias, avec des propos souvent très alarmistes.

    Leur "alerte" a été reprise par un grand nombre de médias, avec des propos souvent très anxiogènes, parlant de risque de coma et de mort, de "récidive assurée du cancer". Ces risques, bien sûr, existent, mais uniquement si on reste plusieurs mois sans traitement ... Or, les difficultés d’approvisionnement n’étaient que ponctuelles, et avec la procédure d’urgence mise en place, aucun patient, même en s’y prenant au dernier moment, ne devrait rester sans traitement plus de deux ou trois jours, ce qui n’aura aucune conséquence pour sa santé.

    La déferlante dans les médias a été véritablement impressionnante, et terriblement angoissante pour les patients ! Et les informations étaient souvent erronées, "rupture de stock" ou "pénurie" au lieu de "difficultés ponctuelles d’approvisionnement", on parlait de "3 millions de Français qui n’avaient plus accès à leur traitement" ...

    Par la suite, quand le laboratoire, en accord avec l’ANSM, a organisé l’importation d’un produit de remplacement italien, les journaux ont titré "l’Eutirox italien dans les pharmacies dès le 14 août" alors qu’il n’a pas été livré directement aux pharmacies, mais est stocké dans un entrepôt unique et délivré uniquement en cas de nécessité, via la procédure d’urgence (procédure qui, jusqu’à maintenant, n’a été que TRES rarement employée)... Il y avait aussi beaucoup d’erreurs et d’approximations dans ce qui a été écrit sur les génériques et la question de la "bioéquivalence" entre les différentes spécialités.

    Les choses semblaient progressivement se calmer. Mais depuis samedi 17 août, on assiste à une nouvelle vague d’articles, comme si certains journalistes, à l’occasion des problèmes du Levothyrox, venaient de découvrir l’existence du site de l’ANSM et, par là, de la liste des médicaments "en rupture de stock". D’où une nouvelle déferlante d’articles aux titres faisant un amalgame assez malheureux : "après le Levothyrox, 45 autres médicaments en rupture de stock" (alors que 1 - le Levothyrox, lui, n’est PAS en rupture de stock, et que 2 – les autres médicaments étaient déjà concernés AVANT, ce n’est pas DEPUIS les problèmes du Levothyrox qu’ils sont en rupture ...). Les patients, même ceux qui se tenaient au courant via le forum ou via notre groupe Facebook, face à ce matraquage permanent, ne savent plus qui croire !

    Quand on entend certains reportages TV, par exemple, comme les infos Télématin du 17 août, où la journaliste dit textuellement "si, comme 3 millions de Français, vous êtes atteint d’insuffisance thyroidienne, ne cherchez pas – le Levothyrox est absent des pharmacies" (sic), il y a de quoi paniquer ! Ou alors, au journal télévisé de TF1, également le 17 août, ona pu voir des animations qui expliquent qu’il n’existe "qu’un seul fabricant au monde" alors qu’il existe toute une série de grands laboratoires fabriquant de la levothyroxine "princeps" au niveau mondial, plus un certain nombre de fabricants de génériques – c’est juste en France que Merck a le monopole ....

    Après, certains accusent les patients de "faire des stocks" – ce n’est pas étonnant, avec toutes ces angoisses créées par les médias ! D’une part, on leur dit que "leur vie dépend du médicament", qu’ils risquent le coma et la mort, de l’autre, qu’il n’y en a plus en pharmacie... et après on s’étonne qu’ils cherchent à se procurer quelques comprimés d’avance ?

    Alors que cette crise était quasiment TERMINEE, voilà qu’une autre association, l’AFMT, sans doute mal informée et réagissant de manière excessivement émotionnelle, en lançant une "alerte" sur une situation pourtant déjà connue ET – surtout – déjà sous contrôle, puis les médias qui relayent en boucle ces informations alarmistes, réussissent à créer une véritable psychose du manque, à angoisser les patients … et, par les achats de secours que cela provoque, risquent de créer de toutes pièces cette "pénurie" tant décriée, mais qui n’existait pas dans la réalité, jusqu’à ce jour !

    Informer, OUI !!! Nous sommes les premiers à dire qu’il est important d’être au courant des problèmes – et d’intervenir pour améliorer la situation, en dialoguant et, au besoin, en faisant pression sur les laboratoires et sur les autorités, en exigeant des solutions... Mais faire ainsi du "matraquage", avec des informations souvent inexactes, exagérées, répétées en boucle – ce n’est pas ainsi que nous concevons le devoir de la presse, et nous sommes désemparés devant cette situation, ne sachant plus comment rassurer les nombreux malades qui nous appellent ou nous écrivent, paniqués !

    Notes

    [1] Exemples tirés de cette "revue de presse" plus complète, mais certainement pas exhaustive.


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  • Les CHU de Lille (1er) et Toulouse (2e) sont toujours en tête de l'édition du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics français étudiés pour la qualité de 63 spécialités médicales et chirurgicales, que publie jeudi Le Point, soulignant également la percée des femmes "docteuresses".

    Lille et Toulouse en tête du palmarès des hôpitaux

     

    Depuis plusieurs années ces deux hôpitaux caracolent en tête du tableau complété d'un palmarès des 50 meilleures cliniques privées prenant en compte 37 spécialités.

     

    Suivent le CHU de Bordeaux (3e), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), le CHU de Nantes (en hausse), celui de Montpellier (qui passe de la 5e à la 6e place), la Pitié-Salpêtrière-Paris (en hausse), les CHU de Nancy (qui passe de la 15e à la 8e place), de Rennes, Grenoble, Amiens, Rouen, Tours, Caen, Clermont-Ferrrand, Nice et Limoges.

     

    Le centre hospitalier de La Roche-sur-Yon (50e) ferme le ban.

     

    Pour figurer au classement final, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Les établissements de soins spécialisés en sont donc écartés, mais apparaissent dans les classements sur la prise en charge des cancers ou des maladies infantiles.
    Côté cliniques, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) garde la 1ère place, talonné par l'hôpital privé Jean-Mermoz (Lyon) et les Nouvelles Cliniques nantaises (Nantes).

     

    Les classements thématiques couvrent un large éventail des soins (hépatites virales, diabète, rhumatologie, cancers de la prostate, hernies, chirurgies de l'obésité, de l??il, du pied, hypertension artérielle...).

     

    Au chapitre des nouveautés, la chirurgie de l'audition et celle du nez et des sinus (uniquement à l'hôpital).

     

    Le magazine décrit aussi une intervention de l'aorte sous hypnose à l'hôpital Saint-Joseph (Paris), "où le chirurgien et l'anesthésiste sont les seuls à pratiquer ainsi" et dresse un tableau original des étrangers qui viennent se faire soigner en France (cancers, dialyse...) : plus de la moitié viennent de l'Union Européenne et la majorité (93%) est traitée à l'hôpital public (source: données PMSI 2011).

     

    Le Point attaque par ailleurs "les dérives et les ratés de la chirurgie réfractive" (myopes, astigmates, presbytes...) et note l'aveu révélateur d'un spécialiste qui avoue ne connaître aucun confrère qui se soit fait opérer de la presbytie.

     

    Enfin, sur 42.000 praticiens hospitaliers du public, pas loin d'un sur deux est une femme (46%) voire plus à l'AP-HP (55% avec les internes).

     

    Les femmes représentent désormais un quart des chirurgiens, mais il reste des bastions masculins comme l'orthopédie, l'urologie (4% chacun), la chirurgie artérielle (8%) et la chirurgie cardiaque et thoracique (9%).

     

    Et l'accès aux postes hiérarchiques les plus élevés (professeurs, chef de service...) reste dominé par les hommes. (source AFP du 22 08 2013)


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  • Nicotine et dopage

    Le tabac n'est pas prohibé par le code mondial antidopage ( trop souvent présent) , bien qu'il puisse être apporté avec la nicotine , un avantage réel dans certaines spécialités sportives d'adresse et de précision grâce à ses effets stimulants et calmants .

    Or , aujourd'hui , la nicotine est commercialisée en gommes, pastilles ou patchs , et en sachet ( le snus) dans les pays nordiques , permettant de se débarasser des substances toxiques présentes dans la fumée. La nicotine exerce une action psychotrope capable de stimuler le système nerveux central et de modifier les comportements . Elle inonde très rapidement le cerveau , ce qui entraîne un re largage de nombreux médiateurs et d'hormones : acétylcholine, norépinephrine, dopamine, sérotonine, vasopressine, hormone de croissance et  ACTH.

    Aujourd'hui , on estime que cette consommation de tabac non fumé (TNF) concerne 33 % de la population d'Outre Atlantique et jusqu'à 20 % dans les mileux ruraux .

    Depuis un peu plus d'une dizaine d'années , une nouvelle forme de dopage en provenance des pays nordiques est apparue sur le mode TNF . On l'utilise ici , afin d'atténuer la fatigue , en plaçant des sachets de nicotines directement contre la gencive , apportant un effet stimulant au bout de 60  à 120 secondes .

    L'usage du TNF est plus fréquent dans certains sports : aux Etats-Unis , le TNF est utilisé dans le basket, le base-ball (plus de 50 % des joueurs l'utilisent) . En Suède , il est surtout consommé dans toutes les disciplines du ski , le slalom et le biathlon ...

    Donc, le tabac peut être utilisé comme dopant à condition de ne pas le fumer !

    On pense évidamment au commerce en plein essor des chewing-gums et des patchs à la nicotine , initialement prévus pour faciliter la période de sevrage , ils pourraient s'émanciper vers de nouveaux publics . Cependant , la prise de nicotine semble peu compatible , elle aussi, avec la réalisation d'efforts en endurance .

    La nicotine entrave en effet la mobilisation des graisses de réserve et en épuise d'autant plus vite son stock précieux de glycogène .

     

    Conclusion

    L'interrogatoire même d'un sportif de haut niveau doit chercher à mettre en évidence la consommation tabagique , même si cette association parait antinomique . Très souvent négligé , ce facteur de risque primordial dans la survenue des accidents cardiaques à l'effort , nécessite une information avisée et des rcommandations auprès du sportif . Le sport ne protège pas des effets du tabac !

    Bien sûr , la reprise de l'exercice physique est un allié dans la lutte contre le tabagisme .  la recherche d'une meilleure hygiène de vie , la pratique d'un sport peut permettre de se motiver à arrêter , d'éviter la rechute et de ne pas prendre de poids . Dans ce contexte , l'épreuve d'effort est fortement conseillée . Mais , plus que la detection d'une maladie coronaire , la prévention de l'accident passe à la fois par la correction des facteurs de risque habituels et par des conseils visant à éliminer les conditions de pratique sportive susceptibles de favoriser la survenue d'une rupture de plaque coronarienne , d'une thrombose ou d'un spasme !  (soure : article tiré de la revue Cardio et sport n°17 : vous pouvez le retrouver dans son intégralité des pages 16 à 19)

     

    Les sportifs se dopent toujours plus à la nicotine

    L'utilisation de tabac sans fumée aux fins de dopage dans le sport se confirme . Le << snus >> ( nicotine en sachet )serait le nouveau produit dopant en vogue chez les sportifs .

    Unenouvelle étude du laboratoire suisse d'analyse du dopage (LAD) sur 2185 échantillons d'urine d'atthlètes de 43 disciplines différentes le prouve : près d'un quart des tests étaient positifs .

    L'équipe de François Marclay avait déjà montré que lors des championnats du monde de 2009 de hockey sur glace en Suisse , une bonne moitié des joueurs ( 53 %) étaient des utilisateurs actifs de tabac . Leur produit de prédilection est le <<snus>>, originaire de Suède et vendu sous forme de petis sachets à placer entre la gencive et la lèvre supérieure .

    Mais les hockeyeurs ne sont pas les seuls dans ce cas , la nouvelle étude des chercheurs d'épalinges (VD) , portant sur les années 2010 et 2011 , a confirmé les soupçons d'utilisation fréquente de nicotine , dans les sports d'hiver en particulier .

    Ainsi , selon ces travaux publiés dans la revue << Forensic Science International >>, 23 % des échantillons se sont révélés positifs . Un peu plus de 18 % ont afiché des valeurs indiquant une exposition dans les trois jours précédents et 15 % immédiatement avant ou pendant la compétition , suggérant une utilisation active ou ciblée du produit . (source : ats/newnet , retrouvez cet article dans son intégralité sur : http://www.lematin.ch/sports/sportifs-dopent-toujours-nicotine/story/10587646 )


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    Les sportifs et le tabac

     

    Prévalence du tabagisme chez les sportifs

    Dans une enquête française réalisée en 2000 , les fumeurs réguliers représentent 24,3 % de la population sportive contre plus de 30 % pour les non sportifs . Ces proportions varient de 5 à 25 % suivant l"âge (les plus de 40 ans fument moins que les plus jeunes ) et les sports pratiqués .

    De manière générale , plus le niveau de compétition est élevé , plus le tabac se fait rare . Les sports qui nécessitent d'importantes dépenses énergétiques , comme les diciplines d'endurance , sont moins soumis au tabagisme .

    En revanche , dans les disciplines faisant appel à la force , à la vitesse et à la souplesse , les inconvénients dus à la consommation de tabac sont moins criants .

    On rencontre donc davantage de fumeurs parmi les adeptes de ces sports (hockey sur glace, football, handball, basket, volley, tennis,tennis de table, arts martiaux, lancers, gymnastique, sport de précision , équitation ). Et une enquête suédoise en recense 37 % chez les footballeurs contre 4 % chez les rameurs .

     

    Une enquête réalisée en 1998 au sein du football professionnel, en france , retrouve 21 %de fumeurs parmi les joueurs de première division , contre 31 % en division 2 ; alors que 3 à 4 % seulement des footballeurs anglais sont concernés par le tabagisme .

    Pourtant le tabac tue la performance et 43 % des sportifs diminuent ou arrêtent la cigarette quand ils sont en période de précompétition .

    La différence entre sportifs et non sportifs fumeurs est encore plus nette chez les très jeunes . Une autre enquête réalisée chez les jeunes sportifs (12 -20 ans ) de haut niveau de larégion PACA , s'intéressant aux comportements à risque , démontre que l'usage du tabac , ainsi que d'autres produits , est plus rare que dans une population sédentaire du même âge . Cette enquête avait été suggérée par des travaux montrant qu'à l'adolescence , la pratique sportive intensive était source  d'un usage important de tabac et de canabis .

     

    Comportement à risque

    Le tabagisme actif représente le premier facteur de risque cardivasculaire parmi les sportifs amateurs de moins de 40 ans (plus de 25 % dans certaines enquêtes ) . Ce risque est très souvent ignoré de cette population qui pense même parfois que la pratique sportive viendra corriger les effets néfastes de la consommation de tabac ! Lors d'une enquête menée à l'INSEP en 1984 , 25 % des athlètes fumeurs reconnaissaient << en griller une >> juste avant la compétition et avaient même pris cette habitude comme pratique rituelle lors de l'échauffement ! Dans le sport amateur , 70 % des fumeurs avouent allumer une cigarette dans l'heure qui précède ou les deux heures qui suivent l'activité sportive . Or , on sait que la consommation de tabac immédiate en période post-effort est propice au spasme coronaire .

    Dans toutes les études concernant l'infarctus du myocarde , au cours ou au décours du sport (5 000 à 6 000 / an en France ) , le tabagisme est présent dans plus de 55 % des cas alors que la dyslipidémie n'est pas significativement différente de la prévalence retrouvée lors d'un infarctus << classique >>. Souvent , le sportif est un coronarien qui d'ignore , porteur dans 90% des cas , de lésions , sans sténose angiographique significative , alors que l'échographie endocoronarienne révèle des plaques irrégulières athéromateuses .

    L'accident coronarien est lié le plus souvent à une rupture de plaques compliquée de thrombose , du fait des circonstances favorisées par l'effort , alors que la thrombose suite au spasme coronarien à l'arrêt de l'effort est plus rare .

    Enfin , 30 % des accidents ont été précédés , dans les jours ou semaines qui précèdent , d'une symptomatologie évocatrice d'une pathologie coronarienne . Il est donc nécessaire de rappeler aux sportifs en général , et aux fumeurs en particulier , les régles de prudence . Gardons à l'esprit que 10 % des sportifs coronariographiés , suite à un premier accident coronarien , ont des lésions tritronculaires , la statégie de détection doit rester un souci constant chez les sportifs fumeurs et l'épreuve d'effort dans ce contexte est fortement recommandée .

     

     

     


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    Entretien avec le Dr Jean-michel guy (centre de médecine du sport CHPl , Saint Etienne .

     

    Le sport s'associe volontiers à des valeurs positives en terme de santé et de bien-être , de sorte que Sport et tabac sont considérés comme antinomiques .

    Plusieurs enquètes ont déjà prouvé que les sportifs fument moins que les non sportifs , même si certaines publications montrent , qu'au contraire , le sport peut donner des opportuntés de consommation et que la pratique du sport de haut niveau pourrait induire un stress favorisant l'usage du tabac .

    En dehors du sport de haut niveau , selon le baromêtre Santé 2000 , 24,3 % des sportifs en France sont des fumeurs réguliers (au moins 1 cigarette par jour ) . Cette population doit être sensibilisée aux risques aigus encourus et trop souvent méconnus , liés à l'association << tabac -sport >>

     

    Tabac et exercice : effet cardiovasculaire

    L'influence du tabac sur l'activité sportive nécessite de distinguer les effets immédiats lors de l'effort lui-même et les conséquences à long terme .

    * Les dommages immédiats sont en majeure partie attribués à la formation de HbCO réduisant la saturation de l'hémoglobine en O² et minorant la performance du sportif dans les exercices aérobies intenses (réduction du temps d'épuisement , du VO² max , de la FC maximale , bien que la FC de repos soit plus haute , et de la concentration maximale de lactate).

    * A long terme , alors que la réduction de la capacité de diffusion pulmonaire et du VO² max semble modeste , le problème majeur est lié à la progression silencieuse des lésions artérielles infra-cliniques qui se compliqueront à l'effort .

    Les effets du tabagisme peuvent être exacerbés lors de l'exercice car plusieurs mécanismes interviennent sur l'artère coronaire saine au cours de l'effort et deviennent potentiellement dangereux sur des artères coronaires de fumeurs:

    - La tachicardie hyper-adrénergique augmente la vasoconstriction par stimulation post-synaptique ;

    - L'hypertonie vagale , en période de récupération , entraîne , par une libération d'acétylcholine , un effet vasodilatateur sur une artère saine , mais qui devient , au contraire , vaso-spastique en cas de dysfonction endothéliale ;

    - La formation de radicaux libres au cours de l'effortpourrait avoir un effet pro-apoptolique déjà fortement accéléré par l'intoxication tabagique .

    De plus , l'exercice , pour peu qu'il soit prolongé , et même pour une intensité moyenne , entraîne des variations hémorrhéologiques importantes (augmentation de la viscosité plasmatique , de la rigidité des hématies et de l'agrégabilité plaquettaire ) . Ces caractéristiques sont heureusement améliorées par une activité physique régulière , grâce à une augmentation de la réponse fibrinolytique à un stimulus thrombotique .

    L'association tabac et exercice physique , brutal et/ou intense , est propice à la survenue d'accidents cardiovasculaires , par la synergie des effets décrits ci-dessus .

    Pourtant, la consommation de tabac est encore bien présente dans le milieu sportif amateur et professionnel , et on entend souvent << je fume... oui , mais je fais du sport ! >>, comme si l'activité sportive fournissait une protection à ces fumeurs .

     


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  • En quatre mots: le prélèvement d'organes sur des Chinois exécutés

    Une pratique controversée prendra-t-elle fin en Chine en novembre prochain? C'est ce que souhaite le gouvernement chinois, qui a annoncé vendredi qu'une banque nationale sera mise sur pied dès novembre pour les dons volontaires d'organes. Pendant des années, les autorités ont eu plutôt recours aux organes de prisonniers exécutés pour combler leurs besoins en matière de transplantation. Quatre mots pour comprendre un phénomène qui a choqué l'opinion internationale.

    Jiefu

     

    Le vice-ministre de la Santé chinois, Huang Jiefu, avait annoncé en mars dernier l'intention de son gouvernement de mettre sur pied un registre national de dons d'organes. Du même coup, les autorités chinoises se donnaient cinq ans pour mettre fin à la pratique qui constituait à prélever des organes de prisonniers exécutés. Pendant des années, la Chine avait refusé d'admettre cette pratique, affirmant tout au plus que les «dons» d'organes de prisonniers exécutés étaient rares.

     

    Transplantation

     

    Les besoins sont immenses en Chine lorsqu'il est question de transplantation d'organes. Plus de 1,5 million de Chinois attendent une transplantation chaque année. Seulement 10 000 d'entre eux recevront finalement l'organe dont ils ont besoin. Le marché noir est florissant, à tel point que des Chinois en parfaite santé acceptent de faire un don d'organe contre de l'argent. Ironiquement, la baisse du nombre d'exécutions en Chine au cours des dernières années a probablement rendu encore plus criants les besoins en vue d'éventuelles transplantations.

     

    Prisonniers

     

    Selon la Fondation Dui Hua, 4000 prisonniers ont été exécutés en Chine en 2011. Et selon Amnistie internationale, jusqu'à 65 % des transplantations sont réalisées grâce à des organes prélevés sur des prisonniers exécutés. Après avoir finalement reconnu la pratique, le gouvernement chinois a cependant toujours prétendu que les prisonniers devaient donner leur consentement pour un don d'organe. Amnistie internationale affirme que les besoins en transplantations ont souvent déterminé le moment des exécutions dans les prisons chinoises.

     

    Chinois

     

    Les dons d'organes ne sont pas monnaie courante en Chine. En 2010, le ministère de la Santé et la Croix-Rouge ont mis sur pied projet-pilote de don d'organes dans plusieurs villes chinoises. Résultat: dans un pays de 1,3 milliard d'habitants, seulement 546 dons ont été faits en deux ans. Dans un article de la revue médicale The Lancet paru en 2011, des patients chinois affirmaient que la volonté du gouvernement d'éliminer le recours aux organes de prisonniers exécutés pourrait bien signer leur arrêt de mort.  (source : la presse .ca du 17 aôut 2013 de; Eric-pierre champagne )

     

     

     


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  • La durée et la qualité de vie des personnes greffées ont fait de grands progrès depuis 20 ans. Mais on cherche encore à améliorer les techniques de conservation des greffons et à mieux maîtriser les phénomènes de rejet.
     
    Des greffes mieux supportées

    Un jour peut-être, grâce aux cellules souches, la médecine de régénération sera la règle… En attendant, la transplantation reste l’ultime espoir pour de nombreux patients et toujours un défi pour les équipes médicales qui ne cessent de faire progresser ces techniques. Lors de son 14e congrès, la Société européenne de transplantation d’organes (Esot) s’est d’ailleurs félicitée de l’amélioration de la qualité de vie des personnes greffées.

    "En 20 ans, la compréhension des mécanismes de rejet et de tolérance des greffes a fait des progrès fantastiques, tout comme les immunosuppresseurs, ces fameux médicaments antirejets", souligne le Pr Charpentier.

    Des médicaments plus efficaces

    Autres progrès pour les malades : l’arrivée des antiviraux et l’évolution des antibiotiques, qui ont réduit très nettement les infections virales comme bactériennes. Par ailleurs, les nouveaux moyens d’imagerie médicale (IRM, scanner, etc.) permettent aujourd’hui d’apprécier la perméabilité des petits vaisseaux, que ce soit avant, pendant ou après la greffe.

    Une surveillance qui améliore le pronostic à long terme des transplantations.

    Des machines qui préservent les reins

    Étapes essentielles, la préparation du donneur et la préservation des organes ont évolué. Dans les services de réanimation, de nouveaux protocoles améliorent la circulation du sang dans les organes avant qu’ils ne soient prélevés. Ce qui autorise désormais les prélèvements "cœur arrêté", chez des donneurs morts par arrêt cardiaque à la suite d’un accident vasculaire cérébral le plus souvent, et non plus seulement après une mort cérébrale accidentelle. Un procédé qui pourrait augmenter de 15 à 20 % le nombre de greffes rénales en France.

    "On dispose de machines de perfusion destinées à faire circuler une solution dans le greffon, poursuit le spécialiste. Elles ont également fait progresser la conservation des reins pendant leur transport. "

    Cette méthode se développe aussi pour les foies, les poumons et les cœurs.

    Conséquence de la baisse du nombre d’accidents de la route mortels, mais aussi de l’amélioration des performances médicales, les chirurgiens sont amenés à transplanter des organes qui n’auraient jamais été utilisés auparavant. Faute de donneurs ­jeunes, les organes sont en effet prélevés chez des personnes plus âgées que par le passé. Ainsi, il n’est plus rare de prélever le cœur d’un sujet de 60 ans, ni des reins à plus de 70 ans !

    Une limite d'âge qui s'étend

    À l’autre bout de la chaîne, les receveurs ont vieilli également. Du fait de l’augmentation de l’espérance de vie et des progrès thérapeutiques, des reins sont greffés à 80 ans. Et l’indication de la greffe du foie s’étend aux patients atteints de cancer ou de cirrhose. Pour compenser la moins bonne qualité des greffons, certaines équipes implantent deux reins au lieu d’un seul. D’autres attribuent aux plus âgés des greffons prélevés chez des donneurs du même âge. Enfin, les transplanteurs espèrent que la prochaine révision de la loi de bioéthique permettra d’optimiser les conditions de prélèvement chez des donneurs vivants.

     

    A savoir :

    au 1er janvier 2009, 13 687 personnes étaient inscrites 
sur la liste d’attente d’un organe. (source : top santé du 07 juillet 2013 par Agnès Bodechon .)


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    L'activité physique a de nombreux effets bénéfiques sur la santé , est notamment pour la prévention de maladies chroniques ( maladies cardiovasculaires , surpoids , obésité , cancers ) .

    L'activité physique est associée à une diminution du risque des cancers du colon , du sein ( après la ménopause) et de l'endomêtre .

    Le bénéfice de l'activité physique après le diagnostic de certains cancers a également été démontré en termes d'amélioration de la qualité de vie et de survie .

    La pratique de l'activité physique d'une partie de la population française étant insuffisante , il est donc important d'un point de vue de santé publique d'inciter les personnes peu actives à augmenter cette pratique .

    Ce que l'on sait

    Définition :  L'activité physique se définit par tout mouvement corporel produi par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense d'énergie supérieure à celle de la dépense au repos .

    L'activité physique et avec l'alimentation une composante de la nutrition . en effet , cette dernièrens'entend comme l'équilibre entre les apports liés à l'alimentation et les dépenses occasionnées par l'activité physique .

    L'activité physique au sens large inclut tous les mouvements effectués dans la vie quotidienne et ne se réduit pas à la seule pratique sportive , qu'elle soit de loisir ou de compétition . Elle intégre également l'activité physique pratiquée dans le cadre de la vie professionnelle et de la vie courante ( activités ménagères, jardinage, transport ...) .

    Relations retrouvées entre activité physique et cancers

    L'évaluation des relations entre activité physique et plusieurs localisations de cancers a fait l'objet d'expertises collectives au niveau national (1) et international (2-3)

    L'activité physique est associée à une diminution du risque du cancer du côlon

    A partir deméta-analyses réalisées sur les études de cohorte , le pourcentage de diminution de risque de cancer du côlon est estimé à 17 % pour les individus (hommes et femmes ) physiquement plus actifs par rapport aux moins actifs . Cette réduction du risque est équivalente pour l'activité physique professionnelle (15 %) et pour l'activité physique de loisirs (14 à 20 % ) (4-5)

    Les données scientifiques concernant les autres types d'activités physiques (activité physique domestique ou celle liée aux transport ) restent à ce jour trop limitées pour estimer la diminution du risque de cancer du côlon associée à leur pratique .

    Un effet dose-réponse ( plus l'activité physique est importante , plus la réduction du risque est élevée )a été démontré . Pour une augmentation de l'activité physique totale de 5 équivalents métaboliques  ( MET) heure/ jour , le risque de cancer du côlon est diminué d'environ 8 % . De même pour une augmentatiobn de l'activité physique de loisirs , de 30 minutes/ jour , la diminution du risque a été estimée à 12 %.

    Cette effet protecteur de l'activité physique pour le cancer du côlon n'est pas retrouvé pour le cancer du rectum .

     Les études de cohorte permettent d'obtenir des estimations plus fiables que les études cas-témoins notamment car la mesure de la pratique d'activité physique est réalisée avant que la maladie ne soit déclarée , évitant ainsi le biais de mémoire . La méta-analyse combine les résultats de plusieurs études augmentant la puissance statistique de l'association .

    L'équivalent métabolique (MET, Metabolic Equivalent of Task) est le rapport du coût énergétique d'une activité donnée sur la dépense énergétique de repos . Le MET est utilisé comme unité de mesure de l'intensité d'une activité physique . 1 MET correspond au niveau de dépense énergétique au repos < 3 MET à une activité d'intensité légère , 366 MET à une activité d'intensité modérée ( le métabolisme est 3 à 6 fois supérieurs au métabolisme au repos , équivalent à la marche rapide ) et >6 MET à une activité intense (équivalent à la course à pied ).

    L'activité physique est associée à une diminution du risque de cancer du sein

    La diminution de risque de cancer du sein associée à l'activité physique totale et aux autres types d'activités n'a pas pu être estimée à l'aide de méta-analyses faute d'un nombre suffisants d'études de cohorte et d'une grande hétérogénéité des méthodes de mesure inter-études (7-8). d'après  une revue de la littérature portant sur les études de la cohorte , la diminution du risque du cancer du sein pour les femmes les plus actives par rapport aux moins actives est estimée à environ 20 % (9).

    Les études de cohortes récemment publiées sont en faveur d'un effet protecteur de l'activité physique chez les femmes en post ménopause , quel que soit le type d'activité physique considéré (7) .La diminution du risque de cancer du sein chez les femmes a été estimé à 3 % pour une augmentation de l'activité physique de loisirs de 7 MET-heure-semaine selon une méta-analyse dose-réponse réalisée sur les études de cohorte . Cet effet protecteur n'a pas été observé chez les femmes en pré ménopause (2)

    L'activité physique est associée à une diminution du risque de cancer de l'endomètre

    La publication récente d'études de cohorte a permis de réaliser une méta-analyse et déterminer la diminution de risque de cancer de l'endomètre associée à l'activité physique de loisirs et à l'activité professionnelle . Les femmes qui ont l'activité de loisirs la plus importante ont un risque diminué de 27 % par rapport aux femmes les moins actives . Une réduction du risque a également été observée pour l'activité professionnelle : elee est estimée à 21 % chez les femmes les plus actives par rapport aux moins actives (10) .

    L'association entre activité physique et autres localisations de cancers

    Il existe d'autres cancers pour lesquels quelques publication suggèrent un rôle protecteur de l'activité physique ( poumon, pancréas , prostate , ovaire ) mais les données sont encore insuffisantes pour en tirer des conclusions .

    (1) INSERM : Activité physique contextes et effets sur la santé . Expertise collective .Ed Inserm Paris 2008 8ll p.

    (2) WCRF, AlCR Food , nutrition , Physical activity , and the prévention of cancer a global perspective . AlCRWashington DC 2007,5l7 p.

    (3) ARC , working , group larC handbook of cancer prevention vol 6 .Weight control and physical activity. Lyon larc 2002

    (4) Wolin KY , Yan Y, Colditz GA, Lee IM. Physical activity and colon cancer prevention a meta-analysis . British journal of cancer 2009 Feb 24,100 (4) 611,6

    (5) Harriss DJ, Atkinson G, Batterham A, George K, Cable NT, Relly T et Al Lifestyle factors and colorectal cancer risk (2): a systematic review and meta-analysisof associations with leisure-time physical activity colorectal dis 2009 sep:ll (7) 689-701.

    (6) WCRF, AlCR. Continuous update project  report summary . Food ,nutrition , physical activity and the prevention of colorectal cancer ; 2011.

    (7) WCRF, AlCR. Continuous update project report summary . Food , nutrition , physical activityand the prevention of breast cancer, 2010.

    (8 ) Monninkhof EM , Elias SG, Vlems FA, Van Der Tweell,Schuit AJ, Volkuil DW , et al physical activity and breast cancer ; a systematic review . Epidemiology (Cambridge , Mass .2007jan ; 18(1) 137-57.

    (9) Friedenreich CM, Cust AE, Physical activity and breast cancer risk : impact of timing , type and dose of activity and population subgroup effects. British journal of sports medecine 2008 Aug; 42(8): 636-47.

    (10) Moore SC, Gierach GL, Schatzkin A, Matthews CE . Physical activity , sedentary behaviours , and the prevention of endometrial cancer . Gritish journal of cancer .2010 sep28; 103(7) :933-8 .

     


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