• Valeur nutritionnelle :

        Protéines : 4     Glucides : 15    Lipides : 0    Calories : 76

     

    salade endives pommes mandarines

     

     

     

     

     

     Ingrédients : (4 pers)

    4 belles endives

    1 pomme Grany Smith

    2 mandarines

    Assaisonnement :

    1C à soupe de vinaigre

    1C à soupe d'huile de parafine

    100 g de fromage blanc à 0%

    sel et poivre

     

     

     Lavez soigneusement les endives et essuyez-les

     Epluchez la pomme puis citronnez-la afin qu'elle ne noircisse pas

     Coupez-la en petits dés

     Epluchez les mandarines que vous conserverez en quartiers

     Mettre dans un saladier l'assaisonnement

     Ajoutez les endives coupées finement puis les dés de pommes et enfin les quartiers de mandarines

     

    Petit plus :

    Cette salade peut se servir en accompagnement de viandes blanches froides (veau, porc )

     


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  • La dangerosité du port de collier de dentition est pointée du doigt par les professionnels de santé à travers une récente étude de la Société Française de Pédiatrie. Risque d'étranglement ou ingestion de petits éléments par le nourrisson sont quelques-unes des conséquences dramatiques liées à son utilisation. Magicmaman fait le point.

    Les colliers de dentition et autres colliers d’ambres sont dangereux. Une nouvelle étude publiée dans les Archives de Pédiatrie de septembre 2012 vient à nouveau d’en démontrer les risques pour bébé. Pourtant, malgré plusieurs décès infantiles suite à une strangulation ou une ingestion des petites perles de ces colliers de dentition, ces derniers continuent de séduire les parents. Quelles sont les raisons qui expliquent cet engouement pour le produit ? Pourquoi est-ce nécessaire de mettre fin à ce phénomène et surtout, comment soulager autrement les poussées dentaires de bébé ? Isabelle Claudet, pédiatre et directrice de l'étude nous livre ses réponses.

    Colliers de dentition : pourquoi est-il apprécié par les parents ?
    On en parle peu, et pourtant chaque année, les colliers de dentition sont suspectés de provoquer des décès chez les enfants... Isabelle Claudet, pédiatre, explique : "Pour cette étude, nous sommes parti du constat d'un port de ce collier de plus en plus fréquent chez les jeunes enfants âgés de moins de 1 an". Sur 29 parents sondés dans le cadre du rapport, 19 d'entre eux admettent avoir une représentation positive du fameux collier de dentition. Ainsi, pour ces derniers, ce "bijou" dentaire ferait office d'objet apaisant doté de vertus antalgiques qui aiderait l'enfant à passer une étape difficile (la poussée dentaire). En outre, le collier ferait office d'objet transitionnel de l'état de bébé à celui d'enfant qui commence à avoir des dents. Enfin, d'autres parents évoquent des raisons ésotériques, religieuses et s'inscrivent la plupart du temps dans un contexte de perpétuation des traditions familiales. Pourtant, loin de jeter la pierre aux parents, notre experte explique le succès des colliers d’ambre par "la méconnaissance des risques associés à cet usage et l'absence d'informations données lors de la vente, notamment en officines". En un mot, il est temps d’informer réellement les parents sur les risques encourus par leurs tout-petits.

    Colliers de dentition : quels sont les risques ?
    Les risques d'étranglement et d’inhalation de perles sont bien réels. Ce n’est plus à prouver : plusieurs cas de décès par étranglement ont malheureusement été identifiés chez des nourrissons porteurs de colliers (de dentition ou non). Coincé dans un barreau de lit, à un crochet ou à toute autre partie du mobilier, le collier (et autres chaînettes) entraine une pendaison survenant sous l'effet du poids de l'enfant et la traction exercée par l'objet sur le cou. C'est pourquoi certains pays, comme l'Australie, les Etats-Unis et le Canada ont émis des recommandations négatives sur le produit et conseillent aux parents d'éviter tout achat. En France, la dangerosité des colliers de dentition commencent à être reconnu. Ainsi certaines crèches refusent d'admettre les enfants portant ces colliers et certaines unités d'hospitalisation pédiatriques demandent aux parents de les enlever durant leur séjour.

    Colliers de dentition : que dénoncent aujourd’hui les pédiatres ?
    Au-delà de ces risques (déjà effrayants), la mise en vente des colliers de dentition est décriée par les professionnels de santé pour plusieurs raisons.
    En premier lieu, les normes de sécurité. En France, pour être en conformité, les colliers doivent céder à une force de traction inférieure à 2,5 kilos, et ce, sans libérer de petits éléments susceptibles d'être avalés ou inhalés. Une norme qui pourrait, aux vus des risques, êtres plus stricte.
    Ensuite, les publicités mensongères sur les vertus vantées du collier de dentition sont prohibées par absence de preuves scientifiques concernant leur efficacité. Pourtant, elles sont encore légion. Enfin, les recommandations informant l'acheteur des risques encourus par le port du collier de dentition ne sont pas affichées sur les boites du produit. L'étude appelle donc le Conseil de l'Ordre des pharmaciens à interdire la vente de ces produits (qui ne sont ni des jouets, ni des articles de puériculture) en officines pour "stopper le discrédit qui entache la profession quand elle en fait la publicité et voit sa responsabilité engagée face aux accidents liés à cette pratique dangereuse".

    Colliers de dentition : comment soulager autrement les dents de bébé ?
    Isabelle Claudet rappelle que pour soulager les poussées dentaires des tout-petits, il faut utiliser des moyens non-médicamenteux en première intention : "Massage de gencives, anneaux de dentition à mordiller ou équivalents peuvent être efficaces". En revanche, si la douleur est plus importante et que loulou pleure à gros bouillons, notre experte conseille d'administrer à l'enfant un antalgique (paracétamol) ou un anti-inflammatoire (ibuprofène).



    Pour en savoir plus : Collier de dentition : attention, danger ! - Magicmaman.com


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  •   clafoutis de mirabellesIngrédients : (6 pers)

    35 g de farine

    50 g de poudre d'amandes

    100 g de sucre semoule

    20 cl de lait

    20 cl de crème liquide

    3 oeufs entiers et 1 jaune

    750 g de mirabelle de Lorraine

     

    Préparation : 15 mn           Cuisson : 20 mn

     

     Préchauffez le four à 180°C (th6)

     Dans un saladier mélangez la farine , la poudre d'amandes et le sucre

     Ajoutez le lait , la crème , les oeufs entiers et le jaune d'oeuf

     Remuez le tout

     Rincez les fruits , coupez-les en deux et dénoyautez-les

     placez quelques oreillons de mirabelle dans 6 moules individuels ou dans un grand moule à manqué

     versez dessus la moitié de la préparation du saladier

     Enfournez 5 mn

     Sortez du four et disposez de nouveau 5 ou 6  oreillon de mirabelles sur le clafoutis précuits

     Versez le reste de la préparation du saladier en vous assurant que les oreillons restent visibles

     Faîtes cuire encore 15 mn .


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  • Une chair fondante sous une fine peau ambrée , un arôme de miel.

    La mirabelle se savoure comme un bonbon , mais sa saison est bien courte !

     

    mirabelles 

    Lorraine est fières de l'être

    Des noyaux de mirabelles ont été trouvés sur le site archéologique gallo-romain de Grand : la preuve que les mirabelliers poussaient déjà en Loàrraine !

    Leur culture s'est ensuite développée au XVe siècle   , sous l'influence de René D'Anjou , duc consor de Lorraine . Il fzut dire que la région offre un climat propice : En été , les journées sont chaudes et les nuits fraîches . Exactement l'écart de température nécessaire aux mirabelles pour se former et mûrir . Quant à leur nom , l'incetitude demeure : il pourrait venir d'un maître-échevin de Metz du nom de Mirabel , ou bien du latin mirabilis littéralement <<belle à voir >>.

     

    Un fruit mûr à point

    De mi-aôut à fin septembre : c'est sans doute le fruit dont lasaison est la plus courte . Le top départ de la ceuillette est donné par les cultivateurs , qui vérifient chaque jour dés mi-juillet , la couleur des mirabelles , leur taille et leur taux de sucre .

    Sur les 12 000 à 15 000 tonnes récoltées chaque années , environ 7 000 sont certifiées <<mirabelles de Lorraine >> . Elles bénéficient d'une indication géographique protégée (IGP) garantissant leur origine géographique , une ceuillette à maturité pour un fruit sucré à souhait et une taille minimum de (22 mm)) .

    Deux variétés sont concernéses : la mirabelle de Nancy et celle de Metz .

     

    Bien les acheter

    Choisissez-la recouverte de pruine , ce léger voile blanchâtre de cire que la mirabelle produit pour se protéger .

    Elle doit être intacte et le noyau se détacher tout seul si vous ouvrez le fruit en deux .

    Les mirabelles sont fragiles : évitez de les mettre au réfrigérateur et consommez-les rapidement .

    Vous pouvez les conserver deux ou trois jours dans un endroit pas trop chaud .

     

    Savoureuse et diététique

    Avec environ 52 calories pour 100 g , une bonne teneur en fibres solubles et du potassium aux vertus diurétiques , la mirabelle fraîche est un dessert 100% minceur .

    Cuite en compote , en confiture , en tarte ... , elle révèle encore davantage sa saveur de miel , surtout agrémentée d'épices : vanille , canelle , gingembre ... Plus original , testez l'association avec un plat salé .

     

    Bon à savoir

    Près de 85% des mirabelles françaises , soit environ 70% de la production mondiale de ce fruit sont cultivées en Lorraine .

     

    Pour bien les congeler :

    Après les avoir lavées et séchées soigneusement , disposez-les (entières ou coupées en deux et dénoyautées ) sur une assiette en plastique .

    Laissez-les durcir au réfrigérateur puis glissez-les pêle-mêle dans un sac de congélation . Elles ne colleront pas entre elles. 

     

    Pour des tartes moelleuses

    Rangez les oreillons de mirabelles sur une pâte recouverte de poudre d'amandes ou de spéculs écrasés : ils absorberont le jus des fruits tout en apportant leur saveur .

     

    Pour des mirabelles pochées à la tenue parfaîte

    Elles ne se fendront pas en cuisant dans le sirop si vous les piquez avec une aiguille en plusieurs endroits jusqu'au noyau  

     


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  •     Tartelette au thon et à la ratatouille : (3 portions )

    50 g de pâte brisée + 1 C à soupe de thon au naturel + 2 C à soupe de ratatouille en boîte + 1 C à café de crème fraîche

     

    Préparation : 10 mn         Cuisson : 7 mn

     Préchauffez le four à 190° C (th 6/7)

     Foncez de pâte brisée trois moules à tartelette de forme allongée

     Piquez le fond des tartelette à l'aide d' une fourchette

     Faîtes cuire à blanc 5 mn

     Au sortir du four , répartissez le thon émietté sur la pâte

     Recouvrez ensuite de ratatouille

     Déposez au centre une noisette de crème fraîche

     Repassez au four 1 à 2 mn et servez.


    Milk-shake abricot, pêche, pistache :  (4 portions )

    8 abricots + 2 pêches +4 boules de glace à la pistache + 200 ml de lait demi-écrémé + 1 C à soupe de pistaches

     

    Préparation : 10 mn

     Lavez et dénoyautez les abricots et les pêches

     Passez les fruits au mixeur avec le lait .

     Ajoutez la glace à la pistache et mixez de nouveau

     Servez le milk-shake sans attendre , dans des grands verres avec de grosses pailles

     Pour les plus grands , saupoudrez le dessus de pistaches concassées

     

    Petit plus :

    Décorez les verres d'une boule de glace et de quelques tranches d'abricot ou de pêche . 


    Yaourt glacé aux fruits : (4 enfants)

    3 yaourts entiers nature + 1 jaune d'oeuf + 1 sachet de sucre vanillé + 1 C à café de jus de citron + 250 g de fruits de saison (pêches, abricots, melon , prunes...) +20 g d'étoiles en chocolat

     

    Préparation :10 mn        Congélation : 3 h

     Mettez les yaourts dans un récipient

     Ajoutez le jaune d'oeuf, le sucre vanillé et le jus de citron  

     Mélangez à l'aide d'un fouet

     Mixer 100 g de fruits de votre choix

     Incorporez_les aux yaourt battu

     versez la préparation dans un récipient

     Placez-le au réfrigérateur et laissez prendre 3 h environ

     Répartissez le reste des fruits coupés en petits morceaux dans des coupes

     Posez dessus une boule de glace au yaourt

     Saupoudrez d'étoiles en chocolat et servez

     

    Petit plus :

     Vous pouvez napper le yaourt glacé d'un coulis de fruits et remplacer les étoiles par des pépites ou des vermicelles en chocolat

     

     

     

     

     


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  • punch à la fraise

     

    Ingrédients : (8 pers)

    500 g de fraises

    5 cl de sirop de fraise

    1/2 l de jus d'orange

    2 l de limonade au citron

     

      réunir dans une coupe à punch les fraises , le sirop et le jus d'orange

     

     Laisser au réfrigérateur 2 heures

     

     Ajouter quelques glaçons et la limonade au moment de servir .


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  • La première école française d'infirmières fut créée en 1902 .

    La formation devenait nécessaire .

    Innovation importante remontant, elle , au XVe siècle , deux siècles avant Vincent : les béguines (ces femmes ayant fait voeu de chasteté et d'obéissance qui vivent en quasi-collectivité autour d'une chapelle ) ont l'autorisation de visiter les malades à domicile . <<Elles porterons elles-mêmes , lit-on dans un texte de 1630, les remèdes aux malades , les traitant   avec compassion , douceur , respect et dévotion .>> Ainsi  celles qu'on appelle aujourd'hui les <<infirmières libérales >> ont quatre siècles d'existence !

     Le système des soeurs hospitalières durera jusqu'à la révolution : leur congrégations dissoutes , leurs biens <<nationnalisés >> , les religieuses sont remplacées dans les hôpitaux <<par des citoyennes connues pour leur attachement à la république >> ... Mais hélas , presque totalement incompétentes , parce que sans aucune préparation , ni formation .

    personnels soignants 1930 

     

     

     

     

     

     

     

    Dés les  années 1930,

    le personnel soignant et laïque

    est formé dans

    des écoles spécialisées

     Détail peu connu , cette <<laïcisation >> du personnel soignant des hôpitaux fut demandée bien avant la révolution : une expérience avait été conduite à Lyon au XVIe siècle .Due à un prédicateur de l'ordre des cordeliers , Jean Tisserand , elle avait abouti <<à convertir à pénitence  25 paillardes publiques >> et <<à les mettre en service au grand hôpital du Pont-du-Rhône , pour éviter qu'elles n'aient l'occasion de réchoir en public >> .Au bout de quelques années , les pénitentes , sans doute rebutées par leurs taches auprès des malades , redevinrent pécheresses ...

     Dés 1796 , les religieuses soignantes récupérèrent leurs places dans les hôpitaux , leurs couvents et , en 1801 , le concordat leur restitua tous leurs biens : par la suite , la mère de Napoléon  fut même appelée <<protectrice des soeurs hospitalières dans toute l'étendue de l'Empire >>. Les hospitalières sont rénumérées et parfois logées à l'hôpital (cettaines vont dormir dans leur communauté . Un avantage en nature : nourries à l'hôpital où elles travaillent , elles ont droit <<au bouillon semblable à celui des indigents valides et malades , bouillon fait dans une seule marmite >>.

     Dés le milieu du XIXe siècle , insensiblement les soeurs de Saint -Vincent de Paul   sont graduellement éliminées des hôpitaux , leur méconnaissance des questions techniquesnne leur permettant pas d'assurer des soins corrects aux malades .

     Dés 1877 , dans les hôpitaux , le personnel religieux n'assure plus que l'intendance et la surveillance , un personnel laïque se chargeant à la fois des gros travaux et des soins .

    Hélas ! ce personnel , fréquemment illettré , est incompétent et, de surcroît , cupide : souvent , il fait payer aux malades tisanes et cataplasmes  ! Il faut présiser aussi que ces employées , mal payées , se reposent dans des dortoirs garnisnde paillasses (occupés le jour par les infirmières de nuit , pendant la nuit par les infirmières de jour .

     Une révolution totale s'impose : elle sera inspirée par une jeune anglaise issue d'une famille riche , Florence Nightingale  (voir photo article 1) . Sous une inspiration mystique <<Dieu m'a appelée à son service >> , la jeune femme suit en 1855-1856 , à 35 ans , les armées anglaises engagées avec les Français dans la guerre de Crimée contre les Russes . A son retour , elle fonde en 1857 , à Londres , une école de <<Trained Nurses >> (littéralement des <<gardes malades professionnelles>> ) où des éléves soumises à l'internat apprennent leur métier , selon des règles fixées par Florence .<< La fonction soignante féminine , a-t-elle décidé , doit être déchargée de toute tâche subalterne dans un hôpital . Elle doit être à même de dispenser ce qui peut être qualifié de "soins éclairés " grâce à une instruction préalable et doit être subordonnée à l'autorité médicale .>>

     Les nurses mènent une existence très austère : deux heures de liberté par jour , un jour de congé par mois , une semaine par semestre ! Leurs études terminées , elles exercent leur métier dans des hôpitaux Londonniens d'abord , dans toute l'Angleterre ensuite .

     L'innovation lancée par Florence va faire tache d'huile . En 1902, est ouverte en France une <<école d'infirmières >> : la durée des études est d'un an , le stage est rémunéré. Que faire des religieuses hospitalières (elles étaient encore 12 000 en 1898) ? Il est décidé que , si elles peuvent diriger les services auxiliaires de l'hôpital, (cuisine , lingerie , vestiaire, buanderie ), leur sont retirés la plupart des soins y compris l'assistance des femmes en couches , la pratique des examens gynécologiques , les soins aux hommes ,la toilette des enfants , la thérapeutique antivénérienne , etc.. Mais l'administration maintient en 1900 leur rémunération et leur entretien (logement , nourriture) 

     En 1907, s'ouvre à l'hôpital de la Salpétrière la célèbre école d'infirmières qu'on appellera l'<<école des bleus >> , en raison de la couleur de la capote revêtue pour circuler dans l'hôpital quand il fait froid .C'est un école démocratique où <<les éléves se tutoient , ne se donnant même plus la peine de s'appeler mademoiselle >> ... Peu importe , au demeurant , car le but est clair : dans les hôpitaux , il faut substituer la science à la prière .

      école d'infirmières 1958 Enfin , en 1922 , est créé le diplôme d'état d'infirmière , indispensable aux soignantes des hôpitaux pour délivrer des soins (le diplôme d'état deviendra obligatioire dans les hôpitaux en 1946) . Elles ne sont plus , depuis quelques années , obligatoirement logées à l'hôpital et , progrès obtenu en 1905 , 50% d'entre elles sont mariées à cette époque . En 1923-1924 , les salaires des infirmières (nourries et parfois logées à l'hôpital) Sont mensuels . Elles ont obtenue un jour de repos hebdomadaire . En 1934 , il reste encore 4 000 religieuses qui font fonction d'infirmière dans les hôpitaux publics , car elles ont pu passer un examen dit de <<récupération >> qui les a autoriser à exercer . Ce vestige de l'organisation religieuse a disparu de nos jours dans les hôpitaux publics .

     

    Ainsi , après de longs siècles , s'est élaboré peu à peu le métier d'infirmière , qui a remplacé la charité par la technique . Mais cela n'exclut pas (moins encore que jadis ) l'observation de ce sage précepte moral d'un traité indien sur les devoirs de l'infirmier : <<seul est propre à soigner ou à assister le malade un homme de sang-froid , vigoureux , aimable dans son maintient ,,ne médisant de personne , attentif aux besoins du malade , suivant strictement et infatiguablement les instructions du médecin ...>>

     Ce qui est vrai en Inde vers 800 av .JC , l'est toujours pour les infirmiers et infirmières de l'époque moderne .  (source : Top Santé de juin 1996) 

     


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  • Jusqu'en 1877 , seules les religieuses s'occupaient des malades .

     Le 1er mai 1900, une novice de 20 ans , Pauline Ledan , est envoyée avec quatorze autres religieuses à l'hôpital Pasteur (Paris) dirigé par le Dr Emile Roux . Celui-ci recherche du personnel jeune pour le former aux nouvelles méthodes mises au point par Louis Pasteur :

     << Au début , j'ai eu du mal à m'habituer , racontera Pauline , devenue soeur Laure . J'avais peur des malades , car ils souffraient beaucoup ... Je me disais : " Mon Dieu , je ne puis rester " ... Et puis je suis restée , ma mission était là .

     <<Un jour , j'ai dû maîtriser un jeune homme qui avait une mauvaise scarlatine : il est mort le lendemain . Une autre fois , un malade m'a prise à la gorge et m'a plaquée contre le mur . J'ai crié, personne ne venait . J'étouffais ! Finalement , j'ai été délivrée par une soeur et un interne ...

     << Nous travaillons énormément à l'hôpital . C'était dur , mais nous avions une devise :"on va essayer" . C'est ce que j'ai fait pendant cinquante-six ans au service des malades : je l'ai quitté en 1956, j'avais 76 ans . Depuis , mon activité est de prier ...>> Ces lignes ont été écrites en 1980 . soeur Laure avait juste 100 ans . (elle est morte peu de temps après ). Elle était resté à l'hôpital Pasteur pendant quatre-vingts ans , exemple sans précédent d'une vie de religieuse hospitalière vouée tout entière à soigner <<ses>>malades .

     Avec soeur Laure , disparaissait l'une des dernières <<religieuses infirmières >> qui, depuis des siècles , avaient institué des équipes soignantes au chevet des personnes hospitalisées . Elles ont cédé la place à de véritables professionnelles des soins que leurs niveaux d'études , sanctionnées par des diplômes techniques , rendait aptes à faire bénéficier les patients des progrès de la thérapeutique moderne .

     A l'origine , la vocation des femmes à s'occuper des malades fut, sans aucun doute , d'inspiration religieuse et d'origine royale ou noble . Elle débuta avec l'essor du christianisme dans le bassin méditéranéen . A Byzance (Constantinople) , Placilla , veuve de l'empereur romain Théodore1er , mort en 395 apr. J-C , fut  la première à ouvrir un <<asile de vieillesse pour les femmes pauvres >> , le <<gerocomion>>. Elle même et les dames de la cour impériale s'occupaient des pensionnaires , dans un esprit de dévouement et d'aide à son prochain . Inaugurée par Placilla , cette << charité mondaine >>, comme on l'appellera plus tard , eut de nombreuses imitatrices .

     Dès son départ , la vocation des soignantes s'affirme donc religieuse , d'où la création , au cours des siècles , d'ordres féminins consacrés aux malades hospitalisés ou recevant des soins chez eux . Pourquoi des femmes et non des hommes , sauf de rares exceptions ? Deux raisons à cela :

     Les femmes connaissent la douleur (celle de l'enfantement , celle, occasionnelle des règles ) et sont plus aptes à compatir à celle d'autrui . Et ne sont-elles pas plus croyantes , donc psychologiquement plus fortesd que les hommes devant la souffrance ?

     Cette évidence , un modeste curé de Châtillon-les-Dombes , Vincent de Paul , l'a utilisée dès 1617 . Il fonde deux confréries de femmes  , les dames de charité , recrutées parmi les nobles et les bourgeoises , et les filles de la charité , composées nde <<filles des champs d'humble extraction >>, maintenant , dans le dévouement ,cette distinction entre charité <<mondaine>> et charité populaire .

     Le 23 novembre 1633 , il crée la première école d'infirmières que le monde est connue . Mais ce n'est qu'une ébauche de formation professionnelle , car la soeur infirmière ne connaît qu'une règle : obéir aveuglément au médecin ! En 1676 , les filles de la charité , les <<soeurs grises>> , comme on les appelle , servent dans plus de cinquante hôpitaux répartis dans le royaume .

    florence nightingale 

     

     

     

     

     

     

     

    Florence Nightingale

    fonde en 1857 à Londres ,

    La première école de

    gardes malades

    professionelles

    destinée à former un

    personnel qualifié 

     Quel est leur rôle ? D'abord , les taches domestiques . Elles doivent <<tenir les malades nets le plus possible , s'assurer qu'ils ont les pieds lavés , vider leurs bassins >> et leur servir trois repas par jour . Les soeurs grisent assurent aussi la propreté des salles <<en les arrosant et en les balayant au moins deux fois par jour >>.

     Ensuite les soins . La soeur accompagnera le médecin au lit du malade <<aussi souvent qu'il y est obligé et  qu'il est nécessaire >> ;<<elle fait prendre elle-même au malade les remèdes à l'heure prescrite et doit s'informer auprès des malades de l'effet des remèdes pour être en état de rendre compte aux médecins à la visite suivante >>; enfin , il est défendu <<de donner aucuns remèdes à moins qu'ils n'aient té ordonnés par les médecins >>.

     Et quand il risque d'y avoir des accidents ? Suivons ce dialogue entre Vincent de Paul et une soeur grise :

    << Faut-il toujours obéir au médecin ? demandet-elle.

     Oui ! il faut faire ses ordonnances

     Mais , monsieur , s'il ordonne de saigner une personne qui s'en va mourrir ?...

     il faut lui obéir et , dans ce cas, si vous voyez qu'il est arrivé un changement à la maladie du malade depiis que le médecin a ordonné la saignée , vous devez faire en sorte de l'en avertir ! >>

     Ces règles de Vincent sont-elles observées ? Non , sans doute , car <<servant Jésus-Christ en la personne des malades >>, les soeurs imaginent des méthodes thérapeutiques que l'instruction rudimentaire délivrée par Vincent de Paul n'a pas prévues . Quant aux soins techniques (pansements, clystères, cautères )? ils sont délivrés par les éléves en chirurgie .

     Cette description du travail des soeurs hospitalières du temps de Vincent de Paul serait incomplète si l'on ajoutait les recommandations que le prêtre a données à ses filles de charité : <<Elles n'oubliront pas de dire à leurs malades  , de fois à autre , quelques bons mots pour les disposer à la patience , ou à faire une bonne confestion générale ou à bien mourrir ou bien vivre ... Il faut saluer les malades gaîment et charitablement .>> N'est-ce pas la préfiguration de l'aide psychologique que l'infirmière de nos jours peut apporter aux patients . 

     


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  •  

    Mis à jour le vendredi, 28 septembre 2012 10:32 - Écrit par Yvanie le vendredi, 28 septembre 2012 10:31

     

    Comme chaque année, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est lancée. Depuis le vendredi 28 septembre, les pharmacies disposent du vaccin, qui est "sans adjuvant".

    Quelque dix millions de personnes "à risque" ont déjà été invitées par l'Assurance maladie à se faire vacciner gratuitement.

     

    Depuis l'an dernier, ce dispositif a été étendu aux personnes ayant reçu une greffe d'organe.

     

    Ce sont donc tous les patients ayant une insuffisance rénale, dialysés ou transplantés, qui sont concernés.
    Si vous êtes dans une de ces situations et que vous n'avez pas reçu le bon de vaccination, n'hésitez pas à contacter votre caisse.

     

    Il est conseillé de se faire vacciner dès le début octobre. En effet, l’épidémie commence en général mi-novembre et il faut une quinzaine de jours après la piqûre pour être immunisé. Ensuite, on est protégé pendant six mois environ...

     

    Il est important de se faire vacciner tous les ans : le virus mute et le produit est adapté chaque année.

     

    N'hésitez pas à demander conseil à votre néphrologue.


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  • Brochettes de boeuf au gruyère :

    30 g de viande de boeuf + 20 g de comté

     

    Préparation : 8 mn         cuisson : 5 mn

     Coupez la viande en tranches très fines

     Coupez le fromage en bâtonnets

     Piquez le fromage au bout de piques en bois

     Enveloppez-les de'une tranche de viande

     Faites-les griller 5 mn sous le grill du four , en les retournant à mi-cuisson

     Servez aussitôt

    Petit plus :

    Vous pouvez accompagner ces brochettes de riz .

     


    Tartelettes aux épinards :   (4 tartelettes)

    125 g de pâte brisée + 200 g d'épinards + 20 g de beurre + 2 oeufs + 2 C à soupe de crème fraîche + sel

    Préparation : 15 mn       cuisson :  30 mn

     Préchauffez le four à 210°C (th 7)

     Lavez les épinards et faîtes-les blanchir 1 à 2 mn dans de l'eau bouillante salée

     Egouttez-les et hachez-les

     Faîtes-les revenir dans une poêle avec le beurre pendant 5 mn

     Dans un bol , battez les oeufs et les trois quats de la crème fraîche

     Ajoutez les épinards hachés

     foncez les moules à tartelette de pâte brisée , piquez le fond

     Versez la préparation aux épinards

     Faites cuire au four pendant 25 mn

     Déposez un peu de crème fraîche en forme de sourire sur les tartelettes

     

    Petit plus :

    Vous pouvez également saupoudrer les tartelettes de fromage râpé et faire gratiner légérement .


    Clafoutis aux tomates cerise :(4 portions)

    4 oeufs + 300 ml de lait demi-écrémé + 3C à soupe légèrement bombées de farine + 50 g d'emmental râpé + 200 g de tomates cerise + 1 C à café d'herbes de provence d"shydratées + sel et poivre

     

    Préparation : 15 mn         cuisson : 35 mn  

     Préchauffez le four à 190°C (th 6-7)

     Mélangez ensemble tous les ingrédients

     Versez dans un moule à bord haut

     Faites cuire au four pendant 30 à 35 mn

    Bon à savoir : 

    L'apport en protéines du repas est en partie asuré par les oeufs , le lait et le fromage de ce plat

     

     

     


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