• Yvetot. Claude Debrée rentre tout juste de Finlande où il a remporté une médaille d’or en badminton lors des 16e championnats européens des transplantés cœur et poumons.

    Un champion au coeur d'or

    On peut dire que l’année 2016 est une bonne année pour Claude Debrée. Après avoir remporté 5 médailles et le trophée du fair-play lors des jeux nationaux des transplantés et dialysés, qui se sont déroulés en mai dernier à Saint-Priest, près de Lyon, le champion rentre tout juste de Vantaa, en Finlande, où il a disputé du 11 au 17 juillet dernier, les championnats européens des transplantés cœur et poumons. Et il ne rentre pas les mains vides, c’est le moins que l’on puisse dire : le sportif quinquagénaire a en effet décroché la médaille d’or en badminton simple. Outre ses performances en badminton, l’Yvetotais a réalisé un bon résultat personnel au 4 000 m malgré une météo capricieuse qui a obligé les organisateurs à annuler certaines épreuves d’athlétisme.

    « Une nouvelle chance de m’accomplir »

     

    En 1998, alors qu’il avait 37 ans, les médecins ont diagnostiqué une dysplasie ventriculaire à Claude Debrée suite à un accident survenu quelques mois auparavant : « C’était un samedi de juin 1998, je participais à l’organisation d’un concours de pêche à Grainville-la-Teinturière. Nous avions travaillé toute la semaine pour nettoyer les abords de l’étang où le concours devait avoir lieu. Le samedi je me suis aperçu que nous avions oublié d’enlever un tas de foin. Quelques heures plus tard j’ai fait une syncope et c’est ce tas de foin qui m’a sauvé la vie, il a amorti ma chute et a ainsi évité que ma tête heurte le sol ».

    Après une série d’examens, Claude Debrée sera donc équipé pendant 9 ans d’un défibrillateur implantable. Mais la maladie ne cessera de progresser rendant sa vie de plus en plus difficile : « Plus les années passaient, plus la maladie gagnait du terrain. Je ne pouvais plus rien faire. J’avais de plus en plus de difficultés à respirer, sans parler des crises de tachycardie à répétition accompagnées d’allers-retours plus que réguliers au CHU de Rouen. Ce n’était pas une vie. Mon cardiologue m’a alors parlé de la transplantation cardiaque et nous l’avons envisagé. En novembre 2006 j’étais inscrit sur une liste d’attente ».

    Après 7 mois d’attente, le 1er mai 2007, Claude Debrée recevait un appel du CHU du Rouen lui annonçant qu’ils avaient un donneur pour lui. C’est donc soulagé et serein que l’Yvetotais est monté dans l’ambulance direction l’hôpital : « J’ai été suivi par un psychiatre avant la transplantation. Les médecins m’ont demandé si je voulais rencontrer des transplantés ; au début je ne voulais pas, je m’attendais à voir des gens malades. Au contraire, j’ai rencontré des gens heureux et en forme. Cette greffe, je la vis comme une nouvelle chance de m’accomplir ».

    Un an après sa transplantation cardiaque

     

    Un an après sa transplantation cardiaque, Claude Debrée participait aux jeux nationaux des transplantés et dialysés à Vichy : « J’ai fait ma rééducation, seul, chez moi. J’ai entendu parler des associations Cardio Greffes Haute Normandie et Trans-Forme auxquelles j’ai adhéré. Puis j’ai appris l’existence des jeux nationaux des transplantés et dialysés. Il fallait que je voie ça, que j’y aille. Je me suis donc entraîné. Je pense que tous les transplantés devraient participer à ces jeux, voir que la transplantation ça marche. Ça donne de l’espoir » !

    Depuis, le sportif améliore d’année en année ses performances. Mais s’il fait tous ces efforts, c’est avant tout pour la bonne cause puisque les jeux sont l’occasion de sensibiliser les gens au don d’organes, cause qui lui est désormais très chère : « Moi-même je ne me sentais pas vraiment concerné par le don d’organes avant qu’on me parle de transplantation. Mais je pense que c’est très important d’en parler de son vivant et à ses proches. Il ne faut pas oublier que tout donneur est également un receveur potentiel. Le don d’organes sauve des vies ». ( Source: Paris Normandie. Article de Charlotte Laurence ) 


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  • le steak végétarien , galettes de soja aux légumes ... sont intéressants pour remplacer la viande ...

    Steak végétal

    Par personne pour des grandes galettes ( pour les enfants, une demi-dose suffit ) , il vous faut :

    1 œuf battu dans un grand bol ou un saladier auquel on ajoute ;

    1 belle Cuillère à soupe de flocons de céréales ( sarrasin, avoine ...) ou de riz cuit (cuillère doseuse de  25 ml )

    1 Cuillère à soupe de farine de pois chiches ( cuillère doseuse de 15 ml )

    Du sel (poivre sauf pour intestins fragiles)

    1 à 2 Cuillère à soupe de crème de coco ou soja

    Ajoutez au gré du marché :
    -        Petits dés de poivrons rouges
    -        1 à 2 c à s de vert de poireau finement émincés
    -        Une pincée d’oignon sec en poudre
    -        Persil
    Ou
    -        1 à 2 c à s de vert de poireau finement émincés
    -        ½ carotte râpée
    -        Basilic
    -        Tomates séchées à l’huile émincées finement
    Ou
    -        ½ carotte râpée
    -        Quelques petits pois surgelés préalablement décongelés
    -        1 peu d’échalote finement émincée ou séchée
    Ou plus exotique
    -        1 à 2 c à s de vert de poireau finement émincé
    -        ½ carotte
    -        1 à 2 c à c de gingembre frais râpé fin
    -        1c de 5 ml de poudre de curry sambhar Masalchi
    -        1 pincée d’oignons séchés
     Vous pouvez ajouter aux légumes que vous aimez , en fonction de la saison mais plutôt <<secs>>. Les légumes rendant trop d'eau ne feront pas le même effet ( champignons, courgettes)...

    Mélanger bien le tout. Faites chauffer doucement un peu d'huile d'olive dans une poêle, puis déposez une louche de la pâte obtenue de la taille du steak désiré .

    Aplatissez à la spatule et ramenez un peu les bords à l'intérieur .

    Couvrez , laissez cuire environ 8 mn , retournez-le avec la spatule , aplatissez légèrement et laissez cuire à couvert encore 8 mn .

    Dégustez avec une salade ou pour un plat plus complet , avec une céréale et un légume .

    Sain , complet, bon et pas cher ... Que demander de plus ?

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  • l'absorption du fer issu du végétal semble devenir plus efficace avec le temps chez les végétariens .

    Par Anne Pollart , énergéticienne-naturopathe .

    Conseils aux végétariens

     

    Une alimentation végétarienne bien conduite n'est pas source de carence .Voici 5 conseils à suivre .

    1 ) Pour que votre corps assimile les protéines végétales , il lui faut les 8 acides aminés essentiels au même repas . Combinez les aliments protéiques d'origine végétale , soit 20 % de légumineuses ( pois chiches, lentilles, haricots , soja , etc. ) , jumelées à 80 %d'une céréale ( riz, quinoa, boulghours , etc...) . Les oléagineux (noix, noisettes, amandes, sésame , graines de courge ...) sont une bonne source de protéines et d'oméga ( à condition de ne pas manger grillés ou cuits ).

    2 ) Choisissez des aliments riches en fer comme les noix ( de cajou, du Brésil, de Grenoble ), les graines ( de sésame, de courge, de chia, de lin ) , les légumineuses, les algues (spiruline, dulse, kelp wakamé ) , l'ortie , le persil . La germination augmente la biodisponibilité du fer . La vitamine C permet d'en optimiser l'assimilation . Diminuez votre consommation de thé, café et cacao et surtout consommez-les en dehors des repas car il interfèrent avec dans l'assimilation du fer .

    3 ) L'inde est le pays qui regroupe le plus de végétariens au monde . Les recettes vietnamiennes et thaïes vous apprendront à utiliser le tofu . Faites-vous des <<steaks>> végétariens de légumes/céréales /légumineuses/ œufs. Les œufs sont une très bonne source de protéines à condition de consommer le jaune cru ( mollet, au plat, coque, cocotte ) le plus souvent possible . Faites voyager votre cuisine .

    4 ) La vitamine D , appelée la <<vitamine Soleil >> est vitale pour la santé. S'exposer environ 15 minutes par jour au soleil suffit , mais cela reste difficile dans notre région . Il faut miser sur l'apport alimentaire (œufs et aliments enrichis) . Sachant qu'il faut un apport quotidien de 15 ug  à 20 ug (400 UC)à une femme , une supplémentation est donc indispensable .

    5 ) Le manque de vitamines B12 est un risque pour tous , végétariens ou pas . Il est intéressant de faire quelques cures par an d'un symbiotique de bonne qualité . La B12 est très facilement stockée dans le foie , il est capable de la stocker pour 2 ans , et de faibles apports journaliers réguliers sont suffisants .La vitamine B12 se trouve dans la viande ( surtout les abats ) , dans les œufs, et dans les fromages au lait cru . Elle serait selon plusieurs études mieux assimilée dans ces derniers que dans la viande (détruite pour 30 % à la cuisson en 2 minutes ). Comme la cuisson détruit la vitamine B12 , faites-vous des plats qui utilisent les œufs crus, battus, comme le lait de poule . Une supplémentation (une cure tous les deux ans ) peut donc être nécessaire , selon sa consommation journalière de produits laitiers et d'œufs (avec des compléments alimentaires ou des aliments enrichis comme la levure alimentaire enrichie en vitamine B12 ). Il existe des sources potentielles de B12 avec lesquelles il faut rester prudent , car soit elles sont controversées, soit elles n'ont pas démontré leur capacité à faire régresser les indicateurs d'une carence ( algues, micro-algues, levure non enrichie , produits fermentés ...) .

    Le petit plus

    Mme Anne Pollart assure des consultations sur RV , ateliers , formation certifiante en aromathérapie et infos : 76, rue du 8 mai 1945 à Mons en Baroeul , tel : 03 66 64 18 21 et 06 22 66 0312 , et sur :  http://www.memory-therapy.com


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  • Rhume , herpès, fièvres et douleurs légères , problèmes de transit ...

    Certains maux du quotidien peuvent se soigner sans passer par la case médecin .

    Le point sur les bons réflexes à adopter si vous pratiquez l'automédication .

    S'automédiquer en toute sécurité

    Je demande conseil à mon médecin

    En fonction de vos symptômes et de votre profil , il saura vous conseiller le traitement le mieux adapté .

    J'achète mes médicaments en officine

    Près de chez moi ou sur internet . Seuls les réseaux officiels vous assurent d'obtenir des médicaments de qualité .

    Je ne réutilise jamais un traitement prescrit pour quelqu'un d'autre

    Les médicaments , ça e se partage pas ! Même si vous croyez avoir la même grippe ou la même angine qu'un proche , seul le médecin pourra le confirmer et déterminer un traitement adapté . Ne réutilisez pas non plus les médicaments qu'on vous aurait prescrits par le passé .

    Je rapporte mes médicaments périmés à mon pharmacien

    Il les transmettra au réseau  Cyclamed , qui se chargera de les détruire en toute sécurité . Un médicament périmé risque d'être inefficace , voire dangereux . Pour être sûr de ne pas dépasser la date de péremption , inscrivez-la en gros sur l'emballage et faites régulièrement du tri .

    Je lis toujours la notice attentivement et je respecte la posologie

    Effets indésirables , contre-indications , posologie ...Assurez-vous de prendre votre traitement en parfaite connaissance de cause . Et au moindre effet indésirable , demandez conseil à votre pharmacien .

    Je consulte mon médecin si les symptômes s'aggravent ou persistent

    Au-delà de trois ou quatre jours , ou si vos symptôme augmentent , consultez un médecin pour qu'il trouve le traitement adapté .

    Je redouble de vigilance si je suis en situation de fragilité

    Femmes enceintes , personnes atteintes d'une maladie chronique , personnes âgées, enfants ... Votre organisme est fragilisé. Ne prenez pas de risque ; demandez toujours à votre pharmacien avant de prendre un quelconque traitement . 

    Je range mes médicaments en lieu sûr

    Votre armoire à pharmacie doit se trouver hors de portée des enfants , mais aussi à l'abri de la lumière et de la chaleur , qui peuvent dégrader les médicaments . ( Source et photo : Vocation Santé n°29 )

    Pour en savoir plus

    Retrouvez les règles d'or de l'automédication sur le site de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé : http://www.ansm.sante.fr


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    Comment est fait le diagnostic ?

    En présence de symptômes d'asthme, le médecin examine le bébé et recherche dans son environnement d'éventuels facteurs déclenchant ou favorisant la maladie . Il prescrit aussi une radiographie des poumons afin d'éliminer  une autre pathologie . Enfin , il peut demander l'avis d'un pédiatre spécialisé en pneumopathie pour confirmer l'absence d'un autre problème de santé et procéder à des examens plus approfondis . Par ailleurs , pour les enfants de moins de trois ans , une enquête allergologique peut être nécessaire en cas d'asthme persistant ou sévère , ou si une origine allergique est suspectée . La prise en charge de la maladie atténue les symptômes  pour parvenir le plus souvent à la guérison de l'asthme avant l'âge de 3 ans .

    Comment le traiter ?

    Le traitement de la crise peut associer des bronchodilatateurs de courte durée d'action qui peut ouvrir les bronches, parfois des anti-inflammatoires par voie buccale pendant quelques jours si la crise est sévère , et de la kinésithérapie respiratoire .

    Un traitement de fond pourra également être instauré en fonction de la fréquence des crises et de leur sévérité . Il consiste à administrer des anti-inflammatoires . La durée de traitement recommandée est longue : plusieurs semaines voire plusieurs mos , afin de réduire durablement l'inflammation des bronches .

    Les médicaments délivrés par voie inhalée se déposent directement dans les poumons et passent très peu dans la circulation générale . Ils n'ont donc quasiment aucun effet secondaire si les doses sont bien respectées . Ils doivent toujours être administrés chez Le jeune enfant à l'aide d'une chambre d'inhalation ou par le biais d'un compresseur /nébuliseur .

    Diverses mesures contribuent aussi à éviter les crises et l'aggravation de la maladie

    Supprimer l'exposition du tabac .

    Réduire l'exposition aux allergènes identifiés et aux moisissures .

    Traiter un éventuel reflux gastro-œsophagien ( RGO) .

    Prévenir la contamination virale lors des épidémies . Cela passe par exemple la vaccination contre la grippe de l'entourage (si l'enfant a moins de 6 mois )ou du nourrisson lui-même (après l'âge de 6 mois ) .

    Bon à savoir

    Environ 15 % des enfants de 7 ans ont déjà eu de l'asthme .

    Asthme du nourrisson (2/2)

    La fréquence respiratoire diminue avec l'âge . Chez les nouveau-nés , on observe 30 à 60 respirations par minute et , à l'âge d'un an , 20 à 40. Puis, à l'âge de 2 ans , l'enfant respire 20 à 30 fois par minute .

    Si votre bébé est asthmatique , respectez bien les rendez-vous de suivi et le traitement prescrit . Vous pouvez contribuer aux soins en adoptant certaines mesures d'hygiènes et en limitant l'exposition de votre enfant aux allergènes.

    pour faciliter sa vie en collectivité , n'hésitez pas à demander un projet d'accueil personnalisé à la structure qui l'accueille .  ( source: vocation  santé n°29 . Photo du net )


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  • Symptômes, diagnostics et traitements

    L'asthme du nourrisson est de plus en plus fréquent .

    Sa prise en charge est indispensable afin d'éviter les récidives respiratoires ou l'aggravation de la maladie

    Asthme du nourrisson (1/2)

    Qu'est-ce-que l'asthme du nourrisson ?

    l'asthme et une maladie respiratoire chronique due à une inflammation des bronches  . Elle se manifeste par des <<crises d'asthme>> entraînant une difficulté respiratoire . Déclenchées sous l'action de certains facteurs , ces crises sont la conséquence .

    D'une contraction des muscles entourant les bronches , causant un rétrécissement de leur diamètre ( l'air circule moins bien ) ;

    D'une irritation des muqueuses bronchiques , provoquant une augmentation des sécrétions qu'elles produisent ( mucus) et un encombrement.

    Chez un enfant de moins de trois mois , on parle d'asthme si le bébé a connu , depuis sa naissance , au moins trois épisodes de gêne respiratoire accompagnée de sifflements . En général , les épisodes aigus alternent avec des périodes pendant lesquelles l'enfant ne présente aucun symptôme .

    Quels sont les facteurs favorisants ?

    Chez le très jeune enfant , la maladie peut-être liés à certains événements ou pathologies :

    Des antécédents familiaux d'asthme ( chez les parents ou dans la fratrie .)

    Des antécédents personnels ou familiaux de rhinite allergique, d'eczéma atopique et/ou d'allergie alimentaire .

    Une prématurité ( naissance avant 37 semaines révolues d'aménorrhée ).

    La pratique d'une ventilation artificielle prolongée sur un enfant prématuré.

    Une malformation cardiaque congénitale .

    Quels sont les facteurs pouvant déclencher/aggraver la maladie ?

    On recense principalement :

    Les infections virales respiratoires dont la transmission est favorisée par les modes de garde collectifs ( ex: crèches ) ; 

    Les allergène respiratoires ( acariens , poils d'animaux.) et alimentaires (lait de vache, œufs, arachide) ;

    le fait de faire un effort ;

    Les émotions ( rire, pleurs, etc.) ;

    Les maladies ORL  (rhinopharyngite , otite) ;

    La pollution intérieure  ( ex: tabac) et extérieure ;

    Le reflux gastro-œsophagien du nourrisson ;

    Des conditions de vie difficiles (ex: logement insalubre abritant des moisissures  .

    Quels sont les symptômes ?

    La crise d'asthme survient fréquemment après un épisode de rhinopharyngite. Elle se caractérise par des difficultés survenant assez brutalement , généralement la nuit :

    Le nourrisson présente une toux sèche , une respiration rapide et sifflante , et ses narines ont des battements rapides. Il peut aussi lutter pour respirer ;

    Il est très pâle , ses lèvres comme ses doigts peuvent bleuir :

    Il mange et boit difficilement, il est fatigué ;

    Devant un ou plusieurs de ces symptômes , il faut consulter immédiatement son  médecin ou les services d'urgence .

    Chez le très jeune enfant , ces signes peuvent être similaires à ceux d'un bronchiolite . C'est la répétition de ces épisodes qui conduit au diagnostic d'asthme du nourrisson .

    Cependant l'asthme peut se manifester par des symptômes beaucoup moins évocateurs chez les tout-petit :

    Des sifflements sans toux , persistant en dehors des crises , sans retentissement sur l'état général ou l'activité de l'enfant .

    Une toux induite par l'exercice ( quand bébé marche ou s'agite ) , survenant la nuit ou perturbant après une bronchiolite .

    Une toux chronique ou des épisodes de toux récidivants .( Source : vocation santé n°29 .photo du net)

     

     


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    L'âge de tous les possibles

    Entre les adolescents qui mangent pour quatre et ceux qui font attention à leur ligne , difficile de savoir où se trouve l'alimentation adaptée à cette période de mutations , pleine de turbulences . . .

    " Calcium, vitamine D , fer... les adolescents doivent manger équilibré pour grandir en bonne santé " .

    Les besoins des adolescents

    Comment être sûr que mon ado se nourrit bien ?

    Un enfant qui grandit sans grossir ou maigrir de façon exagérée , en mangeant 3 à 4 fois par jour , sans signes de fatigue ou de déconcentration est généralement correctement alimenté .

    En cas de doute sur l'équilibre alimentaire des adolescents , il ne faut pas hésiter à leur proposer de consulter le médecin traitant ou un nutritionniste pour adapter l'alimentation à leurs envies sans pénaliser les besoins de leur corps pour grandir . Par exemple , chez un ado qui ne souhaite plus manger de viande , il est possible de combler les manques de nutriments en compensant avec d'autres aliments .

    Les adolescents et l'alimentation

    A l'adolescence , les enfants ont tendance à manger d'avantage , notamment pour combler les besoins liés à la croissance qui s'accélère . Mais pour autant , inutile de manger comme un ogre pour grandir ! L'important et d'avoir une alimentation équilibrée , dans des quantités adaptées et une activité physique régulière pour avoir une croissance en bonne santé .

    C'est une période importante , pleine de bouleversements , physique , mais aussi psychologiques . L'ado forge ses goûts ; c'est le temps des explorations , des essais , des expériences ... Mais aussi le temps du tout contrôle parental est révolu ! Plutôt qu'une posture <<directive >>, il est plus productif de l'aider à discerner les moments de faim comme de satiété .

    Indispensables calcium , vitamine D et fer

    L'adolescence est une période qui implique des besoins nutritionnels spécifiques , notamment pour assurer la bonne croissance des os qui devront être solides pendant les dizaines d'années à suivre .

    L'apport en calcium doit donc être important ; c'est à cet âge que le squelette se << consolide et se charge >> en calcium . Le calcium est présent dans les produits laitiers . Il est conseillé d'en consommer 3 à 4 fois/jour , en alternant le lait, les yaourts , les fromages , etc...

    Si le calcium est indispensable à la croissance , il peut se fixer sur les os grâce à la vitamine D , elle aussi très importante à l'adolescence . Cette vitamine est produite par l'action du soleil sur la peau ( 10 à 20 mn d'exposition par jour ) , mais peut aussi être apportée par l'alimentation . Par exemple par les poissons gras ( sardines, maquereau, etc...) , les produits laitiers enrichis en vitamines D , mais aussi les œufs . En cas de carence en vitamine D , en hiver notamment , le médecin peut également proposer une supplémentation . 

    Dernier élément indispensable à l'adolescence ; le fer . La carence en fer est plus fréquente chez l'adolescent , notamment à cause des pertes sanguines des règles . la carence en fer peut entraîner une anémie et une grande fatigue . Il ne faut pas hésiter à en parler avec le médecin qui pourra conseiller une supplémentation si nécessaire . De nombreux aliments sont riches en fer comme la viande , le poisson, le boudin , le foie , mais aussi les légumes secs ( lentilles, haricots blancs, pois chiches , etc...)

    Quel rôle pour les parents ?

    Le rôle des parents est avant tout de transmettre à l'ado le plaisir de manger , notamment en créant un environnement propice à s'asseoir autour de la table ; un moment de partage et de convivialité . c'est donc un moment pendant lequel il faut aussi éviter les sujets qui fâchent ... Il est aussi important d'assumer ses propres mauvaises habitudes alimentaires et de les mentionner pour les déconseiller ... Personne n'est parfait !

    Le temps du tout contrôle est révolu :l'adolescent forge ses goûts

    Mon ado ne mange pas . . .

    C'est aussi à l'adolescence que peuvent apparaître les trouble alimentaires , plus fréquents chez les filles que chez les garçons .L'ado peut refuser de manger avec le  reste de la famille , participer à l'élaboration des plats , mais ne pas les goûter , limiter les quantités et aliments consommés... Ces signes peuvent inquiété les parents . En cas de doute , il faut en parler avec l'adolescent , lui demander si c'est le choix des aliments qui lui pose problème ou autre . La communication est souvent la clé pour l'aider .

    Mon ado mange beaucoup !

    c'est le plus souvent le cas des garçons qui, en quelques années peuvent grandir de 20 centimètres ! pas de panique si l'adolescent a bon appétit tant qu'il mange de tout .C'est la diversité de l'alimentation qui permet l'équilibre . Si l'ado se dépense beaucoup ou pratique du sport , c'est normal qu'il ait besoin d'énergie !

    << Je suis trop grosse >>,

    << je ne suis pas assez musclé >> . . .

    L'adolescence est une période difficile pour beaucoup . Le physique prend tout à coup une importance inédite . Certains ados peuvent développer des complexes qui peuvent avoir des retentissements sur leur façon de s'alimenter . Pour les aider , les parents doivent :

    Être à leur écoute , même s'ils semblent ne pas vouloir se confier, il ne faut  pas hésiter a aborder le sujet ;

    Proposer de changer les habitudes alimentaires selon les envies des ados  ( moins de viande ?  plus de légumes ?) ;

    Encourager à la pratique sportive qui permet d'améliorer l'image de oi et de mieux appréhender ce corps qui change ;

    Proposer l'avis ( et l'accompagnement ) d'un professionnel pour évaluer les besoins ;

    Alerter sur les risques de se lancer dans un régime restrictif ans avis médical .

    L'avis de l'expert

    Pr Bernard Boudailliez, de l'unité de médecine  de l'adolescent au CHU d' Amiens

    << L'éducation nutritionnelle commence quand les enfants sont les plus jeunes , dès 4 ans . c'est dès le plus jeune âge qu'il faut donner de bonnes habitudes aux enfants . Pourtant , la moitié des ados sautent le petit déjeuner alors qu'on sait que cela favorise le grignotage qui lui est souvent totalement déséquilibré ! L'alimentation des ados n'est qu'a 50 % des recommandations en légumes et en fruits par exemple , ils mangent trop gras et trop sucré !

    En plus , l'adolescent est très dépendant de ses pair , avec énormément de mimétisme, et il est aussi particulièrement influençable par les messages publicitaires , donc très instrumentalisé ... Attention notamment aux fastfoods !>>

    Les besoins des adolescents


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  • Même s'il vous délivre des médicaments issus des industries pharmaceutiques , votre pharmacien reste le maître des potions , capable de réaliser pour vous des sirops,  lotions , gélules et autres traitements personnalisés ou standardisés .

    Les préparations pharmaceutiques

    Les préparations peuvent être réalisées par un pharmacien ou par un préparateur en pharmacie .

    Les préparations officinales

    Les préparations officinales sont des médicaments préparés en pharmacie d'officine et destinés à être dispensés directement aux patients de cette pharmacie. La recette de fabrication de ces préparations est inscrite dans deux registres officiels : La pharmacopée et le formulaire national , présents dans toute les officines .

    Ces médicaments , crèmes, lotions sont donc standardisés , peuvent être préparés à l'avance et stockés dans l'officine . Pour exemple : le cérat de Galien , la pommade à l'aide salicylique .

    Les préparations magistrales

    Les préparations magistrales sont réalisées pour un patient déterminé et selon une prescription médicale , en raison de l'absence de spécialité disponible ou adaptée . Elles sont préparées par une pharmacie d'officine ou par une pharmacie d'un établissement de santé  ( pharmacie hospitalière ... ) de façon extemporanée , c'est-à- dire <<sur le champ>>. Elles ne peuvent pas être stockées dans la pharmacie .

    Quelques exemples ; pommade contre l'eczéma, dosages spécifiques de certains médicaments ...

    Règles et préparations  

    Les préparations magistrales et officinales peuvent être réalisées par un pharmacien ou par un préparateur en pharmacie , au sein du préparatoire , mais peuvent également être sous-traitées par une autre pharmacie .

    L'étiquetage des préparations mentionne des informations très précises reportées dans un ordonnancier conservé à la pharmacie . En cas de besoin, le pharmacien peut ainsi facilement tracer la préparation via un numéro d'inscription et vérifier les matières premières utilisées , les doses prescrites , le nom du patient .

    Les critères de prise en charge

    La prise en charge par l'assurance maladie relève de plusieurs critères :

    L'indication thérapeutique . Seules les préparations ayant une visée thérapeutique sont prisent en charge . Sont exclues du remboursement les préparations à visée cosmétologique , diététique ou d'hygiène comme les préparations à base de DHEA, etc.

    L'efficacité du traitement . Les préparations à base de plantes ( quel que soit leur forme ; poudre , extraits secs  ou hydro alcoolique , etc. ) et d'oligo-éléments ne sont pas prise en charge en raison d'un efficacité mal établie et d'une place mineure dans la stratégie thérapeutique .

    L'absence de produits équivalents . Les préparations pour lesquelles il existe déjà des spécialités pharmaceutiques ou produits commercialisés   ( remboursable ou non-remboursable) et répondant au même usage thérapeutique ne sont pas prises en charge .

    L'inscription à la pharmacopée de toutes les matières première . Pour qu'une préparation puisse faire l'objet d'une prise en charge , toutes les matières premières entrant dans la composition doivent être inscrites à la pharmacopée .( source : Vocation Santé n° 29 janvier/février 2016)

     


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  • l'hypoglycémie peut être causée par certains traitements du diabète . Elle correspond à une glycémie ( taux de sucre dans le sang ) trop basse . Vertiges , sueur, tremblements ... Avec l'aide de votre médecin traitant , vous pouvez prévenir les hypoglycémies , les reconnaître et y remédier pour maintenir ces situations sous contrôle .

    Je préviens les risques d'hypoglycémie

    Le risque d'hypoglycémie concerne surtout les personnes dont le traitement comprend certains médicaments - sulfamides, glinides , insuline - qui peuvent faire baisser la glycémie de façon trop importante . Votre médecin traitant peut vous préciser si votre traitement comporte des risques d'hypoglycémie .

    Je repère les situations à risques

    On considère qu'une glycémie inférieure à 0,7 g/l indique une hypoglycémie . Cette baisse soudaine de la glycémie intervient lors d'une adaptation du traitement , ou généralement à l'occasion de changements dans vos habitudes ; un repas sauté, pris plus tard que d'habitude ou sans féculents ( pain, pâtes, riz...) , une activité physique non prévue ou plus intense , une consommation d'alcool à jeun ... Un bon moyen de limiter le risque d'hypoglycémie est de conserver autant que possible votre rythme de vie habituel .

    15

    C'est le nombre de minutes de repos (arrêt de toutes vos activités ) à observer en cas d'hypoglycémie .

    Je connais les signes  de l'hypoglycémie

    Pensez aussi à discuter avec votre médecin pour reconnaître les principaux signes de l'hypoglycémie ; pâleur , sueur , vertiges, tremblements , vision trouble , irritabilité ... Ils se manifestent différemment en fonction des personnes . Les reconnaître permet de les repérer  au plus tôt quand ils surviennent pour réagir au mieux. Vous pouvez également informer votre entourage du risque d'hypoglycémie et des principaux signes pour qu'il puisse vous aider si besoin . Si vous êtes nouvellement confronté à une hypoglycémie , ou trop fréquemment , parlez-en à votre médecin pour vous conseille et adapte éventuellement votre traitement .

    Hypoglycémie : j'adopte les bons reflexes

    Si je suis sujet aux hypoglycémies , j'ai toujours sur moi de quoi me resucrer . Ainsi , en cas d'hypoglycémie :

    J'arrête toute activité physique au moins 15 minutes et je me resucre  avec trois morceaux de sucre , ou un verre de jus de fruits , ou  une demi-canette de soda (non <<light>>) . Si je surveille ma glycémie au quotidien ( auto surveillance ) , je fais une première mesure pour confirmer l'hypoglycémie , puis une seconde 15 minutes plus tard . Si ma glycémie n'est pas remontée, je me resucre de nouveau .

    Si le prochain repas est proche , j'en avance l'heure .

    Si le prochain repas est prévu dans plus de deux heures , je prends une collation pour prévenir une éventuelle rechute ( un morceau de pain ou deux biscottes par exemple ).

    Les infirmiers-conseillers en santé du service Sophia sont à votre écoute au  0 809 400 040 * . Si vous êtes concerné par le risque d'hypoglycémie , n'hésitez pas à en discuter avec eux .

    *0 809 109 974  depuis La Réunion et 0 809 100 097 depuis La Guadeloupe , La Martinique et La Guyane ( service gratuit +prix d'appel ) ( source Sophia N° 31 été 2016)

     

     


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  • Lesquin : Élise et Charles, plus que frère et sœur de sang grâce au don d’organe

    La greffe d'Elise et Charles

    Le hasard a voulu qu’ils entrent à l’hôpital lors de la Journée nationale du don d’organe, le 22 juin. Élise, 28 ans, a offert un rein à son frère Charles, 26 ans, pour lui sauver la vie. Ils ont souhaité témoigner afin de partager leur expérience et surtout, donner de l’espoir aux malades.

    Dans le coquet salon, chez Élise, les émotions s’entrechoquent. Nathalie, la maman, doit encore se pincer pour y croire. Son fils, Charles, est bien là devant elle alors qu’il y a quelques semaines, il avait « un pied dans la tombe ». S’il a encore le teint pâle, son calvaire est désormais terminé. Une idée à laquelle ils ont tous du mal à se faire, tant la maladie a pris de place dans cette famille.

    « Mes reins ne fonctionnaient plus qu’à 5 % »

    Il y a deux ans et demi, le jeune homme a été pris d’un malaise un matin, chez lui, à Lomme. La présence d’esprit de plusieurs médecins lui a sauvé la vie. « La prise de sang était très mauvaise, j’ai été orienté chez un néphrologue qui m’a fait hospitaliser tout de suite. Mes reins ne fonctionnaient plus qu’à 5 %. »

    Charles n’a rien vu venir. Il y avait bien ces crampes, parfois, des bourdonnements d’oreille, mais rien de suffisamment fort pour l’alarmer. Le diagnostic a fait l’effet d’une bombe. « Plusieurs membres de ma famille souffrent du syndrome d’Alport », explique Nathalie, porteuse pourtant saine qui a appris à ce moment-là qu’elle avait transmis ce mal héréditaire à son fils, désormais placé sous dialyse.

    Transfusé pour cause d’urgence vitale, il a développé beaucoup d’anticorps qui ont rendu une greffe compliquée. À moins qu’elle ne vienne de la famille. « Cette maladie touche beaucoup d’hommes autour de nous, confie Élise, épargnée par le syndrome. Quand nous étions petits, j’avais dit à Charles que s’il le fallait, je lui donnerais un rein. » La promesse d’enfants a survécu au temps. « Bien sûr, sourit-elle alors que son frère tourne la tête avec pudeur. C’était une évidence. »

    Élise lui a offert une seconde naissance

    L’opération a été programmée en juin. Il était temps, l’état de santé du jeune homme continuait à se dégrader. Charles a passé une éternité sans se lever, à ressasser des idées noires, terrassé par la douleur. « Je l’ai dialysé pendant des mois, toutes les trois heures, souffle Nathalie, les yeux embués. C’est terrible de voir son enfant souffrir et d’être impuissante. Mais je ne voulais pas enterrer mon fils. Élise lui a offert une seconde naissance. Après ce qu’elle a fait, elle ne doit plus jamais douter de sa valeur. »

    Silencieusement, la timide jeune femme accepte le compliment. À ses côtés, Charles, qui a désormais autant d’appétit pour les bonnes choses que pour la vie, sait ce qu’il lui doit. Pas facile pourtant de trouver les mots. « Un simple merci est quelconque dans ce genre de situation », souffle-t-il, la gorge nouée. Alors il ne dira plus grand-chose. Mais ses yeux parlent pour lui. La vie est, tout doucement, en train de les rallumer.

    Le syndrome d’Alport

    Il s’agit d’une maladie orpheline qui provoque des troubles rénaux, auditifs et quelques fois oculaires. Héréditaire, elle peut ne pas se déclarer chez les porteurs sains qui risquent cependant de la transmettre à leur descendance. Elle touche davantage les hommes que les femmes et peut provoquer de graves insuffisances rénales. Au stade terminal, les malades sont soignés par hémodialyse et dialyse péritonéale, avant d’envisager la greffe de rein.

    Parler du don

    « Le don d’organe fait peur mais il peut sauver des vies », insiste Élise, qui souhaite que l’on parle davantage de cette opportunité de sauver des malades. La jeune femme est sortie après quatre jours d’hospitalisation. « Il y a eu quelques douleurs, c’était assez dur mais aujourd’hui, ça va. » Elle pourra mener une vie normale « sans excès » avec son unique rein. Nathalie, elle, aimerait désormais rejoindre une association pour soutenir les parents d’enfants malades, « afin de leur donner de l’espoir ». (source ; la voix du nord du 14 07 2016 . Article de : CARINE BAUSIÈRE )


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