• Don d'organe : un bébé de six jours sauve deux vies en Grande-Bretagne

    Des parents endeuillés suite au décès de leur bébé de six jours ont décidé de donner les organes de leur fille à des patients dans le besoin. Les transplantations du foie et des reins ont permis de sauver deux vies.

     

    C'est la première fois en Grande-Bretagne qu'une transplantation a lieu à partir d'organes d'une personne aussi jeune.

    Les parents d'un bébé britannique décédé à 6 jours ont choisi de donner les organes de leur fille à des patients en attente de greffe, et ont ainsi contribué à sauver deux vies.

    Né par césarienne dans le Trust's Hammersmith Hospital de Londres, le bébé souffrait de dommages cérébraux importants, des suites d'une privation d'oxygène pendant la grossesse. Alors que le pronostic était sans espoir pour la petite fille, le personnel de l'hôpital a discuté avec les parents quant à la possibilité d'un don d'organes. Ceux-ci ont acceptés de donner le foie et les reins du bébé, pour qu'ils bénéficient à des patients malades en attente de greffe.

    « C'est grâce à l'immense générosité des parents et la merveilleuse collaboration professionnelle entre le service néonatal et l'équipe de don d'organes que l'opération a été un succès », a souligné le Dr Gaurav Atreja, consultant du service néonatal de l'hôpital. Il explique que pour beaucoup de familles endeuillées, le don d'organes du nouveau-né insuffle « un énorme sentiment de réconfort, par le fait de savoir que ces organes vont aider des personnes malades. »

    L'événement met en lumière le fait qu'au Royaume-Uni, beaucoup de nouveau-nés pourraient permettre à d'autres bébés de vivre par le don d'organe, mais les médecins se disent bloqués par les directives actuelles. Lorsqu'un bébé a besoin d'une greffe, il peut rarement nécessiter de l'organe d'un adulte à cause de sa taille, alors que l'organe d'un autre nourrisson convient parfaitement. Mais au Royaume-Uni, les directives sont les mêmes depuis 1991 : le don d'organes d'un nouveau-né n'est possible que si le bébé est en état de mort cérébrale. Dans plusieurs pays d'Europe (dont la France), au Canada, aux Etats-Unis et en Australie, le don d'organes d'un bébé est également possible lorsque le décès fait suite à un arrêt cardiaque pour lequel les tentatives de réanimation n'ont pas abouti.

    « Toute clarification qui pourrait renforcer le don d'organes et augmenter le nombre d'organes transplantés est bienvenue, notamment lorsque les parents de nouveau-nés sont désireux de faire ressortir quelque chose de positif de leur propre tragédie », a ainsi déclaré le professeur James Neuberger du service de don d'organes du National Health Service. « Nous espérons que les unités néonatales du pays vont activement commencer à réfléchir à cette noble cause » a conclut le Dr Gaurav Atreja. (source top santé.com)


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  • C'est dans le témoignage de cet ambulancier que l'ont peut se rendre compte de l'importance de cette profession toute comme les Sapeurs Pompiers et les membres des SAMU ...respect à vous tous Mmes et Mrs. !!

    On m'a souvent pris pour un illuminé, un espèce d'avant-gardiste arrogant, péteux, voir prétentieux..

    Lorsque je me bats au quotidien pour ce métier, je me heurte parfois très violemment à des personnes de tout horizon, des hommes, des femmes, qui finalement pensent en savoir plus sur notre quotidien que nous même, des personnes habitués, voir lobotomisés par la routine quotidienne et qui ne se rendent pas bien compte que lorsque l'on porte atteinte à mon métier, cela peut blesser très profondément..

    Je voudrais partager un exemple, que je pense ne pouvoir jamais oublier, afin que chacun et chacune se rappelle aussi que nous avons un rôle essentiel dans la vie des personnes que nous assistons, un rôle parfois éphémère, parfois court, parfois long, parfois intense, parfois routinier, mais un rôle qui a le mérite de devoir être tenu.

    Il y a environ 2 ans de cela, nous transportions un petit garçon de 9 ans, à la première prise en charge et alors que je ne connaissais rien de son histoire, j'ai agis en professionnel et demandé aux proches et à mes collègues que l'on me conte son douloureux passé.

    Ce petit garçon, jusqu'à ses 6 ans vivait comme la plupart des enfants de son âge, une maison un papa, une maman des frères des sœurs, un chien, une vie telle que vous pères et mères de famille qui me lisez trouvez totalement normale.

    Un jour de 2008, alors que toute la famille séjournait chez les grands parents, Thomas part jouer à courir avec le chien. Au bout de quelques minutes, ce sont ses parents qui ont ressenti cette terrible sensation, atroce, l'angoisse de l'instinct parental, ou est-il ?

    L'enfant avait échappé quelques secondes à peine à la vigilance de ses aïeux, ces fameuses quelques secondes qui transforment un paisible scénario de dimanche en famille, en un acte de théâtre horrifique.
    Thomas à voulu suivre le chien, sauf que le chien sait nager dans la piscine, pas lui....

    Resté en ACR pendant 15 minutes, le SMUR finira par le récupérer, oui mais voilà, il est polyhandicapé lourd, atteint d'insuffisance respiratoire sévère, tétraplégique avec une encéphalite due au manque d'oxygène..
    A partir de ce moment il ne saura faire que trois choses : sourire, regarder, et pleurer.

    Après la tristesse de l'histoire nous entrons en action, nous devions emmener ce petit bonhomme tous les lundi après midi en centre spécialisé, et le ramener chez ses parents le vendredi soir pour le weekend end, bien évidemment en Ambulance.

    Cela faisait déjà plusieurs années que l'entreprise le transportait, on savait plein de choses sur lui, pleins de petits gestes affectueux pour le faire sourire, on avait appris par exemple que l'hiver lorsqu'il fait nuit plus tôt, les marquages de l'ASSU forme sur le plafond de la cellule une ribambelle de fresque multi couleur avec l'aide des lampadaires extérieurs. On lui montrait et on lui abaissait légèrement le dossier pour qu'il puisse sourire en s'émerveillant, on savait aussi qu'il avait extrêmement peur des stimulis sonores trop intense, donc on ne claquait jamais les portières, idem avec les lumières, jamais d'ouverture brutale si le soleil risquait de s'engouffrer violemment dans la cellule.

    On savait aussi qu'il adorait la musique, en particulier qu'il prenait de grands sourire en écoutant "I'm Alive" de Céline Dion (clin d'œil du destin me direz vous), pour le carnaval il était transformé en chaton avec des moustaches peintes sur les joues etc. etc

    Pendant 2 ans je l'ai appelé "mon loulou" "mon Tomtom", on a eu le temps de le porter, de le transférer. Au bout d'un moment on savait très bien quand ça n'allait pas, rien qu'au regard, on savait quand il fallait l'aspirer, être vigilant et proche de lui.

    Un patient certes, mais ce genre de patient particulier, qui, lorsque vous terminez son transport, vous procure une vague de chaleur qui vous rend fier et honoré d'avoir apporté quelques minutes de bonheur dans sa vie.

    Nous avons aussi participé à notre manière au soutien à ses parents qui parfois étaient à bout, épuisés, attristés mais jamais désespérés, même si les années de Thomas étaient comptées.
    Nous l'emmenions toujours à 14H chaque lundi, et ce lundi là d'octobre 2013....

    La maman nous appelle, inquiète, Thomas n'est pas dans son état normal, le centre spécialisé recommande de le transporter vers eux plus tôt que prévu, le médecin l'attend.

    Alors je ne sais pas, vous savez comme moi que les parents d'enfants handicapés sont toujours moins alarmés facilement que d'autres, ils ont bien plus l'habitude et connaissent la pathologie de leur enfant....
    Pendant quelques secondes j'ai eu un pressentiment, je ne sais pas pourquoi mais la maman de Thomas inquiète, ça ce n'était pas normal, oh non.... ce n'était pas normal.

    Nous avons foncés avec l'ASSU, bleu, deux tons, appel au SAMU sur le trajet, pourtant nous n'avions aucun ordre d'intervention et aucune précision supplémentaire mais voilà, je ne sais pas, l'instinct professionnel peut-être ? Le fait que je sois l'ainé d'une famille nombreuse et que je n'ai que 30 ans, ai-je fais un transfert affectif ?

    Pas le temps de se poser ces questions, à notre arrivé les craintes sont confirmées, Thomas est au bord de l'ACR hypoxique, les constantes sont totalement cataclysmiques, il sue, il est bleu, il angoisse.

    Le SMUR nous rejoint, on a tous été pro jusqu'au bout, nous lui avons tenu la main, nous l'avons rassuré comme nous avons pu, je me suis approché, tout ce que je pouvais faire en tant qu'ambulancier avait été fait et le médecin SMUR lui chuchotais "j'aimerais vraiment que tu respires mieux Thomas..., vraiment"

    Les consignes sont données à ma collègue, il faut faire au plus vite, VRM devant pour ouvrir la route et foncer.

    Sur le trajet je vous avoue je me suis senti impuissant, à part lui tenir la main que pouvais-je faire de plus ? Je me suis rapproché et j'ai entonné la mélodie de "I'm alive", pourquoi faire ? j'en sais rien, il n'allait pas me répondre avec la CEPAP à pleine puissance sur le visage, alors j'ai entonné ça jusqu'à la réanimation pédiatrique.

    Le soir même je me suis dis "bon il nous à fait peur, on ira le voir demain, ils vont le requinquer comme d'habitude"

    Il n'y aura pas de lendemain, la maman nous annoncera le décès par sms.....
    Nous avons tous été choqués et nous n'avons pas hésités une seconde, nous avons enfilés nos plus belles tenues et tout l'effectif à assisté à ses funérailles, nous avons voulu être là, nous avons voulu jouer notre rôle jusqu'au bout et je crois que je n'oublierais jamais lorsque le prêtre tenait un discours au nom de Thomas et que dans l'énumération des personnes qu'il appréciait vous entendez :

    "Je voulais dire merci à mes ambulanciers, qui ont toujours tout fait pour prendre soin de moi, me faire rire, être proche.. Alors même que je les entendaient sans pouvoir leur répondre chaque fois dans l'ambulance, je riais, je riais très fort à l'intérieur, merci du fond du cœur"

    Le coup de masse définitif fut lorsque "I'm alive" de Céline Dion résonna dans l'église, et lorsque chaque ambulancier de ma boite, patron y compris jetterons une rose sur le cercueil dans la tombe....

    N'oubliez jamais que lorsque vous faites mal certaines choses, lorsque vous utilisez les mauvais termes, lorsque vous dénigrez le corps de métier par des propos insultants, lorsque vous critiquez les actions de celles et ceux qui respectent chaque jour les patients qu'ils transportent et qui se battent pour ce que nous sommes et non pour autre chose, vous insultez Thomas...

    Dans ce cas là n'oubliez jamais que Thomas et moi, ainsi que tous les ambulanciers de France, professionnels de santé, qui se battent au quotidien et qui exerçent dignement leur métier, on vous emmerde... et on vous emmerdera autant de temps qu'il le faudra.

    Emmanuel PIQUET-PELLORCE

    PS : Un grand merci aux parents de Thomas qui se reconnaîtront.


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  • Ingrédients pour 4 personnes

    Lotte farcie au Pouligny-saint-pierre

    Préparation : 20 mn             Cuisson :  15 mn

    Détaillez les filets de lotte en tranches de 5 cm de long sur 5 d'épaisseur

    Coupez le pouligny-saint-pierre en petits dès de 1 cm

    Assaisonnez la lotte de piment d'espelette et de fleur de sel 

    Disposez au milieu 3 cubes de fromage et roulez le tout dans du film plastique 

    Mettez cuire à cuire 4 mn dans de l'eau bouillante 

    Epluchez et taillez en biseux les jeunes carottes 

    Faites-les sauter avec un peu d'huile , 2 Cà soupe d'eau et une pincée de baies roses 

    Stoppez la cuisson lorsque les carottes sont devenues suffisamment tendres 

    Déposez les tranches de lotte au fromage fondu sur les jeunes carottes 

    Dégustez 

    Le petit plus 

    Vous pouvez parfumer la lotte avec des champignons et des herbes , insisez une queue de lotte avec un couteau éminceur et farcissez-la de ce mélange avant de la faire cuire entière

     


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  • Ingrédients pour 4 personnes

    Canapés de saumon au chavignol

    Préparation : 10 mn         Attente 2  heures .     Pas de cuisson

     

    Dans un petit saladier ,

     

    Passez les crotins de chavignol au mouli à légume

     

    Ajoutez la crème fraîche , la ciboulette , le sel et le poivre

     

    Mélangez

     

    Etendez un film sur votre plan de travail

     

    Etalez 3 tranches de saumon fumé , coupées en rectangle

     

    Disposez le mélange crème-chavignol moulé en forme de rouleau sur les tranches de saumon

     

    Roulez-les pour obtenir un tube de 3 cm de diamètre

     

    Faites durcir au réfrigérateur

     

    Coupez en rondelles de 2 cm d'épaisseur

     

    Disposez sur des tranches de pain de campagne grillées 

     

    Servez avec une salade de ^mâche aux noix .

     

    Le petit plus

     

    Vous pouvez apporter du croustillant en torréfiant des noix à la poêle . Disposez -les concassées , sur le saumon avant  d'ajouter le fromage et de rouler les tranches

     

    on peut aussi ajouter des fruits crus ou cuits

     


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    Désormais , avec la Steris OT1000, les chirurgiens de l'institut Calot-fondation Hopale vont pouvoir pratiquer des interventions orthopédiques poussées avec plus de facilité

    Une table d'opération unique en Europe arrive à l'institut Calot de Berck

     


    Contrairement aux autres tables , elle est fabriquée entiérement en carbone . On peut effectuer des radios de la hanche sans être géné

     

    Fini d'instaler les patients sur des << billards >> classiques avec des coussins pour pouvoir opérer une hanche . Depuis l'acquisition de la Steris OT1000 par l'intitut Calot-fondation Hopale , les chirurgiens peuvent manipuler les patients de façon à pratiquer des interventions orthopédiques ( os, articulations , muscles , tendons ...) poussées . << L'accès n'est pas évident pour travailler sur le fémur , explique le docteur Bertrand Bouxin , chef de service orthopédie , Avec cette table , on peut baisser la jambe du patient de façon à ce qu'elle ne soit plus dans l'axe du corps . Elle permet d'opérer par voie antérieure , alors que traditionnellement on opère la hanche par voie postérieure .

     

    Un argument médical et économique

     

    Quelle différence entre ces deux interventions ? << Après une opération par voie antérieure , le patient peut être debout le soir même . Il peut rentrer chez lui au bout de cinq jours >> , contre quinze jours avec une opération par voie postérieure . << Cette méthode limite aussi les risques infectieux >>, puisque le chirurgien ne coupe plus les muscle mais passe au tavers .

     

    Bien que le modèle soit répandu aux Etats-Unis , la table d'opération fraîchement arrivée à  Berck-sur-Mer  est la seule d' Europe , elle sert , entre autres , à la chirugie du membre inférieur , la traumatologie fémorale et tibiale , l'arthroscpie de la hanche et la prothèse de la hanche . << Contrairement aux autres tables , elle est fabriquée entiérement en carbone , ajoute Bertrand Bouxin .On peut effectuer des radios de la hanche sans être géné .>> D'un coût de 100 000 € , ce matériel est << très fiable médicalement et moins onéreux car il nécessite moins de personnel: on peut faire une prothèse avec un ou deux chirurgiens seulement .

     

     

    Une table d'opération unique en Europe arrive à l'institut Calot de Berck

     

    Reconnu dans le milieu hospitalier , l'institut Calot est spécialisé dans la chirurgie orthopédique , notamment des membres inférieurs . Ainsi , cet investissement devrait être rapidement amorti . << Ce matériel est un argument médical et économique >> résume Bertrand Bouxin , qui estime la durée de vie de la table à 10 ans


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  • Je m’appelle Anne, j’ai 38 ans.
     Je suis greffée du cœur depuis 2011.

     

    J’avais 11 ans, c’était ma première semaine au collège, c’était le premier cours de sport de ma vie. J’ai perdu connaissance. Jamais plus je n’ai fait de sport. J’ai regardé les autres faire du sport, au cas où. Au cas où la maladie qu’on me détecterait serait « guérissable ». Mais la maladie cardiaque héréditaire que j’avais ne se guérirait jamais. C’était une cardiomyopathie hypertrophique obstructive : le muscle cardiaque épaissi exerce une pression sur une cavité du cœur, ce qui bloque de ce fait l’apport sanguin.

     

     Je devais prendre des médicaments pour ralentir mon cœur et ne pas l’épuiser et d’autres médicaments à base d’iode pour que ce cœur garde un rythme normal. Quand je montais des escaliers, je devais m’arrêter à la 3ème marche pour reprendre déjà mon souffle, je respirais toujours profondément pour aller chercher dans mes poumons l’énergie que je ne trouvais pas dans mon cœur.

     

     Quand je faisais des excès, que je marchais un peu trop longtemps, que je tentais de m’amuser, je le payais rapidement les jours qui suivaient par une douleur au foie. Il était une fois…

     

    A la fin du collège je suis opéré à cœur ouvert pour essayer réduire l’épaississement du muscle de mon cœur.

     

    Mon enfance m’a quitté le jour où l’on m’a annoncé que j’étais malade. Je ne me suis jamais demandé pourquoi moi ? Je n’ai jamais été jalouse des autres, c’était ma vie, avec ses joies et ses moments de tristesses, quand la nuit, au lieu de dormir je pleurais de fatigue et de stress en serrant mon chat. Je savais que je n’aurais pas d’enfant, je savais que je ne vivrais pas aussi longtemps que les autres.

     

     En classe de 1ère, on me pose une pile ou pacemaker. Soit disant pour aider mon cœur à se contracter, soit disant, car je crois que je n’ai jamais senti un mieux-être.
     A 18 ans on me parle même vaguement de transplantation cardiaque.

     

    Et puis, plus tard, vers 25 ans, je commence à faire des troubles du rythme des oreillettes ce qui m’épuise encore plus, dans cet état le moindre effort est insupportable, alors je dois souvent aller à l’hôpital pour faire des cures d’iodes et des chocs électriques (une fois je n’ai pas eu assez d’anesthésiant et je me suis réveillé le torse transpercé par l’électricité). Il fallait garder le sourire, garder la face. Mais à force, à force, ces chocs n’étaient plus vraiment efficaces. Il a fallu passer aux ablations des foyers d’arythmies dans les oreillettes.

     

    C’est une forme de torture qui dure des heures, jusqu’à 5 heures ou plus, sans bouger, sans anesthésie générale, on brûle les fameux foyers, et on brûle encore. Et ensuite on rentre chez soi et cela recommence car en détruisant ces foyers, on en a créé d’autres et parce que mon cœur ne voulait plus battre normalement, il ne voulait plus tenir la cadence et donc encore des ablations et encore des ablations.

     

     J’ai toujours mal au foie, je suis toujours de plus en plus fatiguée. Au cours d’une de ces nombreuses hospitalisations pendant lesquelles je fais des tachycardies qui durent jour et nuit, on arrive même à me trouver au milieu de toute cette cacophonie cardiaque un trouble du rythme mortel : ventriculaire.

     

     Bam-Bim-Bom-Boum, on arrache les sondes qui sont dans mon cœur depuis tant d’année pour en mettre d’autres afin de remplacer la pile par un défibrillateur qui m’envoie parfois des chocs, et c’est affreux, et ça continue, et ça ne s’arrête pas, et je ne peux presque plus marcher, les nuits sont toujours plus longue et plus froide, je m’étouffe, je ne sais pas si je vais me réveiller, je ne peux plus rien faire et patata et patati parce que ça devient tellement pénible que ça ne vaut même plus la peine de vous le dire. Mais un jour on m’a dit qu’on allait me greffer un cœur : c’était le plus beau jour de ma vie. Ma sortie de secours, ma lumière du jour… un sens à ma vie.

     

    Aujourd’hui je n’ai pas de problème, la vie est facile, je me lève, je ne suis pas fatiguée, je me couche, je ne m’étouffe pas. Je suis en grandes vacances : j’ai quelques années à venir et à VIVRE .

     

     Merci aux donneurs d’organes. ( source : le projet du coeur du 02 12 2014


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  • la bonne association des aliments optimise leurs atouts santé .

     

    Quelques ingrédients suffisent pour transformer votre repas en véritable cure de jouvence !

     

     

    Les bons mix pour une alimentation au top

    Assaisonner la salade avec une vinaigrette , arroser ses lentilles d'un jus de citron , donner un tour de moulin à  poivre ... Autant de gestes qui, mine de rien , aident à booster les bienfaits de nos repas . 

     

    De la vitamine C pour mieux assimiler le fer

     

    Il existe deux catégories de fer : le fer héminique , que l'on trouve dans la viande et le poisson , et le fer non héminique , issu des aliments d'origine végétales , les oeufs et produits laitiers . Ce dernier est naturellement moins bien assimilé par l'organisme : on n'en retiendrait pas plus de 10 % . Heureusement, les études montrent que la vitamine C peut multiplier par deux son absortion , à condition d'en consommer de 25 à 50 mg au cours de chacun des repas .

    Pour y arriver , il faut se nourrir de légumes colorés riches en vitamine C ( poivrons, brocolis... ) et terminer son menu par un fruit frais ( kiwi, ananas, orange, mangue ...)

    Autre astuce :arroser les légumes du jus d'un demi-citron qui apporte déjà 15 mg de vitamine C .

     

    Des légumineuses et des céréales pour un apport complet en protéines

     

    Bonne nouvelle pour ceux qui boudent la viande : on trouve aussi des protéines dans de nombreux aliments d'origine végétale , en particulier les céréales et les légumes secs . Comme ils n'apportent pas , à eux seuls , l'ensemble des acides aminés dont on a besoin , il faut en consommer plusieurs pour être sûr d'avoir un apport équivalent à celui d'un morceau de viande . on associe systématiquement céréales et légumineuses en s'inspirant de certains plats exotiques : dal (lentilles + riz ) , couscous ( pois chiches + semoule ) , minestrone ( pâtes + haricots blancs ) , salade mexicaine ( maïs + haricots rouges ) ...

     

    Des acides gras pour profiter à fond de certaines vitamines

     

    Les vitamines A et E , connues pour leurs vertus antioxydantes, sont liposolubles , ce qui veut dire qu'elles sont mieux assimilées lorsqu'elles sont associées à un corps gras . Pour faire le plein de vitamine A et de son précurseur , le bêtacarotène , on pense à assaisonner les légumes colorés ( carottes, brocolis , poivrons, tomates ...) d'une bonne vinaigrette à l'huile de colza ou de noix lorsqu'on les mange crus ou à les faire cuire ( très peu de temps ) dans un filet d'huile d'olive . on mise aussi sur les fruits secs oléagineux ( amande , noisette, noix ...) qui associent vitamine E et bons acides gras , pour une collation antioxydante .

     

     

    Du poivre pour renforcer le pouvoir des antioxydants

     

    La piperine contenue dans le poivre crée une petite perméabilité intestinale , qui permettrait à certains nutriments d'être mieux assimilés . Voilà pourquoi les études recommandent d'associer systématiquement le poivre noir au  curcuma  ( riche en curcumine ) si l'on souhaite bénéficier de ses effets anti-oxydants . On y ajoute un tour de moulin lorsqu'on prépare des plats en sauce de type curry , mais aussi en intégrant les épices dans la vinaigrette ou en assaisonnement d'une viande ou d'un poisson .

     

    La vitamine D pour faire le plein de calcium

     

    On sait que le calcium nous aide à constituer des os solides .  En revanche , on sit moins que la vitamine D ( par ailleurs de plus en plus réputée pourses vertus de santé et son action protectrice supposée contre certains cancers ) aide à bien l'assimiler au niveau digestif .S'il existe dans le commerce des laits ou yaourts enrichis en vitamine D , on peut aussi miser sur les sardines ou le maquereau en conserve qui apportent naturellement ces deux nutriments ( le calcium se trouve dans les petites arêtes ) .

     

    L' avis de l'expert

     

     

    Coauteure d' En bonne santé grâce à la micronutrition avec le Dr Chos  ( éd. Albin Michel )

    Coauteure d' En bonne santé grâce à la micronutrition avec le Dr Chos ( éd. Albin Michel )

    Que peuvent changer les bonnes associations alimentaires ?

     

    On sait que certains nutriments ont besoin d'autres éléments pour être correctement assimilés , c'est-à-dire pour être bien acheminés vers nos cellules . C'est le cas par exemple , des vitamines liposulubles qui sont mieux assimilées lorsqu'elles se trouvent sur un support en acides gras .

     

    Y a-t-il d'autres conseils pour bien assimiler les nutriments ?

     

    Il ne faut pas négliger les glucides que l'on réduit souvent au prétexte qu'ils feraient grossir , alors qu'ils sont indispensables pour bien stocker les nutriments . Chaque repas doit doncen contenir au moins une portion .

     

    Le rééquilibrage doit rester global ?

     

    Il faut avant tout veiller à avoir une alimentation la plus variée possible . En réalité , cet équilibre se fait d'ailleurs plutôt sur la journée que sur un seul repas . Quant auxnutriments qui pourraiententrer en compétition , comme le calcium et le magnésium , cela ne joue pas à l'échelle de l'alimentation , mais plutôt lorsqu'on a recours à des supplémentations.

     

    bon à savoir

     

    D'après une étude parue en 2014 , un filet d'huile d'olive sur une laitue serait bénéfique pour nos artères . En effet , des chercheurs ont motré que l'association des nitrites présents dans certains légumes ( salade, épinards.. ) et des acides gras insarurés entraîne une réaction qui aide à réduire la pression sanguine

     

    Attention aux interactions aliments /médicaments

     

    Certains nutriments peuvent affecter l'efficacité des traitements prescrits. le jus de pamplemousse est à supprimer en cas de crise d'anticholestèrol (statines). Il perturbe les enzymes de l'intestin qui entrent en jeu dans l'absortion de ces médicaments et peut multiplier la dose reçue .

    Certains antibiotiques ( énoxacine , ciprofloxacine , norfloxacine ) utilisés notamment pour traiter des infections urinaires , freinent l'élimination de la caféine . On se limite à une ou deux tasses par jour pour éviter la surdose .

    Ceux qui prennent des anticoagulents oraux ( aussi appelés << antivitamines K >> doivent veiller à ne pas consommer une quantité trop importante de cette vitamine présente dans de nombreux légumes verts .On se limite donc à une portion par jour

     

    Si vous prenez un traitement , des aliments peuvent ne pas convenir .

    Demandez conseil à votre pharmacien ou à votre médecin


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  • En 2010, la fillette subissait une opération très rare et gardée secrète par l'hôpital Necker à Paris. Greffée de 7 organes, la petite miraculée va bien. Retour sur cette performance médicale extraordinaire.

     une petite fille greffée de 7 organes

    Il y a 4 ans se déroulait à l'hôpital parisien Necker une opération extraordinaire et gardée secrète, les médecins ayant choisi la discrétion et l'humilité. Erika, une petite fille allemande de 4 ans, était greffée de 7 organes en une seule et même opération,

     

    . Erika était atteinte de la maladie de Hirschsprung depuis sa naissance, une maladie empêchant son système digestif de fonctionner. Une grande partie de ses organes, de l'estomac au rectum, étaient touchés. La fillette était nourrie par intraveineuse pendant un temps, mais ses veines se bouchaient et ses reins avaient de plus en plus de mal à fonctionner. Une greffe était alors devenue nécessaire pour sauver la fillette dont les organes se dégradaient rapidement. Mais la recherche s'annonçait difficile car "le don chez l'enfant nécessite de trouver des organes adaptés en poids et en taille" et "tous les organes doivent provenir du même donneur", explique le professeur Olivier Bastien, directeur des prélèvements et de la greffe à l'agence de Biomédecine.

     

    Et en 2010, le miracle se produit : les équipes médicales trouvent enfin un donneur ! Erika est transportée à l'hôpital Necker (à l'époque, l'Allemagne était aux prémices des greffes pédiatriques de l'intestin) et est opérée par plusieurs chirurgiens. Au total, la petite fille subit une greffe de 7 organes (estomac, duodéno-pancrés, intestin grêle, colon droit, foie et deux reins) et l’opération est un succès. Un véritable miracle médical !

     

    Aujourd'hui, Erika à 8 ans et se porte bien. Elle revient 3 à 4 fois par an à l'hôpital Necker pour vérifier son état. Quand on demande à Erika ce qu’elle pense de sa greffe, elle répond avec innocence : "Je sais que j’ai eu un cadeau d’une autre petite fille : mon ventre. Nous nous entendons bien et je parle souvent avec ma sœur dans mon ventre".  ( source Famili . Article du figaro )


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    Jacques Valente a entamé sa traversée de l’Atlantique en faveur de la promotion du don d’organes

     

    Le navigateur genevois a entamé, aujourd’hui, sa traversée de l’Atlantique destinée à sensibiliser le public à la problématique du don d’organes. Greffé en 2008, il a mis le cap sur Pointe-à-Pitre, ou l’attend sa donneuse.

    7 novembre 2014 - Le navigateur genevois Jacques Valente disputait, en 2007, la Mini Transat lorsqu’une grave insuffisance rénale a été diagnostiquée, le contraignant à l’abandon à Madère. Dès lors, sa vie bascule: il se retrouve en sursis, sur la liste suisse des demandeurs d’organes. L’année suivante, il reçoit enfin le rein d’une donneuse vivante compatible, qui n’est autre que sa meilleure amie.

    « Jusqu’à cet épisode, je n’avais jamais été malade de ma vie », raconte-t-il. « Cet événement a bouleversé ma vie et m’a rendu sensible à l’importance de la solidarité et de se prononcer en faveur du don d’organes alors que l’on est en pleine santé. Lorsqu’une famille est confrontée au départ prématuré d’un des siens, qui n’a pas clairement exprimé le souhait de donner ses organes, les médecins sont impuissants face à une réponse négative des proches en situation de drame. Il est essentiel de se prononcer avant, ce qui permet de gagner du temps et de sauver des vies. C’est le message que je souhaite faire passer.»

    Aujourd’hui, Jacques Valente a entamé sa traversée de l’Atlantique destinée à «boucler la boucle». Très ému, il a quitté Madère en mettant le cap sur Pointe-à-Pitre. « C’est énorme, pour moi, ces moments que je vis… », a-t-il déclaré peu avant de lâcher les amarres. « Je me suis retrouvé dans le même hôtel à 40 balles qu’en 2007, peu avant ma greffe, lorsque ma vie a basculé. Ça m’a replongé dans ce souvenir, avec beaucoup d’émotion. Aujourd’hui, je suis de retour, en pleine forme, avec le rein d’une donneuse qui m’attend de l’autre côté de l’Atlantique; c’est une sensation assez extraordinaire. »

    Se considérant comme un «miraculé de la vie», Jacques Valente a débuté son périple au mois d’août, avec une première étape entre la Grande-Motte et Madère. Il navigue désormais en direction de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, qu’il compte atteindre en marge de la Route du Rhum.

    Pleinement remis de sa greffe, le navigateur souhaite à la fois prendre sa revanche et contribuer à la promotion d’une cause essentielle. « Mon parcours lors de la Mini Transat 2007 m’a laissé un goût d’inachevé. Je tiens par ailleurs à remercier la vie, et tous ceux qui m’ont accompagné dans cette épreuve. Mon bateau sera l’ambassadeur de la générosité. »

    http://www.jacquesvalente.com/  ( Source : Heo annonces . Communiqué de presse MaxComm du 07 11 2014)

     

     

    Une transat pour la promotion du don d'organe

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  • L'immunothérapie , une nouvelle arme contre les cancers

    Dans la guerre sans merci déployée contre les cancers, une multitude d'offensives mobilisent nos lignes de défense immunitaire. Ce sont les "immunothérapies des cancers". Les premières armes de ce combat ont été fourbies en 1891 par un chirurgien new-yorkais : "Chez de jeunes malades atteints d'ostéosarcome, une tumeur des os très agressive, William Coley constate qu'une infection aiguë provoque la régression des tumeurs", raconte Laurence Zitvogel, oncologue médicale à l'Institut Gustave-Roussy (IGR) à Villejuif (Val-de-Marne). En 1893, il injecte à ces malades un cocktail de bactéries inactivées qui font à leur tour régresser ces cancers. Comment ? En stimulant le système immunitaire, qui "libère" son agressivité vis-à-vis des tumeurs.

     

    Etonnamment, cette approche constitue encore le traitement standard de certains cancers de la vessie depuis quarante ans : après résection chirurgicale de la tumeur, des injections répétées de bacille du BCG sont pratiquées dans la vessie.

     

    Chez les patients, plusieurs observations confirment le rôle primordial du système immunitaire dans le contrôle des cancers - ou montrent ses défaillances dans leur développement. C'est d'abord le constat d'une fréquence accrue de certains lymphomes chez les patients immunodéprimés (à l'immunité affaiblie par une maladie ou un traitement).

     

    C'est ensuite cette découverte dans des cancers du côlon, du sein ou de l'ovaire : "Plus le site primitif de la tumeur est riche en certaines cellules immunitaires, moins le patient fait de récidive et plus sa survie est longue", explique Franck Pagès, de l'hôpital européen Georges-Pompidou (Paris). Avec l'équipe Inserm de Jérôme Galon, il a mis au point un "score immunitaire" à visée pronostique, fondé sur le nombre de lymphocytes qui infiltrent les tumeurs colorectales. A terme, ce score pourrait permettre d'adapter les traitements.

     

    LES CELLULES T

     

    Mais à mesure que la tumeur croît, elle s'allie rapidement à un régiment transfuge de l'immunité : les cellules T dites "régulatrices" qui freinent l'offensive destructrice des cellules T cytotoxiques. Ces manoeuvres félonnes s'appuient sur plusieurs molécules-clés, telle la protéine CTLA4. Lorsque celle-ci apparaît en nombre à la surface des cellules T, elle retarde ou freine l'action des cellules cytotoxiques... qui ne peuvent poursuivre leur attaque tumorale.

     

    "L'étape suivante a été le développement de stratégies visant à contrecarrer cette immunosuppression", relate Laurence Zitvogel. D'où la mise au point d'une première molécule thérapeutique : un anticorps anti-CTLA4, l'ipilimumab. Chef de file des immunothérapies des cancers, il est aujourd'hui approuvé dans le traitement des mélanomes métastatiques par les agences du médicament américaine et européenne. "Avec l'ipilimumab, la survie des patients est au moins doublée. Chez les répondeurs, cette survie apparaît durable, avec un recul de quatre à cinq ans, se réjouit Céleste Lebbé, onco-dermatologue à l'hôpital Saint-Louis, à Paris. L'immunothérapie a longtemps été un "serpent de mer" dans le mélanome, mais après quinze ans de déceptions ça marche enfin !".

     

    Pour autant, ce n'est pas la panacée. Le coût initial demandé par le laboratoire (Bristol-Myers Squibb) était si élevé - 80 000 euros par patient - que les négociations avec les autorités sanitaires bloquent. Pour l'heure, l'ipilimumab n'est pas remboursé. Certains hôpitaux français acceptent de le financer, mais beaucoup refusent.

     

    Autres faiblesses de l'ipilimumab : "Nous ne disposons pas encore de biomarqueurs pour prédire les 20 % de patients qui répondront, regrette Caroline Robert, onco-dermatologue à l'IGR. Et l'ipilimumab a un profil d'effets indésirables très inhabituel. Parce qu'il libère le système immunitaire, il peut déclencher une auto-immunité en s'attaquant aux tissus sains. Il faut bien connaître ces effets, en informer les patients et apprendre à les gérer."

     

    "MOLÉCULE DE L'ANNÉE"

     

    D'autres immunothérapies sont en cours d'évaluation. Parmi elles, un anticorps anti-PD1, qui "réveille" le système immunitaire en débloquant un de ses verrous. Au congrès mondial de cancérologie qui se tenait début juin à Chicago, l'ASCO, cet anticorps a été élu "molécule de l'année". Il a donné lieu à deux articles et à un éditorial, publiés en juin dans la prestigieuse revue New England Journal of Medicine. Des essais préliminaires suggèrent des taux de réponses prolongées chez 20 % à 30 % des patients dans des tumeurs très agressives : mélanome, cancer du rein et cancer du poumon non à petites cellules.

     

    "Une autre stratégie est d'éduquer les lymphocytes T naïfs du patient avec les antigènes isolés de son propre cancer", explique Laurence Zitvogel. Chez des patientes atteintes de cancer du col de l'utérus, cette "vaccination thérapeutique" donne des résultats prometteurs. Les antigènes administrés sont issus des papillomavirus de l'herpès HPV16 et 18, en cause dans le développement de ces cancers. Et dans un article publié, fin 2009, dans le New England, l'équipe de Cornelis Melief établit l'efficacité de la vaccination thérapeutique (par des "longs peptides" de ces virus) dans des cancers de la vulve. Le 11 octobre, une autre équipe montre, dans Science Translational Medicine, que des femmes atteintes de lésions précancéreuses déclenchent une réponse immune anticancer spécifique et durable après avoir reçu, par électroporation, des fragments d'ADN (des oncogènes des virus HPV16 et 18). Plusieurs autres vaccins thérapeutiques sont à l'essai contre des mélanomes, des cancers de l'ovaire ou du sein.

     

    FANTASSINS DE L'IMMUNITÉ

     

    Les chercheurs mobilisent aussi les "cellules dendritiques", ces fantassins de l'immunité chargés de présenter les antigènes aux cellules immunes pour leur apprendre à tuer les porteurs de ces antigènes. Les cellules dendritiques sont prélevées chez les patients, mises à incuber avec des fragments de molécules spécifiques de certains cancers ("antigènes tumoraux"), puis réinjectées aux patients. Dans les cancers de la prostate hormono-résistants métastatiques, cette méthode approuvée aux Etats-Unis "permet des gains de survie de six à huit mois", observe Laurence Zitvogel.

     

    Autre voie : réinjecter au patient ses propres lymphocytes après les avoir activés ex vivo par différentes manipulations. Au préalable, le patient doit avoir subi une ablation de ses cellules médullaires. "Ce sont des protocoles très lourds et coûteux mais assez révolutionnaires", souligne la chercheuse. Ils ont fait la "preuve du concept" dans des mélanomes et des leucémies lymphoïdes chroniques.

     

    Les tumeurs sont loin d'avoir signé leur reddition. Mais face aux charges réitérées des escadrons de l'immunité, renforcés de ces nouvelles armes thérapeutiques, elles amorcent un recul manifeste.

     

    Co-investigatrices des essais cliniques avec l'ipilimumab, les professeurs Caroline Robert et Céleste Lebbé déclarent des liens d'intérêt avec les laboratoires Bristol-Myers Squibb notamment. (Source : le monde sciences et techno du 14 11 2012 )

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    Le rôle des "régulateurs" par Florence Rosier

     

     Retour aux fondamentaux scientifiques, piliers de tout progrès. A l'Institut Curie (Paris), l'équipe Inserm de Sébastien Amigorena vient de préciser le rôle d'un des "régiments" de l'immunité, dans la revue Science du 26 octobre. Il s'agit des lymphocytes T régulateurs, une sous-population chargée d'inhiber les réactions de l'individu contre ses propres tissus, ou réactions auto-immunes. Ce sont aussi les cellules qui "trahissent" l'organisme dans sa lutte anticancer ! "Nous montrons que ces cellules sont également importantes lors des étapes précoces des réponses contre des antigènes externes, lors d'une infection par exemple. Elles favorisent le recrutement des lymphocytes de "forte affinité" pour l'antigène, explique Sébastien Amigorena. Cette découverte pourrait être importante pour la mise au point de stratégies de vaccination durable, y compris contre les cancers."

     

     

     

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