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     Raoul Follereau

     

     

     

     

     

    Raoul Follereau, né à Nevers le 17 août 1903 et décédé à Paris le 6 décembre 1977, est un écrivain et journaliste français, créateur de la journée mondiale de lutte contre la lèpre et fondateur de l’œuvre connue aujourd’hui en France sous le nom de Fondation Raoul-Follereau, qui lutte contre la lèpre et la pauvreté et promeut l’accès à l’éducation 

     

     

     

     

     

    Depuis plus de trente ans , ce français , journaliste au grand coeur , a consacré sa vie aux victimes de la terrible maladie .

     

    Grâce à lui , des dizaines de milliers d'êtres humains ont recouvré la santé et reconquis leur dignité .

     

      Un soir de janvier 1973, un couple revenant d'Afrique montait dans un taxi à l'aéroport d'Orly , tandis que la voiture roulait vers la capitale , le mari et la femme évoquaient les principales étapes de leur voyage . Lorsque le taxi s'immobilisa à l'adresse indiquée , le chauffeur se retourna vers ses clients .

    - excusez-moi , dit-il , mais j'ai cru comprendre que vous étiez Raoul Follereau

    -Vous nevous êtes pas trompé , répondit l'homme .

    - Dans ce cas , permettez-moi de régler moi-même lacourse . Je suis un ancien lépreux et je ne peux tout de même pas vous laisser payer alors que je vous dois la vie .

    Il n'est guère de semaines sans qu'un ancien malade témoigne d'une manière touchante sa reconnaissance à Raoul Follereau . Voici plus de trente ans que ce grand français se dépense sans compter pour combattre la rerrible maladie et l'intolérable injustice dont sont victimes 15 millions de lépreux .

     

    En 1945 , aucun pays ne disposait de budget pour lutter contre la lèpre . Aujourd'hui , en grande partie grâce à Follereau , des centaines de jeeps, de fourgonnettes , de vélomoteurs portant son nom sillonnent les brousses africaines et les rizières aziatiques , transportant des agents chargés de dépister les sulfones qui permettent de la vaincre . Grâce à son action , également , le préjugé qui , pendant des siècles , fit des lépreux les véritables parias de la terre est aujourd'hui surnommé : on sait maintenant que la lèpre est beaucoup moins contagieuse que la tuberculose .

     

    << que , par sa seule volonté et  son indomptable persévérance , écrivait en décembre 1967 Mr François Tombalbaye , alors président de la république tchadiene , un homme soit parvenu , en quelques années à ce résultat suscite notre admiration et nous permet de ne pas perdre espoir quant au destin del'humanité >>.

     

    Les << intouchables >>

     

    La lèpre est vraissemblablement originaire de l'Inde . On la trouve déjà mentionnée dans un traité de médecine indien datant de 600 ans avant notre ère .  C'est entre le XIe et le XIIIe siècle qu'elle atteint son apogée en Europe . Sous le règne de Philippe Auguste , elle fait de tels ravages que chaque bourg est tenu de construire sa ladrerie . Les lépreux , lorsqu'ils en sortent , doivent agiter une clochette . Ils ne peuvent entrer dans les églises ni même toucher un objet autrement que du bout de leur bâton .

     

    Depuis 1873, date à laquelle un médecin norvégien , Gerhard Hansen, en isole le bacille , on sait qu'il s'agit d'une maladie microbienne à longue période d'incubation (de deux à cinq ans ) . Elle n'est nullement héréditaire , comme on le croyait jadis . Mais sa transmission semble fonction d'une prédisposition qui rendrait certaines personnes plus vulnérables que d'autres .

     

    Le contact prolongé avec des malades , dans des conditions de vie misérables , pourrait également jouer un rôle . Pour le Dr Louis-Paul Aujoulat, qui consacra vingt ans de sa vie à soigner les lépreux africains et fut maintes fois ministre dans divers gouvernements , <<la misère et la saleté sont les deux béquilles de la lèpre >>

     

    Les pays les plus pauvres sont les plus touchés .  Sur les 11 millions de lépreux officiellement recencés par l'Organisation Mondiale de la Santé "OMS" (mais le chiffre de 15 millions est, pour la plupart des médecins , plus proche de la réalité ), 6,5 millions vivent en Asie , 4 millions en Afrique et 360 000 en Amérique Latine . Parmi eux , 30 à 40 % sont atteints d'invalidité , car la maladie sous sa forme la plus avancée ronge peuà peu les mains , les pieds et les reliefs du visage . L'Europe ne compte plus que quelques milliers de cas , bénins pour la plupart car dépistés à temps . En France , plus de mille personnes étaient soignées en 1975 : toutes avaient contracté la maladie dans les anciennes possessions d'Afrique et d'Asie .

     

    Scénes de cauchemar

     

    C'est peu avant la dernière guerre que Raoul Follereau découvre cet enfer . Alors journaliste , il part pour le  sahara  , à la demande du journal argentin La Nacion , faire un reportage sur les traces du père Charles de Foucauld ; un jour , sa voiture tombe en panne à 4 km d'un petit village du Niger .

    Soudain , il se voit entouré d'une quinzaine d'hommes et de femmes , certains n'ont plus de mains , d'autres sautillent sur des béquilles , car ils n'ont plus pour  pieds que des bourrelets de chair tuméfiée . Tous ont le visage atrocement mitilé

    -  Qui sont ces hommes ? demande-t-il à son guide noir . 

    - Ce sont les lépreux du village .

    - Pourquoi sont-ils ici, et pourquoi ne les soignent-t-on pas ? insiste Follereau .

    - A quoi bon ? coupe le guide . Puisque je vous dis qu'ils sont lépreux ... Et il s'enfuit épouvanté .

     

    Cette vision va désormais hanter Follereau ; le spectacle qui l'a tant choqué est, malheureusement , loin d'être l'exception . Aux abords d'une grande ville d'Afrique , il découvre quelques baraques branlantes en face de la décharge municipale ; C'est la maladrerie . En Inde , des lépreux sont entassés dans un terrain vague , non loin du fameux Tadj Mahall . <<j'en ai même vu , dit-il , enfermés chez les fous ou parqués en plein désert , entourés de barbelés . J'ai vu leurs plaies grouillantes de mouches , leurs taudis , les pharmacies vides et souvent, des gardiens armés de fusils .>>

     

    C'est pendant le guerre que la vocation de Dollereau se précise . Quittant Paris , il se réfigie à Vénissieux , près de Lyon . Là , il apprend que les religieuses de Note-Dame des Apôtres veulent construire une léproserie à Adzopé , en Côte-d'Ivoire ; mais elles n'ont pas d'argent . Raoul Follereau voit une coïncidence providentielle entre cette volonté et l'expérience qu'il a pu lui-même accumuler . Sans hésiter , il offre sa collaboration .

     

    Le 15 avril 1943, au théâtre municipal d'Annecy , il organise sa première conférence . Pendant deux heures , il raconte ses voyages et les scénes de cauchemar dont il a été témoin . Orateur-né , il sait, d'emblée, captiver son auditoire . Passant alors entre les travées , deux religieuses receuillent les premiers dons .


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  • Retrait de l'HTA des ALD : la ministre va réexaminer la situation

    Mis à jour le jeudi, 08 novembre 2012 09:24 - Écrit par Yvanie le jeudi, 08 novembre 2012 09:24

     

    La ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, a annoncé le réexamen de l’exclusion de l’hypertension artérielle (HTA) sévère de la liste des affections de longue durée (ALD), à occasion de la discussion des crédits de la santé du projet de loi de finances (PLF) pour 2013 à l’Assemblée nationale .

     

    Rappelons que cette exclusion, annoncée par décret en juin 2011, a tout récemment fait l'objet d'une confirmation par le Conseil d'Etat, qui a débouté le recours de plusieurs associations de patients.(Voir  ci-dessous )

     

    L'hypertension artérielle sévère n’est pas une maladie et ne sera plus remboursée à 100%, c’est confirmé !

    Mis à jour le lundi, 05 novembre 2012 08:01 - Écrit par Yvanie le lundi, 05 novembre 2012 08:01

     

    On se souvient qu'un décret paru en juin 2011 avait mis fin à la prise en charge de l'hypertension artérielle (HTA) sévère dans le cadre des "affections de longue durée" (ALD), au motif qu’elle constituait un "facteur de risque" et non une pathologie avérée.

    Cette décision avait fait l’objet d’un recours déposé par le Collectif interassociatif sur la santé (Ciss), l'association des accidentés de la vie (Fnath) et l'Alliance du cœur.

     

    Le Conseil d'Etat vient débouter ces associations de patients et donc de valider le décret.

    « L’absence de prise en charge de l’HTA sévère, (…), aura pour conséquence directe d’augmenter le nombre de patients hypertendus présentant des complications. », soulignent la Fédération française de cardiologie et l'association Alliance du cœur dans un communiqué commun. Elles prévoient une hausse « de plus de 30 % » des frais médicaux restant à la charge des patients, qui risque de pénaliser les plus démunis qui ne pourront plus suivre leur traitement.

     

    Le CISS juge quant à lui que « la crise économique ne peut justifier que l’on sanctionne les personnes malades en minorant leur prise en charge par l’Assurance-maladie », et demande à Marisol Touraine de réintégrer la HTA dans la liste des ALD.

    En France, l’HTA touche 15 millions de personnes dont 4,2 souffrent de la forme sévère.
     

    Rappelons qu’elle est une des principales causes d'insuffisance rénale. Pas moins de 23% des patients dialysés lui doivent la destruction de leurs reins ! Pas mal pour un simple "facteur de risque"…

     

     


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  • bloody orange

     

    Ingrédients : (1 pers )

    5 cl de jus de betterave

    5cl de jus d'orange

    5 cl de jus de pomme .

    1  pincée de menthe hachée

     

     Versez les ingrédients dans un shaker rempli de glace

     Agitez fortement

     Versez dans un verre

     Garnir le verre d'une rondelle d'orange ou de pomme

     Ajoutez une pincée de menthe hachée

     


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  •    laboratoire de biologie médicale    
    Pour signer la pétition : rendez-vous au laboratoire de proximité près de chez vous ou de votre choix

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  • Je vous propose de terminer cette série d'articles de recettes pour bébé par cette Pâte à crêpes minute  et idées recettes

    Ingrédients : (pour 12 crêpes )

    125 g de farine + 2 oeufs entiers + 350 ml de lait entier + 40 g de beurre fondu + 2 C à soupe d'huile d'aravhide + 1/2 C à soupe de sucre + 1 pincée de sel

     

    Préparation : 15 mn       cuisson : 4 mn

    Mettez tous les ingrédients (sauf le sucre si vous faîtes des crêpes salées ) dans le bol d'un mixeur .

    Faites tourner l'appareil à petite vitesse pendant 1 minute , puis verser la pâte dans un récipient en la filtrant à travers un tamis .

    Huilez très légérement la poêle et faites-la chauffer à feu moyen .

    Versez-y une petite louche de pâte et inclinez la poêle pour napper le fond

    Dés que les bords se décollent , retournez la crêpe ou faites-la sauter

    Laissezcuire l'autre côté

    Farcissez la crêpe selon le goût de l'enfant .

     


    En aumônières sucrées :

    Etalez 1 C à soupe de chocolat à tartiner

    Ajoutez 1C à soupe de fruits au sirop bien égouttés

    Refermez la crêpe pour former les aumônières avec un ruban confectionné dans une feuille de papier aluminium

    Réchauffez les aumônières quelques minutes à four chaud .

     


    En aumônières salées :

    Garnissez de carottes , de pommes de terre et de champignons cuits coupés en morceaux

    Ajoutez un peu de volaille émincée

    Nappez d'une cuillerée à soupe de béchamel et parsemez de fromage râpé

    Ormez une aumônière . Avant de servir , réchauffez les crêpes quelques minutes à four chaud .


    Autres garnitures salées :

     Des champignons sautés à la crème fraîche  

     Des épinards à la crème et des petits cubes de jambon

     Des asperges , de la béchamel et du parmesan

     Des endives émincées sautées au beurre avec du jambon coupé en cube , de la crème fraîche et de l'emmental

     De la viande hachée, avec des oignons , sauce tomate et crème fraîche .


    Autres garnitures sucrées :

     Des bananes nappées de chocolat chaud

     Des cerises au sirop chaudes à la canelle

     De la gelée de mûres , groseilles ou framboises

     Des amandes et du miel

     Du fromage blanc , avec des fruits frais ou surgelés et du miel

     Des morceaux d'ananas , frais ou en boîte , avec des raisins secs et jus de citron .

     

     

     

     

     


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  • Valeur nutritionnelle :

     

    Protéines :  21        Lipides :  10        Glucides : 2      Calories : 182 

     

    paupiettes de veau aux fines herbes 

      Ingrédients : (4 pers)

      4 escalopes de veau de 100 g

      1 oignon

      2 gousses d'ail

      2 échalottes

      cerfeuil

      basilic

      persil

      sel et poivre

     

     

     Etalez au maximum les 4 escalopes de veau

     Dans la cuve d'un mixeur , mettre l'oignon , les  2 échalottes , les 2 gousses d'ail , 4 branches de cerfeuil , l4 branche de basilic , 4 branches de persil , le sel et le poivre

     Mixez jusqu'à obtention d'une purée homogène  

     Répartir cette farce équitablement au centre des  4 escalopes

     Fermez les escalopes en prenant soin d'éviter à ce que la farce ne s'échappe à l'aide de ficelle à poulet

     Faites cuire à la vapeur pendant 30 mn en mettant également dans l'eau de cuissons les herbes préalablement citées

     Servez accompagné de tomates également cuites à la vapeur .

     


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  • Les connaître , pour mieux les maîtriser

    Les facteurs de risque cardiovasculaire sont aujourd'hui bien connus .

    Certains nous sont imposés comme notreâge ou notre hérédité .

    D'autre sont étroitement liés à nos modes de vie ou peuvent être pris en charge par un traitement ... c'est-à-dire modifiables .

     

    Modifiables ou non modifiables ?

    Il existe de nombreux facteurs de risques . Les uns sont dits <<non modifiables >>, c'est-à-dire qu'il n'existe aucun moyen d'action pour limiter leur effet délétère . Dans ce cadre on reconnaît :

      L'âge et le sexe : homme de 50 ans ou plus , femmes de 60 ans ou plus 

       l'hérédité :  infractus du myocarde ou la mort subite avant l'âge de 55 ans chez le père ou chez un parent du premier degré de sexe masculin , l'infactus du myocarde ou mort subite avant l'âge de 65 ans chez la mère ou chez un parent du premier degré de sexe féminin . 

     

    Les autres sont dits <<modifiables >> , c'est-à-dire qu'il est possible d'agir sur eux par une modification du mode de vie associé ou non à un traitement médicamenteux . Il existe ainsi 8 facteurs de risque cardiovasculaires modifiables :

      Le tabagisme  actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans

     L'hypertension artérielle , traitée ou non

     Les dysplidémies : excès de mauvais cholestérol (LDL-c>1,60 g/l ) et/ ou insuffisance de bon cholestérol (HDL-C <40 g/l)

     Le diabète de type 2 traité ou non

     L'obésité : périmètre abdominal <102m chez l'homme et 88 cm chez la femme

     Les comportements alimentaires : alimentation riche en graisse , consommation excessive d'alcool (plus de 3 verres de vin /j chez l'homme et 2 verres/j chez la femme )

     La sédentarité : absence d'activité physique régulière , soit environ 30 mn , 3 fois/semaine  

     Le stress

     

    Un facteur de risque cardiovasculaire est un facteur qui multiplie le risque d'un individu à déclencher une maladie  et/ ou à être victime d'un accident cardiovasculaire . De fait , tous ces facteurs favorisent le formation de l'athérosclérose et l'obtruction des vaisseaux sanguins par un caillot au niveau du coeur , du cerveau ou des membres inférieurs .

     

    Point essentiel : lorsque plusieurs facteurs de risques sont présents chez un même individu , ils ne s'additionnent pas , mais se potentialisent , c'est-à-dire qu'ils s'aggravent l'un l'autre .

     

    Vouloir diminuer ses propres risques , c'est d'abord les connaître , puis les évaluer par le biais d'un interrogatoire , d'un examen clinique et d'un bilan biologique . Certains facteurs de risque pourront être améliorés par des modifications du mode de vie , principalemnt l'alimentation , le tabac , l'activité physique , le stress . D'autres comme l'HTA , les troubles du cholestérol ou le diabète bénéficieront de l'association d'un traitement médicamenteux .

     

    Hypertension artérielle et dyslipidémie

    Régime et activité physique pour être l'acteur de sa prise en charge

    L'hypertension artérielle et les dyslipidémies sont deuc facteurs de risque cardiovasculaire majeurs . Si dans laplupart des cas ils necessitent un traitement médicamenteux prescrit par votre médecin , vous pouvez également être acteur de votre prise en charge . 

     

    L'autosurveillance de la pression artérielle

    Autre facteur de risque majeur mesurable par un examen clinique : l'hypertension artérielle (HTA) . Elle répond à une définition très précise :   pression artérielle systolique >_140mm hg et/ou diastolique >_90mm hg ... mais pas n'importe où et pas n'importe quand . Ces mesures doivent être prisent au cabinet médical et confirmées au minimum par 2 mesures par consultation , au cours de 3 consultations successives sur une période de 3 à 6 mois . Là encore des mesures hygiéno-diététiques pourront améliorer la situation : limitation du sel (NaCI) à 6 g par jour , réduction du poids en cas de surcharge pondérale, régime alimentaire riche en légumes , en fruits et pauvre en graisses saturées (graisse d'origine animale ) .

    La pratique d'une activité physique régulière (minimum 30 mn trois fois par semaine ) , une limitation de la consommation d'alcool et l'arrêt du tabac sont également indispensables .

    Dans la majorité des cas ces mesures resteront insuffisantes à ramener les chiffres à la normale et un traitement médicamenteux sera proposé . Il sera adapté aux chiffres de la tension artérielle et comprendra selon le cas un ou plusieurs  médicaments .

    A cet égard , une surveillance régulière des chiffres de la tension artérielle s'impose . Cette surveillance peut être exercée par vos soins . Des appareils fiables et faciles d'utilisation peuvent être proposés par votre pharmacien .

     

    Surveiller le LDL cholestérol

    L'interprétation des données du bilan  lipidique se fait principalement avec le LDL cholestérol (dit mauvais cholestérol, ou cholestérol athérogène ) en fonction du contexte clinique et des autres facteurs associés .

    Une valeur cible du LDL cholestérol à,atteindre est fixée selon 3 types de situation

     En l'absence de facteur de risque : objectif du LDL est de 2,20g /l

     En présence d'1 facteur de risque : objectif de LDL , inférieur à 1,90 g/l

     En présence de deux facteurs de risque : objectif de LDL , inférieur à 1,60 g/l

    Dans tous les cas un excès de cholestérol impose des mesures hygiéno-diététiques pendant au moins 3 mois . Elles consisteront à limiter l'apport en acides gras saturés et le cholestérol alimentaire et à augmenter la consommation d'acides poly-insaturés oméga 3, de fibres et micronutriments .

    La pratique d'exercices physiques de façon régulière en complément de ce régime optimisera les bénéfices .

    Si les résultats de ces mesures sont insuffisants il sera nécessaire d'y associer un traitement médicamenteux . (source : activ'santé n° 59 été 2012)

     

     


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  • Clafoutis aux fruits d'été       

     

    Ingrédients : (pour 4 personnes)

     

    80 g de farine + 65 g de sucre en poudre + 2 oeufs +200 ml de lait + 150 g de cerises + 100 g de mirabelle + 100 g d'abricots + 1 noisette de beurre + 1 pincée de sel

     

    Préparation : 10 mn        cuisson : 30 à 35 mn

     

     Préchauffez le four à 180°C (th 6)  

     Beurrez légérement un moule

     Dans une jatte , versez la farine en puits

     Ajoutez le sucre , le sel puis les oeufs battus en omelette

     Mélangez bien puis versez le lait petit à petit

     Garnissez le moule des cerises, des mirabelles et des abricots dénoyautés

     Versez la préparation dessus

     Faites cuire au four 30 à 35 mn environ puis laissez refroidir .

     

    Petit plus :

    Vous pouvez aussi réaliser ce clafoutis avec des prunes , des quartiers de pommes , des tranches de kiwis ou d'ananas .

     

     


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  • amazonas

    Ingrédients : pour 1 pers

    6 cl de jus de mangue

    1 cl de jus de citron

    2 traits d'angostura

    Quelques morceaux de mangues

     

     Couper la mangue en petits dés

     Les disposer au fond d'un tumbler

     Mettre tous les ingrédients dans un shaker rempli de glace

     Agiter fortement

     Verser le cocktail dans un verre à mangue

     

    Petit plus :

        Vous pouvez décorer avec des rondelles de citron piquées de clous de girofle ou de quartiers de mangue et d'une cerise confite


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  • La plupart des affections graves , et notamment le cancer , se manifestent très tôt par des symptômes qu'il faut savoir reconnaître .

    (source: Reader's Digest de 1977. Article de Stanley Englebardt ) 

    Il y a quelques semaines , un de mes amis mourait d'un cancer de la prostate , à l'âge de cinquante-deux ans . Peu de temps après , je rencontrai son médecin , un ami commun qui, non sans amertume , me fit cette confidence : <<ne nous leurrons pas , sa mort n'était probablement pas inévitable . Depuis des mois , il avait des symptômes alarmants . S-il s'était fait examiner dès l'apparition de ses troubles urinaires , on aurait pu le sauver .>>

    Pourquoi tant de gens négligent-ils les premiers signes d'alarme de leur organisme jusqu'au moment où il n'y aplus aucun espoir d'éviter le désastre ? Le Dr Thomas P. Hackett , chef de service de psychiatrie au Général Hospital du Massachusetts , à Boston , qui a étudié des centaines de cas de cancers au cours des huits derniéres années , pense que cette attitude est pour une part dictée par <<la peur d'apprendre que l'on est sérieusement atteint et que l'on va devoir se faire hospitaliser , subir une opératio , ou même simplement changer sa façon de vivre >>.

    Mais il y a aussi l'aveuglement . Il a constaté que des gens fort instruits et qui, par leur profession même , devraient connaître les heureux effets des traitements précoces mettent aussi peu d'empressement à consulter un médecin que , isons , ceux qui n'ont même pas achevé des études primaires . Et ce pour la seule raison qu'ils se refusent purement et simplement à admettre que quoi que se soit de fâcheux puisse leur arriver .

    Il est très important de veiller aux tout premiers signaux d'alarme de l'organisme , surtout quand ce sont ceux qui peuvent faire penser à une prolifération cellulaire anarchique , car la plupart des tumeurs malignes restent longtemps localisées au point où elles ont pris naissance avant d'envahir les tissus adjacents . C'est à ce moment que les chances de guérison sont les meilleures .

    Bien entendu , tout symptôme anormal n'est pas anonciateur de cancer , mais il devrait toujours inciter à demander un bilan de santé . 

    Cancer de la prostate

    Il affecte généralement les sujets d'âge mûr ou viellissants . Des études d'autopsies montrent qu'on le rencontre à un stade de début chez 20 % des hommes de plus de cinquante ans et que des altérations cancéreuses affectent la moitié des septuagénaires .

    Du fait que la prostate entoure le col de la vessie d'où part l'urètre , la plupart des symptômes consistent en des modifications de la manière d'uriner : besoin urgent de se lever la nuit , difficulté à commencer la miction , diminution de la force du jet , émission de gouttelettes à la fin des mictions , sensations de brûlures et, par moments , douleur sourde dans la région anale ou pelvienne . Toutes ces manifestations , d'ailleurs plus ou moins variables , peuvent avoir bien d'autres causes que le cancer  (inflamation, infection , kyste, tumeur bénine ) , mais il faut toujours en parler au médecin .

    En règle générale , les hommes de plus de cinquante ans devraient subir chaque année un examen de la prostate , d'autant que parfois les cellules malignes émigrent à distance avant de se manifester .

    Cancer du poumon

    Avant de se déclarer , il émet des signes éloquents . Le Dr Willams G. Cahan , du mémorial Sloan- Kettering Cancer Center de New York , cite l'exemple d'une femme de quarante-deux ans qui a été récemment opérée d'un cancer du poumon :

    << Il y a presque trois ans , elle avait eu une alerte précoce . Un matin , au réveil , au lieu d'être secouéecomme d'habitude par une toux sèche , elle eut une abondante expectoration muqueuse . Elle crut qu'il s'agissait d'un écoulement de l'arrière-gorge  qu'elle attribua au mauvais état de ses sinus . Elle n'y attacha pas d'importance et continua à griller plus de deux paquets de cigarettes par jour .>> Or il est probable , poursuit le Dr Cahan , que ce phénomène inhabituel indiquait une altération du révêtement muqueux des bronches . Certaines altérations sont réversibles si l'on arrête de fumer , d'autres aboutissent inexorablement au cancer . Trop souvent le malade considère ces symptômes à la légère , les laisse évoluer , et quand il va consulter il est inopérable .>>  

    Evidamment , miux vaut penser au dépistage avant que des signes n'apparaîssent . Les grands fumeurs devraient donc faire pratiquer régulièrement des radios pulmonaires et des examens de crachat . Il arrive que le cancer emprunte la symptomatologie d'autres affections : bronchites ou pneumonies à répétition, douleur à type de bursite dans une épaule , angine de poitrine ou élargissement important du pourtour des ongles appelé hippocratisme digital . <<Dans tous les cas où l'on ne peut identifier la cause de ces  symptômes , dit le Dr Cahan , il faut faire une radiographie pulmonaire . Et ce , particulièrement en présence d'un grand fumeur .

    Cancer cutané

    C'est l'un des plus fréquents . Il n'est pas rare qu'un mélanome , la forme la plus redoutable , reste stable pendant cinq à quinze ans avant de se mettre à envahir le tissu sous-jacent . C'est pendant cette période de latence que l'on peut intervenir avec succès .

    << la plupart des mélanomes se présentent au début sous l'aspect d'une tache de rousseur ou d'un grain de beauté , explique le Dr Martin C. Mihm , dermatologue au Général Hospital du Massachusetts et à l'école de médecine de Harvard .On a tôt fait de s'y habituer au point de ne plus le voir . De sorte que s'il se met à changer de forme ou de couleur , on ne s'en aperçoit pas forcément .>>

    Est-ce à dire qu'il faille passer chaque jour l'inspection des moindres grains de beauté ? Pas à ce point !  La poussée se signale par des changements de teinte . On doit consulter le médecin dès l'apparition de quelques petites taches rouges , blanches , bleues surtout , dans un nævus ancien . Ceux d'une teinte uniforme bleu-noir, gris-bleu o violacée ou dont la surface est irrégulière , méritent de même un examen spécial .<< En résumé , dit le Dr Mihm , pour agir il suffit d'avoir l'œil à toutes ces modifications .>> 

    Cancer du rectum et du côlon

    Il existe certains symptômes de ce type de cancer qui  doivent être signalés au médecin sans tarder : tout changement dans le rythme habituel de l'évacuation intestinale ; toute apparition de sang ou de mucus dans les selles ;, toute crampe insolite et douloureuse dans le bas-ventre

    Cancers de l'utérus

    Le cancer du corps de l'utérus se manifeste souvent de façon précoce par un saignement anormal . Seule attitude conseillable : confier aussitôt au médecin le soin d'en déterminer la signification ; s'il y a lieu , on pourra agir avec un excellent pronostic . Le cancer du col , plus fréquent , ne donne pas d'avertissements très précoces ; par chance , on dispose d'un moyen de le dépister suffisamment tôt pour obtenir , dans la plupart des cas , une complète guérison : C'est le frottis vaginal , ou test de Papanicolaou , que toute femme devrait subir lors de son examen de santé annuel .

    Cancer du sein

    Tant par leur vigilance que par l'examen régulier qu'elles peuvent elles mêmes pratiquer , les femmes sont en mesure de barrer la route à cette forme de cancer . Toute grosseur , toute zone plus dense , toute modification du contour du sein , tout écoulement du mamelon sont à surveiller . Bien sûr , ces symptômes peuvent avoir une cause non maligne , mais , en définitive , seul l'examen médical immédiat permet de trancher la question .

    Les crises cardiaques  

       Le cancer n'est pas la seule maladie sérieuse qui donne des avertissements précoces . On sait depuis toujours que la plupart des crises cardiaques s'annoncent des semaines, voire des mois à l'avance par des signes subtils et variés auxquels il est bon d'être attentif , car on peut agir efficacement . Voici  ces signes :

    1°) L'impression d'être constamment sous pression , et dans la vie professionnelle et dans la vie privée .

    2°) L'accumulation de facteurs de risques cardiaques tels que l'excès de poids et hypertension.

    3°) Des malaises insolites situés dans la région thoracique : aigreurs , douleurs vagues, sensation de pesanteur .

    4°) Une fatigue extrême  ; ce dernier signe survient en général quelques heures avant la crise . C'est donc le moment d'alerter d'urgence le médecin .

    Le Dr Hackett rappelle que fort souvent la personne la mieux placée pour repérer les indices annonciateurs est un proche : femme , mari ou collègue . Et de citer à l'appui cette expérience personnelle récente : Quinze jours plut tôt , sa femme Eléonor l'avait appelé au téléphone pour lui dire qu'elle avait une douleur insolite dans la poitrine  . Comme elle n'est pas femme à se plaindre pour un rien , il dressa aussitôt l'oreille , mais quand elle ajouta qu'elle ressentait aussi une lourdeur dans les bras , il se précipita chez lui sur-le-champ  pour la conduire à l'hôpital où l'on eut la preuve qu'il s'agissait bien d'un début de crise cardiaque .

    Lors de l'enquête préparatoire à cet article , j'ai entendu certains mots revenir constamment dans les réponses des médecins interrogés ; ceux-ci sont : insolite, différent , altération . <<il n'est pas dans nos intentions de faire des gens des hypocondriaques courant au moindre malaise chez le médecin , précise le Dr Howard Ulfelder , chef adjoint du service du cancer au Massachusetts Général Hospital ; mais toute modification prolongée ou insolite dans les structures ou les fonctions de l'organisme devrait être examinée de près . On aura ainsi la possibilité de déceler la maladie bien avant qu'il soit trop tard .>>

     

     

     

     


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