• La pneumonie est une maladie infectieuse  des poumons . Rare et relativement bien tolérée chez l'adulte , elle est plus fréquente chez l'enfant et les sujets âgés, chez qui elle est plus grave .

     

    Qu'est-ce que la pneumonie ?

     La pneumonie est due à une infection par une bactérie , un virus ou des champignons . L'infection provoque une inflamation des poumons , qui entraîne une accumulation de pus et de mucus dans les alvéoles pulmonaires .

     Le fonctionnement des alvéoles pulmonaires étant entravé, la distribution de l'oxygène dans le sang n'est plus aussi efficace et les mécanismes cellulaires de l'organisme sont perturbés.

     Il existe plusieurs sortes de pneumonies , que l'on classe selon la zone du poumon touchée (atteinte du lobe = pneumonie lobaire, atteinte des bronchioles  = pneumonie bronchique ou bronchopneumonie ) et le type d'agent d'agent infectieux .

     La pneumonie la plus classique est la pneumonie lobaire à pneumocoque , mais elle n'est pas toujours la plus grave , nottament chez les sujets immunodéprimés.

     

    Quels sont ses symtômes ?

     Le début , brutal, survient souvent après une banale infection des voies aériennes supérieures .

     Les symtômes habituels comprennent :

        - une fièvre élevée (40 /41° C)

        - des frissons

        -des douleurs à la poitrine augmentant à l'inspiration , de type point de côté

       - une respiration rapide

       - une toux accompagnée de crachats .

     

    Comment est-elle diagnostiquée ?

     Suggéré par l'interrogatoire et l'auscultation pulmonaire du patient , le diagnostic est confirmé par une radiograhie pulmonaire .

     Une analyse des crachats peut être nécessaire pour identifier l'agent infectieux en cause .

     

       Le traitement de la pneumonie :

     Le traitement dépend du,type de pneumonie et de l'agent responsable .

     Il fait appel à un antibiotique judicieusement choisi en cas de pneumonie bactérienne. Il n'existe pas de traitement ciblé pour les pneumonies virales .

     L'éfficacité du traitement est évaluée après 48 à 72 h , et l'antibiotique peutb être changé en l'absence d'amélioration .

     Avec un traitement efficace , les symtômes s'améliorent en 2 à 3 jours et la maladie guérit en 10 jours à 3 semaines .

     L'hospitalisation est nécessaire s'il existe des signes de gravité.

     

    Prévenir une pneumonie  :

     La vaccination constitue lemoyen de prévention le plus efficace . Deux vaccins contre le pneumocoque sont disponibles . L'un est recommandé pour tous les enfants de moins de 2 ans , anis que pour les enfants de 2 à  5 ans non encore vaccinés et atteints d'une maladie à risque . l'autre est utilisé pour les adultes et pour les enfants de plus de 5 ans à risque : insuffisants cardiaques , insuffisants respiratoires , personnes ayant déjà fait une injection à pneumocoque ...

     Il est en outre conseillé d'arrêter de fumer et de respecter les régles d'hygiène qui limitent la propagation des infections : se laver les mains régulièrement , utiliser des mouchoirs à jeter dans une poubelle fermée , éviter les contacts avec les personnes malades , ne pas partager ses effets personnels ...

     

    Comment se transmet la pneumonie ?

     La contamination se fait par contact direct , via les mains ou les fines gouttelettes projetées par la bouche ou le nez.

     De très nombreux agents peuvent être responsables : pneumocoques , mycoplasmes, hoemophilus influenzoe, légionella pneumophila...

     

    Comment évolue t-elle ?

     La grande majorité des pneumonies guérit habituellement en 2 semaines .

     Mais l'évolution peut être longue et plus compliquée selon le type de pneumonie , l'âge du malade et son état (tabagisme, système immunitaire affaibli, grossesse... )

     

     

     

     


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  • Message de Hervé Le Serre de France Adot du 14 11 2011 

     

     Objet : Moelle osseuse, moelle épinière : aidez-nous à mettre un frein à la confusion

     

     Bonjour à tous les bénévoles ADOT.

     

     Début Novembre, un Président d’ADOT a attiré notre attention sur la confusion faite par un journaliste, une nouvelle fois, entre Don de moelle osseuse

    et don de moelle épinière.

     Il souhaitait une réaction fédérale, car l’article incriminé faisait partie d’un dossier conséquent de la page scientifique du journal Le Monde

    daté du Samedi 29  Octobre.

    “Le Monde”, une référence, tout de même !

     

     Après réflexion, nous avons pensé qu’il serait utile de créer sur notre site internet un article didactique sur le sujet moelle osseuse / moelle épinière, ce qui a été fait,

    dès   le 3 Novembre.

    Pas pour les bénévoles ADOT bien évidemment, mais pour les citoyens lambda, dont certains sont aussi ... journalistes ou correspondants de presse.

     

     Cette pratique, naturellement pas nouvelle pour FRANCE ADOT, a généré une « alerte google ».

     

     De plus, pour que cet article soit lu par un maximum de citoyens, puis par un maximum de journalistes et correspondants de presse, ce serait bien que vous soyez très  nombreux à le faire connaitre, à “créer un buzz” en quelque sorte.

    Si chacun d’entre-vous (près de 200 destinataires) diffuse l’information, par mail, à son cercle d’amis,   que ceux-ci en fassent de même, on peut vite avoir un afflux de visites de cet article. Surtout si on passe par les réseaux sociaux, pour ceux qui y sont habitués !

     

     Ce moyen moderne de communiquer, de transmettre la connaissance, de mettre fin aux “idées reçues”, aux erreurs dans la presse, n’exclut en rien la nécessité que

    nous avons tous d’expliquer cette différence lors de nos rencontres avec le public.

    Elle est complémentaire, rapide, gratuite et génératrice de trafic sur

     

    www.france-adot.org 

     

     alors ne nous en privons pas.

     

     Faites connaitre cet article

     

     

        (http://www.france-adot.org/​A416-don-de-moelle-osseuse-oui-​don-de-moelle-epiniere-non.htm​l).

     


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  • Votre enfant est-il concerné ?

    Près de 18% des enfants qui entrent en maternelle ont des problèmes de vue. En primaire , ils sont 25% .D'où la nécessité d'un dépistage précoce .

     

    Une mauvaise vue peut gâcher la scolarité de votre enfant

     

    Déceler l'hypermétropie et le strabisme dès l'entrée à la maternelle .

    C'est le plus tôt possible (même avant la maternelle ) qu'il faut s'assurer que l'enfant ne souffre pas d'hypermétropie prononcée . <<L'oeil étant trop court , l'image de près de forme à l'arrière de la rétine>> ou de stabisme , troublent qui touchent 18% des moins de 3 ans . Car ces deux problèmes de vue générent ce que l'on appelle l'amblyopie , un véritable fléau ( 3,7% des enfants à l'entrée en maternelle ont une amblyopie fonctionnelle ).Cela veut dire qu'un oeil voit moins bien que l'autre . Le meilleur oeil devient l'oeil fixateur. L'autre oeil va devenir paresseux et l'image qu'il enverra au cerveau ne sera pas utilisée .

    Résultat : cet oeil va se retrouver à 1/10 eme et , si on ne traite pa , l'enfant restera comme ça toute sa vie !

    Autre conséquence : les deux yeux étant nécessaire pour avoir la perception du relief, la perte de la vision d'un oeil se traduit par la perte des perpectives et de la profondeur .

     

    Quel est le traitement ?

    il consiste à faire porter des lunettes et à suivre des scéances chez un orthoptiste . Le praticien met un cache sur l'oeil qui est bon , forçant l'oeil paresseux à travailler .Traitée précocement , la vue peut s'améliorer de façon satisfaisante .

    A Paris le dépistage est fait par la PMI protection maternelle et infantile ) dès les 3 ans de l'enfant .

    En Province , cela se fait à 4 ans . Et c'est tard car on ne parvient pas à remonter totalement la vision.

     

    Déceler l'astigmatisme et la myopie dès l'entrée en primaire .

    Le dépistage est normalement fait au début de l'année du CP par des infirmières qui mesurent l'acuité visuelle .

    Bilan : 25% des élèves présentent un trouble visuel !

    L'astigmatisme : Les lignes verticales et hoizontales ne sont pas perçues simultanément ,, elle n'a pas uen grande importance chez les enfants en maternelle . En revanche , pour les élèves de primaire, cela compromet considérablement l'apprentissage de la lecture . En effet , l'enfant ne reconnaît pas un L, unT ,n un I ... La lecture est l'écriture impliquent un déplacement du regard rapide et régulier et une perception nette des lettres .

    Pour bien apprendre , il faut bien voir ! Les signes qui doivent alerter sont évidents ; l'enfant est très dissipé et quand on lui montre des images , il ne distingue pas bien ce qu'elles représentent .

    Quand à la myopie : c'est une gêne importante pour l'enfant ,quin se réfugie dans sa vision de près , tout le reste est flou.

     

    Quel est le traitement ?

    Un enfant qui n'apprend pas à lire assez vite ,,qui confond les lettres , doit passer un examen de la vue .

    Avant de songer à la dyslexie , il y a des causes simples à,éliminer , comme l'astigmatisme . Cela se résout par le port de lunettes , qui requiert un temps d'adaptation pour que l'enfant se fasse à sa nouvelle vision .

    quand à la myopie , elle se corrige aussi par des lunettes ou, plus rarement , par des verres de contact .

     

    Bon à savoir :

    Ouvrez l'oeil est le bon !

    Jeunes parents , vous pouvez vous-mêmes dépister une anomalie du développement visuel de votre bébé . Pour cela , il,vous suffit de faire ce que les ophtalmologues appellent le jeu du petit pirate : on cache un oeil du bébé avec la main . Si on cache l'oeil défaillant , l'enfant ne réagit pas . Si on cache l'oeil valide , l'enfant tourne la tête pour dégager son bon oeil .

    Une autre méthode consiste à prendre en photo en utilisant le flash. Résultat, sur la photo , l'enfant à les yeux rouges et , sur chacun , on peut voir un petit point blanc qui est le reflet du flash sur la cornée . Si les deux petits points ne sont pas alignés , c'est que l'enfant souffre de stabisme .
    Ces signes doivent amener à consulter un ophtalmologue (source télé-loisirs)


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  • Mon article du jour sera en rapport avec les  vacances et consacré plutôt vers les ados (Source Télé-loisirs).

    Dans celui-ci , je vous parlerais donc de ces infections sexuellement transmissible (IST).

     

    La chlamydiose :

    C'est la plus fréquente des infections sexuellement transmisible d'origine bactérienne.

    Le plus souvent , elle est silencieuse .

    Si les signes existent cependant , ils apparaissent une à deux semaines après la contamination et se manifestent par des écoulement , des brulures , parfois des douleurs au bas-ventre .

    Le diagnostic se fait par prélèvement local . Si cette infection est non traitée , elle peut provoquer une stérilité chez la jeune femme . Aucun vaccin n'existe .

     

    L'herpès génital :

    Les signes possibles sont des petits boutons douloureux en forme de bulles sur les organes génitaux ou la bouche et des démangeaisons .

    Les signes apparaissent une semaine ou plus après contamination .

    Le diagnostic se fait par examen médical ou prélèvement local. On soigne mais on ne guérit pas l'herpès génital . Les récidives sont donc fréquentes .

     

    L'hépatite B :

    Après une période d'incubation , la phase aïguë de la maladie peut être totalement asymptomatique .

    Les signes possibles: fièvre, fatique et hépatite (jaunisse ) . Ils apparaissent deux à huit semaines après contamination , chez près d'une personne sur dix , l'hépatite B aiguë ne guérit pas et devient une infection chronique .

    Les porteurs chroniques sont exposés à un risque élevé de cirrhose et de cancer du foie .

    Un vaccin contre l'hépatite B existe . Parlez en à votre médecin .

     

    Le papillomavirus :

    Des lésions ou de petites verrues sur les organes génitaux peuvent être le signe d'une infection .Elles apparaissent une à huit semaines après contamination .

    Le diagnostic se fait par frottis ou examen médical . Ces infections restent souvent bénignes mais elles peuvent aussi évoluer en lésions précancéreuses et en cancer du col de l'utérus .

    Il existe un vaccin pour les jeunes filles n'ayant pas eu de rapports sexuels ou , au plus tard , l'année suivant le premier rapport.

     

    Le VIH /SIDA:

    Parmi les signes possibles , il y a : fièvre, éruptions cutanées , fatigue. Ils apparissent quinze jours après la contamination .

    Le diagnostic se fait par prise de sang . En cas de séropositivité , des thérapies existent pour éviter une évolution vers le stade de sida .

    Si votre ado a pris un risque (rapport sexuel non protégé),  un traitement post-exposition permet de réduire le risque de contamination .

    Rendez-vous le plus vite possible (au mieux dans les quatre heures ), et au plus tard dans les 48 heures , aux urgences de l'hopital . Un médecin évaluera l'intérêt de vous prescrire un traitement . Celui-ci associe deux ou trois antirétroviraux et dure quatre semaines .

     

    Conclusion :

    Se protéger pour ne garder que de jolis souvenirs de vacances ou autres . . .

    On ne le répétera jamais assez , le préservatif est le seul moyen de contraception qui protége des infections sexuellement transmissible .

     

    Où se faire dépister :

    - les consultations de dépistage anonyme et gratuit (CDAG).

    - Les centres d'information , de dépistage et de diagnostic des ITS (CIDDIST).

    - Les centres de planification et d'éducation familliale ( CPEF)


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  • Les maladies intestinales inflamatoires, appelées MICI (maladies inflamatoires chroniques de l'intestin), connaissent une progression importante depuis les 50 dernières années et touchent plus de 1 personne sur 1000 en France.

     

    Intestins(MICI)

    Les maladies inflamatoires chroniques de l'intestin (MICI) regroupent la maladie de Crohn et la rectocolite hémoragique , deux maladies qui évoluent par poussées et se caractérisent par l'inflamation de la paroi du tube digestif , à l'origine de lésions destructrices appelées ulcérations.

    La maladie de Crohn atteint les sujets jeunes , hommes et femmes , et commence en général entre 20 et 30 ans .

    La rectocolite hémorragique survient le plus souvent chez les jeunes adultes , mais peut apparaître à tout âge , y compris chez les enfants .

       Les symptômes de la rectocolite hémorragique:

    - Cette maladie se manifeste par des douleurs abdominales intenses ,des diarrhées  quisurviennent plusieurs fois par jour , parfois avec émission de sang et de glaires .

    - L'état général plus ou moins altété peut-être associé , en cas de crise sévère , à un amaigrissement , une fatigue , une perte d'appétit ,de la fièvre.

    - La rectocolite hémorragique atteint le rctum et parfois tout ou partie du côlon . Elle peut s'accompagner de manifestations extra-intestinales (aticulaires , cutanées , oculaires ...).

    - C'est une maladie chronique évoluant par poussée , alternant avec des phases de rémission .

    Les symptômes de la maladie de Crohn:

    - La nature des symptômes dépend de sa localisation sur les différents segments du tube digestif (intestin grêle, côlon , rectum, anus).

    - Les principales manifestations sont des douleurs abdominales , des diarrhées avec ou sans émissions sanglantes , une atteinte de la région anale (fissure, fistule, abcès).

    - Une altération de l'état général accompagne souvent les poussées : fatigue , manque d'appétit, amaigrissement, fièvre.

    - Parfois , certaines poussées s'accompagnent de manifestation extra-intestinales : articulaires (arthrites), cutanées ou oculaires.

      Des causes mal connues:

    - Les causes de ces mamladies sont encore inconnues , bien que l'on ait pu déterminer l'implication d'un certain nombres de facteurs ; génériques, environnementaux et immunologiques .

    - Le tabac est un  facteuraggravant de la maladie de Crohn.

      Comment sont diagnostiquées les MICI :

      - Les signes cliniques des deux maladies peuvent être proches et il est parfois difficile lors des premiers symptômes , de savoir s'il s'agit d'une maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique .Il existe cependant une différence essentielle :cette dernière reste toujours localisée au rectum et au côlon.

    - Le mode de détection le plus fiable est la coloscopie . Cet examen permet, en effet, d'examiner la muqueuse du rectum et du côlon , ainsi que d'effectuer une biopsie pour poser un diagnostic . C'est également un examen de référence pour suivre l'évolution de la maladie .

      Comment sont-elles traitées:

    - Dans les deux cas , il s'agit de traiter les poussées et d'éviter les récidives .

    - Les corticoïdes sont le traitement de choix pour limiter l'inflamation .Mais les effets secondaires sont nombreux , dont le risque d'ostéoporose.

    - Des immunomodulateurs sont aussi prescrits pour réguler le système immunitaire .

    - Un traitement par biothérapie (anti-TNF) peut être undiqué , dans des formes sévères de la maladie .

    - D'autres médicaments peuvent être prescrits selon la nature des symptômes : des anti diarrhéiques pour ralentir la traversée des aliments dans l'intestin , des antispasmodiques pour diminuer les douleurs , des antibiotiquexs en cas de surinfection.

    - En cas d'atteinte sévère , une nutrition  parentérale exclusive (perfusion) est mise en place et , selon les complications , il est possible de faire une transfusion de sang

    - Le traitement chirurgical peut parfois être indispensable en cas de complications telles qu'une perforation , une hémorragie , la cancérisation des lésions ou après traitement inefficace dans les formes sévères invalidantes . Dans le cas de la maladie de Crohn , il faut obtenir l' arrêt du tabac , car ce dernier aggrave la maladie.

      Evolution et complications:

    - Les lésions de la rectocolite hémorragique peuvent être responsable de sténose du côlon (rétrécissement de la lumière cilique).C'est un facteur de risque du cancer du côlon , un risque d'autant plus important que la maladie est ancienne et étendue.

    - Les complications les plus fréquentes de la maladie de Crohn sont les occlusions , les fistules , les abcès et perforations , plus rarement des hémoragies . A long terme , le risque de cancer est élevé .

      Pour en savoir pluswww.intestinfo.com


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  • Le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine ) s’attaque au système de défense de l’organisme. L’infection par le virus est donc caractérisée par un déficit immunitaire, c’est-à-dire que l’organisme perd sa capacité à lutter contre les infections.
    Le VIH est composé d'un noyau, d’enzymes virales et de protéines. Contrairement à une cellule, le VIH ne peut pas se reproduire à l'état libre, il a besoin d'une cellule hôte. C’est pourquoi son enveloppe se fixe à la surface d'une cellule sur une protéine de la membrane cellulaire qui lui sert de porte d'entrée, puis le virus perd son enveloppe, libérant ainsi son noyau. Le noyau de la cellule considère alors le matériel génétique du virus comme le sien et son activité biologique est détournée au profit du virus. La cellule meurt et les nouveaux virus créés se répandent dans l'organisme pour aller infecter d'autres cellules, et ainsi de suite. Le virus évolue dans l'organisme : deux personnes contaminées par le même virus ont dans leur corps des virus différents entre eux et différents du virus d'origine, au bout de quelques mois. Une même personne peut donc être porteuse de différents virus. Les virus ne se multiplient pas tous à la même vitesse et de la même façon, ils n'ont pas la même virulence et ne s'attaquent pas aux mêmes cellules cibles. C'est pourquoi deux personnes séropositives doivent continuer à se protéger entre elles afin d'éviter les phénomènes de surcontamination

     

     

    1- Composition du VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine)
    Le VIH est composé d'un noyau contenant un matériel génétique (que l'on peut considérer comme le cerveau du virus), des enzymes virales, des protéines.... C'est un lentivirus car il provoque une maladie à évolution lente. Son apparence est celle d'une petite sphère d'environ 1/10 000è de mm, soit 10 000 fois plus petit qu'une cellule. Le matériel biologique, composé d'ARN pour le VIH et d'ADN pour les cellules, conditionne l'activité biologique de la cellule ou du virus (son développement, sa reproduction...).

     

    2- L'invasion de la cellule  

    L'enveloppe du virus se fixe à la surface d'une cellule sur une protéine de la membrane cellulaire qui lui sert de porte d'entrée. Une fois dans la cellule, le virus perd son enveloppe, libérant ainsi son noyau. Une enzyme virale, la transcriptase inverse (reverse transcriptase en Anglais, d'où le nom de " rétro-virus " employé pour les virus qui utilisent cette enzyme) permet à l'ARN du virus de se transformer en ADN et ainsi d'intégrer le noyau de la cellule, lui aussi formé d'ADN. Le noyau de la cellule considère désormais le matériel génétique du virus comme le sien et son activité biologique va être détournée au profit du virus. La cellule va donc se mettre à synthétiser en priorité de nouveaux ARN viraux et des protéines virales qui permettront la formation de nouveaux virus. Pour que les virus soient créés, une autre enzyme, la protéase, découpe les protéines virales synthétisées par la cellule. La cellule meurt et les nouveaux virus créés se répandent dans l'organisme pour aller infecter d'autres cellules, et ainsi de suite. Les traitements actuels utilisent des médicaments (les antiviraux) qui agissent sur l'activité de ces deux enzymes, essayant de ralentir, voire d 'empêcher la réplication du virus dans les cellules.

    3- Un virus multiple
    Il existe à l'origine 2 groupes de virus du sida :
    VIH 1 : présent dans le monde entier
    VIH 2 : localisé principalement en Afrique de l'ouest.
    La localisation des différents virus évolue car ils sont transportés par les hommes. Chacun de ces groupes est lui-même subdivisé en sous-groupes contenant une multitude de virus différents. VIH 1 et 2 se ressemblent en apparence mais il y a plus de 50% de différence entre leurs matériels génétiques. Cette différence est de 5 à 10% entre des virus d'un même sous-type. De plus, les virus évoluent dans l'organisme car la transcriptase inverse fait des erreurs lors de la copie de l'ARN, ce qui cause des mutations. Ainsi, deux personnes contaminées par les mêmes virus, au bout de quelques mois, ont dans leur sang des virus différents entre eux, et différents des virus qui les ont infectées à l'origine. Une même personne peut donc être porteuse de différents sous-types de virus (co-infection). Les virus ne se multiplient pas tous à la même vitesse et de la même façon, n'ont pas la même virulence, ne s'attaquent pas aux mêmes cibles. C'est pourquoi, par exemple, deux personnes séropositives doivent continuer à se protéger entre elles afin d'éviter les phénomènes de surcontaminations (que ce soit par voie sexuelle ou voie sanguine, voir la partie transmission), en effet, la multiplication des types de virus et des mutations diminue gravement l'efficacité des traitements, et l'irruption dans l'organisme de nouveaux virus excite le système immunitaire, augmentant l'activité des cellules infectées et donc la multiplication du virus.

     

    Prévention  :

     Le port d'équipement individuel (en premier lieu gants) est indispensable lors de palpations ou de fouilles et dans toute situation exposant au risque de contamination.

     

    Conduite à tenir :

    Contact direct sur une peau lésée, puqûre, coupure, morsure , griffure ;

    Nettoyage immédiat de la zone cutanée lésée à léeau courante et au savon, puis rinçage .

    Désinfection pendant au moins 5 minutes avec du dakin ou de l'alcool à 70°, éventuellement au javel à 12° chlorométrique diluée à 1/10e ou de la bétadine

     

     Projection sur les muqueuses ou les yeux :

    Rincer immédiatement et abondamment, de préférence au sérum physiologique, ou sinon à l'eau courante pendant au moins 5 minutes .


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  • Peut être avez-vous déjà entendu parler du syndrome X sans savoir ce dont il s'agit.

    Ce terme définit, en fait, une série de facteurs reliés à l'état physique, dont :

    L'obésité centrale, qui signifie un tour de taille de plus de 94 cm (37 po) chez les hommes - 92 cm (36 po) chez les sud-asiatiques, qui sont plus à risque - et de plus de 82 cm (32 po) chez les femmes.

    Un mauvais controle de la glycémie.

    Une tension sanguine trop élevée.

    Des taux de lipides anormaux dans le sang, dont les triglycérides élevés et un HDL (le bon cholestérol) faible.

    Un sang épais ayant tendance à former des caillots.

    Un diagnostic de syndrome X est posé lorsque trois de ces symtômes surviennent en semble.

    Chacun d'eux est en soi un facteur de risque de cardiopathies et le fait d'en avoir plus d'un augmente considérablement les risques.

    Quelle en est la cause ?

    Le syndrome X, parfois appelé syndrome métabolique ou syndrome insulinorésistant,semblerait découler d'un facteur génétique. Donc , si un membre de votre famille en est atteint, cela augmente vos risque de l'avoir.

    On pense que toutes les conditions qui lui sont associés découlent d'une même cause: l'insulinorésistance .

    L'insulinorésistance consiste en une sensibilité réduite des tissus de l'organismeaux effets hypoglycémiantsde l'insuline.

    Le pancréas tente alors de produire plus d'insuline, ce qui entrainedes taux élévés en circulation dans le sang. Dans les cas d'insulorésistance grave, un diabète de type 2 peut se développer.

    Est-ce fréquent ?

    Le syndrome X semble être très fréquent en Occident. Aux Etats-Unis et en scandinavie, on évalue qu'entre 10 et 25 % des adultes démontrent certains degrés d'insulinorésistance.

    On qualifie parfois ce syndrome de silencieux parce que la plupart des gens n'en sont pas conscients.

    Les facteurs de risque comprennent l'obésité, des antécédents familliaux de diabète de type 2 pendant la grossesse.

    Que faire si on souffre du syndrome X ?

    Des recherches ont démontré que l'insulinorésistance et les symptômes du syndrome Xpeuvent s'améliorer en apportant des modifications à notre mode de vie, telles que d'entreprendre une activité physique et d'adopter une alimentation saine.

    Certaines recherches laissent  supposer qu'une alimentation basée principalement sur les aliments ayant un faible indice glycémique peut améliorer la sensibilité de l'insuline chez les gens ayant un diabète de type 2, mais le rôle dans le syndrome X n'est pas clair pour l'instant.

    Ces approches si elles sont adoptées avec succès, sont  très efficaces pour réduire le risque de cardiopathies et le développement d'un diabète de type 2.

    Guide de vie pour le syndrome X:

    Faire réguliérement de l'exercice physique, tel la marche rapide.

    Réduire la consommation de gras, surtout les gras saturés, les remplacer par des gras monoinsaturés et polyinsaturés de source végétales et le poisson.

    Choisir des glucides contenant de l'amidon et des aliments riches en fibres, des fruits et des légumes.

    Maintenir son poids à l'intérieur des 20 % des cibles idéales.

    Boire de l'alcool avec modération Seulement.

    Eviter le tabagisme.


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  • Parasites de la famille des Sarcoptidés, genres Sarcoptes (sauf Sarcoptes scabiei hominis), Notoedres, Trixacarus.
    La contamination par Sarcoptes scabiei hominis se fait entre humains ; ce n’est donc pas une zoonose.
    Épidémiologie
    Transmission de la gale
    Par contact direct avec un animal atteint, particulièrement pour certaines gales du cobaye, du rat, du chat (DOM-TOM),
    du hamster, du jeune chien. Une personne atteinte par une gale animale ne la transmet pas à son entourage (familial
    ou professionnel…).
    Fréquence des cas
    Répartition mondiale.
    Les gales animales se transmettent beaucoup moins à l’homme que la gale humaine.
    Activités professionnelles à risque
    Toute activité entraînant des contacts étroits avec  des animaux domestiques ou de compagnie atteints, en particulier :
     Animalier, éleveur, vétérinaire… Personnel de centre d’équarrissage.
    Symptômes et évolution
     Démangeaisons intenses entraînant des lésions de grattage au niveau des zones de contact avec l’animal
    infesté (bras, jambes…), qui disparaissent après traitement médical.
     Il convient de plus d’éloigner ou de traiter l’animal. (source INRS)


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  • La spondylarthrite ankylosante (pelvispondylite rhumatismale, spondylose rhizomélique)

    je vous fait un bref résumé de cette maladie afin de pouvoir faire un lien avec le blog d'une amie atteinte de celle-ci. dont elle parle dans ses premiers articles de blog

    http://www.la-vie-de-bouboune.over-blog.fr/  

     Qu'est-ce que c'est ?

     C'est une maladie inflammatoire chronique qui touche le rachis et les articulations sacro-iliaques. Deuxième des grands rhumatismes inflammatoires chroniques par sa fréquence et sa gravité, elle est quand même dix fois moins fréquente que la polyarthrite rhumatoïde et n'atteint que 0,1 à 0,2 % de la population. Elle représente 85% des rhumatismes des hommes de moins de 30 ans.
    Le sujet présente dans 90 % des cas l'antigène HLA B27.

    Dans 10 à 20% des cas, la maladie est associée à une autre affection :

    Un syndrome oculo-urétro-synovial (OUS) ;
    Une maladie intestinale chronique ;
    Un rhumatisme psoriasique...
    Les signes de la maladie

    La spondylarthrite ankylosante débute entre 20 et 40 ans par des douleurs au bas des reins (lombalgies) ou des douleurs dans les fesses dans la moitié des cas. Ces douleurs ne sont pas calmées par le repos mais au contraire sont plus importantes la nuit et le matin au réveil. Elles résistent à l'aspirine.

    D'autres fois, les symptômes révélateurs sont :

    Une sciatique ;
    Des douleurs rachidiennes ;
    Une arthrite périphérique ;
    Une douleur inflammatoire du talon.
    L'arthrite sacro-iliaque est constante : ce sont des douleurs fessières irradiant vers l'arrière des cuisses et pouvant simuler des douleurs de sciatique.
    Les douleurs lombaires sont fréquentes, accompagnées de raideur surtout matinale, ainsi que les douleurs thoraciques. L'articulation manubri-sternale est douloureuse. Des douleurs du cou sont possibles. Si les hanches sont souvent touchées, toutes les articulations peuvent être atteintes y compris les doigts et les orteils qui sont gonflés.

    Les autres signes sont :

    Une iritis ou uvéite antérieure (oeil rouge douloureux non larmoyant soulagé par les corticoïdes) ;
    Une urétrite non gonococcique (ou une cervicite chez la femme) ;
    Une diarrhée aiguë contemporaine de l'arthrite ;
    Une sacro-iléite à la radiographie ;
    La présence de l'antigène HLA B27 ;
    L'amélioration remarquable des douleurs par les AINS.
    Une insuffisance aortique peut être associée.

    Evolution de la maladie

    La maladie évolue par poussées. La spondylarthrite ankylosante bloque progressivement les articulations du bas du dos. Dans les cas les plus sévères, elle va jusqu'à souder la colonne vertébrale en un seul bloc. L'évolution se fait en 10 à 20 ans par poussées qui touchent successivement toutes les articulations.

    Examens et analyses complémentaires

    La radiologie montre des images d'arthrites.
    Les lésions sacro-iliaques sont typiques : élargissement de l'interligne, flou articulaire...
    Les lésions rachidiennes débutent à la charnière dorsolombaire. Il existe des images d'ossification intervertébrale (syndesmophytes) et une calcification des ligaments intervertébraux. Au maximum est réalisée l'image radiologique de "colonne de bambou".
    Sur le plan biologique, la vitesse de sédimentation est accélérée pendant les poussées. L'antigène HLA B27 est retrouvé dans 90 % des cas.


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  • Qui est l'agence de la biomédecine :
    L'agence de la biomédecine, qui a repris en 2005 les missions de l'établissement français des greffes, est un établissement public national de l'Etat créé par la loi de bioéthique du 6 août 2004;
    Elle execce ses missions dans les dommaines du prélévement et de la greffe d'organes, de tissus et de cellules, ainsi que de la procréation, de l'embryologie et de la génétique humaines .
    Ses missions :
     - 1)  L'agnece de la biomédecine met tout en oeuvre pour que chaque malade reçoive les soins dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire, d'ethiqueet d'équité. Son rôle transversal le lui permet.
     - 2 )  Par son expertise, elle est  l'autoritéde référence sur les aspects médicaux, scientifiques et ethiques relatifs à ces questions.
     - 3 )  Elle agrée les praticiens intervenant dans les domaines de la procréation, de l'embryologie et de la génétique humaines et assure une mission d'encadrement et de contrôle de ces activités.
     -  4 ) Elle met à la disposition des professionnels de santéet du grand piblic les résultats et analyses des activités médicales dans les domaines qu'elle couvre.
     - 5 ) Elle informe le parlement et le gouvernement sur le développement des connaissances et des techniques et propose les orientations et les mesures nécessaires.
     - 6 ) Elle assure l'information sur le don d'organes, de tissus,de cellules et de gamètes.
    Son rôle dans la répartition et l'attribution des greffes :
    Elle est chargée de la bonne application des règles de répartition et d'attribution des greffons;
    Elle évalue les différents paramètres de l'activité de prélévement et de greffe en France.
    Elle propose le greffon pour un malade ou un groupe de malades dont une équipe médico-chirurgicale de greffe a la charge.
    L'attribution définitive du greffon à un malade donné relève de la responsabilité des médecins de l'équipe de greffe qui l'ont inscrit sur la liste nationale d'attente.
    Dans des cas particuliérement difficiles, un priorité peut être accordée à un patient par l'agence de biomédecine, à la demande de l'équipe qui le suit .
    Un collège d'experts médicaux donne son avis après examen du dossier médical.
    L'agence de la biomédecine met tout en oeuvre pour que chaque malade reçoive le greffon dont il a besoin, dans le respect des règles de sécurité sanitaire et d'équité
    .Quelques chiffres :
    Chaque année en France, près de 4 500 greffes sont réalisées.
    Ces organes proviennent de plus de 1 400 personnes décédees, en mort encéphalique, un état très peu fréquent par rapport aux 520 000 décès annuels en France.
    Ces personnes avaient décidé, de leur vivant, de donner leurs organes en vue de greffe ou bien c'est leur famille qui, au moment du décès, a témoigné de l'absence d'opposition à ce don .

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