• pour cette recette de 4 à 6 personnes il vous faut :

    fenouil

    6 bulbes de fenouil

    du beurre pour le plat

    60 g de parmesan

     

    pour la réalisation de  votre sauce béchamel

    40 g de beurre

    40 g de farine

    3/4 l de lait

    2 C à café de noix de muscade

    sel et poivre .

     

    Préparation et cuisson :

     Retirez les premières feuilles et faites blanchir les fenouil dans de l'eau bouillante pendant 10 mn

     

    Réalisation de la béchamel

    Dans une casserole , faites fondre le beurre , ajoutez la farine , puis le lait et portez à ébulition .

    Salez et poivrez puis saupoudrez de noix de muscade .

     

    Réalisation du gratin

    Dans un plat à gratin beurré , déposez les fenouils , versez la béchamel et recouvrez de parmesan .

    Faites gratiner au four pendant 10 mn

     


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  • Selon le quotidien La Provence, un laboratoire de l'hôpital de la Timone, à Marseille s'apprête à tester un vaccin curatif contre le SIDA sur 48 volontaires séropositifs. Les tests devraient démarrer au cours des prochains jours.

      vaccin sida

    C'est une étape qui pourrait s'avérer déterminante dans la lutte contre le SIDA. Lundi, le quotidien La Provence a annoncé qu'un essai clinique allait être lancé à Marseille pour évaluer l'efficacité chez l'homme d'un vaccin curatif dirigé contre le VIH. Les tests vont être menés par l'équipe du laboratoire de biologie structurale de l'hôpital de la Timone dirigé par le Dr Erwann Loret qui est l'inventeur de la "molécule anti-sida" à la base du vaccin.

     

    Cette molécule cible une protéine appelée TAT produite par le VIH et qui participe au développement du virus puis à sa multiplication dans les cellules infectées. Celle-ci agit également sur le système immunitaire et l'empêche de "nettoyer" les cellules contaminées.

     

    D'où l'intérêt que suscite cette protéine et plus particulièrement la possibilité de la bloquer.

     

    Le vaccin curatif a déjà été testé chez l'animal et a montré des résultats prometteurs. La prochaine étape consiste donc à évaluer cette efficacité chez l'humain mais pour en arriver là, les chercheurs ont dû fournir plus de 10 ans de travail acharné, des dizaines de publications scientifiques et surtout obtenir des financements, précise La Provence.

     

    Un travail qui a fini par porter ses fruits : "les autorités de santé ont donné leur autorisation finale il y a tout juste une semaine", précise le Dr Loret. Les tests devraient ainsi commencer au cours des prochains jours dans le service des maladies infectieuses de la Conception. Dirigés par le Dr Isabelle Ravaux, ils seront menés sur 48 volontaires séropositifs qui ont été soigneusement sélectionnés par les chercheurs. "L'essai va se dérouler sur un an, en trois injections. Des doses différentes de vaccin seront administrées selon les groupes de patients, afin de déterminer laquelle est la plus efficace", explique le Dr Ravaux cité par La Provence. L'un des groupes ne recevra lui que du placebo.

     

    Un vaccin capable de remplacer la trithérapie ?

     

    "Les premières injections démarreront dans quelques semaines, une fois que les patients auront été parfaitement informés et auront donné leur consentement éclairé", précise Isabelle Ravaux. Pendant l'année d'essai, les sujets devront en effet se plier à un suivi rigoureux et se présenter régulièrement au service pour que des contrôles soient effectués. De plus, tester le vaccin signifiera qu'ils devront arrêter leur traitement habituel. "Les patients séropositifs sélectionnés sont tous sous trithérapie. Ils devront interrompre ce traitement pendant deux mois pour que nous puissions valider la dose efficace du vaccin", ajoute le médecin.

     

    L'objectif du vaccin est de réduire l'infection par le VIH voire de parvenir à le bloquer et par là-même d'éviter aux patients d'avoir à prendre "une trithérapie à vie, avec de lourds effets secondaires". Mais bien que cet essais soit d'une importance cruciale, le Dr Loret tient à rester prudent : "Surtout ne pas donner de faux espoirs aux malades". Dans un an, à l'issue de cette première phase, un second test sera lancé cette fois-ci sur 80 patients. source : MaxiSciences journal du 29 01 2013) 


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  • Le petit Éli, six mois, a subi une délicate opération le 27 décembre dernier et, déjà un mois après sa greffe du foie, il se porte à merveille.

    le petit Eli 

    Quand il est né le 20 juin dernier, Éli semblait en parfaite santé, mais dès le lendemain de sa naissance, son état s'est détérioré.

    Depuis, ses parents attendaient la greffe qui sauverait la vie du jeune garçon. Au début du mois de décembre, ils ont reçu un premier appel. Toutefois, ça n'a pas fonctionné. Heureusement, le second appel dans la nuit du 25 au 26 décembre était le bon.

    «On était content de recevoir l'appel, mais on était angoissé en même temps à l'idée qu'il parte en chirurgie. C'est plein d'émotions qui se mêlent en même temps quand on reçoit l'appel», raconte Rachel Lacasse, la maman d'Éli.

    Éli a été conduit en salle d'opération pour une intervention d'une durée de dix heures.

    «On ne peut plus aller plus loin. Il faut le laisser aller avec les médecins. Ça, c'est dur. Puis, toute l'attente. On sait que c'est une grosse chirurgie, une chirurgie majeure, on sait qu'il peut arriver plein de choses», d'ajouter la mère.

    Le bébé de six mois a reçu seulement la partie d'un foie. L'organe se régénère complètement en un an.

    «Il est extrêmement fragile, surtout aux infections. Les trois à six premiers mois, il faut faire attention. Plus ça va aller, plus les doses d'antirejet vont diminuer», affirme Mme Lacasse.

    Ils ne savent pas qui a sauvé la vie de leur fils.

    «Tout ce qu'on sait c'est son poids. C'était une personne qui pesait 52 kilos, donc 114 livres», explique la maman qui aimerait tant remercier la famille du donneur.

    «Vous avez sauvé la vie de notre fils, vous avez rendu notre vie encore plus facile. Elle va être plus facile, on va pouvoir vivre ensemble. Une vie de famille à la maison. Alors, je voudrais vraiment remercier cette famille. On est l'exemple parfait que ça fonctionne et que ça permet de sauver des vies», conclut Philippe Robichaud, le papa d'Éli.

    Au Québec, 21 enfants ou adolescents sont en attente d'une greffe d'organe.

    (source TVA nouvelles région de Montréal du 26 janvier 2013) 


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  • 1) La bronchiolite 

    Une maladie angoissante mais le plus souvent bénine .

    A l'arrivée de l'hiver , virus et bactéries sont en recrudescence .

    Pour les personnes fragiles et nottament les plus jeunes , certaines infections constituent alors de véritables urgences dont il est parfois vital de reconnaître Les premiers signes .

    La bronchiolite est une maladie inflamatoire aiguë due au virus respiratoire syncytial (VRS) touchant de façon prédominante les bronchioles du nourisson et pouvant entraîner une detresse respiratoire .

    Contagion . 

    Le virus respiratoire syncytial (VRS) est très contagieux et se transmet directement par les sécrétions nasales ou la salive, ou indirectement par les mains et les objets souillés .

    Le lavage des mains doit être systématique avant de s'occuper du nourisson ; un simple lavage à l'eau et au savon suffit .

    Des complications rares mais sévéres .

    La bronchiolite touche principalement les enfants entre 1 mois et 2 ans en raison du faible calibre de leurs bronchioles .

    Les nouveaux-nés de moins de six semaines , les enfants prématurés , ou ceux atteints de maldie du coeur ou des poumons sont davantage exposés à cette pathologie .

    Les premiers signes de l'infection qui précédent la bronchiolite de 24 à 72 heures sont semblables à ceux d'une rhinopharyngite ; nez qui coule , toux, obstruction nasale variable avec peu ou pas de fièvre . Dans un second temps , les difficultés respiratoires dues à l'emcombrement des bronchioles se traduisent par une accélération du rhytme respiratoire .

    Dans la grande majorité des cas , les signes cliniques disparaissent en 8 à 10 jours , la toux pouvant persister 2 à 3 semaines .

    Une prise en charge en médecine de ville .

    Le traitement consiste essentiellement à lutter contre l'encombrement bronchique et nasal et contre la déshydratation .

    Pour faciliter la respiration de l'enfant , essentiellement nasale à cet âge , il est nécessaire de pratiquer un mouchage plusieurs fois par jour , en particulier avant chaque repas et au coucher .

    Par ailleurs , les symptômes augmentent la perte en eau des nourrissons ; une bonne hydratation permet de favoriser la fluidité des sécrétions . Il est essentiel de proposer régulièrement à l'enfant des biberons d'eau .

    Des scéances de kinésithérapie respiratoire peuvent être adjointes au traitement et nécessite une prescription médicale .

    Les signes de gravité

    L'hospitalisation ne se justifie que face à des signes de gravité . Le refus d'alimentation (perte de poids de plus de 5% ), les troubles digestifs , un changement de comportement , la détérioration de l'état respiratoire , une forte fièvre , sont les signes d'aggravatio qui nécessite une consultation médicale (source : activ'santé n°61/ Hiver 2012 )

     


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  • Pour ce crumble de 6 personnes ; il vous faut

    140 g de beurre

    250 g de farine

    70 g de cassonade

    100 g de noisettes

    6 pommes

    1 C à café de canelle

    1 pincée de sel

     

    Préparation et cuisson :

     Sortez le beurre du réfrigérateur au moins 1 h à l'avance

     Dans une terrine préparez la pâte : versez la farine , 50 g de cassonade , 1 pincée de sel , 120 g de beurre coupé en petits morceaux

     Malaxez le tout pour obtenir une pâte sableuse

     Cassez grossièrement les noisettes

     Epluchez les pommes et coupez-les en morceaux puis faites-les compoter dans une casserole avec 20 g de cassonade et 1/2 verre d'eau

     Ajoutez la canelle .

     Quand les pommes sont cuites , ajoutez les noisettes

     Beurrez un plat à gratin , étalez la compote et recouvrez de pâte

     Enfournez à 210 )C (th7) pendant 30 mn environ .

     


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  • Lemon MintKentumi cocktail : (1 pers)

    4 cl de sirop de fruits de lapassion

    1 cl de jus de citron vert

    2 boules de glace à la vanille

    eau gazeuse

     

    Mixez le sirop de fruits de la passion , le jus de citron vert et la glace à la vanille .

    Arrêtez et versez doucement l'eau gazeuse .

    Remuez avec une cuillère

    versez dans un verre

    Piquez une cerise confite


    Lemon mint : (1 pers)

    4 cl de sirop de menthe

    1 cl de sirop de sucre de canne

    3 cl de jus de citron

    3 cl de jus de citron vert

                                               glace

     

    Mettez les ingrédients dans un shaker rempli de glace

    Agitez fortement

    Versez dans un verre

    Décorez d'une rondelle de citron vert et d'une branche de menthe .

     

    Petit plus :

    On peut également piquer la rondelle de citron avec les feuilles de menthe .


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  • Incroyable semaine pour les enfants de l’AMFE avec 4 greffes du foie.

    Uratea et Nicolas, greffés en début de semaine, sont tous les 2 réveillés et toujours en salle de réanimation pour encore plusieurs jours.

    Hier c’est au tour de Salah, 20 mois, d’être greffé à Bicêtre avec le don d’un donneur décédé……L’opération de...vait se terminer cette nuit.

    Et ce jour, nous traversons l’Atlantique pour encourager Coralie, petite jumelle de 26 mois qui sera greffée ce jour à Toronto par un don vivant de son papa (membre du forum de l’AMFE).

    Nos encouragements à ces 4 familles.

    Demain, ce sera l’occasion de revenir sur la problématique du don vivant.

    Voilà….4 enfants nés avec cette satanée maladie rare du foie au nom d’AVB (atrésie des voies biliaires)…..4 enfants greffés…..

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  •     Dans cette recette pour deux personnes,  il vous faut : 

    50 g de gruyère râpé

    1 verre de noix râpées

    1/2 verre de chapelure

    1 verre de lait

    1 C à soupe de crème fraîche

    1 C à café de moutarde

    4 oeufs

    1 pincée de paprika

    30 g de beurre

    sel et poivre

     

    Préparation et cuisson :

     

     Dans un saladier , mélangez le fromage râpé, les noix, la chapelure  le lait, la crème fraîche, la moutarde et les oeufs préalablement battus

     Salez , poivrez  et ajoutez le paprika

     Beurrez un plat à gratin puis versez la préparation

     Faites cuire à four moyen à 180° (th 6) pendant 35 mn .

     


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  • Aide-toi .

    Une part de la statégie qu'emploie soeur Emmanuelle pour stimuler l'amour-propre des zabbaline consiste à accroître leur sens des responsabilités . Ainsi , le jour où une jeune femme vint lui demander de prier pour son bébé atteint de déshydratation , elle lui répondit :<< Je prierai pour ton enfant , mais il faut aussi que tu l'emmènes chez le dorteur .>> Comme le dit son ami Michael Tobin , un diplomate britanique alors en poste au Caire , << son vrai message était ; <<aide-toi , le ciel t'aidera >>. Avec le temps ses protégés l'ont de mieux en mieux compris .

     

    La religieuse ne pouvait pas grand-chose pour améliorer l'état sordide desz lieux , car elle ne disposait d'aucun crédit ; mais elle était résolue à <<tirer les enfants de ce milieu infect au moins une semaine par an >>. En 1973, elle sollicita et obtint du représentant au Caire du programe de développement des Nations Unis une subvention de 800 livres égyptiennes . Dès cette somme reçue , elle acheta un minibus et emmena pendant dix jours , 30 de ses meilleurs élèves dans un camp de vacances au bord de la mer , à Alexandrie .

     

    <<Quand ils virent la mer pour la première fois , ce fut un délire >>, raconte-elle . Grâce aux contributions d'amis étrangers et au dévouement de Georges Zaki , un ancien chauffeur de taxi qui abandonna son métier pour devenir le coducteur à plein temps des zabbaline , ceux-ci "enfants et adultes " bénéficient maintenant d'excursions plusieurs fois par an .

     

    Le succès de ces séjours au bord de la mer incita soeur Emmanuelle à envisager la création d'un centre de vacances communautaire hors du bidonville , afin que les éboueurs-chiffonniers <<puissent échapper à l'influence dégradante du milieu >>. En 1975, elle fit appel à Mgr Athanasios ,évéque copte orthodoxe de Béni Souef n ville située au sud du Caire . Le prélat accepta la présidence de ce cente et lui offrit la collaboration de cinq religieuses de sa communauté . Un groupe de militants en thousiastes "catholiques, coptes et musulmans" s'attachèrent à la réalisation de ce projet qualifié pae Mgr Athanasios de <<vraiment oecuménique >>.

     

    Les secours vinrent également de l'étranger . Depuis plusieurs années , soeur Emmanuelle adressait à 2 000 amis un bulletin intitulé <<Lettre du Caire >>., vivant comptes rendus de son existence parmi las zabbaline . Comme les demandes de renseignements relatifs au centre se multipliaient , elle décida de répondre personnellement à chacun de ses correspondants .

     

    En 1976 , elle entreprit ses premières campagnes d'appels de fonds , des tournées de conférences en Europe , voire aux Etats-Unis et au Canada . Les dons affluèrent , et elle ne tarda pas à disposer du million de dollars nécessaire pour entreprendre les travaux .

     

    Elle entama aussitôt des négociations avec les autorités locales pour l'achat d'un terrain de 1 hectare situé à 500 mètres du bidonville , et le 29 mars 1980 Mme Sadate inaugura le premier édifice terminé , un jardin d'enfants à un étage . Baptisé Centre Salam (centre de la paix ) Le projet est maintenant achevé . Ses six immeubles de ciment sont utiles au bidonville comme aux villages voisins . Le dispensaire traite environ 300 personnes par semaine . Un cabinet dentaire fonctionne depuis 1982, ,et une maternité s'ouvrira dans un proche avenir . Un autre immeuble abrite des classes d'alphabétisation , de couture et de travaux d'aiguilles , fréquentées quotidiennement par une centaine de jeunes filles . D'autre part ,,un centre de formation donne à une cinquantaine de garçons la possibilité d'apprendre à devenir plombiers, soudeurs , plâtriers et charpentiers . Un foyer pour mères célibataires vient aussi d'ouvrir ses portes .

     

    En décembre 1981, soeur Emmanuelle fut atteinte d'une brocho-pneumonie . Ses amis craignirent qu'elle soit obligée de ralentir ses activités . Aujourd'hui , pleinement rétablie , elle travaille , à nouveau jusqu'à seize heures par jour . Elle a confié la direction du Centre Salam à soeur Sara , de l'église copte orthodoxe , et, bien qu'elle y retourne souvent pour voir ses amis , elle vit et oeuvre maintenant dans un autre bidonville de chiffoniers , situé au dela falaise du Mokattam . Son unique désir est de rester en contact étroit avec ceux qu'elle appelle ses frères et soeurs . << Car ,,dit-elle , c'est en les aimant que je vis.>> (source : Reader's Digest de  1983 ,Texte de Deborah Cowley . Photo Rachad El koussi)


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  • Dieu avec nous .

    Apparemment , rien dans sa vie antérieure ne la préparait à affronter de telles difficultés . Née à Bruxelles en 1908 dans une famille française aisée , Madeleina Cinquin , semblait promise à une vie facile . Mais à douze ans , la lecture d'un livre de prix traitant des missions en Afrique décide de sa vocation . << dès ce moment , explique-t-elle , je résolus de me faire missionaire . >> A vingt ans , elle entra dans l'ordre de Notre -Dame de Sion et prit le nom de Soeur Emmanuelle (dieu avec nous)

     

    La jeune religieuse commença sa carrière en enseignant dans des écoles françaises en Turquie  et en Tunisie . Après avoir obtenu des diplômes de phylosophie , de grec et de latin à Bruxelles , Istanbul et Paris , elle est envoyée en 1965 à Alexandrie comme professeur dans un collège des dames de Sion . Mais c'était les enfants des riches , et non ceux des pauvres , qui fréquentaient les établissements religieux , constata-t-elle . De plus en plus déçue , elle demanda à Mgr Heim de l'aider à remplir son apostolat , et il lui fit visiter le bidonville de zabbaline ...

     

    les premières semaines se révélèrent pénibles , car soeur Emmanuelle se heurtait à un mur de suspicion et d'hostilité . Puis un soir ,en regagnant sa cabane , elle s'aperçut que son broc  d'eau était vide et que la pompe située à l'extérieur était en panne . Il faisait nuit noire et tout le monde dormait . Mais une voisine qui l'avait entendue essayer vainement d'amorcer la pompe vint lui offrir une cruche pleine d'eau .<< J'ai été bouleversée , dit soeur Emmanuelle . Cette femme m'a donné tout ce qu'elle avait ,jusqu'à la dernière goutte .>>

     

    Cette acte de bonté marqua un changement complet dans l'attitude des éboueurs . Les femmes saluaient plus cordialement la religieuse et lui offraient de la nourriture . Soeur Emmanuelle ne perdit pas de temps . Avec l'aide de ses voisines elle balaya une cabane inoccupée où elle installa une douzaines de bancs et quelques tables qu'elle avait fabriqués avec de vieilles caisses . Ayant obtenu une petite subvention de l'organisation catholique Caritas , elle acheta des crayons , de la craie , du papier , et eut la joie d'acceuillir dans cette école toute neuve une dizaine de petits élèves . L'un des hommes écrivit sur la porte en gros caractères arabes Allah Mahaba (dieu est amour ), et au-dessus il traça une croix et un croissant entrelacés . <<Cela symbolise tout ce que nous faisons ici ! >> dit soeur Emmanuelle

     

    Et bientôt , plus de 50 enfants se pressèrent chaque matin à l'école . Caritas offrit à chacun d'eux un sarrau de coton et un cartable de toile . <<J'étais ravie de voir ces petits parfaitement propres cinq heures par jour >> dit soeur Emmanuelle .

     

    Tout aussi important , les parents , de plus en plus fiers de leurs enfants , étaient de moins en moins hostiles à ce qui venait de l'extérieur ; ils autorisaient maintenant leurs rejetons à poursuivre leurs << études >> à l'école primaire du village voisin

     

    Ensuite , soeur Emmanuelle s'occupa des femmes . Une fois le jardin d'enfants terminé , à 13 h , elle ouvrit la salle de classe à toutes celles qui désiraient apprendre à coudre , à tricoter , à faire du crochet . Après quelques hésitations , 70 femmes se mirent à fréquenter régulièrement ces cours de pratiques . Certaines apprirent même à se servir d'une machine à coudre , don d'un ami suisse , et acceptérent des <<commandes >> extérieures qui leur donnèrent de précieuses ressources financières , et développèrent en elles le sentiment de leur dignité .

     

    En fin de journée , la petite salle de classe était encore disponible quelques heures . Aussi soeur Emmanuelle lança-t-elle un cours d'alphabétisation pour adultes . Au début , personne ne vint . Après une longue journée de travail , les éboueurs préféraient boire et risquer leur argent au jeu . Mais elle persévéra . Finalement quelques éléves se présentèrent , puis d'autres , et bientôt elle en eut tant , et si doués , qu'elle dut engager un instituteur . Le 28 octobre 1977 , qu'elle considère comme l'un des plus beaux jours de sa vie , Kamal Khairallah , remis des cettificats de langue arabe à 36 éboueurs . Grâce à ce précieux document , nombre de ces diplômés trouvèrent des emplois au Caire . Depuis , bien d'autres ont suivi l'exemple . 


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