• Jusqu'en 1877 , seules les religieuses s'occupaient des malades .

     Le 1er mai 1900, une novice de 20 ans , Pauline Ledan , est envoyée avec quatorze autres religieuses à l'hôpital Pasteur (Paris) dirigé par le Dr Emile Roux . Celui-ci recherche du personnel jeune pour le former aux nouvelles méthodes mises au point par Louis Pasteur :

     << Au début , j'ai eu du mal à m'habituer , racontera Pauline , devenue soeur Laure . J'avais peur des malades , car ils souffraient beaucoup ... Je me disais : " Mon Dieu , je ne puis rester " ... Et puis je suis restée , ma mission était là .

     <<Un jour , j'ai dû maîtriser un jeune homme qui avait une mauvaise scarlatine : il est mort le lendemain . Une autre fois , un malade m'a prise à la gorge et m'a plaquée contre le mur . J'ai crié, personne ne venait . J'étouffais ! Finalement , j'ai été délivrée par une soeur et un interne ...

     << Nous travaillons énormément à l'hôpital . C'était dur , mais nous avions une devise :"on va essayer" . C'est ce que j'ai fait pendant cinquante-six ans au service des malades : je l'ai quitté en 1956, j'avais 76 ans . Depuis , mon activité est de prier ...>> Ces lignes ont été écrites en 1980 . soeur Laure avait juste 100 ans . (elle est morte peu de temps après ). Elle était resté à l'hôpital Pasteur pendant quatre-vingts ans , exemple sans précédent d'une vie de religieuse hospitalière vouée tout entière à soigner <<ses>>malades .

     Avec soeur Laure , disparaissait l'une des dernières <<religieuses infirmières >> qui, depuis des siècles , avaient institué des équipes soignantes au chevet des personnes hospitalisées . Elles ont cédé la place à de véritables professionnelles des soins que leurs niveaux d'études , sanctionnées par des diplômes techniques , rendait aptes à faire bénéficier les patients des progrès de la thérapeutique moderne .

     A l'origine , la vocation des femmes à s'occuper des malades fut, sans aucun doute , d'inspiration religieuse et d'origine royale ou noble . Elle débuta avec l'essor du christianisme dans le bassin méditéranéen . A Byzance (Constantinople) , Placilla , veuve de l'empereur romain Théodore1er , mort en 395 apr. J-C , fut  la première à ouvrir un <<asile de vieillesse pour les femmes pauvres >> , le <<gerocomion>>. Elle même et les dames de la cour impériale s'occupaient des pensionnaires , dans un esprit de dévouement et d'aide à son prochain . Inaugurée par Placilla , cette << charité mondaine >>, comme on l'appellera plus tard , eut de nombreuses imitatrices .

     Dès son départ , la vocation des soignantes s'affirme donc religieuse , d'où la création , au cours des siècles , d'ordres féminins consacrés aux malades hospitalisés ou recevant des soins chez eux . Pourquoi des femmes et non des hommes , sauf de rares exceptions ? Deux raisons à cela :

     Les femmes connaissent la douleur (celle de l'enfantement , celle, occasionnelle des règles ) et sont plus aptes à compatir à celle d'autrui . Et ne sont-elles pas plus croyantes , donc psychologiquement plus fortesd que les hommes devant la souffrance ?

     Cette évidence , un modeste curé de Châtillon-les-Dombes , Vincent de Paul , l'a utilisée dès 1617 . Il fonde deux confréries de femmes  , les dames de charité , recrutées parmi les nobles et les bourgeoises , et les filles de la charité , composées nde <<filles des champs d'humble extraction >>, maintenant , dans le dévouement ,cette distinction entre charité <<mondaine>> et charité populaire .

     Le 23 novembre 1633 , il crée la première école d'infirmières que le monde est connue . Mais ce n'est qu'une ébauche de formation professionnelle , car la soeur infirmière ne connaît qu'une règle : obéir aveuglément au médecin ! En 1676 , les filles de la charité , les <<soeurs grises>> , comme on les appelle , servent dans plus de cinquante hôpitaux répartis dans le royaume .

    florence nightingale 

     

     

     

     

     

     

     

    Florence Nightingale

    fonde en 1857 à Londres ,

    La première école de

    gardes malades

    professionelles

    destinée à former un

    personnel qualifié 

     Quel est leur rôle ? D'abord , les taches domestiques . Elles doivent <<tenir les malades nets le plus possible , s'assurer qu'ils ont les pieds lavés , vider leurs bassins >> et leur servir trois repas par jour . Les soeurs grisent assurent aussi la propreté des salles <<en les arrosant et en les balayant au moins deux fois par jour >>.

     Ensuite les soins . La soeur accompagnera le médecin au lit du malade <<aussi souvent qu'il y est obligé et  qu'il est nécessaire >> ;<<elle fait prendre elle-même au malade les remèdes à l'heure prescrite et doit s'informer auprès des malades de l'effet des remèdes pour être en état de rendre compte aux médecins à la visite suivante >>; enfin , il est défendu <<de donner aucuns remèdes à moins qu'ils n'aient té ordonnés par les médecins >>.

     Et quand il risque d'y avoir des accidents ? Suivons ce dialogue entre Vincent de Paul et une soeur grise :

    << Faut-il toujours obéir au médecin ? demandet-elle.

     Oui ! il faut faire ses ordonnances

     Mais , monsieur , s'il ordonne de saigner une personne qui s'en va mourrir ?...

     il faut lui obéir et , dans ce cas, si vous voyez qu'il est arrivé un changement à la maladie du malade depiis que le médecin a ordonné la saignée , vous devez faire en sorte de l'en avertir ! >>

     Ces règles de Vincent sont-elles observées ? Non , sans doute , car <<servant Jésus-Christ en la personne des malades >>, les soeurs imaginent des méthodes thérapeutiques que l'instruction rudimentaire délivrée par Vincent de Paul n'a pas prévues . Quant aux soins techniques (pansements, clystères, cautères )? ils sont délivrés par les éléves en chirurgie .

     Cette description du travail des soeurs hospitalières du temps de Vincent de Paul serait incomplète si l'on ajoutait les recommandations que le prêtre a données à ses filles de charité : <<Elles n'oubliront pas de dire à leurs malades  , de fois à autre , quelques bons mots pour les disposer à la patience , ou à faire une bonne confestion générale ou à bien mourrir ou bien vivre ... Il faut saluer les malades gaîment et charitablement .>> N'est-ce pas la préfiguration de l'aide psychologique que l'infirmière de nos jours peut apporter aux patients . 

     


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    Mis à jour le vendredi, 28 septembre 2012 10:32 - Écrit par Yvanie le vendredi, 28 septembre 2012 10:31

     

    Comme chaque année, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière est lancée. Depuis le vendredi 28 septembre, les pharmacies disposent du vaccin, qui est "sans adjuvant".

    Quelque dix millions de personnes "à risque" ont déjà été invitées par l'Assurance maladie à se faire vacciner gratuitement.

     

    Depuis l'an dernier, ce dispositif a été étendu aux personnes ayant reçu une greffe d'organe.

     

    Ce sont donc tous les patients ayant une insuffisance rénale, dialysés ou transplantés, qui sont concernés.
    Si vous êtes dans une de ces situations et que vous n'avez pas reçu le bon de vaccination, n'hésitez pas à contacter votre caisse.

     

    Il est conseillé de se faire vacciner dès le début octobre. En effet, l’épidémie commence en général mi-novembre et il faut une quinzaine de jours après la piqûre pour être immunisé. Ensuite, on est protégé pendant six mois environ...

     

    Il est important de se faire vacciner tous les ans : le virus mute et le produit est adapté chaque année.

     

    N'hésitez pas à demander conseil à votre néphrologue.


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  • Brochettes de boeuf au gruyère :

    30 g de viande de boeuf + 20 g de comté

     

    Préparation : 8 mn         cuisson : 5 mn

     Coupez la viande en tranches très fines

     Coupez le fromage en bâtonnets

     Piquez le fromage au bout de piques en bois

     Enveloppez-les de'une tranche de viande

     Faites-les griller 5 mn sous le grill du four , en les retournant à mi-cuisson

     Servez aussitôt

    Petit plus :

    Vous pouvez accompagner ces brochettes de riz .

     


    Tartelettes aux épinards :   (4 tartelettes)

    125 g de pâte brisée + 200 g d'épinards + 20 g de beurre + 2 oeufs + 2 C à soupe de crème fraîche + sel

    Préparation : 15 mn       cuisson :  30 mn

     Préchauffez le four à 210°C (th 7)

     Lavez les épinards et faîtes-les blanchir 1 à 2 mn dans de l'eau bouillante salée

     Egouttez-les et hachez-les

     Faîtes-les revenir dans une poêle avec le beurre pendant 5 mn

     Dans un bol , battez les oeufs et les trois quats de la crème fraîche

     Ajoutez les épinards hachés

     foncez les moules à tartelette de pâte brisée , piquez le fond

     Versez la préparation aux épinards

     Faites cuire au four pendant 25 mn

     Déposez un peu de crème fraîche en forme de sourire sur les tartelettes

     

    Petit plus :

    Vous pouvez également saupoudrer les tartelettes de fromage râpé et faire gratiner légérement .


    Clafoutis aux tomates cerise :(4 portions)

    4 oeufs + 300 ml de lait demi-écrémé + 3C à soupe légèrement bombées de farine + 50 g d'emmental râpé + 200 g de tomates cerise + 1 C à café d'herbes de provence d"shydratées + sel et poivre

     

    Préparation : 15 mn         cuisson : 35 mn  

     Préchauffez le four à 190°C (th 6-7)

     Mélangez ensemble tous les ingrédients

     Versez dans un moule à bord haut

     Faites cuire au four pendant 30 à 35 mn

    Bon à savoir : 

    L'apport en protéines du repas est en partie asuré par les oeufs , le lait et le fromage de ce plat

     

     

     


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      ananas

    Ingrédients : (6 pers)

    1 ananas

    1l de jus d'ananas

    1l de limonade à l'orange

    2 oranges

    1/4 l d'eau

    glaçons

     Réunir dans une casserole le zeste et le jus des 2 oranges et l'eau

     Portez à ébulition et laissez bouillir 2 mn

     Disposez l'ananas en morceaux dans une coupe à punch

     Ajoutez le zeste et le jus des oranges

     laissez reposer 3 h au réfrigérateur

     Ajoutez les glaçons , le jus d'ananas er la limonade au moment de servir .

     

    Petit plus :

    On peut utiliser un ananas frais , en le creusant délicatement sans percer la peau et s'en servir comme une coupe .

    Il faudra bien entendu le remplir plusiers fois .

     

     


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  •  Depuis quelques jours, nous voyons émerger dans la presse de nombreux articles sur les médicaments génériques. Certains les défendent contre vents et marées tandis que d'autres s'interrogent. Que faut-il en penser ?

    C'est quoi un médicament générique ? 

    Affirmer qu'un médicament générique est identique au médicament original est mensonger. Un médicament générique est un médicament qui comporte souvent la même molécule que l'original mais la directive européenne 2004/27 précise toutefois que “les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d’isomères, complexes ou dérivés d’une substance active sont considérés comme une même substance active, à moins qu’ils ne présentent des propriétés sensiblement différentes au regard de la sécurité et/ou de l’efficacité. Dans ce cas, des informations supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et/ou de l’efficacité des différents sels, esters ou dérivés d’une substance active autorisée doivent être données par le demandeur”.

    Sur un plan chimique et plus généralement pharmaceutique, cette définition du médicament générique est plutôt ... tolérante.

    Un médicament générique doit avoir prouvé sa bioéquivalence, un test réalisé sur quelques dizaines de volontaires sains, de jeunes hommes en l'occurence. Chez ces personnes, la quantité de principe actif absorbée par l'organisme doit être comprise entre 80% et 125% par rapport à l'original. Sur certains médicaments, cet intervalle est resserré.
    Enfin, un médicament générique n'est jamais évalué en conditions réelles, par exemple chez une personne âgée qui prendrait plusieurs médicaments. De plus, il n'est jamais évalué sur son effet thérapeutique mais simplement sur la dose de principe actif qui arrive dans le sang chez le volontaire sain.

    Dire qu'un médicament générique est identique à l'original est donc faux. On peut donc au mieux dire qu'il est comparable.

    A ce sujet, l'Académie de Médecine a semé le trouble en février dernier en affirmant que cette bioéquivalence n'était pas forcément une garantie de même efficacité thérapeutique.

    Mais dans la plupart des cas, il n'y a pas lieu de s'inquiéter des différences minimes qui existent entre génériques et médicaments originaux, même si le générique s'avérait légèrement sous-dosé.

    Des interrogations sur l'origine des principes actifs

    Coup de tonnerre dans le monde de la pharmacie ! Il y a quelques semaines, la presse anglosaxone s'est emballée après qu'un inspecteur belge Philippe Andre, patron d'une firme d'audit des centres de production pharmaceutique a révélé les résultats catastrophiques d'une inspection d'une usine chinoise de fabrication de principes actifs. L'incroyable propreté de l'usine, ainsi que quelques détails concernant l'absence d'un système d'évacuation de la vapeur d'eau lui ont mis la puce à l'oreille. L'usine n'était qu'une simple façade, un "showroom" destiné à tromper les autorités chinoises et à blanchir des activités de production low-cost et de contrefaçon.

    Cette découverte nous rappelle le désastre des héparines chinoises volontairement "coupées" avec de la chondroïtine il y a quelques années et ayant entraîné le décès de 149 américains. Edward Sagebiel, le porte-parole de la firme pharmaceutique Lilly and Co a ainsi expliqué que le laboratoire américain a dû imposer des standards de production de très haut niveau. Mais cela ne l'a tout de même pas empêchée d'avoir été confrontée à des filières de production de principes actifs illégales.

    La production de principes actifs chinois représente 70 à 80% de la production mondiale des principes actifs.

    Robert Walsh, un dirigeant de la société Biopharma Consulting, pointe du doigt les producteurs de génériques low-cost qui sont moins regardant que les laboratoires de princeps sur l'origine de leurs principes actifs.

    Alors, info ou intox de Big Pharma ?

    Toujours est-il que les héparines chinoises frelatées ont bien tué près de 149 personnes aux Etats-Unis en 2008.

    Nous sommes donc en droit d'exiger des autorités sanitaires européennes et françaises davantage de transparence sur le sujet ainsi qu'un renforcement des contrôles et des normes de production de principes actifs.


    Toute considération financière mise à part, il est évident que le médicament original a été testé dans le cadre d'études cliniques de grande ampleur, contrairement à son équivalent générique qui comme nous l'avons vu peut comporter quelques différences. Une différence de biodisponibilité de 10 ou 20% ne pose pas de problème dans la plupart des cas. A prendre cependant en considération certains médicaments comme les antiépileptiques ou les antiarythmiques qui tolèrent mal les fluctuations de dose.

    Et les pouvoirs publics ?

    Le reproche que l'on peut exercer à l'encontre des pouvoirs publics est leur manque de transparence sur la qualité des médicaments génériques. La transparence, cela ne consiste pas à crier de toutes ses forces que les génériques sont aussi bien contrôlés que les médicaments originaux. Encore faut-il pouvoir présenter des faits, des données chiffrées.

    La véritable transparence consiste également à pouvoir communiquer lorsqu'il y a un problème sur un générique plutôt que de l'étouffer.

    Par exemple les soucis rencontrés avec les génériques du Levothyrox ayant entraîné des déséquilibres thyroïdiens n'ont été que timidement avancés sur la place publique. Dans un plaidoyer "pro-génériques" paru dans l'édition du 9 septembre 2012 du JDD, Etienne Caniard, le président de la Mutualité Française, une structure que l'on ne soupçonnera pas d'être à la solde des labos, s'est d'ailleurs exprimé sur ce point : "Certaines spécialités dont les marges thérapeutiques sont étroites comme dans le cas des traitements thyroïdiens ne doivent pas être substituées. Elles ne le sont pas. Mais dans 90% des cas, il n'y a aucune différence".

    Peut-être pourrions-nous alors nous intéresser aux 10% de cas restants ?

    Accepterions-nous de l'industrie automobile par exemple que 10% des airbags posent des problèmes ?
    Accepterions-nous de l'industrie nucléaire que 10% des centrales posent également des problèmes ?
    Accepterions-nous enfin de l'industrie aéronautique que "la plupart" des avions volent correctement, à 10% près ?

    Cette opacité est compensée par des campagnes publicitaires gigantesques de l'Assurance Maladie pour rassurer et favoriser la substitution. Mais dans cette affaire de santé publique, est-ce vraiment à des administratifs de l'Assurance Maladie, juges et parties, de se prononcer sur l'inocuité de ces médicaments ?

    Comme pour Big Pharma avec le médicament original, l'Assurance Maladie a également ses propres conflits d'intérêts financiers, cette fois-ci en incitant la substitution vers le médicament générique. (source Jean-Jacques Bolzan) 

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    << La médecine est l'art de guérir , elle n'est que cela >> 

     

    Et comble d'audace , il n'utilise pratiquement jamais de saignées , au grand scandale de la plupart de ses confrères . Qu'importe , d'ailleurs , car ses remèdes sont actifs . Il voit les globules sanguins de ses malades se <<régénérer>>; il constate le retour de l'appétit chez les malades de l'estomac . En bref , il acquiert vite une réputation de bon médecin , car il agit avec efficacité , N'a-t-il pas pour formule :<< la médecine est l'art de guérir , elle nest que cela  >>, maxime révolutionnaire pour son temps ? En 1830 Armand Trousseau épouse Germaine Stéphanie Caillot , un mariage de raison , semble-t-il . Le couple aura deux enfants dont un fils Georges , qui fera parler de lui de façon assez déplaisante pour ses parents .

     

    En 1832 , Armand est atteint par le choléra , dont une épidémie submerge l'Europe . Le médecin , qui surmonte le mal assez rapidement , se livre à une bien interressante confidence où se profilent des préoccupations sociales alors à l'honneur :<< Il faut garder la chambre dès l'instant que se montre la diarrhée . Les gens du peuple périssent parce qu'ils bataillent en travaillant . Les gens du monde guérissent parce qu'ils se mettent au lit à la moindre colique ,>>

     

    Dès 1852 , Trousseau est nommé à l'Hôtel-Dieu , où il restera pendant douze années , partageant son temps entre ses soins aux malades et ses cours aux étudiants , réunis en volumes qui constitueront jusqu'en 1914 , du moins pour leur plus grande partie , la bible thérapeutique des médecins Français , Trousseau a tout vu , tout étudié et in serait impossible de résumer l'ensemble de ses travaux , tant ils sont divers , couvrant l'ensemble des maladies humaines .  Soulignons que cette fameuse trachéotomie , dont il fut l'inlassable propagateur dans les cas graves de diphtérie, permit de sauver 30% des opérés qui , sans elle , succombaient immanquablement .

     

    Homme de coeur , Trousseau se désole , dans <<sa passion toujours jeune et ardente pour la médecine >> , de ne pouvoir faire mieux ! perd-il deuxmalades trachéotomisés par ses soins ? Il s'en ouvre à Bretonneau ,<< Je suis horriblement malheureux de ces désastres , lui écrit-il le 13 janvier 1854 ... Je perd confiance en moi , Cet affreux poison est plus malin que vous ne l'avez dit . Depuis deux ans , il m'a tué 7 ou 8 malades , plus en deux ans que je n'en avais vu mourrir en vingt ans . Venez à mon secours ...>>

     

    Cette humanité compatissante pour ses malades , Armand Trousseau la montrera à tous et à toutes . Hospitalise-t-il quelques prostituées dans son service , il note cette observation :>< Les femmes perdues qui entrent dans les hôpitaux n'ont de respect pour nous qu'à la condition que nous en ayons pour elles . Elles nous savent gré d'une retenue qu'elles railleraient peut-être ailleurs et je ne suis pas sûr qu'elles n'emportent pas de l'hôpital de meilleurs sentiments quand elles y ont été traitées avec les même égards que les pauvres filles dignes de tous nos respects qui souffrent dans   des lits voisins .>>

     

    Sur le plan des traitements , Trousseau est aussi efficace que prudent .Trois exemples le montrent  :

     Dans les ulcères de l'estomac , dès 1833, il prescrit , en cures de vingt jours par mois , le sous-nitrate de bismuth à la dose de 10 à 20 grammes .Or , c'est actuellement une dose de 15 grammes par jour pendant 15 jours par mois qui est utilisée . Si la thérapeutique n'a pas changé depuis cent soixante ans , c'est qu'elle a fait ses preuves .

     Pour l'asthme , Trousseau emploie sans abus et selon les réactions des malades les médicaments de son époque (datura, opium, jusquiame, belladone,compresses d'ammoniac  sur la partie postérieure du pharinx ) , mais insiste , pour le choix de tel ou tel d'entre eux , sur les réactions individuelles du patient .

     Dans la goutte , le médecin de l'hôtel-Dieu , s'abstient d'utiliser la colchicine lors des attaques aiguës . Car s'il <<enrayait , et c'est facile , les excès du mal , il courrait le risque de les voir revenir à intervalles plus rapprochés et de changer une goutte franche et passagère en une goutte froide et persistante >>. Cette attitude d'abstention thérapeutique est rare dans son siècle !

     

    Enfin , son maître Bretonneau avait , bien avant Pasteur suspecté l'existence de <<germes spéciaux donnant naissance à chaque maladie contagieuse ,les fléaux épidémiques n'étant engendrés et disséminés que par leur germe reproducteur >> . Fidèle à cette leçon , Trousseau en 1854 , lui écrivait à propos de chaque nouveau cas de maladie contagieuse qu'il constatait :<<Je ferai bruler les lits et les couvertures ,je ferai jeter au feu les papiers de tentures , car ils ont un velouté pernicieux , attractif et rétentif . J'engagerai la mère à se purifier comme une hindoue . Autrement , quelle querelle ne me ferez-vous pas ? >>

     

    Par un de ces coups diaboliques du destin , Armand Trousseau succomba à un mal cancéreux de l'estomac qu'in avait diagnostiqué . Lui-même avait décrit un signe annonciateur de la fin du malade (une douleur des membres inférieurs .Or il ressentit cette douleur le 1er janvier 1867, confiant à son ami Lejeay: <<Je sais que je suis perdu , mon bon ami . J'en ai pour six semaines ou six mois... >> ).

     

    Il s'éteignit le 23 juin de la même année , en prononçant le nom de son fils Georges , ce fils maudit qu'il avait chassé de la maison familiale en 1854 après qu'il eut perdu au jeu une somme considérable que le père avait dû rembourser . Ce Georges , quel bohème ! Il avait fait un an de médecine auprès de son père , puis tout abandonné pour se livrer à la débauche . D'où le drame de 1854.

     

    Un de ses amis retrouva Georges en 1873 à honolulu , capitale du royaume d'Hawaï , encore libre , où le roi Lunilano 1er l'a nommé <<médecin chirurgien consultant de l'hôpital >> , depuis le jour où , seul de tous les médecins présents dans les îles , il a su diagnostiquer à temps les premiers cas d'une épidémie de variole . Comment ? Georges s'était souvenu d'une leçon de son père où celui-ci avait indiqué qu'au début du mal apparaît presque toujours un signe révélateur : une douleur siégeant au niveau du rachis lombaire . Or c'est cette douleur annonciatrice de la maldie que Georges avait observée chez les premiers patients qu'il avait examinés! Six ans après sa mort , une leçon d'Armand Trousseau avait servi à son fils pour , enfin , entrer dans le droit chemin de la médecine , celui qu'avait suivi , pendant toute son existence , le grand médecin tourangeau , dont deux h^^opitaus (à Tours et à Paris ) , de nombreux services et quelques cliniques portent le nom de notre pays .  (source : Pierre Bourget , Top Santé ;avril 1996)


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  • Armand trousseau-horz

    Photo de Armand Trousseau , célèbre médecin Du XIXe siècle ,donna son nom à un hôpital parisien (ici à droite )

     

    En 1828, une effroyable épidémie de diphtérie , le redoutable croup , fait des ravages en Sologne , où un jeune médecin de 27 ans a été envoyé en renfort auprès de ses confrères : << le jour de pentecôte , raconte-il , un paysan vint me chercher  pour sa femme qui s'étouffait .En arrivant , je trouvai une femme de 26 ans, encore vêtue de ses habits de fête : elle était expirante ... Seule la trachéotomie (connue depuis la fin du XVIIIe siècl , la trachéotomie consistait en <<l'ouverture de la trachée-artère pour donner à l'air la liberté d'entrer dans les poumons et d'en sortir>>.)pouvait empêcher la mort immédiate . Sans plus attendre , je me mis en devoir de la pratiquer , j'étais seul, sans autre aide que le mari , sans autre instrument qu'un canif à lame convexe que j'avais heureusement sur moi . Puis je fus obligé , à défaut de canule trachéale , d'en fabriquer une grossière avec une balle de plomb que j'aplatis avec un marteau et que je façonnais en une espèce de tube ...>>

     

    Avec ce moyen de fortune , le médecin permet à la mourante de retroucer sa respiration , que l'obstructionde son arrière-gorge par des mucosités infectieuses rendait impossible . Sans anethésie, sans précautions d'asepsie, la malade est sauvée grâce à l'ingéniosité bricoleuse du médecin venu de Paris . Il s'appelle Armand Trousseau et il deviendra , en quelques années , l'un des médecins les plus éminents de son époque , connu du monde entier pour sa compétence et les découvertes qui jalonnent sa relativement courte existence ""il mourra à 66 ans.

     

    Rien pourtant ne prédisposait ce tourangeau , né dans la capitale de latouraine le 14 octobre 1801, à une carrière médicale : fils d'un modeste instituteur qui a ouvert une petite école privée , le jeune Armand , poussé par son père , fait de sérieuses études au collège de Lyon , où il estle condisciple du futur historien Edgar Quinet .   C'est alors que , au hasard d'une rencontre il fait la connaissance du docteur Pierre Bretonneau , de vingt-trois ans son aîné , médecin-chef de l'hospice général de Tours . Bretonneau , qui est un <<découvreur d'hommes >> , conseille au jeune professeur dont l'ouverture d'esprit l'a séduit : << Soyez médecin ! >> Subjugué par le conseil de cette gloire tourengelle qu'est Bretonneau (il a déjà suscité leur vocation au chirurgien Velpeau et au psychiatre Moreau de Tours ) , Armand s'inscrit à lafaculté de Paris . Son premier stage le méne chez le célèbre docteur Récamier à L'hôtel-Dieu, où il aide le maître à soigner les dothiénentéritiques (ainsi appelait-on les malades atteints de typhoïde), en leur faisant subir des douches à répétition , <<Deux malades sont arrivs ensemble, raconte-t-il . M Récamier les a aspergés séance tenante . Il fait asseoir le malade nu dans une baignoire et lui verse sur la tête de grandes bassines d'eau d'abord à 25° c , puis à la température du robinet d'eau froide : cela dure cinq à six minutes . On nous ramène des gens dans leur lit , on les couvre et voilà qui est dit ...>> Cette thérapeutique par les bains sera utilisée pendant tout le XIXé siècle !

    <<Les médecins sont bien menteurs et la nature .... bien puissante >>

    En octobre 1825, , Trousseau passe sa thèse Et poursuit brillamment ses études , fréquente ses pairs à l'hôpital du Val-de-grâce , puis à L'Hôtel-Dieu . Il constate non sans ironie , qu'il <<y apprend ien peu de chose , sinon que les médecins sont bien menteurs et la nature aussi ....puissante >>(sic!). Il porte sur l'illustre Broussais , de trente ans son aîné , ce jugement mi-figue, mi-raisin: <<Broussais ? Comme théoricien , c'est un animal ... Comme médecin , dans les maladies graves , il gouverne bien ses malades .>>

     

    En 1828, Trousseau qui a réussi à tous ses concours universitaire (il est jeune agrégé ) est envoyé par le gouvernement de Charles X à Gibraltar , où sévit une épidémie de fièvre jaune . Il en est lui-même victime en décembre et revient en France , où il reçoit , pour son action pendant l'épidémie , la légion d'honneur .. U <<petit brimborion rouge >>comme il l'appelle drôlement .

     

      En 1830, il travaille toujours comme assistant du docteur Récamier , passant le rste de son temps à soigner des malades en ville et à proposer ses cours à la faculté . Toujours à court d'argent , il <<voit des malades en petitnombre , il est vrai , mais qui demeurent l'un aux Invalides , l'autre à la Bastille >> et complète ses fins de mois en <<grattant du papier pour un libraire >> .A l'Hôtel-Dieu , il inaugure , à l'étonnement de certains de ses confrères qui trouvent qu'il <<manie de redoutables toxiques >>, plusieurs traitements efficaces : à base de fer pour les chlorotiques (on dirait aujourd'hui les anémiés) ; de quilquina pour les fiévreux ; d'antimoine et de kermès (minéral pulvérisé) pour les <<pneumoniques >>; de purgatifs pour les phlegmasies (gonflements douloureux ) des voies digestives.


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  • Galettes aux légumes

    1 C à café de fécule de pomme de terre +2 C à soupe de lait + 1 tronçon de courgette de 7 cm environ ou la partie vert clair d'un poireau ou 200 g d'épinards crus + huile + pincée de sel

     

    Préparation : 15 mn       cuisson : 20 mn

     Dans un saladier , délayez la fécule avec le lait

     Ajoutez le légume de votre choix , lavé , émincé ou râpé puis salez

     Déposez dans une poêle légérement huilée des petits tas de cette préparation

     Aplatissez-les avec le dos d'une cuillère

     Laissez cuire 4 mn environ de chaque côté en les retournant avec une spatule .

     

    Petit plus :

    Equeutez les épinards après leur lavage , ils conserveront ainsi leur saveur et ne se gorgerons pas d'eau terreuse .

     


    gratin de poisson :

    40 g de riz cuit + 30 g de filet de poisson (cabillaud, merlan , lieun limande,sole, flétan, rouget ou merlu) + 4 bouquets de broccoli + 2 C à soupe de sauce tomate + 1 C à soupe de béchamel prête à l'emploi + 20 g de fromage râpé + 15 g de beurre . 1 pincée de sel

     

    Préparation : 15 mn      cuissson : 20 mn

     

     Préchauffez le four à 180°C (th6)

     Incorporez le riz à la sauce tomate puis mélangez

     Faites cuire le brocoli dans 250 ml d'eau bouillante salée pendant 5 mn puis égoutez

     Etalez la moitié du riz dans un plat à gratin beurré

     posez dessus le brocoliet le filet de poisson

     Recouvrez avec le reste de riz et la béchamel

     Parsemez de fromage râpé et ajoutez des noisettes de beurre

     Faites cuire au four 15 mn environ .

     

    Petit plus :

    Vous pouvez aussi remplacer les brocolis par des épinards , des carottes ou des petits pois .


    Gâteau de légumes au poulet : (2 portions )

    60 g de blanc de poulet + 1 tronçon de courgettede 10 cm environ + 2 pommes de terre +10 tomates cerise + 6 champignons de Paris + 1 oeuf + 2 C à soupe de crème fraîche + 40 g de fromage râpé + 2 C à soupe de cerfeuil ciselé + 10 g de beurre + sel et poivre

    Préparation : 10 mn       cuisson : 15 mn

     

     Préchauffez le four à 180°C (th6)

     Lavez et pelez les pommes de terre , puis râpez-la

     Lavez et coupez les champignons en deux

     Coupez la courgette en rondelles

     Dans un saladier , battez l'oeuf

     Incorporez la crème fraîche, le poulet haché,le fromage, le râpé de pomme de terre et le cerfeuil

     Assaisonnez et mélangez

     Versez cette préparation dans un moule à tarte individuel beurré

     Disposez  par-dessus les rondelles de courgette , les champignons et les tomates cerise

     Faites cuire au four pendant 15 mn environ .

     

     

     

     

     


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  • Ingrédients : (2 pers)

    1 camembert

    1 oeuf

    chapelure mélangée avec un peu de paprika

    beurre ou huile

     

    camembert frit 

     

    Préparation : 10 mn          Cuisson : 5 mn

     

     Battre l'oeuf dans un saladier

     Passer le camembert dedans

     Passer-le ensuite dans la chapelure

     Faire fondre un peu de matière grasse (huile ou beurre) dans une poêle

     Saisir le camembert , puis baisser le feu

     Laisser cuire tout doucement en retournant le camembert une fois

     La cuisson est terminé quand le camembert commence à s'affaisser

     Servir le camembert coupé en deux accompagné d'une belle salade verte ou des pommes de terre

     

    Petit plus :

    Vous pouvez  accompagné  le camembert frit de gelée de groseilles

     

     

     

     


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  • Le danger mortel qu'elle représente vient , pense -t-on , d'une interaction chimique telle qu'elle ouvrirait la porte à toute une série d'agents cancérigènes , de poisons , de substances polluantes pour les poumons , contenues dans la fumée des cigarettes . Parmi les substances potentielles mortelles présentes celle des cigarettes américaines , par exemple , on trouve au moins  7 hydrocarbures cancérigènes connus et bon nombre d'autres soupçonnés de l'être . Elle recèle aussi de 15 à 20 substances soit irritantes , soit toxiques , dont les concentrations , à l'échelle du million , sont proprement ahurissantes . Le cyanure d'hydrogène, par exemple , un poison des plus redoutables , dont la concentration dans la fumée atteint 1 600 parties pour 1 000 000 (alors que dans l'industrie la tolérance est de 10 parties pour 1 000 000 ). Citons encore l'oxyde de carbone dont la concentration dans la fumée est 1 000 fois plus forte que le niveau permis dans l'air ambiant .

     

    Aujourd'hui , aux Etats-Unis , l'abus des cigarettes provoque annuellement 360 000 morts connues , soit une moyenne de 1 000 par jour , autrement dit un taux de mortalité presque 7 fois plus élevé que celui des accidents de la route .

     

    D'après le Pr Pierre Denoix , directeur de l'institut Gustave Roussy , on est sûr aujourd'hui que sur 100 cancers du poumon 90 surviennent chez des fumeurs ; en ce qui concerne la bronchite chronique (qui frappe 25 000 français chaque année ) , on sait également qu'elle atteint 10 fois plus de fumeurs que de non-fumeurs . Mais que dire des victimes ignorées du tabac ? Les maladies cardio-vasculaires , par exemple , font chaque année 225 000 morts en France . Elles représentent à elles seules plus de 40 % de la totalité des décès de notre pays .

     

    Selon le Dr Alton Ochsner , chef de la célèbre clinique Ochsner de la nouvelle-Orléans et l'un des meilleurs chirurgiens au monde du cancer du poumon , le nombre des décès par maladies cardio-vasculaires réellement occasionnées ou favorisées par la cigarette atteint un total extravagant . Le Dr Ochsner cite trois facteurs médicaux qui contribuent au développement de ces infections .

     Le manque d'oxygène

    L'emphysème , qui affecte presque exclusivement les fumeurs , fait partie de ces maladies bronchopulmonaires qui imposent au coeur affamé d'oxygène un pénible effort . Elles détruisent , en effet , ou congestionnent les alvéoles pulmonaires , minuscules sacs où s'effectue l'échange des déchets de gaz carbonique , apportés par le sang , contre l'oxygène . Dans un centre médical américain , des rapports ont montré que 30 % des malades chez qui on avait diagnostiqué une insuffisance cardiaque souffraient également d'emphysème .

    Un coeur qui s'emballe

    En stimulant le coeur , la nicotine en accroît le rythme d'au moins 20 pulsations par minute . Cette accélération peut durer jusqu'à 20 minutes après l'inhalation d'une cigarette , ce qui représente quelque 10 000 pulsations de plus par jour pour la plupart des fumeurrs n c'est-à-dire une somme épuisante de travail supplémentaire à cet organe . 

     

    Des problèmes respiratoires

    La nicotine porte encore un préjudice au coeur , par l'effet de vasoconstriction qu'elle produit . Cette drogue puissante provoque une constrition des vaisseaux sanguins (véritable occlusion spasmodique des artères) qui peut entraîner un abaissement de près de 5,5% de la température des doigts et des orteils après l'inhalation d'une cigarette .

     

    En 1971 , un rapport de l'académie royale de médecine de Grande Bretagne précisait : << l'abus des cigarettes est aujourd'hui aussi meurtrier que furent meurtrières les grandes maladies épidémiques telles que la fièvre typhoïde, le choléra et la tuberculose qui frappèrent les générations précédentes de notre pays .>>

     

    De fait

     Dans l'Europe de l'Ouest , le nombre estimé des décès dus à toutes les épidémies de typhoïde depuis le début du XVIe siècle reste inférieur au nombre des morts causées en un an par la cigarette , rien qu'aux Etats-Unis .

     Les cigarettes ont fait plus de victimes que les épidémies de tuberculose n'en ont fait en Europe dans tout le XIXe siècle .

     Au d'Annemark , où les autopsies sont obligatoires pour tous les décès , un haut fonctionnaire du ministère de la santé publique a déclaré : <<Nous sommes au bord d'une des plus grandes catastrophes de l'histoire de la médecine >>.

     

    Les faits en parlent :

    Il est certain qu'au moins 7 agents cancérigènes et de 15 à 20 produits toxiques connus pénètrent dans des millions de bronches , en moyenne 27 fois par jour et, dans 90% des cas , directement dans les poumons . 

     

    Il est indispensable que soit appliquée à la cigarette une législation analogue à celle qui vise à proscrire de la fabrication des aliments , des médicaments , des produits de beauté, des vétements , des jouets d'enfants et des produits ménagers l'usage des ingrédients nocfs . Il est tout à fait possible actuellement de fabriquer des cigarettes moins dangereuses et même quasiment inofensives . L'emploi de tabac ne contenant que peu ou point de nicotine , renforcé par une technique de filtration s'élective appropriée , éliminerait presque tous les dangers qui guettent le fumeur . Mais il éliminerait aussi le facteur dépendance qui a fait de la fabrication des cigarettes une industrie lucrative .   (source : Reader's Digest , novembre 1973)


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