• «Les maladies cardiovasculaires sont aussi une affaire de femmes»

     Le mythe selon lequel les pathologies cardiovasculaires ne touchent que les hommes a la vie dure. Pourtant, elles sont en Suisse la première cause de décès chez la femme. Une donnée méconnue.

     

    Les maladies cardiovasculaires

    Le mythe selon lequel les pathologies cardiovasculaires ne touchent que les hommes a la vie dure. Pourtant, elles sont en Suisse la première cause de décès chez la femme. Une donnée méconnue. Afin d’informer la population de ce danger, l’Association de cardiologie des Alpes a organisé jeudi 5 mars, à Ville-la-Grand, une conférence publique intitulée «Femmes et cœur de femmes». En marge de la manifestation, le professeur Claire Mounier-Vehier, chef de service de médecine vasculaire et hypertension artérielle au Centre hospitalier universitaire de Lille, a accepté de répondre à nos questions. Pour cette militante, «la maladie cardiovasculaire de la femme est une urgence épidémiologique».

    Vous parlez d’alerte rouge pour les pathologies vasculaires chez la femme. N’est-ce pas exagéré?

    Non. Ce type de maladie reste la première cause de mortalité en Europe pour le sexe féminin et cette situation ne connaît pas d’amélioration. En France, par exemple, le nombre d’hospitalisation pour un infarctus du myocarde a augmenté chez les femmes entre 2002 et 2008 (+14,6% chez les 35 à 44 ans et +17,9% de 45 à 54 ans), alors que dans le même temps on enregistrait une diminution chez les hommes (–5,3% chez les 35 à 44 ans et –8,2% chez les 45 à 54 ans). On note aussi une progression de 14% des hospitalisations pour insuffisance cardiaque. La situation en Suisse est vraisemblablement très proche de celle observée en France.

    Comment expliquer une telle augmentation?

    Historiquement, les hommes étaient plus exposés aux maladies cardio-cérébro-vasculaires. Mais les femmes ont adopté leur mode de vie et donc leurs pathologies. Et ce d’autant plus que les facteurs de risques classiques, comme le tabac, le diabète, le stress ou l’hypertension, sont plus agressifs chez les dames que chez les hommes. En plus, elles possèdent des risques spécifiques, liés à la contraception, à la grossesse et à la ménopause, et sont aussi moins vigilantes par manque de temps. En moyenne, elles appellent les Urgences une heure plus tard que les hommes lorsqu’elles font un infarctus!

    Si les femmes méconnaissent les risques, qu’en est-il des médecins?

    Ils restent mal formés à la cardiologie féminine, avec une vision passéiste, voire sexiste. Les symptômes de l’infarctus, par exemple, diffèrent selon le sexe. La douleur dans la poitrine est ainsi un signe plutôt masculin. Les femmes, elles, vont avoir des troubles digestifs, des nausées, des vertiges, de la fatigue, des palpitations… Face à ces signes, beaucoup de médecins vont penser à une crise d’angoisse ou de l’anxiété. Cela entraîne un retard diagnostique. Or cette prise en charge tardive a un impact certain: 55% des femmes meurent après un infarctus, contre 43% des hommes.

    Une situation bien sombre...

    Il n’y a pas de fatalité. Il faut améliorer la prévention et l’information des femmes. Mais aussi la formation des médecins. Et rappeler que si les facteurs de risque sont plus agressifs chez la femme, les facteurs positifs également. L’arrêt du tabac, par exemple, se révèle davantage bénéfique pour le sexe féminin. (source :24 heures du 11mars 2015)

     


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    Rare mais en augmentation , cette affection reste mal connue .

    Pourtant , dépistée tôt , elle se soigne très bien .

    A condition d'être informé . 

    Ils ont entre 15 et 35 ans et sont en France plus de 2 000 chaque année à faire face au diagnostic de cancer du testicule . Cette tumeur ne représente que de 1 à 2 % ds cancers de l'homme , mais c'est aussi la plus fréquente chez le sujet jeune .

    Taboue , la maladie est méconnue . Du coup , certains patients consultent trop tard . Pourtant , diagnostiqué tôt , on a toutes les chances de guérir : depuis les années 80 , où seul un patient sur cinq survivait , la recherche a réalisé des avancées majeures et le taux de guérison est désormais proche de 96 % .

    << Mais nous pourrions avoir de meilleurs résultats encore grâce à des campagnes de sensibilisation auprès du grand public . Le vrai progrès de demain sera de gagner les patients qui nous échappent encore aujourd'hui . En 2013 , on n'a plus le droit de mourrir de ce cancer >> déclare le Dr Philippe Beuzeboc , oncologue à l'institut Curie , à Paris

    Des symptômes souvent passés sous silence

    << En général , le patient constate lui-même une augmentation du volume du testicule qui devient dur , une gêne souvent indolore au niveau de la bourse , parfois associée à une sensation de pesanteur ou de tension >> , explique le Dr Bozeboc . Il est alors essentiel de consulter .

    Hélas ! souvent par pudeur , les hommes , surtout s'ils sont très jeunes , n'osent pas en parler . Autrefois , la visite médicale , lors de l'incorporation militaire , permettait de donner l'alarme . Depuis , rien n'a été prévu pour prendre le relais . << Or , à 18 ans , on va rarement au devant d'une consultation , alerte le Dr beuzeboc . Le cancer du testicule n'est pas lié à une vie sexsuelle débridée ou des pratiques à risque . Il n'y a donc rien de honteux à ça , pas plus que d'avoir l'appendicite ! Il faut absolument déculpabiliser >> , insiste le spécialiste .

    Si lors de l'examen clinique , l'urologue découvre une masse dure et irrégulière , il fait pratiquer une échographie et des examens de sang . Ceux-ci fournissent des indications grâce à des paramètres biologiques que l'on appelle des marqueurs tumoraux . S'ils sont élevés , c'est signe de malignité . << Les marqueurs sont très fiables . Ils nous sont indispensables pour nous donner une idée du pronostic - d'emblée, on connaît le seuil de gravité - , mais aussi de l'évolution sous traitement et de la guérison >> explique le Dr beuzeboc .

    Une prise en charge initiale est indispensable

    Dans 95 % des cas , le cancer se développe à partir des cellules germinales du testicule , autrement dit celles qui fabriquent les spermatozoïdes . Les séminomes et les tumeurs non séminomateuses sont issus de cette lignée - on les distingue en raison de particularités évolutives qui influent sur le traitement . Les 5 % restants , comme les tumeurs à cellules de Leydig , proviennent des cellules non germinales qui sécrètent les hormones sexsuelles , notamment la testostérone . Elles sont le plus souvent bénines et guérissent par la chirurgie .Le pronostic et le traitement dépendent du type de cellules atteintes et du stade de la maladie , néanmoins la qualité de la prise en charge initiale joue un rôle primordial .

    En effet , comme l'explique le Dr Beuzeboc , << s'il y a un loupé la première fois , la deuxième fois , il y aura 50 % de mortalité , la troisième , il ne restera quasiment plus de chances . Alors qu'on peut guérir , même en cas de métastases au foie , aux poumons ou au cerveau , à condition d'être tout de suite encadré par une équipe qui appliquera sans mollir le traitement adapté à chaque cas >>. C'est pourquoi le spécialiste recommande de se faire soigner dans des centres anti-cancéreux qui disposent d'équipes spécialisées et multidisciplinaires . <<il en existe dans toutes les grandes villes . Dans les petites structures périfériques , au contraire , il n'y a pas toujours de chirurgien , d'oncologue et de radiothérapeute et , comme cette tumeur est rare , les médecins ont moins l'expérience de cette pathologie et ils risquent de moins bien maîtriser les indications thérapeutiques . Or on n'a pas le droit à l

    Des douleurs lombaires persistantes peuvent être un signal d'alerte  

    Une guérison dans presque 100 % des cas  

    l' orchidectomie , c'est-à-dire l'ablation du testicule malade , est systématique . Celle-ci est réalisée par voie inguinale . Il s'agit d'une incision de quelques centimètres au-dessus du pli de l'aine . La mise en place d'une prothèse rend la chirurgie quasi invisible . Plusieurs options thérapeutiques sont ensuite envisagées , elles varient en fonction de la nature de la tumeur , de la persistance ou non de l'élévation des marqueurs tumoraux , ou encore de la présence ou pas de métastases .

    Bien souvent une chimiothérapie est nécessaire et, en cas de séminome , la radiothérapie demeure un traitement de référence . Le taux de guérison des séminomes est excellent . Pour les formes métastatiques à bon pronostic , une chimiothérapie de moins de trois mois permet de guérir dans la majorité des cas . Il n'existe pas de mauvais pronostic pour ce type de cancer . Quant aux patients atteints de tumeurs germinales non séminomaeuses , ils guérissent dans 100 % des cas si la maladie est localisée et dans plus de 95 % des cas si elle est métastatique .

    Les formes qui mettent en jeu le pronostic vital sont exceptionnelles : il s'agit des cancers métastatiques avec des localisations cérébrales , hépathiques et osseuses . << Ces situations se rencontrent à peine une fois par an dans un centre comme le nôtre , mais c'est toujours de trop . Si ces patients avaient consulté trois ou cinq mois plus tôt , leur curabilité serait passée de 50 à 95 % >> , martéle l'oncologue .

    Une surveillance étroite la première année

    Examens cliniques , biologiques et radiologiques : la première année , la surveillance est très étroite car c'est pendant cette période que le risque de récidive est le plus élevé . Après trois ans , les contrôles s'espacent . Passé ce délai , il n'y a jamais de rechute pour les formes à bon diagnostic . << Mais une peur irrationnelle entoure la maladie , se désole le Dr Beuzeboc . jamais ces patients ne pourront emprunter aux taux habituels . Les banques ne leur font pas confiance . C'est injuste parce qu'ils sont jeunes avec des projets . La société est très en retard sur les données médico-scientifiques , alors que nous les médecins , les autorisons à devenir papa au bout d'un an ! >> .

    Pas d'incidence sur la sexualité

    A l'annonce du diagnostic , les hommes craignent des séquelles sur leur sexualité et leur fertilité . En réalité ,,ni l'ablation d'un testicule , ni les traitements n'ont d'impact sur la fonction erectile et le désir sexsuel . Si des troubles apparaissent , ils sont plutôt liés à des facteurs psychologiques . Quant à la crainte de la stérilité , rappelons qu'un seul testicule sain suffit pour procréer .  Or il est bien rare que les deux soient atteints en même temps . << Parfois , la chimiothérapie et la radiothérapie appauvrissent la qualité du sperme , mais les patients retrouvent leur niveau de fertilité unn an après la fin des traitements  >> , indique le spécialiste .

    Néanmoins , à titre préventif , le sperme est prélevé et congelé de manière obligatoire avant l'orchidectomie . Par ailleurs , << Le cancer du testicule n'a pas de caractère héréditaire . Il n'y a aucun danger de tranmission  et pas plus de risque que la population générale d'avoir un enfant malade ou handicapé par la suite >> , conclut le Dr Beuzeboc . (source : Fémina ,novembre 2013) 

    Parents , soyez vigilants

    En France , entre 1980 et 2005 , le nombre de cas a augmenté de 2,5 % par an . Parmi les facteurs suspectés , les pesticides et les perturbateurs endocriniens que l'on retrouve dans l'alimentation .

    L'exposition à différents polluants , notamment les phtalates , les détergents et les plastiques , est également en cause . Néanmoins , pour l'instant , le seul facteur de risque avéré , qui multiplie par 35 la possibilité d'un cancer du testicule à l'âge adulte , est l'existence d'une cryptorchidie , c'est-à-dire lorsque le ou les testicules ne sont pas présents dans les bourses à la naissance . En effet, au cours de la vie embryonnaire , ceux-ci se développent dans l'abdomen et migrent vers les bourses . Mais il arrive que l'un ou les deux testicules ne descendent pas ou s'arrtent sur leur trajet .

    Il existe un phénomène d'abaissement spontané lors de la première année . A défaut , une intervention est réalisée , de préférence avant 14 mois . La vacuité d'une bourse est constatée lors d'examens réalisés à la naissance . Toutefois , il est recommandé aux parents d'y préter également attention au moment du bain ou du change , afin d'alerter le médecin en cas de non-abaissement spontané.'erreur ! >>.

     

     


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  • Ces médecines complémentaires prennent en compte la globalité de la personne .  

    De nouvelles approches se développent pour rééquilibrer notre corps et en finir avec le mal de dos ou les blocages  

    Lumbagos , maux de tête, torticolis ... De nombreux praticiens proposent de soulager ces tensions avec des méthodes basées sur des manipulations douces et des rééquilibrages .  

    Que peuvent ces techniques aux noms pas toujours parlants ?

    La chiropraxie . Des ajustements douceurs 

    Cette technique , très prisée aux Etats- Unis , n'est pratiquée que par 700 thérapeutes en France , où ils sont bien moins conus que les ostéopathes . Ils sont pourtant reconnus par l'OMS et sont même les seuls autorisés à effectuer des manipulations cervicales sans avis médical (contrairement aux ostéopathes) .

    La méthode repose sur un travail d'ajustement par des manipulations rapides ou des mouvements lents sur les vertèbres et articulations , ainsi que sur les muscles et tendons qui les entourent .

    L'objectif ; soulager les douleurs et redonner de la mobilité , par exemple en cas de lombalgie cervicale, sciatique ou tendinite , avec des résultats parfois très rapides , en une à trois scéances .

    Les chiropracteurs donnent des conseils de posture et d'hygiène de vie et peuvent être consultés pour les nouveaux-nés ou pendant la grossesse .

    Rens : www.chiropractique.org

    La biokinergie . Inspirée de l'acupuncture

    Souvent pratiquée par des masseurs kinésithérapeutes ou ostéopathes qui ont suivi une formation complémentaire de quatre ans , cette méthode se situe au carrefour de l'ostéopathie ( pour l'approche globale du corps ) et de la médecine chinoise ( pour le travail sur les points d'acupuncture ) . Le praticien travaille avec ses doigts sur des points de tensions pour les dénouer .

    La biokinergie permet souvent de soulager en une à deux séances les symtômes pour des petits maux du quotidien , type éphalées, contractures dorsales , stress , insomnies, problèmes de digestion ... Mais elle ne prend pas en charge les pathologies lourdes .

    Rens : www.biokinergie.com  

    L'ortho-bionomy . A la recherche de l'équilibre

    Dérivée de l'ostéopathie , mais sans les crackings ( ces manipulations qui font caquer vertèbres ou articulations ) l'ortho-bionomy développe des mouvements doux pour soulager les douleurs et libérer les tensions dues à des chocs physiques ou émotionnels . Les séances stimulent le corps  , qui va mémoriser ces postures pour s'autocorriger au quotidien .

    L'objectif : être plus relaché et venir à bout de symptômes type stress , fatique , blocages chroniques .

    Rens : www.ortho-bionomy.fr

    La posturologie . Bon pied , bon œil

    Outre l'oreille interne , le pied et l'oeil sont les capteurs indispensables à un bon équilibre du corps . Un léger dysfonctionnement au niveau oculaire ( problème de convergence , par exemple ) ou podologie ( asymétrie des appuis) peut entraîner un deséquilibre postural et causer des douleurs musculaires , articulaires , des vertiges ou des migraines .

    Le thérapeute effectue donc un bilan de posture pour détecter d'éventuels déséquilibres et les corriger , grâce à des exercices de ptoprioception, à la prescription de semelles orthopédiques ou encore en orientant vers un orthoptiste ou un ophtalmologiste . Au bout de trois mois , la majorité des troubles peuvent généralement être atténués

    Rens : www.posturologie.asso.fr   

    A l'école du dos , pour (ré)apprendre les bons réflexes

    Vous souffrez de lumbagos, de torticolisou de contractures à répétition ? Il suffit parfois d'adopter la bonne posture au volant ou devant l'ordinateur pour soulager ces tensions . C'est le but des écoles du dos ; des professionnels ( kynésithérapeutes, osthéopates, ergothérapeutes, et parfois rhumatologues ou même psycologues ) y proposent de la rééducation ,des cours de gym pour renforcer sa musculature , des exercices et étirements à pratiquer à la maison ... et surtout des conseils pour protger sa colonne et adopter les bonnes positions au travail , en cuisinant, lorsqu'il faut soulever des charges lourdes n etc .

    Un vrai moyen pour soulager les douleurs , mais aussi ,préventivement , pour éviter qu'elles ne réapparaissent .

    Pour trouver une école du dos près de chez vous  www.lecoledudos.org

    L'avis de l'expert ; Jean-Yves Maigne , Rhumatologue

     

    Comment reconnaître un bon praticien ?

    Méfiez-vous de ceux qui prétendent pouvoir tout traiter , des problèmes de stérilité à l'asthme , car ces indications ne sont pas fondées sur des études scientifiques solides . les techniques manuelles ont fait leurs preuvent , surtout pour les douleurs vertébrales ( maux de dos, douleurs cervicales ...) et les douleurs articulaires d'origine mécanique, ainsi que pour les douleurs qui peuvent y être asociées ,comme les maux de tête par exemple . 

    Faut-il demander son diplôme au praticien ?

    Certains diplômes sont élivrés non par des universités mais par des écoles privées , dont les niveaux de formation sont variables . Il faut donc vérifier que l'école est sérieuse et à pignon sur rue . En revanche , le diplôme de chiropracteur atteste toujours d'un enseignement sérieux , dispensé sur six ans et calqué sur celui des médecins . et si l praticien possède un diplôme de médecine , c'est également un élément rassurant .

    Peut-on recourrir aux techniques manuelles sans l'ordonnance du médecin traitant ?

    En cas de douleur,mieux vaut consulter un médecin pour établir un diagnostic . Il existe , en effet , des contre-indications à certaines manipilations manuelles ( en cas de maladie inflammatiore ou infectieuse, de fracture , de hernie discale...) Enfin ,il existe des situations où les manipulations ne sont pas contre-indiquées , mais où elles ne servent pas à grand chose , comme dans la fibromyalgie . 

    Le petit plus bon à savoir

    Malgré des tarifs moyens allant de 40 à 80 euros la séance selon les praticiens et la région , aucune de ces méthodes n'est remboursée par la sécurité sociale . En revanche , beaucoup de mutuelle financent ( au moins , en partie )une ou plusieurs séances .


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  • Donner son sang est beaucoup plus simple et courant .

     

    Il suffit d'être majeur , d'avoir mons de 70 ans, de peser plus de 50 kg et de se présenter dans un établissement français du sang ou dans un camion itinérant .

     Cela marchera dans 90 %des cas , les contre-indications étant rares ;

     1 jour pour le traitement d'une carie et 7 jours pour un détartrage .

     14 jours pour une infection virale ou bactérienne .

    De 7 jours à 4mois pour une intervention chirurgicale ( 4 mois pour un piercing ou un tatouage ) .

     4 mois après le retour d'un voyage dans un pays impaludé ( entre temps le don de plasma est cependant possible ).

     Sauver quelqu'un en donnant un peu ou beaucoup de soi est un acte altruiste extrêmement valorisant auquel la médecine nous invite , grâce aux immenses progrès de la science ces dernières décennies .

     De son vivant , on peut donner son sang , des cellules souches ou certains de ses organes .


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  • vous ne prêtez guère attention à vos pieds .

     

    Pourtant , ils méritent bien d'être chouchoutés ,

    eux qui  supportent 7 000 pas quotidiens . 

    Une bonne hygiène

    Lavez vos pieds soigneusement tous les jours avec un gant et du savon .

    Evitez les bains prolongés (5 mn au maximum) et trop chaud (pas plus de 35 ° C.) .

    Séchez-les bien en passant votre serviette entre les orteils .

    Ainsi , vous éviterez la macération et l'apparition de mycoses (champignons) .

    Faites-vous aider si vous avez des difficultés à vous baisser.

    Une bonne hydratation

    Avec le temps , l'absence de sécrétion de sébum (corps gras) et de sueur rend vos pieds très secs .

    La peau devient très fragile , vulnérable aux agressions extérieures . Le risque d'apparition de crevasses augmente .

    La solution ; les hydrater quotidiennement avec un soin nourrissant . Là encore , n'hésitez pas à demander de l'aide  à une tierce personne . 

    De bonnes habitudes

    Ayez au moins deux paires de chaussures en cuir de manière à ne pas proter la même paire deux jours de suite pour éviter la macération .

    Evitez les chaussettes en synthétique ,préférez celles en coton ou en laine .

    Choisissez un modèle dont le talon mesure entre 3 et 4 cm de hauteur .

    Une bonne consultation

    Allez régulièrement chez un podologue .Il vous en coutera entre 27 et 30 euros .

    Il coupera vos ongles s'ils sont trop épais ou si vous avez du mal à atteindre le bout de vos pieds

    Il peut aussi soigner quelques petits bobos , comme les cors (petit noyau dur de peau morte très douloureux) ou des durillons (corne du talon) .

    Si vous avez du diabète , une surveillance régulière s'impose . D'ailleurs si vous souffrez de cette affection , la sécurité sociale rembourse entre quatre et six séances par an chez le podologue .


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  • pourquoi mesurer mon cholestérol au moins une fois par an ?

     

    le bilan lipidique mesure les taux de lipides (ou graisses ) dans le sang , en particulier le mauvais cholestéol ( LDL-cholestérol) et le bon (HDL-cholestérol.

    Un taux trop élevé n'entraîne en général aucun symptôme . Or c'est un facteur de risque cardiovasculaire (maladie du coeur et des vaisseaux ) sur lequel il est possible d'agir .

    Le bilan lipidique est réalisé grâce à une prise de sang à jeun prescrite par mon médecin traitant .

    Ensemble , nous définissons des objectifs de cholestérol adaptés à ma situation .

    Conclusion :

    J'en parle avec mon médecin traitant


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  • La surdité n'est pas seulement dommageable pour vous , elle l'est aussi pour vos proches et tous ceux qui vous entourent .

     

    Pour garder contact , mieux vaut s'appareiller que se replier sur soi , mais des précautions sont à prendre .

     

     

    Notre environnement bruyant présente des avantages et des inconvénients . le cerveau est sollicité par une multitude de signaux sonores imposant le besoin de s'y adapter en permanence .

    Le son peut aussi être toxique par une exposition à des bruits intenses voire violents , justifiant des mesures de protection . Dans cet environnement , la surdité peut toucher tout individu , à tout âge , pas forcément de façon symétrique , ni forcément de façon évolutive . 

    Quel surdité ?

    deux types de surdité existent : la surdité de perception , qui concerne l'oreille interne et en particulier la partie neuro-sensorielle de l'oreille , et la surdité de transmission , liée à un problème mécanique ( obstacle dans le conduit , infections chroniques, malformations ... )

    La surdité de perception peut recouvrir des atteintes plus profondes , notamment neurologiques, et nécessite un diagnostic médical précis pour en établir les causes et mettre en place la bonne approche thérapeutique si cela s'avère nécessaire . Alors que cette surdité sera souvent appareillée , la surdité de transmission pourra parfois être traitée chirurgicalement .

    Parmi les surdité de perception , la presbyacousie se développe le plus souvent à partir d'environ 60 ans . Son agravation est progressive ou par paliers , variable selon les personnes et globalement symétrique . Elle touche principalement les fréquences aiguës et provoque une mauvaise audition dans les groupes avec une perte de discrimination des sons , notamment dans les réunions ou pour les sons aigus ( sonneries, bruit des oiseaux ou voix aiguës ) , plus difficiles à entendre

    l'inconfort provoqué peut agir sur l'humeur , source d'incompréhention mutuelle , voire le repli sur soi . Cette dimension est largement observée à partir de 80 ans . 

    Les précautions à prendre

    A l'issue du diagnostic , un appareillage auditif est prescrit par le médecin . Le choix de la prothèse est de la responsabilité de l'audioprothésiste pour son efficacité , sa maniabilité , sa specificité en fonction du mode de vie et, pour certains , son esthétisme . A savoir , les microappareils ne sont pas toujours adaptés à la situation . L'appareil doit s'appliquer à restaurer une stéréophonie et apporter un confort auditif sans pour autant viser une restitution totale de l'audition .

    Avant tout achat , il convient d'être prudent en effectuant des essais préalables. Une adaptation progressiveselon le ressenti du patient est nécessaire pour éviter les excès sonore .

    L'appareillage , un investissement

    Le prix qui peut aller de 1 500 à 2 000 euros par oreille , constitue l'un de principaux ostacles à l'appareillage . Or, le marché connaît actuellement une évolution avec l'apparition d'enseignes orientées discount . La prescription médicale ouvre le droit aux prestations sociales . Le prix comprend le suivi et l'entretien de l'appareil . implicité , maniabilité , efficacité sont à privilégier face à l'esthétisme. 

    Le mot du Dr Claude Michon , otorhinolaryngologiste

    << Quelqu'un vous parle , vous devez l'entendre ! >>

    Pour le docteur Claude Michon , otorhinolaryngologiste à Paris , << rester sourd est un choix ! La surdité n'est pas préjudiciable physiologiquement , mais elle l'est socialement . Prévenir la surdité devient un acte de solidarité pour permettre de garder le contact .

    Souvent les personnes atteintes de surdité ne veulent pas accepter leur handicap , mais en s'enfermant dans leurtour d'ivoire elles entraînent aussi leur entourage . >>


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  • N'attendez pas pour le soigner !

     

    Vite handicapant , le syndrome du canal carpien se soigne aisément soit par voie strictement médicale , soit par une chirurgie ambulatoire dont les suites opératoires sont légères .

     

    Si les premiers signes se font sentir , n'attendez pas pour consulter . 

    Le syndrome du canal carpien correspond à une compression du nerf médian situé dans la paume de main . Plus fréquente chez les femmes que chez les hommes , il est lié à des mouvements répétés ,en contraintes , comme l'utilisation d'outils lourds ou encore suite à un traumatisme .

    Bricolage , jardinage, couture ou utilisation d'un clavier ou d'une souris d'ordinateur de façon intensive peuvent être à l'origine de ce syndrome . << Il ne faut pas rester avec des douleurs au niveau du canal carpien sans consulter , car il est nécessaire , par un diagnostic précis , de comprendre l'origine de ce syndrome , qu'il soit mécanique ou lié à une pathologie plus générale >> , souligne le Dr  Lefèvre-Colau , médecin rhumatologue-rééducateur à l'hopital Cochin à Paris . Le plus souvent mécaniques , les facteurs peuvent également avoir pour origine des pathologies comme l'arthrite ou le diabète . 

    Des soins médicaux

    Dès les premiers signes de fourmillements dans la main , notamment la nuit , il est préférable de consulter un généraliste qui pourra prescrire un traitement médical s'appuyant , dans un premier temps , sur des antalgiques ou anti-inflammatoires , après s'être assuré qu'il n'y a pas de contre-indications , notamment chez les personnes âgées .

    Le repos avec une orthèse du poignet permet une modificationdu geste parfois à l'origine des douleurs .  << Ces orthèses , prisent en charge par la Sécurité Sociale , se trouvent en pharmacie , quand elles sont de série, ou réalisés sur mesure par un orthoprothésiste ou un ergothérapeute >> , Précise le Dr  Lefèvre-Colau . Si ces premiers traitements n'apportent pas d'amélioration , les infiltrations locales de corticoïdes peuvent être effectuées dans un nombre limité par les médecins généralistes , rhumatologues-rééducateurs ou neurologues . 

    La chirurgie en deuxième intention

    Faute d'amélioration , en cas d'aggravation ou si les symtômes l'imposent ( atteinte sévère de la motricité de la main ) , une intervention chirurgicale peut être envisagée . Désormais , cette intervention s'effectue essentiellement sous endoscopie ou par mini-abord ( petites incisions ) .

    De cette manière , les suites opératoires sont plus simples et légères . Effective en milieu hospitalier , le plus souvent en ambulatoire , cette intervention est prise en charge par la Sécurité Sociale et des dépassements d'honoraires peuvent être demandés en secteur privé mais pris en charge par les organismes complémentaires .


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    Lancée à travers toute l'Europe , l'opération  Ne lui tournez pas le dos vise à sensibiliser le grand public au mal de dos inflammatoire .

    Mal de dos : la maladie du siècle

    Plus de 80 % des européens seront amenés à souffrir d'un mal de dos au cours de leur existence. Actuellement 1 personne sur 5 vit avec un mal de dos depuis au moins trois mois , ce que l'on considére comme un mal de dos chronique .

    Un mal de dos peut en cacher un autre

    le mal de dos d'origine mécanique est le plus fréquent . Il est souvent causé par le fait de  porter des charges lourdes , par l'intensité de certains efforts physiques ou par des traumatismes sportifs ou d'autres ( accident de voiture ) . Souvent confondu avec le mal de dos mécanique , le mal de dos inflammatoire doit bénéficier d'une attention et d'une prise en charge particulière . En effet , il peut être la conséquence d'une affection sous-jacente qui peut s'aggraver avec le temps si elle n'est pas identifiée suffisamment tôt . 

    Quelles sont les causes du mal de dos inflammatoire ?

    Généralement , le mal de dos inflammatoire est causé par certaines maladies auto-immunes qui surviennent lorsque le système immunitaire s'attaque aux tissus sains . Certaines maladies auto-immunes telles que la spondyloarthrite axiale , l'arthrite réactionnelle et l'arthrite entéropathique sont étroitement associées au mal de dos .

    Quel est l'impact sur la qualité de vie des patients ?

    Tandis que la plupart des maux de dos sont aigus et disparaissent après quelques jours ou quelques semaines , le mal de dos inflammatoire se caractérise par une douleur ressentie pendant au moins trois mois . Au-dela de l'impact physique , le mal de dos chronique peut affecter le sommeil ou l'humeur , conduisant même parfois à un état d'anxiété ou de dépression , en particulier si la douleur persiste .

    Ne lui tournez pas le dos

    La campagne a débuté le 29 avril par une série d'événements européens et se poursuivra tout au long de l'année 2014 . L'objectif est d'informer et d'encourager les personnes souffrant d'un mal de dos depuis plus de trois mois à utiliser le questionnaire en ligne : 5 questions sur votre mal de dos inflammatoire disponible sur le site internet: www.neluitournezpasledos.fr et à discuter des résultats avec leur médecin .

    << Se poser les bonnes questions >> 

    Entretien avec Laure Gossec, médecin rhumatologue à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière de Paris

     

    Pourquoi existe-t-il un retard diagnostic dans le mal de dos inflamatoire ? 

    Ce retard diagnostique s'explique par différents facteurs ; le mal de dos ( mécanique ) est beaucoup plus fréquent que le mal de dos inflammatoire , la méconnaissance des différents types de mal de dos inflammatoire , en particulier  la spondylarthrite ( maladie qui touchemoins de 0, 5% de la population ) , une banalisation de la maladie par le patient. Enfin , le diagnostic n'est pas si facile car il n'existe pas d'examen unique pour identifier les maladies à l'origine du mal de dos inflammatoire .

    Pourquoi un diagnostic précoce des maladies à l'origine de ce mal de dos inflammatoire est-il essentiel ?

    Un diagnostic précoce est essentiel pour le confort physique et psycologique du patient . Souvent , le mal de dos touche des personnes jeunes et actives et peut entraîner des difficultés dans leur travail . S'ajoute à ceci , le fait qu'il n'y ait pas de diagnostic et cela complique encore plus leur  situation .

    Cet état d'icertitude bride l'envie de faire des plans d'avenir et de se projeter , tant au niveau professionnel que personnel , puisque tout s'organise autour de ce mal de dos . Le diagnostic précoce peut aussi permettre d'éviter les coûts de santé liés à cette errance médicale.

    Enfin , et c'est important , plus les patients sont pris en charge précocement , mieux ils répondent au traitement. 

    Qui et quand faut-il consulter ?

    pour poser le diagnostic , le patient doit s'adresser à son médecin généraliste qui l'orientera vers un rhumatologue , médecin spécialisé dans les maladies à l'origine du mal de dos inflammatoire . En particulier , le patient qui souffred 'un mal de dos depuis plus de trois mois et qui répond aux critères du questionnaire , cinq questions sur votre mal de dos inflammatoire .

     

    En quoi l'initiative Ne Lui Tournez Pas Le Dos et le questionnaire  cinq questions sur le mal de dos inflammatoire peuvent-il aider les personnes qui souffrent d'un mal de dos ?

    L'initiative Ne Lui Tournez Pas Le Dos s'adresse aux personne souffrant d'un mal de dos depuis plus de trois mois .

    Le questionnaire cinq questions sur votre mal de dos inflammatoire peut les aider à se poser les bonnes questions sur leur mal de dos , les encourager à consulter er grâce aux résultats obtenus leur permettre d'orienter et de faciliter la discution avecleur médecin .

    Cinq questions sur votre mal de dos

    1) Votre mal de dos a-t-il  commencé lorsque vous aviez moins de quarante ans ?

    2) Votre mal de dos s'est-il développé progressivement ?

    3)  Votre mal de dos s'améliore-t-il lors des mouvements ou des activités ?

    4) Remarquez-vousque le repos ne soulagepas votre mal de dos ?

    5) Souffrez-vous durant la nuit , d'un mal de dos qui s'améliore après ous être levé(e) ?

    Si vous répondez OUI à au moins 4 des 5 questions , votre mal de dos est succeptible d'être d'origine nflammatoire . Parlez-en avec votre médecin .

    Plus d'infos  sur : www.neluitournezpasledos.fr

     


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  • Pour bien vieillir , éviter la routine ! Un adage qui vaut aussi pour notre cerveau .

     

     

    Seniors . Comment garder l'esprit vif

    Diversifier les sources de solicitations intellectuelles et nourrir sa curiosité  

    La meilleure façon de vieillir << jeune >> ?  Se bouger !

    A l'âge ou aller au travail n'est plus une obligation , l'oisiveté menace . Le corps et les muscles prennent vite l'habitude de moins se déplacer . Et transforment une balade un peu prolongée en exercice pénible . Idem pur le cerveau , moins stimulé , ses capacités s'étiolent , ouvrent la porte à son vieillissement prématuré avec une possible dégradation du confort de vie qui affecte le corps et l'esprit .

    La mémoire flanche , l'humeur se fait capricieuse , la motivation s'émousse , tandis que le temps de sommeil raccourcit ; les réflexes , sensations et perceptions sensorielles se dégradent et les mouvements ralentissent .

    Stimuler tous azimuts ... 

    Pour freiner cette évolution , l'une des solutions psse par une stimilation variée et continue de nos capacités intellectuelles . En effet , une expérience inédite , l'acquisition d'un savoir ... provoquent la création de nouvelles connections et conbinaisons neuronales .

    On a même découvert que ces connections finissaient par constituer une réserve cérébrale dans laquelle le système neuronal puisera pour lutter contre le déclin cognitif . Al'inverse , laisser s'endormir notre intellect entraîne la perte des connections et les affections cognitives qui peuvent l'accompagner .

    En clair , la routine est une tueuse de neurones ; bien vieillir relève en partie de notre responsabilité .

    ... Et cultiver la diversité

     La parade consiste à s'adonner à des loisirs intellectuellement stimulants , en variant les plaisirs . Se consacreraux seuls mots fléchés ou sudoku fait , en effet, fonctionner les synapses mais sur un mode unique .

    Il faut donc permettre à notre cerveau de s'entretenir et de se nourrir en permanence ; allerau théâtre et au cinéma , apprendre une langue étrangère , s'initier à l'aquarelle , jouer aux cartes ou aux échecs ...

    Bien vieillir repose en partie sur notre capacié à rester écilier toute notre vie , en multipliant de façon volontariste les apprentissageset les rencontres riches en stimulations intellectuelles . Ce qui , en plus d'être un moyen efficace de lutter contre le déclin cognitif , n'est pas une si vilaine façon de vivre . ( source : télé-loisirs. Article de Michel Cymes )


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