• La mort par étouffement suite à l'ingestion d'un corps étranger est la première cause de décès chez les enfants de moins d'un an .

    C'est également une cause fréquente de décès dans la population française en général .

    Des drames qui pourraient bien souvent être évités par la formation à des gestes simples , mais qui peuvent sauver une vie .

     

    L'inhalation d'un corps étranger correspond au passage anormal d'une substance solide (morceau d'aliments , petit objet... ) dans l'arrière-gorge , c'eszt à dire dans le larinx , la trachée ou les bronches plutôt que dans les voies digestives (oesophage, estomac ).

    La circulation de l'air entre l'extérieur et les poumons est partiellement ou complétement empêchée . De ce fait , l'oxygène n'atteint pas les poumons en quantité suffisante et la vie de la victime est immédiatement menacée .

     

    Un risque accru aux âges extrêmes de la vie

    Bien que le risque de " fausse route " concerne tout le monde , les étouffements sont plus nombreux aux âges extrêmes de la vie , c'est-à-dire chez les enfants et les personnes âgées .

    Chez les enfants , le risque est particuliérement important au moment des repas , du jeu ou encore de l'apéritif . L'enfant peut porter à sa bouche de petits objets comme des jouets ou des cacahuettes .

    Le risque est également plus important chez la personne âgée atteinte de problèmes de déglutition ou de séquelles neurologiques qui l'empêchent d'avaler correctement .<< c'est l'une des premières causes de mortalité non médicale dans les maisons de retraite >>, précise le Dr Jean-Charles Buccafusca ,médecin urgentiste à Paris . Il faut donc être particuliérement vigilant au moment des repas , et veiller notamment à ce que la personne âgée ne soit pas allongée ou inclinée en arrière , des positions défavorables à une bonne déglutition .

    <<Cependant , n'importe qui peut faire une fausse route , prévient le Dr Gérard Kierzek (SMUR Hôtel Dieu Paris ). Or il s'agit généralement d'un événement soudain , silencieux et très rapide . Il faut donc être vigilant er efficace dès qu'on en reconnaît les signes >>.

     

    Distinguer une obstruction partielle ou totale

    Il existe deux types d'étouffement qu'il convient de reconnaître , car chacun implique des mesure distinctes .

    Lors d'un étouffement par obstruction partielle , la personne continue à émettre des sons car l'air passe encore partiellement par sa trachée , faisant vibrer ses cordes vocales . Sa voie est cependant souvent modiffiée et la victime a tendance à tousser .

    Chez le petit enfant , on évoquera un étouffement partiel devant l'apparition soudaine d'une toux , de pleurs et d'une rougeur au visage , pendant le jeu ou un repas .

    En cas d'étouffement par obstruction totale , la personne est incapable de parler ou de tousser. Elle porte généralement ses mains à sa gorge pour indiquer le problème et est dans un état d'agitation . Elle rougit , ses lévres et ses doigts deviennent bleus . Il s'agit d'une urgence vitale et il faut agir rapidement , dans les minutes qui suivent .

     

    Les gestes qui sauvent

    Dans le cas d'une obstruction partielle , les gestes de secourisme sont souvent inutiles voire dangereux . Ils risquent d'aggraver la situation en déplaçant l'obstacle , et provoquer alors une obstruction totale des voies rspiratoires . Il est en revanche utile d'encourager la victime à tousser pour rejeter le corps étranger , car bien souvent elle peut l'expulser elle-même .

    Si la gène persiste et que l'objet n'est pas recraché , il est nécessaire d'appeler les secours en composant le 15 (ou le 112 sur un mobile ) . En attendant les secours , la victime est maintenue en position assise ou debout , jamais couchée , et sa respiration doit être attentivement surveillée .

    Dans le cas d'une obstruction totale , il n'y a pas une minute à perdre : engager sans tarder une série de gestes tout en faisant appeler les secours .

    Pratiquez tout d'abord 5 grandes claques dans le dos .Pour cela :

    Placez-vous sur le côté , légèrement en arrière de la victime

    Penchez-là tout en soutenant son thorax avec une main

    Donnez des tapes franches entre les deux omoplates , avec le plat de la main ouverte

    Si cela ne fonctionne pas et que le corps étranger n'est pas expulsé, enchainez avec des compressions thorassiques également appelées "gestes de Heimlich "

     

      gestes d'urgence

    Chez un enfant comme chez l'adulte , si la victime est en arrêt cardio-respiratoire , il fuat pratiquer un massage cardiaque et un bouche-à-bouche jusqu'à l'arrivée des secours . Lorsque l'objet est rejeté , l'hospitalisation est tout de même indispensable , soit pour s'assurer que le corps étranger a été totalement expulsé , soit pour le retirer .

    En attendant les secours , installer la victime dans une position de confort et continuer à la surveiller .

     

    Apprenez les gestes qui sauvent

    En ce début d'année 2012 , pourquoi ne pas inscrire dans ses résolutions l'apprentissage des gestes qui sauvent ?

    Pour trouver un organisme de formation près de chez vous : www.secourisme.net

     

    Pour les nourissons

    La méthode doit être adaptée à leur physiologie .

    On utilise la manoeuvre de Mofenson:

    En cas d'obstruction brutale et totale des voies aériennes par un corps étranger ,alerter les secours puis :

    S'asseoir et coucher le nourrisson tête penchée en avant à califourchon sur l'avant-bras (tête plus basse que le thorax)

    Réaliser 5 claques dans le dos

    Si inéfficace , retourner l'enfant sur le dos (votre avant-bras est contre son dos ) en maintenant sa tête

    Appuyer avec 2 doigts au milieu de sa poitrine et réaliser 5 compressions thorassiques

    Répéter les cycles jusqu'à désobstruction ou arrivée des secours .

     

    Conseils

    Placez hors de portée des jeunes enfants les objets de petites tailles : pièces de monnaie , barrettes, capuchons de stylos, etc .

    Ne les laisser pas accéder sans surveillance aux jeux des plus grands qui peuvent présenter des risques (dès ,,pions , petites pièces de jeux de construction ) ou des produits alimentaires de petite taille comme les cacahuettes, les amandes et autres

    Ne l'habituez pas à s'endormir avec son biberon

    Chez les personnes âgées , la prise de médicaments , sauf indication contraire , doit être accompagnée d'un verre d'eau

    Pour tous ,,attention au relâchement de la vigilance lors des repas festifs ,,éclats de rires et hoquets peuvent provoquer des fausses routes . (source : activ'santéprintemps 2012 n°58)


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  •     C'est quoi l'HTA ?

    C'est grâce à la pression artérielle que le sang circule dans les organes .

    La tension artérielle est définie par deux chiffres .

     Le premier , le plus haut , correspond à la pression systolique: c'est le moment où le coeur se contracte et pousse le sang vers les artères au repos , ce chiffre est normalement inférieur à 14.

     Le deuxième , le plus bass , correspond à la pression diastolique : c'est le moment où le coeur est relaxé et se remplit de sang .  Il est normalement au repos , inférieur à 9 .

    On parle d'hypertension artérielle (HTA) lorsque la pression artérielle au repos ne s'abaisse pas au-dessous de 14 pour la pression systolique et de 9 pour la pression diastolique .

     

    Les femmes de plus en plus touchées

    Il est essentiel de rester vigilante sur le risque d'hypertension artérielle , qui peut entraîner des complications très graves .

    Une prise de tension régulière chez votre médecin suffit à détecter cette pathologie .

     

    Fini le temps où les femmes étaient protégées une partie de leur existence de l'hypertention artérielle (HTA)

    Les nouveaux modes de vie , avec l'apparition de la sédentarité , du tabagisme , de l'obésité, du stress au travail, favorisent une hypertension artérielle de plus en plus précoce . Sans oublier que cette pathologie peut aussi survenir à certaines étapes-clés de l'existence , avec des risques amplifiés si l'hygiène de vie n'est pas satisfaisante.

     

    1ére étape-clé : La contraception

    Les hormones contenues dans les pilules contraceptives peuvent provoquer une élévation importante de la pression artérielle . En cas de découverte d'HTA chez une femme sous pilule , l'arrêt de cette dernière permet , la plupart du temps , un retour à la normale en quelques semaines Chez une femme hypertendue , la prescription d'une contraception orale reste possible si la pression artérielle est très rigoureusement contrôlée

     

    2éme étape-clé : la grossesse

    L'HTA touche environ 10 % des femmes enceintes . Lorsque la grossesse débute chez une femme déjà hypertendue , il est nécessaire de prendre quelques précautions : Certains traitements de l'HTA sont alors déconseillés, voire contre-indiqués , et le médecin devra le plus souvent modifier l'ordonnance de la femme hypertendue  au cours de cette période .

    Pendant la grossesse , la surveillance de l'HTA doit toujours être très rigoureuse , ce qui permettra de détecter précocement une éventuelle élévation et d'éviter une grave complication ,l'éclampsie responsable en France de 2,2 % des morts maternelles .

     

    3 éme étape-clé : la ménopause

    C'est à cette période que la fréquence de survenue de l'HTA chez la femme rejoint celle observée dans la population masculine , en raison de la perte de l'effet protecteur des oestrogènes naturel .

    A cet âge l'HTA présente le même risque que chez les hommes de provoquer des maladies cardiovasculaires graves .

    Les traitements  antihypertenseurs ont démontré leur réelle efficacité pour prévenir la survenue des complications les plus craintes d' l'HTA :  l'accident vasculaire cérébral , l'infractus du myocarde et l'insuffisance cardiaque

    (Source : Comité Français de lutte contre l'hypertension artérielle )

     


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  • C'est la première cause de mortalité entre 15 et 30 ans : accidents, suicides et coma éthylique

     

    Les jeunes sont toujours alcoolisés , et ce , de façon inappropriée .

    L'adolescence est une phase d'expérimentation , et des expériences à faire il y en a de toutes sortes : titiller les limites et la loi , puis découvrir des choses suceptibles de faire plaisir - tabac, alcool , canabis ... et, bien sûr , sexualité.

    C'est une question d'apprentissage , l'adolescent ne connaît pas la quantité d'alcool qui lui est necessaire pour se sentir bien et la quantité avec laquelle il va être ivre . C'est lié au phénomène d'assimilation d'une,expérience par un groupe : tout le monde boit à peu près la même quantité .... mais les effets sont très variables d'un ado à l'autre .

     

      Les filles sont de plus en plus nombreuses à s'alcooliser de façon massive

     

    Les risques de l'ivresse :

    Un coma éthylique sur dix entraîne des séquelles neurolitiques graves , voire un décès . Mais le danger réside également dans les modifications comportementales et dans la perception des risques , qui se trouve altérée .

    L'un des dangers , c'est d'avoir un rapport sexuel non protégé et d'être contaminé par une infection sexuellement transmissible . L'ado va alors soit être d'une vulnérabilité majeure , soit devenir agressif . Il ne faut pas oublier que la violence envers autrui est liée à l'alcoolisation .

    Avec de plus en plus de dommages moraux : on participe à des jeux de simulacres sexuels et on se retrouve sur les réseaux sociaux , dans des vidéos ....

     

    Une pause entre 20 et 25 ans  :

    Si l'on observe le taux d'alcoolisation d'un certain nombre de jeunes  entre 15 et 20 ans , on constate que ceux qui se sont  alcoolisés sur un mode  binge drinkinf (alcoolisation massive et express ndlr) ont une sorte d'auto correction du comportement entre 20 et 25 ans (il faut trouver du boulot ,,on a une copine ...) sauf que , quand les facteurs de stress professionnel vont être en place , au-delà de 30 ans , vous avez un phénomène de rattrapage ,,et ceux qui se sont alcoolisés de manière massive entre 15 et 20  ans vont développer des dépendances majeures à l'ensemble des produits psycho-actfs durant toute leur vie .,

    Parce que quand on est ado , le cerveau est en fin de formation . Tout le monde le sait , y compris les fabricants d'alcool !

    Ainsi sur certains réseaux sociaux , on permet la publicité d'un produit qui va être la première cause de mortalité entre 15 et 30 ans , sur un support dont on sait qu'il est essentiellement fréquenté par cette tranche d'âge .

     

    Conseils aux parents  :

    1) Ne banalisez surtout pas l'ivresse

    Les pères valorisent trop souvent l'alcoolisation de leurs jeunes garçons . il est donc important de se rappeler que le risque de mourrir d'une consommation aiguë est beaucoup plus élevé que celui de mourrir d'une intoxication au canabis .

    2) Apprenez-lii à savourer un bon vin

    Vous pouvez quand il a entre 16 et 18 ans ,,lui faire apprécier ce moment de convivialité qu'est la dégustation d'un bon vin autour d'un repas famillial .

    3) Ouvrez le dialogue

    Si vous avez des doutes sur la consommation d'alcool de votre enfant , parlez-en avec lui et essayer de savoir comment il gère la situation  . s'il est dans un état de détresse , n'hésitez pas à consulter un spécialiste .

     


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  •  

    Ce pot de rillettes entamé et ce  jus de fruit   frais , combien de temps puis-je les garder ?

    Les condiments

    La surface de votre moutarde a pris une couleur brunâtre ? c'est dû à  l'oxydation . Il suffit d'ôter la pellicule en surface et la moutarde est intacte . Idem pour le ketchup

    Délai :

    Les condiments peuvent être conservés longtemps 4 - 5 semaines ,,ce qui est en fait une durée raisonnable pour les renouveler . Veillez cependant à les ranger au réfrigérateur , bien fermés , et à vous servir de façon hygiénique .

    Qu'est-ce qu'on risque ?

    absolument rien .

     

    Les charcuteries sous vide

    Ce sont des produits frais ; la température de conservation est précisée sur le conditionnement :4°C

    Délai :

    le plus tôt possible après ouverture : 24 - 48 h.

    Qu'est-ce qu'on risque ?

    Premièrement , l'altération du produit ; aspect gluant , odeur indésirable, signes de détérioration de l'aliment

    Deuxièmement , la prolifération de bactéries entraînant des pathologies ; diarhée plus ou moins forte et cas de listériose très rares .

     

    Les produits laitiers

    Lait pasteurisé, lait stérilisé, fromage blanc , yaourt, crème fraîche n'ont pas tous la même durée de conservation .

    Délai :

     le lait frais pasteurisé , une fois ouvert dure 2 jours , le lait stérilisé UHT doit être bu dans les 4 jours. Pour le fromage blanc , vous disposez de 5 jours et pour la crème fraîche de 4 jours .

    Qu'est-ce qu'on risque ?

    Un goût rance , des moisissures qui n'ont rien de comestibles. Et parfois des problèmes intestinaux .

     

    Les confitures

    La confiture est l'art de conservation d'une préparation par le sucre , appliqué aux fruits , légumes, feuilles ou fleurs . On les cuit longuement afin de les amener à un degré de déshydratation suffisant pour en assurer la conservation . Donc , c'est un produit stable microbiologiquement parlant .

    Délai :

    Une fois ouvertes , on  consomme les confitures dans les 2 - 3 semaines . S'il y a des moisissures , elles sont en surface . On les retire et on peut continuer à consommer.

    L'explication : une fois ouvertes , il peut y avoir dans l'air ambiant quelques spores de moisissures qui s'y déposent.

    Qu'est-ce qu'on risque ?

    Rien , si ce n'est une perte des qualités gustatives .

     

    Les sauces industrielles

    Les bocaux peuvent être traités soit par pasteurisation , entre 68° C et 88° C , pendant une durée définie , ce qui tue une grande partie des germes pathogènes , soit par stérilisation , au delà de 100° C , ce qui élimine tous les germes .

    Délai :

    En ce qui concerne laasteurisation , on est dans la catégorie << à consommer après ouverture le plus vite possible >> . Dans le cas de la stérilisation , on a 3 - 4 jours

    Qu'est-ce qu'on risque ?

    Une perte totale de la qualité gustative et des problèmes intestinaux .

     

    Les jus de fruits

    Il y a les jus de fruits stériles que vvous achetez à température ambiante et les jus de fruits frais que vous achtez au rayon frais

    Délai :

    Les jus de fruits stériles une fois ouverts peuvent être consommés durant 4 jours . Pour les juse fruits frais ,,vous disposez de 24 à 48 h

    Qu'est-ce qu'on risque ?

    Rien , mais ils seront inbuvables .

     

    Les oeufs

    Délai :

    S'ils sont proches de la date limite , mieux vaut les faire cuire ou les utiliser dans des préparations comme les gâteaux . Pour toute recette où ils sont peu ou pas cuits ,,utilsez-les dans les 10 jours après la ponte .

    Qu'est-ce qu'on risque ?

    Une infection microbienne.

      Vos produits se conserveront mieux si votre réfrigérateur est d'une propreté irréprochable. 

     

    Ne pas confondre DLC et DLUO

    Au-delà de la DLC (date limite de conservation) , repérable par lamention <<A consommer jusqu'au (jour et mois) >>, le distributeur n'est pas autorisé à vendre l'aliment dont la consommation présente un danger pour la santé (intoxication alimentaire , listéria ) . Chez soi , il est possible de distinguer les aliments à rsque minime , pour lesquels dépasser la DLC de quelques joirs n'est pas préjudiciable (yauorts) de ceux à haut risque (charcuterie , fromage au lait cru ..), qui présentent un réel danger pour les personnes sensibles (immunodépression,cancer, sida...) les enfants, les personnes âgées , les femmes enceintes

    La DLUO (date limite d'utilisation optimale ) du produit est annoncée par << A consommer de préférence avant (jpur et/ou mois et année )>>  et indique que le produit doit être consommé si possible avant cette date : au-delà , la denrée perd ses qualités gustatives et nutritionnelles (diminution de la teneur en vitamines, oxydation des lipides ...) mais peut être consommée sans danger pour la santé : cette indication est notamment visible sur les boissons et les produits d'épicerie sèche


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  • Huit questions pour connaître la maladie et mieux s'en prémunir

    Qu'est-ce que la légionellose ?

    La légionellose est une forme grave d'nfection pulmonaire causée par des bactéries ; les légionelles , plus de 1200 cas de légionellose sont recensés chaque année , parfois sans complications , mais parfois mortelles (11% des décès en 2009)

    Lalégionellose n'est pas unealadie contagieuse d'une personne à une autre ; Elle est contractée par voie respiratoire .

    il existe plus de 50 espèces de souches de légionelloses mais seulement quelques-unes d'entre elles sont à l'origine d'infections humaines . les souches le plus couramment associés à la légionellose en France sont les légionelles pneumophila

     

    Qui peut-être touché par la légionellose ?

    Chacun d'entre nous peut être concerné. Le risque de maladie augmente avec l'âge , et plus particulièrement chez les fumeurs .

    Les personnes dont le système immunitaire est affaibli par certaines pathologies (diabète, cancer ) sont aussi plus vulnérables .

     

    Quels sont les symptômes de la légionellose ?

    Les symptômes sont généralement similaires à ceux d'une, grippe ; fièvre , frissons , toix, difficultés respiratoires et parfois autres signes comme la nausée , la confusion.

    Les symptômes apparaissent au bout de 2 à 10 jours après la contamination par les légionelles , et dans la majorité des cas dans 5 à 6 jours .

     

    Comment la légionellose est-elle diagnostiquée ?

    pour les patients qui présentent les symptômes de la maladie , il existe plusieurs méthodes pour confirmer le diagnostic de légionellose ; entre autres, des tests urinaires (rapide) , des tests sanguins (2 tests sont nécessaires à 3-4 semaines d'intervalle), et des tests réalisés sur des prélévements pulmonaires (<<culture>>).

     

    La légionellose peut-elle être traitée ?

    Oui , avec des antibiotiques . La plupart des patients atteints doivent être pris en charge à l'hopital .

    Quand un diagnostic et le traitement interviennent tôt , l'issue est généralement favorable .

     

    Comment contacte-t-on la légionellose ?

    On peut développer cette maladie en respirant des légionelles contenues dans des micro-gouttelettes d'eau contaminée ; les bactéries sont présentes dans les milieux hydriques naturels et se développent dans les instalations où la température de l'eau est comprise entre 25 et 50 °C

    Le plus souvent , on contracte la légionellose au contact d'eau contaminée via les douches et les tours aéroréfrigérantes installées sur les toits de certains imeubles pour produire de la climatisatin ou sur des sites industriels .

    D'autres instalations plus spécifiques sont également concernées ; bains à remous (spas), appareils d'oxygénothérapie ...

     

    Que faire lorsqu'on est informé de cas de légionellose dans sa ville ?

    Lorsque plusieurs cas de légionellose sont constatés, la préfecture peut informer lapopulation par un communiqué de presse . Ce genre de cas groupés concerne généralement un petit nombre de personnes (moins d'une dizaine le plus souvent). Néanmoins , il est nécessaire de demander l'avis de son médecin , pour soi et ses pràches , en présence de symptômes pouvant évoquer une légionellose .

    Au quotidien , il n'y a pas lieu de mdifier ses habitudes .

     

    Que faire pour limiter l'exposition aux légionelloses ?

    Les exploitants de tours aéro-réfrigérantes et des bains à remous ouvert au public (spas) sont soumis à des obligations réglementaires . Les résultats du contrôle sanitaire des bains à remous doivent être affichés à l'attention du public.

    De même , les établissements thermaux ,les établissements de santé et les maisons de retraite sont concernés par des dispositions particulières .

    Dans les établissements recevant du public , les responsables sont tenus de suveiller la température de l'eau chaude sanitaire et de réaliser chaque année des analyses de légionelles au niveau des douches (arrêté ministériel du 1er février 2010)

    Chacun d'entre nous peut également agir chez soi en :

     Faisant couler l'eau froide et l'eau chaude

      - au moins une fois par semaine au niveau des points d'eau qui sont peut utilisés(évier, lavabos, douche, etc..)

      - après chaque période d'absence prolngée , pour tous les points d'eau avant de les réutiliser (notamment la douche )

     Surveillant la température de l'eau chaude au domicile : elle doit être très chaude mais pas <<bouillante>> (au moins 50° C et au plus 60° C au niveau de l'évier de la cuisine ).

     Procédant régulièrement au détartrage et à la désinfection des embouts de robinetterie (brise-jets, pommeazux de douches etc...)

     Utilisant de l'eau stérile pour les appareils biomédicaux  (nettouage et remplissage des appareils d'oxygénothérapie ou de lutte contre l'apnée du sommeil .

     

    Retrouvez plus d'informations sur la légionellose , les légionelleset laréglementation sur le site du ministère chargé de la santé     http://www.santé.gouv.fr/legionellose.html 

     


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  • Mon enfant est-il hyperactif ?

    Il bouge sans arrêt et, en classe , il ne parvient pas à fixer son attention ?

    Le trouble d'hyperactivité est le plus diagnostiqué en France : 5% des enfants adolescents seraient concernés .

    Le plus souvent , ce sont les enseignants qui signalent des comportement pouvant évoquer ce trouble .

    Ils se trouvent face à des enfants qui bougent continuellement , qui ne peuvent pas rester assis , qui n'arrivent pas à se concentrer sur ce qu'on leur explique , ainsi que sur les tâches à accomplir .

     

    Turbulence ou hyperactivité ?

    Alors que l'on disait avant que l'enfant étaait agité , turbulent et qu'il méritait d'être freiné , maintenant , il y a un dignostic de pédopsychiatrie .

    Et c'est embêtant , parce que le phénomène des troubles déficitaires de l'attention avec hyperactivité est né dans les années 1980 aux Etats-Unis , et ces troubles ont été définis par le psychiatre Robert Spitzer , qui étaient payé par les grands groupes pharmaceutiques .

    Donc n comme par hazard , entre 1980€t 09990,onest passé de 400 000 à 900 000 hyperactifs aux USA  , et les traitements pharmacologiques ont grimpé de 28 à 85 % .

    En France , le phénomène est moindre mais la tendance est tout de même au traitement médicamenteux .

     

    Trop de stimulations

    Quand on laisse son enfant jouer deux à trois heures par jour sur des consoles (ce sont d'ailleurs les seuls moments où il est concentré ) , quand il ne pratique que des activités de zapping , il ne faut pas s'étonner qu'il soit incapable de fixer son attention

    Il est frappant de constater que la plupart des enfants ne savent plus ne rien faire , qu'ils ne supportent pas de s'ennuyer ,ne serait-ce que quelques minutes

    C'est normal ; ils sont dans un état de stimulation permanente -même dans les crêches , il faut voir le nombre de jouets qui leur sont proposés !

    Il est bien difficile de trouver le sommeil après de telle activités .

    Résultat : une incapacité à suivre le lendemain , ce qui se passe en classe , qui peut se manifester par une grande agitation .

     

    Le rôle des parents

    Il faut que les parents jouent un rôle de médiation entre la société de consommation et l'enfant .

    C'est à eux de ne pas autoriser deux heures de console par jour , de proposer d'autres activités .

    Il faut retrouver une certaine hygiène de vie , des repas à heures fixes , suffisamment d'heures de sommeil et tenter des tas de choses avant de s'alarmer : moins de jouets dans la chambre , moins de stimulations , plus de temps d'arrêt.

    La vie ne se passera pas toujours dans un principe de plaisir .

    Et ce n'est que si l'on a enlevé toite stimilation extrême , les heures d'écran , le zapping , et que toute activité éducative échoue qu'on peut envisager de consulter .  

    (source : téléloisir .Propos de Didier pleux, phycologue clinicien,Directeur de l'institut Français de thérapie cognitive et auteur "d'Un enfant heureux , éditions Odile Jacob)

     


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  • Patients : le droit , le devoir de s'informer et le devoir de vérifier avec son praticien (la lettre de trans-forme n°2 de novembre 2011)

    Être acteur de sa thérapie , c'est d'abord s'informer

    Pour comprendre sa maladie , mieux appréhender sa thérapie , le patient doit partir à la quête d'information . Les sources d'information sont multiples : les médecins, les pharmaciens, les associations de patients , les notices d'informatin des médicaments , les salles d'attente, leurs discutions et leurs documentations , et d'une façon générale toutes les occasions de rencontre d'autres greffés ou dialysés . Il faut citer aussi la télévision , la radio, les journeaux et les magasines, ...et surtout internet ! La fondation suisse <<Health On the Net Foundation >> ( HON ou la santé sur internet ) a réalisé une enquête* en début d'année sur les recherches santé des internautes .

    Les médecins ont été désignés première source d'information santé . Internet est apparu comme la deuxième source d'informations . Les principaux thèmes de recherche portent sur les prescriptions , les effets secondaires , la description des maladies , les interactions médicamenteuses ,...

    L'information internet est accessible à tous ; forims, sites des laboratoires, sites des associations , portail des fournisseurs d'accès , réseaux sociaux , sites médicaux ,...

    Vérifier ses informations et poser des questions pour mieux se traiter

    Cette profusion a son revers : la qualité de l'information est inégale . Tel internaute soutient qu'un médicament est <<meilleur>> que tel autre . Certes , mais pour quel patient , dans quel contexte médical ? Tel autre annonce qu'un nouveau médicament va simplifier les prises ou modifier la posologie.

    A vérifier teès vite sous peine de déception : Le patient doit impérativement parler des informations qu'il glane et dialoguer avec son médecin .

    La qualité de l'information sur internet

    Le patient-internaute doit d'abord s'assurer de certains points :

    1 . Le site porte-t-il le logo HON ? si oui , cela signifie qu'il est certifié pae la HAS (Haute Autorité de Santé) , laquelle a signé une convention avec HON

    Attention : le logo HON ne garantit pas le contenu du site , il traduit l'engagement de l'éditeur du site à respecter des principes de transparence et à diffuser de l'information de santé répondant à des critères de qualité .

    2 . Le site est-il recommandé par un professionnel de santé ?

    3 . L'article indique-t-il précisément ses sources ?

    4 . La date de publication de l'article ou de sa mise à jour est-elle indiquée ?

    Les pieds de la page donnent souvent accès à des informations . Le patient devra discuter avec son médecin de l'information recueillie et la confronter à son cas personnel ; seul un expert peut valider une information médicale , dédramatiser un témoignage marqué par l'émotion , éclairer une anecdote . 

    L'observance par la connaissance

    D'après une enquête du cabinet CFK*, les français ne s'y trompent pas ; 62% des internautes cherchent à s'informer avant de consulter leur médecin ou d'aller voir leur pharmacien;

    Objectif ? Mieux comprendre le discours des professionnels de santé , accroître leur maturité sur les questions de traitement avant de discuter avec les spécialistes . Le patient aura d'ailleurs toit interêt à interroger à la fois son généraliste , son transplanteur , son pharmacien .

    Un vrai travail qui pose une vraie question : si l'information est un des droits du patient , la recherche d'information ne serait-elle pas un de ses devoirs .

    *<<How Do Général Public Search OnlineHealth Information?>> . entre mars et avril 2011, près de 400 réponses ont été recueillies à travers 42 pays . Ce sont les internautes Français (23%) et Espagnols(14%) qui ont le plus contribué. (source ,www.hon.ch) 

    *source :web2.0 : Ces français qui surfent sur la santé .CfK ISL Custom Research France ,2010

    <<A nous de nous adapter >> 

    du professeur Éric Thervet "néphrologue à l'Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP-Paris)

    Il me semble que 30 à 40% des transplantés s'informent sur leur maladie . J'aimerais que se soit plus ! Toutefois si les patients me disent s'être renseignés , ils ne cherchent pas à discuter des informations qu'ils ont trouvées . Peut-être due le médecin fait peur ...

    Je remets notre livret patient consacré au suivi de la greffe mais je ne suis pas sûr qu'il faille être proactif dans ce domaine . Ce serait plutôt le rôle des associations . Certains patients souhaitent n'être malade que vingt minutes tous les quatre mois , le temps de la consultation , et dix minutes par jour , le temps de prendre leurs médicaments . Pour d'autres , la maladie appartient au quotidien et au quotidien de leur entourage . A nous de nous adapter !

    Pour les dialysés , la situation est différente . Le besoin d'information est fort lors des changements d'état : passage de l'état de personne saine à l'état d'insuffisant rénal chronique , période de pré-greffe . Là je demande au patient de se renseigner et surtout de poser toutes les questions .

    <<les patients doivent approfondir , se faire un avis >>

    Elisabeth Cassutto-Vaguier  "néphrologue , CHU de Nice"

    Lors de la première consultation , je donne beaucoup de renseignements et j'encourage les patients à faire des démarche par eux-mêmes .

    Les patients doivent approfondir , se faire un avis . Je recommande par exemple le site Renaloo et le site www.haricot.com , idéal pour les jeunes insuffisants rénaux .

    Les patients qui n'ont pas internet peuvent lire les mémos mis à leur disposition dans la salle d'attente

    Certains patients veulent ensuite partager l'information avec leur médecin . Un jour une patiente -sans doute inquiète -m'a donné une biographie à lire sur l'insuffisance rénale ! J'ai été très impressionnée par ses recherches .

    << vous êtes votre meilleur médecin >>

    Michel Mougin "greffé du cœur en 1997 "

    Après ma greffe , on ne me disait pas grand-chose . j'ai compris que c'était à moi d'aller la chercher . J'appartiens à plusieurs associations : trans-forme, cardio-greffes Bourgogne Franche-Comté , FFAGCP(Fédération Française de greffe du cœur et des poumons ), cela me permet d'être informé régulièrement .

    Je reçois des liens vers des sites , vers des articles . J'utilise les moteurs de recherche et je trouve des études .Je discute aussi beaucoup avec d'autres transplantés , lors de rencontres sportives .

    A une époque , je me suis beaucoup renseigné . J'avais changé de thérapie immunosuppressive et cela ne se passait pas bien  . Sur le net , j'ai vu qu'aux Etats -unis , les thérapies comprenaient deux médicaments alors que la mienne en comprenait trois . J'en ai discuté avec mon médecin .

    Attention , tous les médecins ne sont pas ouvert au dialogue ! C'est au patient de montrer son intérêt , de parler de ses problèmes .<<Vous êtes votre meilleur médecin !>> m'a dit le chef de service post-transplantation de Broussais juste après ma greffe .
    Cette phrase m'est resté en tête .

    Sites des données bibliographique de référence :

     Pubmed - http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi,db=pubmed

    Base de données de la National Library of Medicine(NLM). Elle donne accès aux références de plus de 16 millions d'articles appartenant à plus de 4 500 revues biomédicales du monde entier .

    ArticleInist- http://services.inist.fr

    Réalisé par l'institut National de L'Information Scientifique et Technique .

    Ce site est en Français et répertorie plus de 10 millions de documents (articles , livres,...) dans le domaine scientifique et technique .

    Sites publics :

    http://afssaps.santé.fr

    www.has-santé.fr

    http://clinicaltrials.gov/  (essai clinique en cours dans le monde )

    Sites associatifs :

    www.trans-forme.org

    www.france-moelle-espoir.org

    www.france-coeur-poumon.asso.fr

    www.transhepate.org

    www.renaloo.fr

    www.fnair.asso.fr

    Source : trans-forme (la lettre de trans-forme n°2 de novembre 2011)

     


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  • Les implants ou prothèses(voir photo) sont très utilisés lors des reconstitutions mammaires .

      implants mammaires

    En france , 30 000 personnes sont concernés par les prothèses PIP . On estime le taux de rupture à 5 %

     

    A titre préventif et sans que cela ait un caractère d'urgence , le ministre de la santé a proposé aux femmes le retrait de ces prothèses .

     

    Qu'elles aient été opérées pour reconstruire leur poitrine après un cancer du sein ou pour des raisons esthétiques , quelques 30 000 femmes en France et 500 000 dans le monde se sont fait implanter des prothèses PIP , dont certaines sont remplies d'un gel de silicone industriel entraînant un risque accru de fuite et de rupture de l'envelope de la prothèse .

    Un scandale sanitaire qui soulève de nombreuses questions .

     

    Comment une telle fraude est- elle possible ?

    L'implant mammaire est un dispositif médical et, contrairement aux médicaments, il ne requiert qu'une certification CE de la part d'un laboratoire agréé .

    Ces laboratoires sont aux nombre de 70 à 80 en Europe

    Ils sont habilités par l'agence du médicament du pays où ils se trouvent et délivrent une certification valable dans toute l'union européenne .

    Problème : la certification se fait sur la base d'un document fourni par le fabricant .

     

    L'AFSSAPS peut -elle faire des contrôles ?

    L'agence française du médicament peut procéder à des contrôles inopinés , notamment si elle a des doutes sur la qualité des produits .

    Ainsi , ayant pris connaissance du taux de rupture des prothèses PIP , qui était deux fois supérieur à la normale au dernier trimestre 2009 , l'organisme a mené une enquète , qui a révélé l'utilisation d'un cel de silicone différent de celui qui avait été déclaré lors de la mise sur le marché .

    L'AFSSAPS a donc demandé en mars 2010 ,le retrait du marché des implants PIP .

     

    Comment améliorer la sécurité ?

    Dans l'entourage du ministre de la Santé , on explique que le vrai sujet de reflextion à venir est celui des contrôles non plus seulement chez le fabriquant mais aussi chez les médecins , pour déjouer une éventuelle fraude ainsi que la commercialisation de produits non conformes aux normes de santé.

     

    Pas de risque accru de cancer :

    Ces prothèses contiennent un gel qui peut se solidifier , fissurer l'enveloppe et se répandre , entraînant des inflamations .

    Soulignons que l'avis médical rendu récemment par l'Institut Nationnal du Cancer montre qu'il n'y a pas de risque accru de cancer chez les femmes qui sont porteuses de prothèses PIP  (source Téléloisirs)

     

     


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  • Médicaments génériques : Le libre choix du patient

    Antibiotiques, antihypertenseurs, pilules contraceptives ...

    A ce jour 700 médicaments différents sont disponibles en génériques et obligatoirement proposés par le pharmacien .

    Les immunosuppresseurs commercialisés depuis 10 ans sont concernés : leur principe actif tombe dans le domaine public .

    Point de départ honorable , la volonté de l'état de continuer à financer des soins pour toute la population . De là des textes définissant le médicament générique , et le droit donné aux pharmaciens de substituer un princeps* à un médicament générique . Toutefois chacun , médecin ou patient , hésite à changer un traitement qui fait ses preuves , à remettre en cause un dosage <<laborieux>> d'immunosuppresseurs et un équilibre fragile . Alors , faut-il jouer la carte de la confiance sous couvert de citoyenneté , comme suggére la Sécurité Sociale , faut-il jouer celle de la prudence ?

    Avant de choisir , mieux vaut s'informer

    Pour être considéré comme équivalent au princeps (médicament de référence), le médicament générique doit avoir la même composition qualificative et quantitative en principe actif que le médicament de référence , et doit s'appuyer sur une bioéquivalence* avec le princeps .

    Ce point est délicat . Les principes actifs ne sont pas systématiquement identiques et leur biodisponibilité* peut être différente , le plus souvent en fonction des  excipients* utilisés.

    Aussi une marge est tolérée : l'Agence Européenne du Médicament (EMEA) a fixé un intervalle de -20 à +25 % entre le médicament générique et le médicament princeps . Cette intervalle est sans danger pour la grande majorité des médicaments . Il peut être sujet à question pour les médicaments anticancéreux ou liés aux pathologies cardiovasculaires .

    Au hazard des ruptures de stock ....

    Première raison : les immunosuppresseurs sont des médicaments <<à marge thérapeutique étroite*>>. Comprendre par là que la dose minimale , garante de l'efficacité et la dose maximale sont très proches . Or un sous-dosage peut entraîner un risque accru de cancer ...

    Deuxième raison : les tests requis pour démontrer la bioéquivalence* sont réalisés dans des conditions très différentes de la vraie vie .Ils portent sur des personnes :

     Saines

     Qui ne prennent pas d'autres traîtements

     Qui absorbent une dose de princeps le jour dit (et non pas plusieurs mois)

    D'autre part , la concentration dans le sang après 12 heures  -élément clé pour équilibrer l traitement immunosuppresseur  - n'est pas étudiée. Et aucune bioéquivalence des immunosuppresseurs génériques entre eux n'est démontrée .

    Imaginons un transplanté sous immunosuppresseur générique .Au hazard des ruptures de stock ou des changements de fournisseurs de son pharmacien , ou de ses propres déplacements , un transplanté peut se voir délivrer au fil du temps différents immunosuppresseurs génériques . Le premier générique est dans la tranche basse de l'intervalle autorisée de bioéquivalence avec le princeps , et le second dans la tranche haute .

    Le greffé enchaîne deux traitements possiblement sans bioéquivalence entre eux , avec un écart entre les deux molécules , donc fait face à un risque en termes de stabilité thérapeutique .

    D'autres éléments sont à prendre en compte . Le changement de médicament (couleur, forme,...) peut , et ce quelle que soit la pathologie , générer la confusion . Enfin , un médicament ne se compose pes seulement d'un principe actif . Il comprend d'autres composants , appelés excipients . En matière d'identité , le code de la Santé publique s'est focalisé sur le principe actif . Chaque laboratoire est donc libre d'utiliser les excipients de son choix .

    Attention , certains excipients sont dits <<à effet notoire>>comme le lactose ou la saccharose . En casd'antécédents d'allergie ou au cours de certaines maladies , une lecture attentive des précautions d"emploi s'ilpose et les conseils du pharmacien sont précieux .

    Conclusion : Le médicament générique n'est donc pas une copie exacte du médicament de référence . Quoiqu'en disent les pharmaciens , qui ont un engagement contractuel avec l'état et un intérêt à vendre des médicaments génériques . On a vu ainsi un pharmacien subtituer un princeps alors que le médecin avait écrit la mention << non substituable>> à côté du princeps de l'immunosuppresseur .

    Qu'on se le dise : le pharmacien a le droit de substituer , le patient garde le droit de décider .

     Le mieux pour le transplanté est donc d'aborder le sujet avec son médecin . De ce dialogue découlera peut-être l'apposition de la mention <<non substituable>> , et de toute façon , la certitude d'avoir fait le bon choix .

    Lexique :

    * Biodisponibilité : c'est la fraction de la dose du médicament administrée qui atteint la circulation générale .

    * Bioéquivalence : deux médicaments contenant la même quantité de sbstance active sont dits bioéquivalents si pour un même groupe d'individus , leurs effets thérapeutiques sont estimés biologiquement équivalents . L'Agence Européenne du Médicament (EMEA ) autorise un intervalle de - 20 à + 25 % entre le médicament générique et le médicament princeps.

    * Excipients : composants qui donnent au médicament sa couleur , son goût , sa texture .Grâce à eux , le principe actif peut être assimilé par l'organisme .

    * marge thérapeutique étroite : les médicaments à marge thérapeutique étroite sont ceux pour lesquels la dose minimale efficace est très proche de la dose maximale tolérable par l'organisme . Les immunosuppresseurs font partie des médicaments à marge étrote .

    * princeps : médicament original de référence . (source: la lettre deTrans-Forme n°1 de juin 2011)

    Questions   (source: la lettre de Trans-Forme n°1 de juin 2011) 

     Le pharmacien peut-il imposer un médicament générique ?

    Non . La pharmacien ne peut pas délivrer de générique contre le gré du patient . il a seulement l'obligation de proposer la substitution .

    NB : un préparateur en pharmacie n'est pas habilité à effectuer la substitution .

     Le fait de refuser le médicament générique immunosuppresseur proposé par le pharmacien entraine-t-il des conséquences ?

    Le pharmacien peut refuser de pratiquer le tiers-payant , et ce pour tous les médicaments inscrits sur l'ordonnance .

     La seule conséquence du refus est donc une avance de trésorerie .

     Le remboursement se fera à 100 % quelques jours plus tard après envoi de l'ordonnance à la Sécurité Sociale .

     Préférer les médicaments de référence , est-ce manquer de citoyenneté ?

    Être un bon citoyen , c'est se donner toutes les chances de préserver son greffon : diététique , activité physique , observation thérapeutique , choix du traitement le mieux adapté .

    La dialyse , seul recours en cas de perte de greffon , représente un coût élevé.

    <<La communauté médicale s'en réfère souvent au principe de précaution >>

    Docteur Lionel Couzi

    Praticien hospitalier

    Service de néphrologie du CHU de Bordeaux

    L'objectif de tout transplanteur est d'avoir un patient <<équilibré>>, sans effet indésirable de sa thérapie . Aussi , sur le sujet des immunosuppresseurs génériques , la communauté médicale est mal à l'aise .

    En effet , la médecine fonctionne avec des preuves et dans le cas présent les médecins manquent de données .

    Des dizaines de génériques différents d'immunosuppresseurs vont être lancés , leur disponibilité chez les pharmaciens est variable ... Tout changement d'immunosuppresseurs risque d'entraîner des variations de concentration de principe actif chez le greffé .

    Ces variations , sans importance quand la marge thérapeutique est large , peuvent présenter un risque pour les médicaments à marge étroite . Ici elles peuvent modifier l'équilibre thérapeutique du patient

    Si nous disposions de données sur la concentration sanguine des molécules à 12 h, sur les effets quant à la survie du greffon , nous pourrions décider en connaissance de cause .

    Entre imprécision et incertitude , la communauté médicale s'en réfère souvent au principe de précaution propre à l'esprit français .

    Toutefois , le débat ne fait que commencer : le sujet sera à l'ordre du jour des prochaines assises de la transplantation .   

    Références de ces deux articles :

    Définition du générique : article L5121-1 Code de la Santé Publique (loi n° 2002-1487 du 20 décembre 2002 art.43 .

    Droit de substitution accordé aux pharmaciens : loi de financement de la sécurité sociale pour 1999 (loi n° 98-1194 du 23 décembre 1998 .

    Notion de principe actif : loi du 13 août 2004 portant réforme de l'assurance maladie .

    Trans-forme : Association Fédérative Française des Sportifs Transplantés et dialysés

    info@trans-forme.org     www.trans-forme.org   tel 01 43 46 75 46   fax 01 43 43 94 50  - 66 boulevard Diderot  75012 Paris France    (source : la lettre de trans-forme n°1 de juin 2011)

     

     


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  •  

    Sauf cas exceptionnel, nous possédons deux reins , situés de part et d'autre de la colonne vertébrale , en dessous du diaphragme .

    Ils ont la forme de gros haricots et sont reliés à la vessie par l'intermédiaire de deux conduits , appelés uretères .

    L'urine est ensuite évacuée de la vessie par l'urètre .

    organes

     

    La plupart des gens savent précisément ou se situent leur coeur ou leur estomac , mais assez peu connaissent l'emplkacement exact de leurs reins .

    Beaucoup les situent en bas du dos . Une idée reçue qui doit sans doute beaucoup à l'expression  <<j'ai mal aux reins ! >> , or , ce sont le plus souvent les os de la colonne vertébrale qui sont douloureux ...

     Les reins sont situés bien audessus

     

    A quoi servent-ils ?

    Les reins remplissent beaucoup de missions

      

     Rôle de filtre

    La fonction première des reins est d'éliminer les déchets toxiques produts par le fonctionnement normal de l'organisme et transportés par le sang .

      

     Ils maintiennent l'équilibre hydrique de l'organisme

    Absorbée en buvant et en mangeant , l'eau est éliminée essentiellement par les urines mais aussi par les selles , la sueur et la respiration .

     

     Ils équilbrent les minéraux nécessaires à l'organisme

    Parmi eux , on peut citer le sodium et le potassium qui proviennent des aliments .

     Leur manque ou leur excès peut être à l'origine de complications sévères ...

     

     Ils produisent des hormones , des enzymes et des vitamines

    En plus de leur rôle de régulateur et de filtre , les reins produisent plusieurs hormones , des enzymes et des vitamines .

    Citons par exemple la rénine (indispensable à la régulation de la tension artérielle )

    L'érythopoïétine (epo) qui agit sur la moelle osseuse pour produire des globules rouges et le calcitriol, forme active de la vitamine D , qui permet l'absorption du calcium et sa fixation dans les os , afin de garantir leur bon état et leur robustesse .

     

     


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