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    Tchin, Tchin ...

    Après 60 ans comme à tout âge de la vie , l'alcool acompagne la vie de la plupart d'entre nous :

    --  Le vin ou la bière , par habitude , par plaisir accompagnent depuis longtemps déjà les repas quotidiens , les réunions de famille , les fêtes ...

    -- Les bons vins sont appréciés lors des repas de famille ...

    --  Le champagne , les cocktails marquent les événements : le passage à la retraite , la naissance du petit fils , le mariage des enfants ...

    -- Sans compter les appéritifs entre amis , les sorties ou les voyages organisés ...

    Alcool rime souvent avec fête, convivialité , gastronomie... et les occasions ne manquent pas .

    Dans notre culture , cela fait partie d'un certain savoir-vivre , de l'hospitalité . De peur de décevoir notre hote , on 'ose pas oujours refuser le verre du vin qu'il a spécialement acheté pour nous .

    French paradox ?

    Plusieurs études scientifiques montrent que la consommation de vin en petite quantité ( un verre standard par jour ) peut avoir une action bénéfique sur le coeur , en particulier chez les seniors . Pour autant, toutes les études démontrent que l'alcoolcontribue aussi à la survenue de problèmes de santé ( maladies cardio-vasculaires , cancers ...)

    Pour agir sur la santé , il est plus sûr de compter sur une activité physique ( sport, marche, vélo ...) une alimentation saine et équilibrée , éviter de fumer et boire avec modération .

     Une sensibilité accrue ...

    A partir de 50  ans , la quantité d'eau dans le corps diminue et celle des graisses augente. Or , l'alcool ne peut être dilué que dans les tissus constitués essentiellement d'eau ( comme les muscles ) , et non dans lrs tissus graisseux

    Par ailleurs en vieillissant , les cellules hépatiques responsable de la dégradation de 90 % de l'alcool consommé fonctionne plus lentement . Celui-ci reste donc plus longtemps dans le corps que chez les jeunes adultes .

    A quantité égale d'alcool consommé , les seniors obtiennent donc une alcoolémie  (c'est-à-dire  la quantité d'alcool présente dans le sang à un moment donné ) plus élevéeque leurs cadets . Les effets de la consommation sur le comportement sont plus rapides , plus prononcés et durent plus longtemps .

    Avec l'avancée de l'âge , il est donc recommandé de diminuer sa consommation d'alcool .

    L'alcool chez les seniors (1/5)

    Alcool , trop c'est combien ?

    Il est difficile de définir une frontière nette entre une consommation d'alcool sans risque et une consommation excessive .

    Chaque personne réagit différemment à l'alcool .

    La consommation aura des conséquences différentes selon le contexte de consommation , l'état de santé, la prise de médicaments psychotropes ou non , les activités pratiqués ...

    TOUTEFOIS L'OMS ( Organisation Mondiale de la Santé ) recommande chez les adultes de :

    --   Ne pas dépasser trois verres par jour pour un homme

    --   Ne pas dépasse deux verres par jour pour une femme

    --   Ne pas dépasser quatre verres par occasion

    --  Ne pas consommer d'alcool au moins un jour par semaine 

    A partir de la cinquantaine , il est recommandé de baisser sa consommation d'alcool en deçà de ces préconisations

    Au-delà de ces seuils , les risques liés aux effets toxiques de l'alcool augmentent :

    Risques immédiats : accidents, chutes ...

    Risques à long terme : cancer, cirrhose, maladies cardiovasculaires ... 

    Plus on dépasse les limites , plus les risques sont importants .

    Quelque soit l'âge , dans certaines situations particulières , ex : la conduite de véhicule, l'exercice des tâches qui demandent de la vigilance ( jardinage , bricolage, cuisine...) , la prise de médicaments , l survenue de maladies aigües ou chroniques..., il est recommandé de s'abstenir de toute boisson alcoolisé.

    En veillissant , on peut rencontrer des problèmes avec l'alcool sans avoir augmenté sa consommation .

    Où en suis-je avec l'alcool ?

    1 ) Avez-vous déjà ressenti  le besoin de diminuer votre consommation d'alcool ?

    2 ) Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques sur votre consommation d'alcool ?

    3 ) Avez-vous déjà eu l'impression que vous buviez trop ?

    4 ) Avez-vous déjà eu besoin d'alcool le matin pour vous sentir en forme ?

    Deux réponses positives ou plus sont en faveur d'une consommation excessive . 

    Médicaments et alcool : Prudence !

    La consommation d'alcool est contre-indiquée avec la prise de nombreux médicaments délivrés sur ordonnance ou non ( antidouleurs , somnifères, tranquillisants, antidépresseurs, aspirines, antihypertenseurs , sirop contre la toux ...).

    Les effets de l'alcool et ceux des médicaments entrent en interaction et s'en trouvent modifiés . L'alcool peut :

    1 ) Modifier , diminuer ou amplifier l'effet d'u médicament ;

    2 ) Retarder son élimination ;

    3 ) Augmenter son effet sédatif et provoquer des étourdissements , une baise de la vigilance et par conséquent favoriser par exemple le risque de chute .

    Les seniors souvent poly médiques , présentent un risque accru d'interactions médicaments / alcool .

    Lisez bien les notices des médicamentset n'hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien pour connaître les recommandations à suivre . 

    Le risque d'alcool nous concerne tous

    Dans notre société , la consommation excessive d'alcool des jeunes est très médiatisée alors que celle des adultes , surtout celle des seniors , reste sovent peu évoquée ... elle n'est pourtant pas dénuée de risque .

    La consommation d'alcool vient aggraver des risques pour la santé qui existaient déjà , ou peut en créer des nouveaux , du fait de son association avec des troubles ou des traitements qu'elle perturbe .

    Les seniors sont d'autant plus vulnérables à l'alcool qu'ils rencontrent des problèmes de santé directement liés à leur âge . Même faible , une consommation d'alcool peut affaiblir le corps et entraîner ;

    A )  Une altération du système immunitaire qui empêche de réagir aux infections , aux blessures et aux traumatismes . Les opérations chirurgicales sont plus difficiles et dangereuses ;

    B ) Une apparition de certains cancers ( ORL, colorectal, sein ) ;

    C ) Un risque accru d'hypertension , des troubles du rythme  cardiaque, de l'infarctus du myocarde , des accidents vasculaires cérébraux , des maladies hépatiques .

    Trop souvent , des difficultés banales comme la fatigue , l'hypertension , les problèmes de digestion , les problèmes de mémoire , les troubles du sommeil , les chutes seront attribuées en priorité à l'âge ou à une maladie sans réaliser que l'alcool y participe de manière non négligeable .

     


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  • Un chirurgien dévoile une vidéo époustouflante retraçant étape par étape la transplantation complète d’un coeur

     

    La transplantation cardiaque est l’une des opérations chirurgicales les plus impressionnantes et complexes qui soit. Elle consiste à découper le coeur malade, à le retirer de son hôte et à le remplacer par un autre muscle cardiaque en bonne santé. Pour vous rendre compte de la prouesse que représente cette intervention, un chirurgien a partagé cette vidéo à couper le souffle. Âmes sensibles, s’abstenir ! Les maladies cardiaques représentent la plus importante cause de décès sur la planète. Il existe environ 50 000 demandeurs de transplantation mais seulement 5000 sont réalisées chaque année. La première a eu lieu en 1967 au Cap, en Afrique du Sud. Le coeur d’une femme de 25 ans morte dans un accident a été donné à un homme de 55 ans. Il est malheureusement mort 18 mois plus tard. Le rejet était très courant lors des opérations les plus anciennes, menant leurs hôtes à la mort seulement quelques semaines plus tard. Lors des décennies qui ont suivi, les techniques ont évolué et ont augmenté l’espérance de vie des patients. Aujourd’hui, les receveurs ont une chance de survie de 90 % après un an et de 74 % après 5 ans. Les recherches impliquant le remplacement d’organes à partir de cellules souches étant en train de progresser, ces chiffres vont encore augmenter à l’avenir. Les receveurs potentiels subissent plusieurs évaluations psychologiques ainsi que des tests pour connaître leur type de tissu afin de minimiser les chances de rejet. Une fois qu’un coeur est disponible, on choisit l’heureux élu parmi une sélection de facteurs, incluant le temps passé sur liste d’attente et la proximité du donneur.

     

     

    Lorsque tout le monde est prêt, le receveur est mis sous anesthésie générale et connecté à une machine cardio-pulmonaire. Une fois que le sang a été totalement retiré du coeur, ce dernier est extrait et remplacé par le coeur du donneur. Celui-ci est recousu et le sang est renvoyé à l’intérieur. Le muscle est ensuite soumis à des chocs électriques pour reprendre ses battements. Avant de refermer le corps, le chirurgien vérifie si le coeur fonctionne bien et n’a pas de fuites.

     

     

     

     

    Cette vidéo nous a vraiment subjugués. Il est vraiment incroyable de voir un coeur se faire totalement extraire pour être changé par un autre. Certains à la rédaction ont éprouvé quelques difficultés à tout regarder jusqu’à la fin, mais nous avons été très heureux de voir que l’opération s’est bien déroulée au final. Si par malheur vous perdiez la vie, seriez-vous heureux de savoir que vos organes ont sauvé d’autres personnes ?


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    L'an dernier au 31 décembre , le nombre de patients vivant avec un rein greffé << fonctionnel >> s'élevait à plus de 33 000 personnes , contre 10 700 vivant avec un foie greffé et 4 200 avec un coeur greffé , selon l'agence de la Biomédecine .

     

     

     

    Même si des problèmes subsistent, la qualité de vie des dizaines de milliers de patients ayant bénéficié de transplantations d’organes en France s’est sensiblement améliorée ces dernières années, les mieux lotis étant les greffés du rein, selon des spécialistes réunis à Paris.

    « Le fait de parler de qualité de vie est en soi un progrès, car jusque dans les années 1990, on ne parlait des greffes qu’en termes de durée de vie », a rappelé le Pr Yves Chapuis, un des pionniers français des transplantations.

     

    5 023 greffes ont été réalisées en France au cours de la seule année 2012, dont 3 044 de rein, 1 161 de foie, 397 de cœur, 322 de poumon, 72 de pancréas et 7 d’intestin, selon les chiffres de l’Agence de la biomédecine. 197 de ces greffes ont été effectuées sur des moins de 18 ans.

     

    Grâce à l’amélioration des traitements immunosuppresseurs (destinés à éviter le rejet de la greffe), les taux de survie ont régulièrement augmenté : plus de 91 % des reins greffés depuis le début des années 2000 fonctionnaient toujours un an après la greffe et près de 80 % des greffons demeuraient parfaitement fonctionnels 5 ans après, selon l’Agence.

     

    Pour les greffés du foie et du cœur, les taux de survie à 5 ans avoisinent désormais les 72 % pour les premiers et 65 % pour les seconds.

    Des traitements pas toujours bien suivis

    Mais une étude dirigée par la néphrologue Chantal Loirat sur 374 patients ayant bénéficié d’une greffe de rein lorsqu’ils étaient enfants, montre que, parvenus à l’âge adulte, après des retards scolaires souvent importants, ils ont plus de mal à s’insérer dans le monde du travail, notamment pour ce qui est des femmes, sont plus souvent célibataires et vivent plus fréquemment chez leurs parents que les adultes de leur âge.

     

    « La qualité de vie du greffé du foie s’améliore de façon significative dans la période qui suit immédiatement la greffe, mais a tendance à diminuer après la première année, principalement sur le plan psychique », relève le Pr Georges-Philippe Pageaux, hépatologue au CHU Saint Eloi à Montpellier. Il mentionne notamment des symptômes de dépression ou d’anxiété qui ont tendance à s’aggraver et peuvent se traduire par une mauvaise prise des médicaments immunosuppresseurs chez 15 à 40 % des greffés du foie.  (source ; Le  Républicain Lorrain )


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  • Nous, personnes vivant avec une maladie chronique, accidentées de la vie ou en situation de handicap, sommes une nouvelle fois absents des débats. Nous aspirons tous à une réforme inclusive, réaliste, tournée vers le vieillir bien, le vieillir mieux. Dès lors, une réforme des retraites ne saurait être "juste" que si elle intègre les évolutions économiques, sociales mais aussi démographiques et sanitaires de la société française, si elle prend en compte pleinement tous les citoyens. L'allongement de la vie au travail, c'est pour nous la prolongation de la difficulté à concilier vie professionnelle et état de santé. En France, 15 à 25 millions de personnes vivent avec une maladie chronique ou un handicap : peut-on décemment continuer à les ignorer ? Penser l'accès à la retraite pour les personnes malades chroniques et handicapées, c'est poser plus largement la problématique de leur place dans la société, de la capacité de celle-ci à les accueillir.

     

    Oui, du fait de nos situations, nous sommes confrontés à des carrières professionnelles inégales, fractionnées : temps partiels subis, emplois précaires, évolutions de carrières ralenties, éloignement durable de l'emploi, arrêts maladies répétés, invalidité subie, parfois imposée... La pénibilité du travail est certes prise en compte dans ce projet, sous l'angle des conditions de travail et de l'exposition à des facteurs de risques professionnels, mais les pénibilités induites par notre état de santé ne sont pas considérées. Ces difficultés liées au travail avec une maladie ou un handicap, trouvent comme point d'orgue le passage à la retraite, quand la pension, si réduite par des parcours professionnels en dents de scie, nous fait encore payer le prix fort, le prix de notre maladie, de notre handicap.

     

    DOUBLE PEINE

     

    Cette double peine, nous ne l'acceptons pas. "Rendre le système plus juste", "ouvrir des solidarités nouvelles", c'est aussi refuser que nos parcours professionnels irréguliers continuent de nous précariser dans l'âge, après la vie active. C'est un principe de Justice entre les citoyens, un principe qu'il faut assumer jusqu'au bout ! Les évolutions des dernières années ont de fait creusé notre précarité face à la vieillesse. Nous avons assisté à la construction d'un système qui, en lui-même, posait les bases d'une injustice profonde à notre égard : une retraite calculée sur un salaire de référence des 25 meilleures années, un nombre élevé de trimestre cotisés, un recul de l'âge de départ en retraite, facteurs structurellement inadaptés aux personnes vivant avec une maladie chronique ou un handicap.

    Alors que les débats pour une nouvelle réforme des retraites sont sur le point de s'ouvrir, nous constatons une fois encore que le parlement reste sourd à nos interpellations, sans voix face à nos revendications. Nous, qui représentons près d'un français sur trois, refusons cette condamnation tacite à l'invisibilité. Le texte proposé aujourd'hui présente des avancées que nous saluons : pénibilité, départ à la retraite anticipé, reconnaissance des aidants... Mais un système plus juste reste à inventer, un système incluant mieux l'état de santé des personnes. Et pour l'inventer, des idées nous en avons. C'est par exemple la pleine intégration des indemnités journalières ou des périodes d'invalidité dans le calcul de la pension de retraite. Aujourd'hui, ces trimestres d'interruption de carrière sont validés, mais pas cotisés, ce qui réduit le salaire de référence des 25 meilleures années et lamine les pensions de retraite des personnes ayant subi des carrières fractionnées. Pour l'égalité femme-homme, cette mesure a été adoptée pour les périodes de maternité ; pour l'égalité entre les citoyens, elle devrait être généralisée.

    C'est aussi favoriser l'emploi des seniors vivant avec une maladie chronique ou en situation de handicap, par l'extension de l'application de la retraite progressive. Temps de travail aménagé, maintien de la rémunération, poursuite des cotisations, la retraite progressive constitue un véritable outil pour l'emploi des seniors malades ou handicapés. Nous en appelons à une adaptation de l'article 11 du projet de loi pour nous permettre une fin de carrière moins brutale, plus adaptée à notre état de santé. Travailler plus longtemps, pouvoir se maintenir dans l'emploi dans de bonnes conditions, nombre d'entre nous le peuvent et le souhaitent. A condition de mettre en place des mécanismes pérennes d'incitation pour les entreprises, encore réticentes à l'aménagement du temps ou du poste de travail. Ce type de mesure a pourtant été expérimenté avec succès par l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées ou AGEFIPH, qu'attendons-nous pour en faire un dispositif public ? Enfin, nous mettons en garde le gouvernement contre la stratégie de bricolage qui consisterait à résoudre une injustice en en créant une autre. La volonté d'abaisser le taux d'incapacité de 80% à 50% pour permettre un départ anticipé est une très bonne initiative, qui mettra fin à des situations aussi absurdes qu'injustes. Mais cela ne peut se faire en écartant les personnes reconnues en qualité de travailleur handicapé (RQTH) de l'accès à ce dispositif.

    Nous appelons à la cohérence et à la complémentarité des mesures. Répondre aux injustices, c'est savoir quelle place on accorde, au sein de notre société, à plus d'un tiers de la population. C'est aussi garantir sa représentation au sein de l'hémicycle. Nous refusons d'être cantonnés au rôle de "l'assisté", maintenu non loin du seuil de pauvreté. Nous voulons exercer notre citoyenneté à part entière. Cela passe par le travail et la reconnaissance de nos spécificités.

    Michel Simon, président du collectif [im]Patients ; Chroniques & Associés (Association François Aupetit / AFD / AFH/AFSEP/ AIDES/ AMALYSTE/ /Aptes/Fibromyalgie France/FNAIR/Jeunes Solidarité Cancer/Keratos); Claude Rambaud, présidente du Collectif interassociatif sur la santé (CISS) ; Arnaud de Broca, secrétaire général de la FNATH : Associations des accidentés de la vie ; Alain Rochon, président de l'APF : Association des Paralysés de France ; Mathilde Laederich, directrice de l'Association France Parkinson (source : collectif association )

    Handicapés et malades, les oubliés de la réforme

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  • Comment la grippe se transmet-elle ?

    Quels sont les conseils pour se protéger ?

     

    Au moment où la grippe se répand dans de nombreuses régions de France , L'INPES fait le point sur ce virus hivernal .

     

    Tout le monde peut attraper la grippe et elle peut se transmettre rapidement d'une personne à une autre .

    Le virus de la grippe se modifie légèrement chaque année , on peut donc l'attraper tous les ans .La grippe s'attrappe facilement, directement par une personne infectée qui propulse des virus par la toux, les eternuements, la salive, les postillons , les sécrétions respiratoires. Mais aussi par contact avec une personne infectée , par exemple via une poignée de main, ou des objets contaminés comme une tétine , un doudou, un mouchoir...

    En période d'épidémie , les lieux publics et les transports en commun facilitent la propagation du virus .

     

    Les bon gestes à adopter

     

    Se laver les mains régulièrement avec d l'eau et du savon .

    Se couvrir la bouche dès que l'on tousse , éternue (dans sa manche ou dans un mouchoir à usage unique) est un bon réflexe qu'il faut également transmettre aux enfants

    Eviter de serrer les mains , d'embrasser , de partager ses effets personnels (couverts, verre, brosse à dents , serviette de toilette .

    Eviter les lieux très fréquentés (centres commerciaux, transports en commun )et éviter si possible d'y emmener les nourrissons et les enfants .

    Penser à aérer son logement chaque jour pour renouveler l'air .

     

    La grippe saisonnière est une infection respiratoire très contagieuse provoquée par des virus << influenza >>

     

    La grippe peut entraîner des complications graves voire mortelles pour les personnes à risques

    infection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie )

    aggravation d'une maladie chronique déjà existante (diabète, insuffisance rspiratoire , cardiaque ou rénale , mucoviscidose ).

     

    Je me vaccine pour me protéger

    La vaccination reste le moyen de prévention le plus efficace contre la grippe . C'est pourquoi le vaccin est gratuit pour les personnes à risques .

    Je me fais vacciner chaque année pour bien me protéger . En effet , le ou les virus grippaux sont très changeants . D'une année sur l'autre ceux qui circulent peuvent être différents . C'est pourquoi le vaccin évolue .

    Je me protège contre la grippe et je protège mon entourage . La grippe se transmet très facilement . Une personne grippée est contagieuse , même avnt l'apparition des symtômes et pendant environ une semaine .

     

    Bon à savoir

    Plus on avance en âge , plus la grippe représente un risque . A partir de 65 ans , l'organisme réagit moins bien aux infections . On est donc plus fragile face à la grippe . C'est pourquoi le haut conseil de la santé publique recommande de se faire vacciner .

    Le vaccin contre la grippe est fabriqué à partir de virus inactivés . Il est bien toléré par l'organisme . Il ne peut en aucun cas donner la grippe .

     

     5 bonnes raisons de me faire vacciner

    1) Chez les personnes à risques , la grippe peut entraîner des complications sérieuses, voire mortelles .

    2) Après 65 ans ou si je suis atteint d'une maladie chronique , je suis plus fragile face à la grippe , même si je me sens en bonne santé.

    3) Lacomposition du vaccin est adaptée chaque année en fonction des virus qui circulent . Je dois donc me faire vacciner tous les ans .

    4) Le vaccin est le moyen le plus efficace de me protéger . J'en parle à mon médecin . En me vaccinant , je protège aussi mes proches .

    5) Le vaccin est gratuit pour les personnes à risque, notamment après 65 ans ou pour les personnes atteintes de certaines maladies chroniques .

     

     

     


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  • Réunion de la Commission d’organisation sanitaire

    La Commission d’organisation sanitaire s’est réunie hier matin, dans le cadre du processus de mise en place de la greffe rénale  en Polynésie française.

    La Commission d’organisation sanitaire s’est réunie hier matin, dans le cadre du processus de mise en place de la greffe rénale en Polynésie française.

     

    La Commission d’organisation sanitaire s’est réunie, hier matin, dans la salle du gouvernement, avenue Pouvana a Oopa, afin d’examiner la demande du Centre hospitalier de Polynésie française d’ouverture d’une nouvelle activité de greffe rénale. À cette occasion, la ministre de la Santé, Béatrice Chansin, a répondu à quelques questions concernant la greffe rénale, ainsi que sur la menace d’une grève à l’hôpital de Taaone, déclenchée par le syndicat O oe to oe rima.

    Pouvez-vous nous préciser la finalité de cette réunion de la Commission d’organisation sanitaire ?

    Cette commission est chargée d’examiner la demande du CHPF concernant l’ouverture d’une activité de greffe rénale au sein de ses services. Cette réunion entre donc dans le cadre du processus mis en place pour atteindre cet objectif.

     

    La greffe rénale est donc dans sa dernière ligne droite avant les premières opérations. Quand celles-ci devraient-elles avoir lieu ?

    Dès la semaine prochaine, il sera procédé à une intervention sur les trois couples de donneurs et de receveurs.

     

    La demande de dons d’organes, en l’occurrence de reins est forte en Polynésie française. Le nombre de donneurs à s’être fait connaître peut-il subvenir à ce besoin ?

    Pour l’instant, il s’agit de dons de personnes vivantes. Nous allons lancer prochainement une campagne de communication pour expliquer que le don d’organes permet de sauver des vies, que cette pratique est répandue à travers le monde, et qu’il faudrait que ce geste de solidarité se développe en Polynésie.

     

    N’avez-vous pas été ou êtes-vous confrontée à des blocages de la part des Églises ?

    Je ne le pense pas. Lorsque nous avons travaillé sur la partie législative et réglementaire, nous avons mis en place un comité d’éthique, et nous avons consulté les Églises, qui nous ont répondu favorablement sur le don d’organes. Il faut savoir que le don d’organes n’est pas une obligation, c’est un geste personnel et volontaire.

     

    En cas de mort encéphalique, le prélèvement d’organes sera-t-il automatique ?

    Si une personne, de son vivant, ne souhaite pas que soient prélevés ses organes à son décès, elle pourra le faire savoir en s’inscrivant sur un registre prévu à cet effet. Par ailleurs, avant chaque prélèvement, la famille sera consultée, et il n’y aura pas de prélèvement automatique.

     

    Pour l’instant, les prélèvements s’effectuent sur la base du volontariat ?

    Nous allons effectivement démarrer l’activité de greffes d’organes avec des donneurs vivants, et nous verrons par la suite le prélèvement sur les morts encéphaliques.

     

    À terme, envisagez-vous la greffe d’autres organes ?

    C’est effectivement l’objectif vers lequel nous souhaitons nous diriger.

    Nous voulons d’abord maîtriser parfaitement la greffe rénale, et avoir les compétences techniques, avant de pouvoir réaliser d’autres greffes.

     

    L’hôpital de Taaone a-t-il vocation à devenir un centre de greffes d’organes au sein du Pacifique ?

    Non. Pour l’instant, la possibilité de faire les greffes rénales au sien du CHPF de Taaone représente une grande avancée médicale.

    Une équipe viendra spécialement, la semaine prochaine, pour effectuer les premières greffes avant que l’équipe qui est sur place ne prenne le relais.

    En ce qui concerne la menace de grève de plusieurs catégories de personnels au CHPF, en savez-vous un peu plus sur les raisons de cette grogne ?

    Je n’ai absolument rien à dire. Je ne comprends rien à cette menace de grève. Le concours pour accéder à la fonction publique territoriale est obligatoire.

    Il s’agit d’un concours externe ou interne, et la grande nouveauté qui peut effectivement s’appliquer au cas des agents qui sont en situation précaire, c’est le concours d’intégration. Celui-ci fait actuellement l’objet d’un projet de loi du Pays qui a été soumis au Conseil supérieur de la fonction publique, lequel a émis un avis favorable. Et j’espère qu’il sera adopté avant la fin de l’année.

    Si c’est le cas, j’espère que les agents du CHPF pourront bénéficier de cette possibilité qui leur est ouverte, sachant qu’ils entrent tout à fait dans le cadre des critères qui ont été définis, à savoir détenir une ancienneté supérieure à trois années dans le poste qu’ils occupent.

    Je pense qu’aujourd’hui, ils ont toutes les réponses aux interrogations qui pouvaient encore persister, aux points qu’il restait à résoudre dans le cas de leur préavis de grève.

    Peut-être y a-t-il eu une mauvaise communication et une mauvaise compréhension ? Mais ils ont, aujourd’hui, une réponse à toutes leurs questions

    (source : la dépeche.pf . propos receuillis par P Martin )


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  •  La France, l'Italie et l'Espagne, s'allient pour la première fois samedi 28 septembre pour lancer une journée internationale en faveur du don de moelle osseuse, afin de recruter des donneurs pour assurer les besoins en greffe des malades, atteints de maladies graves du sang comme la leucémie.

    "De nombreuses vies dépendent de notre solidarité", souligne à cette occasion le Dr Rafael Matesanz, directeur du registre espagnol ONT.

    La greffe de moelle osseuse fait partie des possibilités de traitement de maladies graves du sang, comme les leucémies, les lymphomes ou les myélomes, ainsi que d'autres pathologies, comme les déficits congénitaux immunitaires (enfants-bulles).

    La moelle osseuse est la fabrique de nos cellules sanguines (globules rouges et blancs, plaquettes).

    Plus les Veilleurs de vie (donneurs inscrits sur les registres) sont nombreux, plus l'espoir de sauver un malade augmente, souligne l'Agence de la Biomédecine (France) qui souhaite mobiliser en particulier les jeunes via les réseaux sociaux.

    "Nous espérons en faire une journée européenne. D'autres pays sont intéressés, comme la Suisse ou la Belgique", indique à l'AFP le Dr Evelyne Marry, directrice du registre France Greffe de Moelle de l'agence, chargée d'organiser et encadrer ces dons.

    "L'Union Européenne compte quelque 8 millions de donneurs enregistrés, et il y en a au total plus de 21 millions dans le monde", dit-elle.

     

    Solidarité internationale

     

    La Pologne dépasse les 396.000 inscrits et l'Allemagne bat des records avec près de 4,8 millions de donneurs (les campagnes de communication y sont payées par le privé).

    Par ailleurs, "l'Espagne en regroupe 107.000, et l'Italie environ 340.000 pour une population à peu près similaire à celle de la France ", poursuit-elle.

    L'Agence de la Biomédecine ambitionne donc de recruter un minimum de 18.000 nouveaux donneurs pour améliorer les chances de greffe pour les malades qui n'ont pas de donneur compatible dans leur fratrie.

    "Chaque donneur et chaque registre dans le monde compte. Tous les registres sont interconnectés (Afrique du sud, Australie, Etats-Unis, etc.) et il existe une association internationale des registres qui s'assure que les donneurs ne sont pas rémunérés et veille à l'encadrement de la qualité des échanges de greffons, avec des accréditations", explique le Dr Marry.

    "On a besoin de cette solidarité internationale car il y a, en moyenne, une chance sur un million de trouver un donneur compatible pour faire la greffe", assure-t-elle.

    En 2012, 103 donneurs français ont ainsi été prélevés pour des patients internationaux et 668 donneurs internationaux l'ont été pour des patients français.

    L'an dernier, au total, un millier de patients ont bénéficié d'une greffe de moelle osseuse en France grâce au don d'un donneur volontaire, tandis que 710 ont pu recevoir une greffe intra-familiale.

    Pour donner il faut être en parfaite santé, avoir plus de 18 ans et moins de 51 ans lors de l'inscription (même si l'on peut ensuite donner jusqu'à 60 ans), accepter de répondre à un questionnaire de santé et faire une prise de sang.

    Pour s'informer ou demander à s'inscrire : www.dondemoelleosseuse.fr et Facebook "Don de moelle osseuse" ou via Twitter (@moelleosseuse). 

     (source : lamontagne.fr )


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  • D'après l'Agence de biomédecine, pour les patients souffrant d'insuffisance rénale, de graves disparités existent sur le plan de l'accès à la greffe. Ainsi le temps d'attente médian varie de 9 à 57 mois. Et c'est dans les Outre-mer que l'attente est la plus longue.  par Maïté Koda

    Les Ultramarins en attente d'un rein doivent avant tout s'armer de patience

    C'est le Parisien qui révèle l'info dans une enquête publiée ce mercredi 11 septembre. Sous le titre "greffe du rein: un scandale inexcusable", le quotidien dénonce les inégalités en matière de greffe du rein pour les personnes victimes d'insuffisance rénales. Ce sont les temps d'attente pour les malades en attente de transplantation qui sont ainsi montrés du doigt. Moins d'un an dans le Maine-et-Loire, contre quatre fois plus pour un patient souffrant de la même pathologie.

     

    54 mois d'attente en Guadeloupe

    "De 9 à 37 mois d'attente!", assure le Parisien qui a volontairement exclu de son infographie les données relatives aux départements d'Outre-mer. Elles sont pourtant édifiantes si on se réfère aux chiffres fournis par le rapport Rein 2011 (Réseau épidémiologique et information en néphrologie) de l'Agence de biomédecine. Ainsi en Martinique, il compter 35,9 mois d'attente, contre 36,6 en Guyane, 54 mois à la Réunion et 57,6 mois (!) en Guadeloupe, championne nationale du délai d'attente.
    Un délai lié à la pénurie qui touche certains départements et une attribution locale, et non nationale, des reins prélevés sur un donneur décédé.

     

    Délai d'attente médian sur la liste (en mois)
    source rapport REIN 2011

     

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    Délai d’attente nécessaire pour que la moitié des patients soit grefée. L’autre moitié attend plus longtemps. D’une région à l’autre, le temps d’attente médian varie de 8,8mois en Poitou-Charentes, à… 36,7mois en Ile-de- France, soit quatre fois plus ! Et encore s’agit-il de moyennes régionales : les malades inscrits à Créteil Henri- Mondor (Val-de-Marne) doivent patienter 43mois, ceux de l’hôpital Saint-Louis (Paris) 47mois, et ceux de Tenon (Paris) 52mois ! Les DOM-TOM, enfin, sont les grands délaissés du système : comptez 36mois en Martinique et Guyane, 54 à la Réunion et jusqu’à 57mois en Guadeloupe. Source : Rapport annuel REIN 2011, Agence de biomédecine.

     

     

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  • Le Parisien publie ce matin une enquête reprenant les chiffres du rapport annuel 2011 de l'Agence de la biomédecine sur les greffes de rein. Le quotidien attire l'attention du public sur le fait que, d'une région à l'autre, le temps d'attente moyen pour l'obtention d'une greffe varie du simple au quadruple, de 9 à 37 mois.

    Greffes de rein : les inégalités régionales pointées du doigt

    Le système d'attribution semble a priori très rationnel : un rein sur deux prélevés à la suite d'un décès est greffé dans l'établissement où s'est effectué le prélèvement. Le second est destiné à être transplanté dans la région.

    Cependant, la proportion de patients en attente de greffe et celle des donneurs potentiels varie fortement d'une région à l'autre. D'où de très grandes inégalités en terme d'attente.

    Selon les données de l'Agence de la biomédecine, près de 13% des patients français en attente de greffe se seraient inscrits hors de leur région pour contourner le problème.

    "Ce problème est archi connu parmi les transplanteurs, et archi débattu au sein de l'Agence de la biomédecine", nous confie le Pr Arnaud Méjean, chirurgien urologue à l'hôpital Necker à Paris.

    "La question de l'attribution des greffons est très polémique, et politiquement très sensible à de nombreux titres", poursuit-il. Considérant la densité de population de l'Île-de-France, rompre avec le système d'attribution locale des reins "signifierait que la province alimenterait Paris en organes !" souligne le chirurgien, qui note que la capitale a également des besoins spécifiques. "A titre d'exemple, la région parisienne possède une forte densité de population d'origine africaine, majoritairement du groupe B, rare à l'échelle nationale."

    Selon le Pr Méjean, le problème possède également une très forte dimension économique. "Les chirurgiens spécialistes qui font souvent des centaines de kilomètres pour réaliser des prélèvements d'organes sont très mal rémunérés", explique-il. "Il faut de leur part un très grand investissement personnel. Savoir que les greffons vont bénéficier à des patients appartenant [à leur centre] contribue très certainement de la motivation de ces chirurgiens, à leur investissement dans un travail peu valorisé. Tant qu'il n'y aura pas une politique de rémunération qui soit plus incitative, et donc plus mobilisatrice, la situation a peu de chances d'évoluer."

    Les avantages du rein local

    "Il n’y a aucune certitude sur le fait qu’un système national soit meilleur et permette de lutter contre la pénurie", commente Romain Bonfillon, l’un des portes paroles de la Fédération Nationale d'Aide aux Insuffisants Rénaux (FNAIR). Il fait également le double constat des crainte liées à "l’asséchement des régions par les grands centres de transplantation" et à la démotivation des chirurgiens. "Par ailleurs, il y a la question de la durée entre le prélèvement du rein et la greffe (la durée d’ischémie froide), qui doit être la plus courte possible. De ce point de vue là, le "rein local" mis en place en janvier 2007 est une très bonne chose. Voilà pourquoi nous sommes très prudent sur cette question."

    Pour la FNAIR, l’article du Parisien n’insiste pas assez sur "la véritable urgence, qui est celle de la très mauvaise information des dialysés quant aux possibilités de greffe et à la nécessité de s'inscrire sur les listes d'attente". Sur 38.000 patients français en dialyse, un peu moins du tiers sont inscris sur de ces listes. "Comme l’évoque le Parisien, en Norvège, ce taux est de 70% !"

    "Nous pensons qu’il faut systématiser les bilans pré-greffe (préalables à l’inscription sur les listes)," poursuit Romain Bonfillon. "Par ailleurs, nous avons demandé au ministère de la Santé que soit diligenté une grande enquête auprès de tous les opérateurs de santé, publics comme privés, sur le délai d’inscription des patients dialysés. Une telle enquête doit être rendue publique, pour mettre les établissements face à leurs responsabilités."

    Pour le professeur Méjean, une solution très concrète au problème des greffes existe : "Il faut qu'il y ait une prise de conscience beaucoup plus importante de la part des citoyens français, du fait qu'ils peuvent aider leurs proches. Il faut augmenter le nombre de dons à partir de donneurs vivants. Aujourd'hui, la loi le permet ! Elle a récemment étendu le don au conjoint, aux amis... Le taux de greffes à partir de donneurs vivants n'est que de 11,7% en France, contre 50% aux Etats-Unis. Le vrai problème - ou la vraie solution - se situe certainement ici."

    Greffes de rein : les inégalités régionales pointées du doigt

    En 2011, dans les 25 régions faisant l'objet d'un suivi par l'Agence de la biomédecine (les 22 régions de métropole, plus la Guadeloupe, la Guyane et la Réunion), 9.248 personnes ont commencé une dialyse et 334 personnes ont reçu pour la première fois une greffe rénale sans avoir été dialysées auparavant.

    Une personne sur deux avait 70 ans ou plus au démarrage du traitement par dialyse ou greffe préemptive.

    (Source : Rapport annuel REIN 2011, Agence de biomédecine [pdf])

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    Jeudi 17 Octobre 2013

    À l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe du 17 Octobre, le documentaire Donner/Recevoir, réalisé par Michèle et Bernard Dal Molin, sortira en salle le mercredi 16 octobre, afin de sensibiliser le public à la problématique du don d’organes et de la greffe.

    Synopsis :

    Il n’est pas toujours facile de donner, il est toujours difficile de recevoir. Ce film propose les histoires de vie de 4 familles qui ont été confrontées aux questions du don d’organes ou de la greffe. C’est le cheminement de la pensée menant à la décision qui est au centre de chaque récit et non la dimension médicale. Avec humilité et beaucoup de générosité, les personnages nous dévoilent les souffrances, les sentiments, les bonheurs qui ont entouré ces moments exceptionnels.


    Les projections du film seront suivies de débats, avec la participation des réalisateurs, des intervenants, des parrains dans les salles à Paris et une intervention des Associations locales en province.



    Programmation Cinéma par département :

    01 - Ferney-Voltaire - Cinéma Voltaire - Centre Commercial de la Poterie
    Semaine du Mercredi 6 Novembre 2013 : 1 séance / jour
    Jeudi 7 Novembre 2013 à 20h00 avec débat

    02 - Château-Thierry - Cinéma le Théâtre - 13, Place de l’Hôtel de ville
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    02 - Hirson - Cinéma Le Sonhir - 80, rue Charles de Gaulle
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h30 avec débat
    Mardi 22 Octobre 2013 à 20h30

    06 - Cannes - Star Cinéma - 98, rue d’Antibes
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    06 - Grasse - Cinéma Studio - 15, Boulevard du Jeu-de-Ballon
    AVANT PREMIERE Mardi 15 Octobre à 20h30 avec débat. 5 séances dans la semaine du Mercredi 16 Octobre 2013.

    06 - Nice - Cinéma Le Mercury - 16, Place Garibaldi
    Mercredi 16 Octobre à 20h30 avec débat 5 séances dans la semaine du Mercredi 16 Octobre 2013.

    12 - Millau - Les cinémas de Millau - 15 rue de la condamine
    Jeudi 7 Novembre 2013 à 20h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    14 - Hérouville Saint-Clair - Café des Images - 4, square du Théâtre
    Mardi 22 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    16 - Angoulême - Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l’Image - 121 Rue de Bordeaux
    Mardi 12 novembre 2013 à 20h30 avec débat

    17 - Fouras - Cinéma Casino - Place Bugeau
    Mercredi 16 + Jeudi 17 octobre 2013 à 21h00 avec débat

    21 - Chatillon-sur-Seine - Le Select - 46, rue Maréchal de Lattre
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    21 - Genlis - L’Odéon - Espace Culturel Paul Orssaud
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    22 - Saint-Brieuc - Club 6 - 40 Boulevard Clemenceau
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    24 - La Coquille - Espace Culturel - Square Jean Jaurès
    Jeudi 17 octobre à 20h30

    24 - Périgueux - Cap Cinéma - Place Francheville
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    24 - Thiviers- 24800 - Cinéma Le Clair - 4, avenue du Général Leclerc
    Mercredi 16 octobre 2013 à 21h00 avec débat
    Vendredi 18 octobre 2013 à 21h00
    Dimanche 20 octobre 2013 à 18h00 avec débat

    26 - Valence - Cinéma Pathé - 53, avenue de Romans
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 19h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    27 - Gaillon - Cin’Evasion - Avenue Jean Jaures
    Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    28 - Senonches - Cinéma L’ambiance - 10, rue Flandres-Dunkerque
    Vendredi 18 octobre à 20h00 (à confirmer) avec débat

    29 - Brest - Les studios - 136, Rue Jean Jaurès
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat
    Semaine du Mercredi 30 Octobre + semaine du Mercredi 6 Novembre 2013 - 2 séances / jour

    29 - Carhaix-Plouguer - Le Grand Bleu - Rue Jean Monnet
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h45 avec débat

    29 - Saint-Pol-de-Léon - Cinéma Majestic - Place du Kreisker
    Dimanche 17 Novembre 2013 à 14h45 avec débat

    30 - Alès - Les Arcades - Place Gabriel Péri
    Mercredi 16 Octobre 2013 à 20h00 avec débat
    2 séances supplémentaires à définir

    31 - Castelginest - Le Castelia - 17, rue du Pont Fauré
    Lundi 21 octobre 2013 à 20h30 avec débat

    36 - Aigurande - Cinéma Le Moderne - Chemin du cinéma
    Vendredi 8 novembre 2013 avec débat
    1 séance supplémentaire le Samedi 9 ou le Lundi 11 Novembre 2013

    37 - Amboise - Cinéma CinéA - 3, place Saint-Denis
    Vendredi 18 octobre 2013 à 20h00 avec débat

    37 - Loches - Cinéma Le Vigny - 40 bis, rue Bourdillet
    Vendredi 18 octobre 2013 à 20h00 avec débat

    44 - Campbon - Cinéma Victoria - Rue Saint-Victor
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    44 - Saint-Nazaire - Cinéville Saint-Nazaire - 5, Bld de la Légion d’Honneur
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    52 - Chaumont - Cinéma A l’affiche - 7, Place Émile Gogenheim
    Jeudi 14 Novembre à 20h00 avec débat

    52 - Saint-Dizier - Multplexe du Ciné Quai - 36, rue Lamartine
    Mercredi 16 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    54 - Luneville - Cinéma Impérial - 39, rue de la République
    Semaine du Mercredi 16 Octobre 2013 - 8 séances
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    56 - Gourin - Cinéma Jeanne d’Arc - 19, rue Hugo Derville
    Mercredi 23 octobre 2013 à 20h00 avec débat

    56 - Locminé - Cinéma Le Club - 1, rue Jean-Marie De Lamennais
    Mercredi 16 Octobre 2013 à 18h30
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h45 ==> soirée-débat
    Dimanche 20 Octobre 2013 à 20h45
    Lundi 21 Octobre 2013 à 18h30

    56 - Lorient - Cinéville - 4, Boulevard Maréchal Joffre
    AVANT-PREMIERE Mardi 15 Octobre à 20h30 avec débat

    56 - Ploërmel - Cinélac - 13 rue du lac
    Vendredi 22 novembre 2013 à 20h00 avec débat

    59 - Cambrai - Le Palace - 17, rue du Maréchal Dellattre de Tassigny
    Jeudi 17 octobre 2013 à 20h30 avec débat

    59 - Hazebrouck - Cinéma Arcs-en-ciel - 9, rue Ferdinand Pihen
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    59 - Templeuve - Olympia Ciné - 01, rue du 08 mai 1945
    Jeudi 28 Novembre 2013 à 20h00 dans le cadre du mois du film documentaire

    60 - Jaux - Majestic Compiègne - Place Jacques Tati
    Jeudi 17 octobre 2013 à 20h00 avec débat
    Semaine du 16 Octobre 2013 - 1 séance / jour

    62 - Berck-sur-Mer - Le Familia - Rue de la Marine
    Vendredi 8 Novembre 2013 à 20h00 avec débat

    65 - Tarbes - CCI des Hautes-Pyrénées - Centre Kennedy
    Jeudi 17 ou Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    71 - Chaufailles - Ciné Action Palace - 50, rue Centrale
    Jeudi 17 Octobre 2013 en après midi + 20h30 avec débat

    71 - Digoin - Cinéma Le Majestic - 24, Rue Nationale
    Lundi 21 Octobre 2013 en après midi + 20h30 avec débat

    71 - La Clayette - Cinéma L’Odyssée - rue Faisant
    Semaine du Mercredi 6 Novembre 2013
    Lundi 11 Novembre 2013 avec débat

    71 - Marcigny- Cinéma Vox - Rue des Ecoles
    Jeudi 24 Octobre 2013 à 20h00 avec débat

    74 - Cran-Gevrier - La Turbine - Rue de l’Arlequin
    Semaine du Mercredi 23 Octobre 2013 - 1 séance / jour
    Mercredi 23 Octobre 2013 à 20h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    75 - Paris - Escurial Panorama- 11, Bld du Port-Royal
    AVANT-PREMIERE le Dimanche 13 Octobre 2013 à 11h00 avec débat, dans le cadre du Dimanche du documentaire.

    75 - Paris - Arlequin- 76, Rue de Rennes
    Samedi 19 Octobre 2013 à 11h00 avec débat - Présence des réalisateurs

    75 - Paris - Reflet Médicis- 3-7, Rue Champollion
    Semaine du Mercredi 16 Octobre 2013 - 1 séance / jour
    Mercredi 16 + Vendredi 18 Octobre 2013 à 20h00 avec débat
    Vendredi 18 Octobre 2013 - Présence des réalisateurs

    76 - Notre-Dame De Gravenchon - Les 3 Colombiers - Rue René-Coty
    Mardi 22 Octobre 2013 à 20h30 avec débat

    81 - Saint Sulpice - Le Sejefy’s - 11, av. Charles-De-Gaulle
    Jeudi 17 octobre 2013 à 20h30 avec débat

    88 - Vagney - L’Entr’Actes - 4 rue des grands prés
    1 soirée avec débat (jour à définir)

    89- Coulanges la Vineuse - Le Cinéma - 39 Rue Marcel Hugot
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    89 - Joigny - Le Debussy - 61, rue Saint-Jacques
    Mercredi 16 ou Jeudi 17 Octobre 2013 avec débat (jour à définir)

    91- Arpajon - Cinéma Stars - 13, avenue du Général-de-Gaulle
    Jeudi 17 octobre 2013 à 19h50

    94 - Arcueil - Espace municipale Jean Vilar - 1, Rue Paul Signac
    Semaine du Mercredi 16 Octobre 2013 - 1 séance / jour
    1 soirée débat (à définir)




    Pour plus d’informations : http://www.destinydistribution.com/distribution/donner-recevoir


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