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    Mis à jour le dimanche, 12 août 2012 02:17 - Écrit par Yvanie le dimanche, 12 août 2012 02:06

    Le Conseil d'Etat a validé le 27 juillet dernier le décret n°2011-258 du 10 mars 2011 qui limite, depuis le 1er avril 2011, la prise en charge des frais de transport aux patients en ALD non autonomes.

    Plusieurs associations de patients avaient déposé en mai 2011 des requêtes pour demander son annulation. Elles ont été déboutées.

    Le Conseil d'Etat a notamment indiqué que, contrairement à ce qu'estimaient les associations, aucune disposition législative ou réglementaire ne fait obligation au pouvoir réglementaire de consulter au préalable la Haute autorité de santé (HAS).

    S'il reconnaît que le décret instaure une différence de traitement en réservant, pour les assurés en ALD, le remboursement systématique des frais de transport à ceux seulement qui présentent les déficiences ou incapacités justifiant le recours à des modes de transport particuliers, mais il estime que cette différence de traitement "ne crée pas d'effet de seuil excessif" et "n'apparaît pas manifestement disproportionnée au regard de la différence de situation qui la justifie", eu égard à l'ensemble des autres cas de prise en charge (frais liés aux hospitalisations, aux trajets de plus de 150 kilomètres ou aux transports en série) dont continuent de bénéficier les patients qui relevaient des dispositions abrogées par le décret.

    Il estime que l'argument de méconnaissance du principe d'égalité n’est pas plus valable, étant donné que le pouvoir réglementaire n’est pas tenu de traiter différemment des personnes se trouvant dans une situation différente.

    Voir l'argumentaire sur le site de LegiFrance.

    On rappelle que les transports liés à la dialyse ne sont pas concernés et demeurent pris en charge selon les mêmes modalités qu'auparavant (il en va de même pour les traitements par chimiothérapie).

    En revanche, les personnes dialysées qui sont amenées à se déplacer pour des soins en dehors des dialyses (par exemple pour une consultation...) se voient désormais appliquer les nouvelles modalités de prise en charge.


    D'après Quotidienne du JIM du 3/08/2012


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  • Pour qu'été rime avec sérénité , la vigilance est de mise face aux dangers de la saison chaude que sont les noyades , deuxième cause d'accident domestique en France , mais aussi les piqûres et morsures en tout genre , qui prfois provoquent de graves allergies .

     

    1000 morsures de vipères par an

    Lorsqu'il s'agit de faire l'inventairee des bestioles qui peuvent , ,au sens propre comme au figuré , empoisonner nos vacances , on pense en premier lieu aux morsures de serpents .n On ne recense pourtant qu'un millier de cas de morsures de vipères par an , seul serpent vénéneux en France métropolitaine .

    Il est conseillé pour s'en prémunir de porter des chaussures fermées ou des bottes et des pantalons longs . Et surtout éviter de mettre les mains sur un tas de feuilles ou de paille , les murs en pierre , ou encore les creux des rochers , refuges appréciés de ces reptiles .

    Les conséquences de leur morsure sont d'abord locales avec un oedème et une rougeur au niveau de la morsure . Des signes généraux sont possibles dans un second temps : douleurs abdominales , malaise, baisse de tension ...

    Dans tous les cas une consultation médicale s'impose avec appel au SAMU centre 15 .

    << Une fois les secours prévenus, ôtez bagues, montre, chaussures ou tout ce qui peut compresser la zone de la morsure  avant l'apparition d'un oedème . Allongez le sujet et rassurez-le >> , conseille le DR Gérard Kierzek (SMUR , Hôtel Dieu de Paris). <<Immobiliser le menbre mordu permettra de limiter la diffusion du venin . Il est également bénéfique de désinfecter la plaie et d'appliquer de la glace >>.

     

    ... Les méduses , une toxine sensible à la chaleur

    Côté mer , les méduses sont très urticantes et provoquent une douleur vive proche de la brûlure . Dix minutes après la piqûre , apparaît une rougeur légère qui s'accentue progressivement .

    Les envenimations sévères s'accompagnent d'une cohorte de symptôme généraux qui apparaissent en deux à quatre heures : maux de tête, vertiges , voire difficultés à respirer ou coma .

    Contrairement à ce qu'il est souvent dit , il faut à tout prix éviter de frotter les piqûres ou de rincer la zone à l'eau douce .

    Elle doit au contraire être rincée à l'eau de mer jusqu'à disparition des symptômes . La toxine étant sensible à la chaleur , on pourra soulager la douleur en posant un galet chaud sur la zone . Si la douleur persiste , on donnera des antalgiques .

     

    L'hyménoptère ... graves piqûres parfois ...

    Plus banal mais non moins dangereux , les hyménoptères   (abeilles, guêpes, frelons) représentent surtout une menace en raison des allergies que leur venin provoque , et qui concernent 1 % de la population .

    Une piqûre d'hyménoptère doit être considérée comme une urgence et il faut immédiatement appeler les secours (15) si :

     L'agression est massive : des dizaines de piqûres (essaim par exemple)

     La piqûre a lieu dans une zone dangereuse : la bouche, la face, le cou  ou la gorge entraînant un risque d'asphyxie .

     La victime fait une réaction allergique qui dépasse manifestement le cadre de la réaction locale "normale": urticaire généralisée , oedme (face, paupières) , difficultés respiratoires , malaise, voire arrêt cardiaque . Si la personne a déjà fait une allergie grave suite à une piqûre , il faut enticiper les signes d'allergie et ne pas attendre pour appeler les secours . Les personnes allergiques possèdent en principe des kits d'adrénaline auto injectables sous la forme de stylos piqueurs . En cas de signes de gravité , on l'utilisera en lien avec le médecin régulateur du SAMU . << Sa manipulation est très simple puisqu'il s'agit de décapuchonner et d'injecter l'adrénaline , même à travers les vétements >> explique le Dr Kierzek.

    En cas d'arêt cardiaque , en attendant l'arrivée des secours , un massage cardiaque doit être pratiqué.

     

    ...Bénines souvent  

    En dehors de ce cas , une piqûre d'insecte peut se gérer à domicile . Il s'agira d'ôter , si necessaire , délicatement le dard à l'aide d'une pince à épiler , pour ne pas écraser la poche à venin , et de désinfecter la iqûre avec un antiseptique . En cas de démangeaisons prolongées , un pharmacien pourra délivrer un traitement local adapté .

     

     Aux autres insectes

    D'autres insectes peuvent s'avérer vénéneux ou urticants , particulièrement dans le sud de la France .

    Si les piqûres de scorpions et de scolopendres sont rarissimes , attention aux réactions allergiques qu'elles peuvent entraîner .

    Quant aux chenilles processionnaires fréquentes dans les résineux où elles fabriquent des nids semblables à des balles de cotons blanches , mieux vaut s'en tenir éloigné

     Leur contact provoque des démangeaisons extrêmement désagréables durant plusieurs jours

     En cas de contact , un lavage à grande eau sans frotter , est nécessaire . La prise d'anthistamique durant quelques jours sera nécessaire .

     

     


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    Accident Vasculaire Cérébral (AVC) Cela peut servir !

    Prenez quelques minutes pour lire ceci et peut-être ... sauver une vie et contribuer à faire connaître le danger que représente l'Accident Vasculaire Cérébral.

     

    Lors d'un barbecue, Julie trébuche et fait une chute. Elle affirme aux autres invités qu'elle va bien et qu'elle s'est accroché les pieds à cause de ses nouveaux... souliers. Les amis l'aident à s'asseoir et lui apportent une nouvelle assiette. Même si elle a l'air un peu secouée, Julie profite joyeusement du reste de l'après-midi... Plus tard le mari de Julie téléphone à tous leurs amis pour dire que sa femme a été transportée à l'hôpital.....Julie meurt à 18h. Elle avait eu un Accident Vasculaire Cérébral lors du barbecue. Si les personnes présentes avaient été en mesure d'identifier les signes d'un tel accident, Julie aurait pu être sauvée.

    .Un neurologue dit que s'il peut atteindre une victime d'AVC dans les trois heures, il peut renverser entièrement les effets de la crise. Il affirme que le plus difficile est que l'AVC soit identifié, diagnostiqué et que le patient soit vu en moins de trois heures par un médecin.

    Reconnaître les symptômes d'un AVC : Poser trois questions très simples à la personne en crise :

    1. * Lui demander de SOURIRE.

    2. * Lui demander de lever LES DEUX BRAS.

    3. * Lui demander de PRONONCER UNE PHRASE TRES SIMPLE (ex.. Le soleil est magnifique aujourd'hui).

    Si elle a de la difficulté à exécuter l'une de ces tâches, appelez le 15 ou le 112 et décrivez les symptômes au répartiteur. Selon un cardiologue, si tous ceux qui reçoivent cet e-mail l'envoient à leur tour à 10 personnes, une vie au moins pourrait être sauvée par jour. Merci à toutes et à tous

     


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  • Pas facile de trouver les mots pour aborder le sujet de l'usage des drogues avec les adolescents .

    Poutant , il est fondamental de prévenir les conduites à risque et le pasage d'une consommation occasionnelle à une situation de dépendance .

     

    L'usage occasionnel , ne constituant pas ou peu de contraintes , se distingue d'une consommation montrant addiction et dépendance . Il est recommandé de parler avec l'enfant des risques liés à la consommation et non l'addiction  

     

    L'adolescence : un âge à risque pour les conduites à risques

     les pré-adolescents et adolescents peuvent se montrer moralisateurs , voire condamner vigoureusement l'usage de drogues .Malgré cela , rien ne garantitqu'ils ne deviennent jamais consommateurs eux-mêmes . << l'envie de goûter >> etnde faire des expériences est caractéristique de l'adolescence . A cette période de la vie , on essaie un produit pour quitter l'enfance et tester ses limites .  Autre facteur dans cette <<conduite d'essai>> , le besoin de faire partie d'un groupe et de faire la fête ensemble (particuliérement pour la consommation d'alcool) .

     Tabac, alcool, canabis ... si tous ces produits sont des substances psychoactives , leurs modes de consommation diffèrent . Il faut bien distinguer un usage occasionnel , ne constituant pas ou peu de contrainte , d'un usage montrant addiction et dépendance . Cette consommation addictive est problématique   car elle est susceptible de provoquer des dommages physiques , affectifs et psychologiques ou sociaux pour le jeune et son entourage . il faut ainsi avoir une attitude préventive pour éviter le passage entre les deux usages , souvent facilit par un problème personnel ou un effet de groupe .

     

     Dans ce but , l'entourage de l'adolescent et surtout ses parents ont un rôle à jouer . Mais les adultes manques souvent de confiance pour aborder ces sujets , aussi bien à propos de leurs connaissances que de leur faculté à communiquer . Que dire pour prévenir les usages à risque et pour aider un adolescent qui consomme des drogues ? 

     

    Que faire /dire à un adolescent qui consomme desdrogues ?

     Trouver le moment juste pour avoir une conversation avec lui . Pour parler avec l'adolescent , il est impératif d'attendre qu'il ne soit plus sous l'emprise de la substance . Intervenir lors d'une intoxication aiguë est inutile .

     Attention à ne pas utiliser des mots qui évoquent la maladie comme <<addiction>> ou <<toxicomanie>>.

     Ne pas chercher à obtenir des aveux de la part de l'adolescent et encore moins une promesse d'arrêt .

     Eviter les prases du type <<Quand comptes tu arrêter ?>> ou << Tu te rends bien compte que c'est mauvais pour toi ...>>, qui laissent entendre à l'adolescent que l'on attend de lui un changement immédiat , ce dont il est incapable . Il y a alors un risque de confrntation .

     Poser des questions ouvertes :<<Que peux tu me dire de la situation dans laquelles tu te trouves ? >>, <<Qu'est ce que tu retires de cette consommation ?>>  <<Quels bénéfices , quels inconvénients trouves-tu  à ce ou ces produits ?>>.

     Exprimer son inquiétude , Dire <<Je m'inquiéte pour toi >> et non <<Tu m'inquiétes>> .

     Laissez entendre à l'adolescent que le dialogue est possible et qu'il peut trouver de l'aide . Dire <<Je ne te juge pas . Et mieux , je peut t'orienter vers les bonnes personnes >>.

     Parler de soi et de son rapport au produit , ou du rapport au produit des personnes de l'entourage de la famille .

     Inciter l'adolescent à consulter un médecin pour avoir <<un avis au moins une fois >> . Sans parler d'emblée de traitement ...

     

    Comment prévenir la consommation de drogues ? par le dialogue

     Les parents doivent commencer à mettre en garde l'enfant contre la consommation de drogues assez tôt , autour de l'âge de 13 ans .

     Mais attention à ne pas interdire pour interdire : l'autorité , dans ce domaine , doit surtout s'exercer par le dialogue . Grâce au dialogue , l'adolescent peut comprendre les dangers liés à tel type de situation , de comportement ou d'expérience, même s'il ne les à pas encore vécus lui-même .

     Il est recommandé de parler avec l'enfant des risques liés à la consommation des produits et non de l'addiction . L'addiction n'est qu'un des dommages causés par la consommation de drogues . Les jeunes qui en meurent sont rarement des individus dépendants .

     

    Quelques chiffres-clés

     7 à 8 ivresses par an chez les garçons et 3 à 4 chez les filles de 20 à 25 ans .

     47,8¨% des jeunes de 12 à 25 ans fument régulièrement .

     un garçon de 17 ans sur deux et 4 jeunes filles sur 10 ont déjà consommé au moins une fois du canabis (source , CFES baromètre santé et observatoire français des drogues et toxicomanies )

     

    Pour en savoir plus

     www.tabac-info-service.fr

     www.drogues.gouv.fr

     www.ofdt.fr  : site de l'observatoire français des drogues et toxicomanies . (source info-santé juin 2012)

     

     

     

     

     

     


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  • Si les vacances sont souvent synonimes de bronzage , il faut garder en mémoire que l'excès d'ultraviolets est nocif pour l'organisme .

    Voici 5 régles à suivre pour profiter des beaux jours en toute sérénité .

     

    Règle N° 1) La meilleure des protections est vestimentaire :se couvrir avec des vétements secs de couleur foncée , porter un chapeau et des lunettes de soleil bien filtrantes et bien enveloppante . 

     

    Règle N° 2) Toujours rechercher les endroits ombragés lors des activités de plein air (plage , mais aussi jardinage, pique-nique, sport, tourisme ...) le parasol ne protège pas complètement car les rayons du soleil se réverbèrent sur le sable . Et ne pas oublier que même si le ciel est gris , les UV passent à travers les nuages

     

    Règle N° 3) Eviter toute exposition au soleil entre 12 et 16 h en été . C'est la période où les UV sont les plus dangereux . Une astuce , si votre ombre est plus courte que vous , mettez-vous à l'abri . 

     

    Règle N° 4) Limiter l'exposition au soleil des enfants et des adolescents . Les coups de soleilet les expositions intenses avant l'âge de 15 ans sont l'une des cuases majeures de développement de cancers de laeau chez l'adulte .

     

    Règle N° 5) Toujours utiliser une crème solaire adaptée au type de peau et aux conditions d'ensoleillement , en privilégiant les indices de protection UVB élevés . Répéter l'application au moins toutes les 2 heures .

     

    Connaître les UV

     Les UV pénétrent dans la peau et peuvent provoquer des lésions de L'ADN des cellules . Ces lésions sont observées pour des doses d'UV inférieures à celles qui déclenchent un coup de soleil .

     Les UVA  constituent la plus grande partie des UV . Ils ne chauffent pas mais pénétrent profondément dans la peau en y induisant la formation de radicaux libres et d'altérations cellulaires . Ils sont responsables à long terme du veillissement cutané.

     Les UVB (2% des UV) chauffent beaucoup mais restent dans les couches superficielles de la peau . Ils sont à l'origine des coups de soleil , des taches pigmentaires et du bronzage .

     En France , les UV sont très forts de début mai jusqu'à fin aout . Leur intencité est augmentée par la réverbération sur des surfaces claires et par l'altitude .

    Pour assurer une bonne protection , les produits solaires doivent arrêter à la fois les UVB et les UVA .

    Le ratio UVB / UVA  doit être inférieur ou égal ou égal à 3

     

    Savoir s'informer sur l'index UV

    Les valeurs quotidiennes de l'index UV peuvent être consultées sur le site de météo France www.meteofrance.com .Plus l'index est élevé , plus il faut se protéger et moins il faut s'exposer . 

     

    Une exposition raisonnable au soleil pour plus de vitamine D

    En France , 80,1% des adultes de 18 à 74 ans ont une insuffisance en vitamine D , induisant , chez les personnes présentant des déficits les plus importants , notamment des risques d'ostéoporose . 

    42,5 %présentent un déficit modéré , les déficits sévères restant rares (4,8% des 18-74ans) et concernant des groupes vulnérables : personnes à faible statut socioéconomique et à exposition solaire réduite . C'est ce que montre un volet de l'étude nationnale nutrition santé (ENNS), publié dans le BEH du 24 avril ,réalisée en 2006 -2007 .

     L' ENNS qui a porté sur 1587 adultes ne prenant pas de traitements médicamenteux à base de vitamines D , montre que le risque d'insuffisance en vitamine D est fréquent , surtout en fin d'hiver et au début du printemps .

    Les chercheurs préconisent une exposition raisonnable au soleil , dans le cadre d'activité physique . Pour autant , l'ensoleillement favorable à la production de vitamine D étant limité aux mois d'été et à certaines heures de la journée , d'autres pistes comme l'enrichissement de certains aliments en vitamine D ou la supplémentation médicamenteuse de certaines populations sont probablement à explorer estiment les acteurs de l'étude . (source: info-santé juin 2012)

     

     


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  •  Le coup de chaleur provoque une surchauffe du corps qui se traduit par une fièvre élévée , une rougeur au visage , des maux de tête, une forte sensation de soif , voire des vomissements et des troubles de la conscience .

     Il menace principalement les enfants , moins résistants face à une forte chaleur , ainsi que les personnes âgées . Mais tout lemonde peut en être victime .

     

     Transportez la personne dans un endroit frais et calme , déshabillez-la et rafraîchissez-la en l'enveloppant dans un drap humide et frais ou en lui appliquant un linge humidifié à l'eau froide sur le visage et le corps

     

     Si elle est consciente , faites-lui boire de l'eau fraîche très souvent et en petite quantité pour éviter une déshydratation

     

     Si elle est inconsciente  et respire normalement , mettez-la en position latérale de sécurité et prévenez immédiatement les secours (appel d'urgence le  15)

     

     Dans tous les cas , et même si l'état de la victime s'améliore rapidement , il est conseillé de consulter un médecin , surtout s'il s'agit d'un enfant . (source téléloisirs) 

     

     


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  • Casquette, écran total , tee-shirt... Et lunettes!

    A ne surtout pas négliger pour protéger les mirettes des bambins .

     

    Porter des lunettes de soleil (accessoire de mode très en vue ) va de soi pour un adulte .

    Mais trop souvent encore, les parents ne pensent pas à en mettre aux petits . Or plus les enfants sont jeunes , plus les rayons ultraviolets (UV) sont nocifs pour les yeux , particulièrement sensibles .

    Il y a trois raisons à cela :

     La première raison est due à la transparence du christalin . Cette sorte de petite lentille interne s'opacifie avec le temps mais demeure fragile jusqu'à l'âge adulte

     Deuxième raison : la pupille des enfants , plus large , laisse passer d'avantage de rayons UV .

     Troisième raison : lors de la première année de vie , la couleur des yeux , encore immature , est plus claire et n'offre pas de protection eficace contre les rayons du soleil .

     

    Investir dans des verres de qualité

    S'il est tentant d'acheter aux petits des lunettes gadgets chez le premier marchand de jouets venu, il est préférable de s'abstenir . Car bien souvent , elles ne filtrent pas les UVA ou UVB . elles évitent néanmoins à l'enfant d'être ébloui.

    De ce fait , il n'y a aucune gène à ouvrir grand les yeux face au soleil . Une double peine en somme ...

    Pour s'assurer d'acheter des verres de bonnes qualité , mieux vaut se rendre chez un opticien qui , en plus de vous conseiller ajustera les lunettes au visage de l'enfant .

    En effet , ml rélées , elles risquent de glisser , delui faire mal au nez ou derrière les oreilles ,, et il ne pourra pas les supporter .

    Aujourd'hui , il existe une classification européenne (norme CE) , allant de 00 4 . Elle définit l'indice de filtration solaire des verres .

    A un enfant qui passe ses vacances au bord de la mer ou en altitude , il est  conseillé de faire porter des lunettes de classe 3 . S'il fait du bateau , ces mêmes lunettes devront être agrémentées de caches encuir afin d'éviter que les rayons indirects passent par les côtés .

    Pour les plus jeunes , il est recommandé de choisir un modèle élastique afin d'addurer un maintien optimal .

     

    Gare à la réverbération  

    L'index UV varie selon l'environnement . Sur la plage , le sable réflèchit 5 à 25 % du rayonnement solaire et l'eau , 10 à 30%  . La reflection atteint même 75% s'il s'agit d'eau stagnante . L'hiver , la neige renvoie quant à elle 400 90% des rayons UV .

    Il est donc impératif de garder ces chères têtes blondes à l'oeil et de veiller à ce que  lunettes et chapeau y soient en toutes circonstances vissés .

     

    L'avis de l'expert  : Dr Nathalie Guépratte (chirurgien ophtalmologiste)  

    Comment assurer aux bébés une protection sans faille ?

    La première chose à faire , c'est de ne pas exposer les tout-petits surtout entre 11 et 17 h ! Il faut penser mettre une ombrelle sur la poussette et à protéger le bébé avec un chapeau à visière . Si les lunettes ne sont pas indispensables en ville , elles le sont sur la plage , ainsi que chapeau et parasol  .

    Quels sont les risques immédiats d'une exposition sans protection ?

    Le plus connu , l'ophtalmie des neiges est une kératite liée aux UV . c'est une brûlure de la cornée très douloureuse , qui contraint à garder les yeux fermés . Il faut trois à quatre jours pour que la cornée cicatrise .

    Cela peut aussi arriver en bateau ou sur une plage surexposée . Le coup de soleil sur les paupières peut entraîner des brûlures importantes . Ces pathologies nécessitent de consulter rapidement un ophtalmologiste .

    Et les risques à long terme ?

    On note des cataractes plus précoces lorsqu'il y a eu une surexposition dans l'enfance . Quand à la dégénérescence maculaire , première cause de cécité chez les personnes âgées , elle est favorisée par l'effet cumilatif des rayons . On comprend combien il est essentiel de se protéger au moins jusqu'à l'âge de 20 ans . (source téléloisirs) 


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  • Renaloo interpelle l’Assurance Maladie au sujet des génériques des antirejets

     

    Mis à jour le jeudi, 26 juillet 2012 06:03 - Écrit par Yvanie le jeudi, 26 juillet 2012 06:02

     

     

    Depuis le 1er juillet 2012, le dispositif "tiers payant contre générique" s’applique en France de manière stricte. Cela signifie que les assurés qui refusent un générique doivent avancer les frais, le tiers payant ne s’appliquant pas. Ils pourront cependant se faire rembourser, a posteriori, par l’Assurance Maladie.

     

    Seule exception à la règle : la mention "non substituable" portée de manière manuscrite par le médecin prescripteur sur l’ordonnance, avant le nom du médicament.

     

    Nous sommes bien entendu favorables aux génériques, mais les antirejets sont des médicaments très spécifiques, dont les concentrations sanguines doivent demeurer les plus stables possibles. Outre les risques relatifs à l’observance, liés au changement d’aspect du médicament, la modification de l’excipient peut être à l’origine de telles variations.

     

    Pourtant, et malgré les recommandations de prudence de la Société francophone de transplantation, les antirejets ne font pas partie de la liste des médicaments épargnés par ces mesures, bien au contraire.

     

    Ainsi, le Mycophenolate Mofetil (MMF, commercialisé depuis 1992 sous le nom de Cellcept et génériqué depuis 2010) fait partie de la liste des 30 molécules retenues pour le "suivi spécifique national et individuel de la délivrance de médicaments génériques en 2012", avec un taux du substitution cible de 65%...

     

    En outre, le dispositif semble s’appliquer de manière très hétérogène sur le territoire. Certaines CPAM ont en effet fait le choix d’un durcissement de la réglementation nationale, par exemple

     • En permettant la délivrance du princeps en cas de mention "non substituable" manuscrite sur l’ordonnance, mais sans application du tiers payant

     • En exigeant l’avance des frais sur l’ensemble de l’ordonnance, même si le refus de substitution ne concerne qu’un seul médicament.

     

    Il s’agit de pressions financières difficiles, voire impossibles à supporter pour beaucoup de personnes greffées, déjà fortement touchées au plan social par la maladie.

     

    La substitution imposée sans aucune précaution des antirejets chez les patients greffés nous paraît dangereuse et injuste pour les malades à qui elle s’adresse…

     

    Il ne serait pas raisonnable qu’une application particulièrement rigide des textes conduise à des rejets et à la perte de greffons. Dans cette éventualité, la question de la responsabilité (des CPAM, du pharmacien responsable de la substitution) se poserait du reste de manière aiguë.

     

    Pour toutes ces raisons, Renaloo vient d’adresser un courrier au Directeur Général de la CNAMTS, afin de demander l’ajout des antirejets à la liste des molécules exclues du dispositif, en attendant que des modalités de substitution encadrées par les médecins transplanteurs prescripteurs puissent être mises en oeuvre.

     


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  • Si un adolescent se plaint du dos , il est préférable de consulter un médecin pour s'assurer qu'il n'a pas une affection vertébrale , mais dans la plupart des cas , la prévention suffit .

    <<J'ai mal au dos quand je fais de la danse , mais je n'ai pas envie d'abandonner mon activité favorite >>, confie C 13 ans .Comme elle , nombre d'adolescents souffrent de douleurs vertébrales . L'âge le plus vulnérable se situe entre 12 et 15 ans , à la période de la puberté , lorsque les membres de l'enfant ont déjà beaucoup grandi et que le dos commence à prendre le relais .

     Quelle que soit la plainte - douleurs lancinantes , épuisantes , irradiantes - , mieux vaut consulter pour éliminer des déformations naissantes , qu'il faut dépister pour les soigner le plus tôt possible . En fait , il n'existe guère que deux causes de douleurs vertébrales méritant un vrai traitement médical.

    Deux troubles à ne pas négliger

    L'épiphysite vertébrale de croissance ou maladie de Cheuermann, est un trouble d'ossification du cartilage des plateaux vertébraux . Les vertèbres s'écrasent vers l'intérieur , du côté où elles supportent la partie la plus lourde de l'abdomen . <<l'enfant souffre quand il sollicite brusquement son dos . Un appel et une réception après un saut , un démarrage brutal pour un sprint ou pendant une partie de tennis , le port d'une charge lourde déclenchent une douleur vive . Mais une longue station immobile dans une mauvaise position , dos courbé par exemple , peut aussi faire mal . Si l'on n'intervient pas médicalement , la déformation s'accentue , provoquant une cyphose , autrement dit un dos rond >> , explique le Dr Michel Binder , médecin du sport pour enfants et adolescents à la clinique du sport (Paris). 

    Deuxième trouble fréquent chez les jeunes , L'hyperlordose douloureuse . Il s'agit d'une cambrure exagérée du bas du dos qui, en comprimant les vertèbres va provoque r à peu près les mêmes symptômes que la maladie de Cheuermann . Avec , en plus , au niveau de la cinquième lombaire , une douleur lors des extensions : services au tennis, exercices en souplesse arrière , saut au hand-ball... Ces déformations dorsales se soignent aujourd'hui bien - d'autant mieux que le traitement est précoce - par la kinésithérapie , la gymnastique rééducative , parfois le port d'un corset pour réduire la pression sur les vertèbres et donc leur usure .

    La scoliose : à dépister au plus tôt

    Ne compter pas sur la douleur pour vous alerter ; la scoliose est indolore . Cette déformation de la colonne vertébrale est généralement dépistée par le médecin scolaire , lors d'un bilan obligatoire , en fin de CM2 ou en troisième . Si ce n'est pas le cas , <<une visite de contrôle vers 10 ans s'impose pour vérifier la statique dorsale . De nombreux praticiens en profitent d'ailleurs pour prescrire une ampoule de vitamine D qui aide les enfants à fixer le calcium nécessaire à sa croissance osseuse >>, souligne le Dr Gérard Demay , pédiatre à Paris . Il suffit de faire pencher l'enfant en avant pour déceler une scoliose : un mauvais alignement des vertèbres ou , dans les cas plus sévères , une bosse au niveau d'une omoplate . Redressé , l'enfant présente une épaule plus haute que l'autre et , surtout une colonne vertébrale qui , au lieu d'être rectiligne , ondule de droite  à gauche du haut des fesses vers le cou . La déformation se soigne grâce à des séances de kinésithérapie . Dans les rares cas où elle continue à évoluer , un traitement orthopédique s'impose et le port d'un corset peut être obligatoire pendant un temps . << On évite ainsi que les déformations ne se fixent , laissant des séquelles inesthétiques , explique le Dr Demay . Et surtout , on empêche la survenue des douleurs dorsales à partir de la trentaine ou plus tard >>.

     

    Vigilance et bons conseils

    Toutefois , dans la majorité des cas , le mal de dos n'a pas de cause médicale .Après un examen complet du médecin , une radio du dos va confirmer qu'il n'exxiste ni épiphysite de croissance ,, ni tassepments vertébraux , ni -dans le cas d'une hyperlordose - une éventuelle petite fracturede la cinquième lombaire .

    L'adolescent souffre parce qu'il a du mal à placer son corps . Il faudra donc être d'autant plus vigilant qu'il a grandi beaucoup et vite .

    << Il faut apprendre à l'enfant à respecter sa douleur . Ais , pour cela , il faut prendre le temps de lui expliquer l'origine , y compris endessinant lanatomie du dos . Ensuite , il saura interpréter ce signal d'alarme . A cet âge , aucune activité n'est interdite . Il faut simplement savoir arrêter immédiatement unn geste quand il fait souffrir >> , explique le Dr Binder . Quelques précautions complémentaires ne sont cependant pas inutiles .

    Surveillez son poids

    C'est bien connu , les adolescents préfèrent souvent sucreries et hamburgers à une nourriture équilibrée . Si on ajoute le grignotage fréquent , il n'y a pas de fortes chances pour que la balance accuse quelques kilos de trop . Or le surpoids , en pesant sur la coloànne vertébrale , peut-être le principal responsable des douleurs .

    Pour les voir disparaître , il suffit souvent d'un petit régime , de préférence mis au point par un nutritionniste , respectant à la fois les goûts de l'enfant et ses bzsoins de croissance .

    Allégez son cartable

    Dès le primaire , le cartable de l'écolier pèse de 8 à 10 kg . Un poids qui doit être multiplié par trois quand l'enfant court , et par cinq lorsqu'il saute (en descendant les escaliers par exemple ). Cette charge favorise les contractures musculaires et aggrave les déformations de la coloànne vertébrale . Pour éviter ces complications , les médecins estiment que le cartable  ne devrait pas excéder 10% du poids de l'enfant . La charge doit être portée haut sur le dos (et non pas au bout des bras ou en bandouillère ) dans un sac à sangles larges et rembourrées .

    Achetez-lui les bonnes chaussures

    Les énormes baskets , très en vogue chez les adolescents , sont excellentes pour le dos ... à condition d'être munies de semelles épaisses et souples ,amortissant les microtraumatismes sur la colonne vertébrale . Suivant ce principe , achetez des semelles amortissantes (dans les magasins de sports) et glissez-les dans toutes ses chaussures . En revanche , ne vous inquiétez pas trop si le médecin vous signale que l'enfant possède une jambe légerement plus courte que l'autre . Au cours de sa croissance , il arrive que les jambes ne grandissent pas au même rithme . Une différence de 8 à 10 mm est assez fréquente et ne necessite aucune mesure particulière; tout rentrera naturellement dans l'ordre

    N'hésitez pas à lui seriner :<< tiens-toi droit ! >>

    Les mauvaises positions ne provoquent aucune déformation de la colonne vertébrale . En revanche , elles déclenchent souvent des contractions musculaires douloureuses . D'où l'interêt de redresser son dos en classe , à table ou sur la canapé du salon .

    Adaptez sa literie

    << Le bon matelas est celui sur lequel on dort bien >> , se plait à dire le Dr Binder  . A condition bien dûr que l'adolescent n'alloge pas son 1,80 m et ses 70 kg dans son lit de petit enfant ! Si c''est le cas investissez dans une literie neuve adaptée à sa taille et à son poids .

    Autorisez-lui le sport

    En principe , aucun sport n'est interdit à l'adolescent qui a mal au dos , à condition de le pratiquer correctement .

    Si on prend l'équitation , par exemple , un bon cavalier ne court aucun risque , alors qu'un débutant dont les fesses tapent sur la selle fait subir à sa colonne verrtébrale des traumatismes en chaîne. Le meilleur des sports reste la natation , recommandée par tous les médecins .

    Fixez-lui une barre

    Vissez-la au dessus d'une porte : il lui suffira de s'y suspendre une vingtaine de secondes plusieurs fois par jour pour s"étirer ,soulager les compressions vertébrales et réduire une éventuelle tendance à la cambrure . Là encore , bien sûr , il ne faut pas qu'il ruine ses efforts en se laissant retonber de tout son poids sur le sol ! Prévoyerz donc un petit tabouret pour une descente tout en douceur .

    Encouragez-le , si nécessaire , à faire de la gymnastique corrective

    Prescrites par le médecin , les scéances de gymnastique guidée par un kinésithérapeute diminuent progressivement cyphose et lordose , tout en apprenant à décontracter les muscles dorsaux toujours tendus , donc douloureux . Une fois appris , les exercices doivent être régulièrement poursuivis à la maison .   (source top santé)

    <<A nous de nous adapter >> 

    du professeur Éric Thervet "néphrologue à l'Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP-Paris)

    Il me semble que 30 à 40% des transplantés s'informent sur leur maladie . J'aimerais que se soit plus ! Toutefois si les patients me disent s'être renseignés , ils ne cherchent pas à discuter des informations qu'ils ont trouvées . Peut-être due le médecin fait peur ...

    Je remets notre livret patient consacré au suivi de la greffe mais je ne suis pas sûr qu'il faille être proactif dans ce domaine . Ce serait plutôt le rôle des associations . Certains patients souhaitent n'être malade que vingt minutes tous les quatre mois , le temps de la consultation , et dix minutes par jour , le temps de prendre leurs médicaments . Pour d'autres , la maladie appartient au quotidien et au quotidien de leur entourage . A nous de nous adapter !

    Pour les dialysés , la situation est différente . Le besoin d'information est fort lors des changements d'état : passage de l'état de personne saine à l'état d'insuffisant rénal chronique , période de pré-greffe . Là je demande au patient de se renseigner et surtout de poser toutes les questions .

    <<les patients doivent approfondir , se faire un avis >>

    Elisabeth Cassutto-Viguier  "néphrologue , CHU de Nice"

    Lors de la première consultation , je donne beaucoup de renseignements et j'encourage les patients à faire des démarche par eux-mêmes .

    Les patients doivent approfondir , se faire un avis . Je recommande par exemple le site Renaloo et le site www.haricot.com , idéal pour les jeunes insuffisants rénaux .

    Les patients qui n'ont pas internet peuvent lire les mémos mis à leur disposition dans la salle d'attente

    Certains patients veulent ensuite partager l'information avec leur médecin . Un jour une patiente -sans doute inquiète -m'a donné une biographie à lire sur l'insuffisance rénale ! J'ai été très impressionnée par ses recherches .

    << vous êtes votre meilleur médecin >>

    " Michel Mougin "greffé du cœur en 1997 "

    Après ma greffe , on ne me disait pas grand-chose . j'ai compris que c'était à moi d'aller la chercher . J'appartiens à plusieurs associations : trans-forme, cardio-greffes Bourgogne Franche-Comté , FFAGCP(Fédération Française de greffe du cœur et des poumons ), cela me permet d'être informé régulièrement .

    Je reçois des liens vers des sites , vers des articles . J'utilise les moteurs de recherche et je trouve des études .Je discute aussi beaucoup avec d'autres transplantés , lors de rencontres sportives .

    A une époque , je me suis beaucoup renseigné . J'avais changé de thérapie immunosuppressive et cela ne se passait pas bien  . Sur le net , j'ai vu qu'aux Etats -unis , les thérapies comprenaient deux médicaments alors que la mienne en comprenait trois . J'en ai discuté avec mon médecin .

    Attention , tous les médecins ne sont pas ouvert au dialogue ! C'est au patient de montrer son intérêt , de parler de ses problèmes .<<Vous êtes votre meilleur médecin !>> m'a dit le chef de service post-transplantation de Broussais juste après ma greffe .
    Cette phrase m'est resté en tête .

    Sites des données bibliographique de référence :

     Pub med - http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi,db=pubmed

    Base de données de la National Library of Medicine(NLM). Elle donne accès aux références de plus de 16 millions d'articles appartenant à plus de 4 500 revues biomédicales du monde entier .

    Article Inist- http://services.inist.fr

    Réalisé par l'institut National de L'Information Scientifique et Technique .

    Ce site est en Français et répertorie plus de 10 millions de documents (articles , livres,...) dans le domaine scientifique et technique .

    Sites publics :

    http://afssaps.santé.fr

    www.has-santé.fr

    http://clinicaltrials.gov/  (essai clinique en cours dans le monde )

    Sites associatifs :

    www.trans-forme.org

    www.france-moelle-espoir.org

    www.france-coeur-poumon.asso.fr

    www.transhepate.org

    www.renaloo.fr

    www.fnair.asso.fr

    Source : trans-forme (la lettre de trans-forme n°2 de novembre 2011)

     

     

     


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    Mis à jour le mercredi, 18 juillet 2012 08:12 - Écrit par Yvanie le mercredi, 18 juillet 2012 08:11

     

    La convention du 6 mai 2012 passée entre assurance maladie et syndicats de pharmaciens prévoit que le taux de substitution des médicaments princeps par les génériques atteigne 85%.

     

    Une des mesures qui accompagnent cette convention risque de faire parler d’elle : à partir du 9 juillet, le dispositif “tiers payant contre générique” est généralisé. Il s’applique sans exception. Cela signifie que les assurés qui refuseront un générique devront payer le montant de leur ordonnance, le tiers payant ne s’appliquant pas. Ils pourront cependant se faire rembourser, a posteriori, par l’Assurance Maladie.

     

    Contrairement à ce qui se passait jusque là, les pharmaciens qui ne se plieraient pas à cette injonction et continueraient à pratiquer indifféremment le tiers payant, ne seront pas remboursés.

     

    Seule exception à la règle : table la mention “non substituable” portée de manière manuscrite par le médecin prescripteur sur l’ordonnance. La mention doit désormais précéder le nom du médicament (pour éviter un ajout intempestif).
    Cette mention doit se justifier par des raisons médicales.

    Par ailleurs, “l’assuré qui refuse le médicament générique (...) devra faire l’avance des frais, coller lui-même ses vignettes puis envoyer sa feuille de soins”.

    Le pharmacien doit mentionner “refus de générique” sur la feuille. Même si l’assuré lui propose de payer la différence entre générique et princeps, le tiers payant ne s’applique pas.

     

    En cas d’urgence “à titre tout à fait exceptionnel”, le pharmacien, s’il ne dispose pas aussitôt du générique, peut délivrer le princeps (le tiers payant s’applique).

    Aujourd’hui, seules cinq molécules sont pour le moment exclues de ce dispositif (Fentanyl, Lamotrigine, Levothyroxine, Topiramate, Valproate de Sodium), selon une directive de l'autorité sanitaire. Les antirejets n’en font pour le moment pas partie.

    On peut s’en étonner, puisqu’il s’agit de médicaments dits “à marge thérapeutique étroite”.

     

    Nous sommes bien entendu favorables aux génériques, mais les immunosuppresseurs, concernés par cette mesure, sont des médicaments très spécifiques, dont les concentrations sanguines doivent demeurer les plus stables possibles.
     

    Les sociétés savantes se sont d’ailleurs positionnées de manière très prudente que ce sujet.

    Outre les risques relatifs à l’observance, liés au changement d’aspect du médicament, la modification de l’excipient peut être à l’origine de telles variations. Le greffon rénal est précieux. Il évite aux patients la dialyse, dont le coût est bien plus élevé que celui de la greffe pour le système de santé et l'efficacité bien inférieure.

    Il serait catastrophique qu’une application particulièrement rigide des textes aboutisse à la perte d’un certain nombre de greffons.

     

    De plus, compte tenu du coût élevé des antirejets (en général plusoieurs centaines d’euros par boîte), la non application du tiers payant est particulièrement brutale. La plupart des patients ne pourront pas avancer l’argent seront obligés d’accepter la substitution.

    On peut imaginer combien cette mesure risque d’être source d’angoisse. Si l’Assurance Maladie semble ne pas s’émouvoir du statut bien spécifique et des enjeux des antirejets, les malades, eux, en ont une conscience aigue.

     

    On peut aussi regretter une entrée en vigueur sans aucune concertation avec les associations de patients concernées.

     

    Notre conseil : si ce n’est pas déjà fait, n’hésitez pas à demander l’avis de votre néphrologue quant à cette substitution. Il ou elle a toujours la possibilité de préciser la mention non substituable sur votre ordonnance (attention : il faut qu’elle soit manuscrite, en toutes lettres - pas de “NS” - et qu’elle précède le nom du médicament). (source :www.renaloo.com) 


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