• Etant en stage de réhabilitation respiratoire , Nous avons eu la visite d'une diététicienne qui nous a posé comme question :

    Pourquoi mange t-on ? 

    Chez l'humain : 3 versants 

    Aspect biologique : on mange pour couvrir nos besoins en énergie , en calories . Couverture des besoins en macro-nutriments ; protides, lipides, glucides ; en micro nutriments: vitamines, minéraux, oligoéléments, fibres , eau .

    Aspect social : Les horaires, la culture, les pratiques religieuses, les recettes transmises de génération en génération, etc ... rythment et influencent notre relation au "manger".

    Aspect psychologique : Manger par vengeance, tristesse, colère, dégoût de soi , ennui par compensation du stress ...                                                                             Emotions positives ; la joie, le bonheur, la détente, la convivialité ...                               Par gourmandise ...

    Pourquoi mange t-on ? (1/4)

    Tout ceci pour démontrer toute la complexité à comprendre l'acte alimentaire pour l'humain 

    La majorité des régimes ne considèrent qu'un seul aspect ; le contrôle des apports en énergie ... On vise à apporter moins de calories au patient quelle que soit la méthode : régime basses calories, dissocié, régime ananas, soupe aux choux, etc ...                       

    On y joue aussi sur la croyance que certains aliments feraient grossir et d'autres maigrir... Les aliments sont classés en 3 catégories : ceux qui sont à proscrire car il font grossir ; d'autres "à éliminer" et d'autres enfin permis "à volonté" car il feraient maigrir ... Le problème est qu'en général les aliments proscrits finissent par "manquer" et la frustration va croissante entraînant du coup des surcompression le jour où l'on craque ! ...

    Or ne considérer l'acte alimentaire qu'en étant dans le contrôle des apports en énergie entraîne - certes à court terme -de bons réultats ... mais plus de 95% d'échec sur le long terme ...

    Alors, notre démarche actuelle est de partir de votre ressenti et tout d'abord de vous accorder d'écouter comment vous fonctionnez.                                                               Apprendre à mieux conaître et décoder  votre fonctionnement et votre comportement alimentaire en fonction de ce vous vivez et ressentez est sans doute une approche plus complexe ; peut être un peu plus longue , mais aussi plus en respect de vous et de vos limites ...                                                                                        Tout d'abord, nous vous proposons donc de travailler sur le repère de vos sensation de faim ou de satiété ... (la photo n'a rien à voir avec le cours ,mais ert à l'agrémenter )


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  •                    Elles font leur grand retour en épiceries et boulangeries.                  De préfrence bio, que gagne-t-on à les consommer ? 

    Les céréales complètes

    Pourquoi les privilégier 

    Depuis que l'agriculture existe, blé, orge, avoine, riz, seigle, sarrasin ... font partie de notre alimentation. Brunes, les céréales sont devenues blanches avec l'industrialisation alimentaire au XIXe siècle, qui a permis de séparer le grain de son enveloppe . Ainsi sont apparus dans nos assiettes les produits dits raffinés ; plus souples, plus digestes et à la cuisson plus rapide .

    Des apports nutritionnels importants 

    Mais aujourd'hui, la tendance s'inverse. Longtemps cantonnés aux magasins bio, les produits non raffinés ont fait leur place dans les rayons des supermarchés. Et pour cause ! <<C'est dans leur enveloppe, appelée son, que se trouvent en grande partie les atouts principaux des céréales: les fibres. Le germe, lui, est une mine de vitamines E et B . Consommer les céréales en intégralité apporte aussi des minéraux (magnésium, fer, calcium, sodium) et des acides gras essentiels >>, explique Marie-Laure André , nutritionniste et diététicienne (info: passionnutrition.com). La différence d'apports entre une céréale complète et une raffinée est conséquente; avec une céréales raffinée, on perd jusqu'à 78% des fibres, 95% des vitamines E et 70% du fer. Et ce n'est pas tout.<<Les céréales complètes présentent un avantage de taille avec un index glycémique moins élevé. En effet, comme les sucres sont mélangés aux fibres , ils se diffusent plus lentement et progressivement dans le sang. C'est interressant pour les personnes diabétiques>>, précise la nitritionniste . Sans compter l'effet rassasiant et une meilleure protection du microbiote.

    La bonne dose au bon rithme 

    Les céréales complètes ont donc tout bon . Il convient d'en consommer trois portions quotidiennes , avec des légumes ou légumineuses et des protéines animales ou végétales. Bien sûr, on les trouve aussi dans le pain fabriqué à partir de farine complète de blé, d'épautre ou de kanut (blé égyptien), et dans les céréales du petit déjeuner. Si les aliments complets ne comportent pas de contre-indications (sauf cas rares ou allergies particulières), il en demeure que manger des céréales complètes nécessite un temps d'adaptation ; elles doivent cuire plus lentement , elles ont un goût plus farineux , la mie de pain est plus dense ... <<L'organisme doit s'habituer à cette riche teneur en fibre , souligne Marie-Laure André. Pour éviter les désagréments digestifs (gonflement, irritation intestinale), mieux vaut augmenter progressivement la consommation ou opter pour des céréales semi-complètes>>.Enfin, préférez des produits bio, vous éviterez d'ingérer d'éventuels résidus de pesticides , qui se nichent dans l'enveloppe de la céréale.

    Bon à savoir 

    Les mentions <<multicéréale>> ou <<riche en fibres>> sur un embalage ne signifient pas que le produit est fabriqué à base de céréales complètes. Ilest important de lire les étiquettes . L'adjectif <<complet>> doit figurer sur le paquet (<<100%blé complet>>) , <<céréales complètes>> ou <<graines complètes>>). Et pour choisir une farine , fiez-vous au chiffre après le T ; plus il est élevé, plus la farine est complète ( de T80 pour la semi-complète à T150 pour l'intégrale ).


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  • De vache, de chèvre ou de brebis, le lait animal, parfois contesté, est essentiel pour ses apports bénéfiques .

    Les produits laitiers

    Une histoire de calcium

    La France est un paradis pour les amateurs de fromages, avec plus de 1000 variétés. Et, profitons-en ! car les laitages présentent d'interressantes propriétés s'il sont consommés avec mesure. Surtout le lait , yaourt, fromage blanc, etc... constituent le meilleur moyen d'alimenter notre corps en calcium .

    Une mine de bienfaits

    << Pour une bonne santé osseuse, l'apport en calcium est de 900 mg par jour, assure le Dr Laurence Plumey , médecin nutritionniste (fondatrice d'EPM nitrition , epm-nutrition.org ). Nous le trouvons dans un bol de lait (250 mg) un yaourt (200 mg ) 100g de fromage blanc (100 mg). Quand au fromage , une part de 30 g de chèvre frais apporte 30 mg, une pâte molle 150 mg et jusqu'à 300 mg pour une pâte cuite ( emmental, conté...) .>> Outre les vitamines B2 et A (lait entier) , les yaourts contiennent des probiotiques très utiles au microbiote , essentiel pour nos défenses immunitaires .

    La bonne quantité 

    Trois ou quatre produits par jour, c'est l'idéal , et peu importe à quel moment de la journée . L'essentiel étant de fixer le calcium sur les os , la portion doit être associée à un apport suffisant de vitamines D. << Le calcium des produits laitiers est placé dans les meilleures conditions pour être absorbé et fixé. Il cohabite ave des protéines , du lactose et de la vitamine D , contrairement à celui qui est contenu dans certains légumes (épinards, chou chinois ...)>>, complète la professionnelle.

    A tous les âges 

    Des bébés aux personnes âgées, toutes les générations sont concernées. << De 10 à 18 ans , l'enfant , puis l'adolescent  est en phase de capitalisation calcique. Leurs besoins sont de 30 % supérieurs à ceux des parents, poursuit le Dr Plumey . Or, c'est durant l'enfance que le calcium se fixe le mieux. Plus le jeune va en consommer, plus ses os seront solides.>> De même, la phase de grossesse et l'allaitement sont important . Enfin, à partir de 50 ans , le capital calcique diminue: il est donc conseillé de consommer quatre produits laitiers par jour , notamment pour les femmes pendant et après la ménopause.

    Parfois indigeste ? 

    La mauvaise digestion est souvent due au lactose. <<L'organisme digère ce dernier grâce à une enzyme de l'intestin , la lactase . En vieillissant, cette enzyme se fait plus rare , simplement parce que l'adulte consomme moins de lait que le bébé , explique Laurence Plumey . Cette digestion difficile est encore plus sensible chez les personnes souffrant du syndrome du colon irritable .>> Il existe une solution : acheter du lait <<sans lactose>> ou <<avec lactase ajouté>>. Pour en avoir les bienfaits , sans les désagréments ! 

    Valeurs caloriques des fromages et des produits laitiers 

    Les produits laitiers

    Bon à savoir 

    Si vous n'aimez pas le goût du lait animal ou que vous avez du mal à le digérer, optez pour les boissons végétales (coco, amande, riz, soja...), à condition de les acheter nature et enrichies en calcium : vérifiez bien que se soit le cas sur l'étiquette . Elles présentent les mêmes apports en calcium que le lait animal (environ 100 mg pour 100 ml ) . les eaux minérales calciques (contrex,hépar, courmayeur...) contiennent , elles , 500 mg de calcium par litre .


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  • Lentilles, haricots, pois cassés  . . .

    les légumineuses (2)

    Pleins feux sur une famille en or !

    Les hommes en consomment depuis l'Antiquité, voire la préhistoire en ce qui concerne les lentilles . Pourtant, il a fallu attendre le XXIe siècle pour que les légumes secs soient officiellement reconnus, quand l'ONU avait pris la décision de programmer 2016 comme année internationale des légumineuses .

    Une véritable mine de protéines végétales

    Lentilles (vertes, brunes, blondes, corail) , pois (petits, cassés, chiches) , fèves, haricots (blancs, rouges) soja . . .La famille des légumineuses est très nombreuse et, en outre, le fait qu'elles sont bon marché et se conservent longtemps, elles sont vertueuses du point de vue gustatif et nutritionnel. <<Ces plantes, dont les fruits sont contenus dans des gousses, sont avant tout une mine de protéines végétales , explique Florence Foucaut , diététicienne-nutritionniste à Paris . Mais elles contiennent aussi des fibres , des minéraux (fer notamment), et des vitamines. Pauvres en lipides, elles sont riches en amidon (le glucide des végétaux) et sont donc proches des féculents.>> Sachez aussi que les légumineuses exercent une action de coupe-faim, qu'elles sont pauvres en matières grasses et qu'elles ont un faible index glycémique .

    Cultiver les bonnes associations culinaires

    Autre avantage; les légumineuses se marient avec de nombreux légumes (tomate, carotte, maïs, échalote,oignon . . . ) , le tofu pour les végétariens, le saumon fumé et, bien sûr, la saucisse pour l'incontournable petit salé aux lentilles! Mais une mise en garde s'impose.<<Les protéines végétales étant souvent carencées en acides aminés, il est important d'associer des céréales et des légumineuses au cours de la journée, afin que tous les acides aminés essentiels soient réunis , prévient la diététicienne. En effet, il suffit qu'un acide aminé fasse défaut pour que l'assimilation de la protéine soit compromise.>> Il faudra donc associer vos légumineuses avec des céréales , des noix ou des graines . Vous aurez ainsi un plat complet qui pourra très bien se passer de protéines animales .

    Gare aux troubles intestinaux

    Néamoins, la consommation de légumineuses peut aussi présenter quelques inconvénients, notamment pour les personnes ayant des problèmes de transit. <<Les fibres contenues peuvent irriter les intestins. Mon conseil est de laisser tremper les légumineuses dans de l'eau froide pendant huit à douze heures et de toujours les rincer à l'eau froide avant de les faire cuire , préconise Florence Foucaut. Ainsi, les fibres seront ramollies et moins agressives. On peut aussi les manger en purée ou en soupe. Les fibres sont alors cassées.>> C'est aussi pour cette raison qu'il est conseillé d'en donner uniquement en purée aux enfants de moins de deux ans. D'autant qu'il n'y a pas besoin d'être un grand chef pour les cuisiner ; 20 à 25 miutes de cuisson dans l'eau pour les lentilles ou 10 minutes à l'autocuiseur. Tout le monde peut donc s'en régaler au moins deux fois par semaine. De quoi renouveler les idées de repas !

    Le petit plus 

    Le plus souvent, les teneurs mentionnées sur les emballages de légumineuses (lipides, protéines, fer, glucides . . .) correspondent aux mesures pour les aliments non cuits. Or, la cuisson les modifie. Exemple pour les lentilles: l'apport en protéines est de 18 g pour 100 g quand elles sont crues mais de 8 g seulement une fois cuites. Lisez bien les étiquettes et adaptez les portions ; 150 g à 200 g par personne pour avoir le bon apport en protéines.

    Voir aussi : http://don-de-vie-62.eklablog.com/merveilleuses-legumineuses-a140269030

    http://don-de-vie-62.eklablog.com/les-legumineuses-1-a203875384


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  • Les légumes secs sont excellents pour la santé et ont plus d'un atout dans leur sac .

    Les légumineuses

    Elles nous aident à garder la ligne 

    Lentilles, pois chiches, lingots, flageolets.. tous les légumes secs, en particulier les pois cassés, sont riches en fibres. Or, celles-ci augmentent le volume du bol alimentaire et procurent de ce fait une sensation de satiété rapide et durable, responsable d'une diminution des apports énergétiques De quoi réviser les dogmes diététiques postulant que les féculents font grossir! Ces fibres captent en outre une partie des graisses et des sucres absorbés et facilitent leur élimination, participant ainsi à la diminution du taux de cholestérol et de sucre sanguin . Elles aident donc à prévenir les maladies cardiovasculaires et le diabète. Enfin, les légumes secs bénéficient d'un index glycémiques bas (40 en moyenne ) qui permet d'éviter les pics d'insuline , cette hormone qui favorise le stockage des glucides en excès .sous forme de graisses  . . .

    Elles sont plus intéressantes que la viande sur le plan nutritionnel 

    Consommée en trop grande quantité depuis une cinquantaine d'années, la viande est incriminée entre autres dans le cancer colorectal et l'augmentation du cholestérol, du fait de ses acides gras saturés . Or, les légumes secs sont non seulement utiles pour prévenir diabète et cholestérol ( voir ci-dessus) , mais ils ne contiennent quasiment pas de graisses et, pour peu qu'on les associe à des céréales, ils fournissent tous les acides aminés essentiel que le corps ne sait pas fabriquer. Leurs protéines végétales sont donc tout indiquées pour remplacer, au moins en partie, les protéines animales.

    Elles regorgent de vitamines

    Outre leur teneur en fibres et en protéines, ce sont des légumes très bien pourvus en vitamines du groupe B , notamment en B6 antifatigue et antistress, particulièrement bien représentée dans les lentilles et pois cassés. Autre atout: leur richesse en magnésium, en sélénium et, surtout en fer. Cerise sur le gâteau, les légumes secs ne contiennent pas de gluten. Idéal pour les personnes allergiques ou intolérantes.

    Elles se préparent vite

    Faire cuire des lentilles corail ne demande pas plus de temps que des pâtes. En outre , entre les salades prêtes à l'emploi, les conserves de légumes cuits au naturel, les soupes et les plats à réchauffer, il n'y a que l'embarras du choix . . . et zéro corvée d'épluchage! Autres avantages à insrire à leur actif: elles sont peu coûteuses , facile à stocker, se conserve environ un an (au-delà elles deviennent difficiles à réhydrater) et offrent tellement de variétés qu'on ne peut pas s'en lasser

    Elles cuisent moins longtemps si on les fait tremper

    Mis à part les lentilles ou les pois cassés, qui cuisent directement en quelques minutes, les légumes secs nécessitent un temps de trempage variable selon l'espèce. Ainsi, les haricots secs , les pois chiches et les fêves ont besoin de tremper de huit à douze heures. Le trempage offre l'avantage de raccourcir le temps de cuisson de 20 à 30% et d'éliminer une partie des sucres fermentescibles (notamment les oligosaccharides), responsables des flatulences et autres ballonnements intestinaux . A une condition; jeter l'eau de trempage et rincer les légumes avant de les faire cuire . De plus, en se réhydratant, ces végétaux mettent en route un processus de germination qui augmente leur teneur en micronutriments . Côté cuisson, évitez de mettre du sel au tout début car cela empêche l'eau de bien pénétrer au coeur  du légume et d'attendrir ses fibres. A l'inverse, ajouter une cuillère à café de bicarbonate de soude accélérerait l'absorption de l'eau et améliorerait la digestibilité du plat en abaissant son pH .

    Cherchez l'erreur . . . 

    Selon un rapport de l'institut nationnal de la recherche agronomique, 95% des français jugent les protéines végétales bonnes pour la santé. 90% les estiment indispensables à tous et 89% complémentaires aux protéines animales . Et pourtant... ils ne sont que 29,7% à manger des légumes secs (parmi eux, 31,7% d'hommes et 27,9% de femmes), soit une consommation d'1,42 kg/an/habitant, contre 3,9 dans l'Union Européenne et 5,9 au niveau mondial . Un chiffre qui remonte légérement depuis une dizaine d'années grâce aux efforts de communication réalisés par les producteurs .

    Voir aussi : http://don-de-vie-62.eklablog.com/merveilleuses-legumineuses-a140269030


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  • Les fruits et légumes de la nouvelle saison sont de retour . Une promesse de vitamines bienfaitrices 

    Délices d'automne

    1 ) La blette : L'atout calcium

    Ce légume rustique de la famille des betteraves ne manque pas d'atouts, et notamment de vitamines K , très utile pour la coagulation et pour la fixation du calcium. Les blettes constituent ainsi une bonne alternative à la consommation de produits laitiers. Quant aux feuilles de la blette , elles apportent, notamment de la vitamine C . L'info en plus : Pour ôter le peau fibreuse , peu agréable en bouche, brisez les côtes en deux et tirez sur la peau d'un côté , puis de l'autre .

    2 ) Le poireau : Roi des fibres 

    Il est si commun qu'on en oublierait presque ses qualités nutritionnelles ; riches en fibres ( il en contient 3,2 g pour 100 g, surtout logées dans le vert des feuilles), il est excellent coupe-faim, permettant de lutter contre la rétention d'eau. L'info en plus : Avant de congeler des poireaux , coupez-les en rondelles et faites-les blanchir. Pensez aussi à utiliser les feuilles vertes pour concocter des bouillons .

    3 ) Les courges : Pour y voir clair 

    Potiron, butternut, potimarron . . . vous n'avez que l'embarras du choix pour faire le plein de vitamines A : 100 g de courge apportent environ 40% des valeurs nutritionnelles recommandées . une aide précieuse pour la peu, la vision et aussi pour le bon fonctionnement du système immunitaire. L'info en plus : l'huile de pépins de courge participe au confort urinaire . Mais attention ; elle est riche en oméga 6 , ces acides gras essentiels déjà naturellement présents dans l'alimentation .

    4 ) La poire : Pas si sucrée qu'elle en a l'air 

    On l'aime pour sa saveur douce, et pourtant , ce fruit apprécié des Français n'est pas très sucré . En effet, la poire contient du sorbitol, un édulcorant au pouvoir sucrant deux fois plus faible que le saccharose . Attention , le sorbitol a un effet laxatif . L'info en plus : Pour que la poire exprime ses qualités, laissez-la bien mûrir et ne la mettez jamais au réfrigérateur .

    5 ) La pomme : L'allié minceur 

    Gourmandes, parfumées, équilibrées, rustiques ou toniques ; il existe cinq grandes familles de pommes. Toutes contiennent de la pectine, un glucide présent sous forme de gel, qui capture graisses et sucres dans l'intestin et a donc un impact sur le taux de cholestérol et de glycémie. L'info en plus : Selon l'association des producteurs de fruits , la meilleure des pommes pour la santé serait celle de la variété Braeburn , la plus riche en potassium et en vitamine C. 

    6 ) La châtaigne : Rassasiante et énergisante

    Ce fruit hybride , de la famille des amylacés, contient de l'amidon ( comme les féculents) pour deux tiers et du fructose pour un tiers. Ainsi la châtaigne rassasie sans entraîner de pic de glycémie (index glycémique 65, contre 85-90 pour la plupart des féculents ), tout en étant un excellent pourvoyeur d'énergie . L'info en plus : Pour un adulte, la portion recommandée est de 100 g (soit 10 fruits) , mais de deux marrons quant ils sont glacés ! (Merci à Anne-Laure Meunier, diététicienne-nutritionniste à Paris, cofondatrice de SmarDiet)


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  • Bien choisir son foie gras

    le foie gras

    Entier ou en morceaux ? 

    Le <<foie gras entier>>, le plus onéreux, est composé d'un seul foie ou de plusieurs lobes. L'appellation <<foie gras>> recouvre une préparation composée de morceaux de lobes agglomérés et assaisonnés . Le <<bloc de foie gras >> est élaboré quant à lui à base de foies reconstitués. La bonne nouvelle ? Ils sont tous composés entiérement de foie gras à la différence des médaillons et autres galantines de foie gras d'oie ou de canard, qui ne sont tenus d'en contenir que 50 % .

    Cru ou cuit ? 

    Bien qu'il ne représente que 22 % de la consommation , le foie gras cru à préparer à la maison revient moins cher que le foie tout prêt. Les meilleurs foies sont dits <<extra>>; on les réserve pour les terrines . Puis <<premier choix>> , si rien n'est précisé il s'agit d'un foie gras <<tout venant>>.

    Foie gras de canard ou d'oie ? 

    C'est d'abord une affaire de goût. Moins couteux , le foie gras de canard a une saveur plus puissante et rustique qua celui de l'oie. Ce dernier est en revanche moins gras , plus ferme, il se prête mieux aux préparations chaudes .

    Son poids

    Un foie gras d'oie oscille entre 600 et 700 g .

    Un foie gras de canard entre 450 et 600 g .

    Attention aux foies trop gros , ils risquent de dégorger beaucoup de graisses et il en restera moins après cuisson.

    Le label 

    Le label AOC identifie les produits fabriqués selon des règles et des savoir-faire reconnus et une zone géographique déterminée . Il peut être estampillé d'une IGP (indication géographique protégée) propre au Sud-Ouest qui garantit notamment une alimentation au maïs .

    le label rouge présente un cahier des charges plus exigeant .

    Sa valeur nutritionnelle 

    Elle est de 485 kcal pour 100 g .

    Le foie gras contient près de 50 % de graisses ! Cependant, toutes ne sont pas mauvaises s'il y a 25 % de graisses saturées, 60 à 70 % de graisses sont mono-insaturées et 10 à 15 % sont poly-insaturées.

    Le foie gras est riche en fer, en vitamines A et B .

     


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  • Voici quelques astuces pour se faire plaisir avec un repas de fêtes mais sans grossir.

    Des fêtes poids plume

    L'apéritif 

    Canapés, alcool et mignardises, c'est la bombe à calories. Plus on joue les prolongations, plu on grignote. Les vins pétillants (ou non ) sont nettement moins caloriques que les alcools forts :                                                                                                 70 kcal environ pour une coupe de champagne brut                                                           230 kcal pour un apéritif classique                                                                                        380 kcal pour un whisky                                                                                                             Le must, le cocktail de fruits exotiques sans alcool peut être terriblement festif .

    L'entrée 

    Le summum du light : les tartares et autres carpaccios de poissons, les coquillages, les crustacés . . . à condition de faire l'impasse sur la mayonnaise, le beurre et le pain . Une bonne alternative ? La gremolata (citron vert, ail, persil) , le vinaigre à l'échalote ou la mayonnaise version fromage blanc .

    Le plat 

    La dinde, le veau, la perdrix et le anglier sont des viandes maigres . Même si elles sont rouges , les viandes d'autruche et de biche restent peu caloriques. Le poisson est toujours léger. En revanche, la traditionnelle farce châtaigne , crème , foie de volaille pèse sur la balance .

    Le fromage 

    Plus un fromage est sec, plus il est gras .Un chèvre frais au piment d'Espelette ou aux herbes est nettement moins calorique qu'un comté.

    Le dessert 

    Si vous êtes adepte de la bûche , préférez-la glacée plutôt que pâtissière (2 à 3 fois moins calorique). Les sorbets , les coupes de fruits exotiques , l'ananas rôti: il existe toutes une pléiade de desserts festifs et légers . En revanche , inutile de se priver de dessert pour se ruer sur les truffes (plus de 60 kcal l'unité).


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  • Ce légume vert a plus d'un bénéfice dans ses feuilles !

    Le chou chouchou de notre santé

    Voici 5 bonnes raisons de l'adopter .

    1 ) C'est l'ami de la ligne 

    Très léger, c'est l'un des légumes les moins énergétiques. Pauvre en glucides ( pas plus de 2 g/100 g) , soit bien moins que le poireau , déjà considéré comme un aliment minceur ).Ce légume n'apporte pas plus de 22 kcal/ 100 g. Il est en plus très rassasiant en raison de sa richesse en fibres qui gonflent l'estomac et calent les appétits les plus féroces ! Pour ne rien gâcher, il est délicieux tout simplement cuit à la vapeur,  à l'eau ou dans une soupe, autrement dit sans matières grasses (ou presque ).

    2 ) C'est le légume de la forme 

    La raison ? Il regorge de vitamines et de minéraux , et pas n'n'importe lesquels !Une simple portion de 200g couvre 50% des besoins quotidiens en vitamine C (choisissez les feuilles les plus colorées: plus elles sont vertes, plus elles sont riches en cette vitamine) et plus de 100% des apports journaliers recommandés (AJR) en provitamine A, également antioxydante. Il fournit une belle quantité de vitamine E (entre 5 et 7 mg/100 g, un taux record pour un légume), qui lutte aussi contre les radicaux libres. Enfin, le chou contient des vitamines du groupe B, en particulier de la B9, qui, absorbée avant et pendant la grossesse, prévient certaines malformations congénitales du nourrisson :une portion de 200 g satisfait plus du tiers des besoins de la femme enceinte . Concernant les minéraux , il regorge de calcium (60mg/100 g) ainsi que de potassium  (253 mg/100 g), un minéral qui aide à diminuer la tension artérielle , ce qui permet de réduire les risques d'accident vasculaire cérébral .

    3 ) Il protège le cœur 

    Différentes études ont mis en évidence les effets anticancéreux du chou. Une vertu qu'il doit à ses vitamines antioxydantes , à sa richesse en fibres , mais aussi à des substances appelées <<indoles>> qui ont une action anticancérigène démontrée. Leurs composés soufrés aident à neutraliser les radicaux libres avant qu'ils n'endommagent les cellules . Une consommation régulière de chou ( une ou deux fois par semaine) pourrait ainsi prévenir les cancers digestifs (estomac, côlon, rectum), mais aussi eus de la vessie et du poumon . 

    4 ) Il stimule le transit intestinal 

    Sa richesse en fibres (3,4 g/100 g), favorise le transit. Une portion de 200 g fournit à elle seule, plus de 20% de la quantité de fibres souhaitée chaque jour (environ 30 g ). Mais celles-ci sont un peu dures et peuvent entraîner des flatulences et des ballonnements chez les personnes sensibles . Pour éviter ces soucis, il est conseillé d'enlever les premières feuilles (ce sont elles qui sont les plus riches en fibres ) et de consommer ce légume de préférence cuit: il est ainsi bien plus facile à digérer .

    5 ) Il soulage des maux de l'hiver 

    Le chou contient une essence sulfurée aux propriétés anti-inflammatoire. Grâce à cela il aide à lutter contre les affections respiratoires (bronchite, enrouement, toux et rhume ). Dès les premiers signes de refroidissement , hachez des feuilles de chou cru, saupoudrez-les de sucre roux et laissez macérer quarante-huit heures . Vous fabriquerez ainsi une sorte de sirop à prendre à raison d'une cuillère à soupe toutes les quatre heures . Par le suite, grâce à sa richesse en vitamine C , ce végétal nous remet rapidement sur pied .

    Mal aimé injustement 

    Malgré tous ses atouts, le chou n'a pas la faveur de nos assiettes. La cause ? ses effluves, aussi bien quand il cuit que lorsqu'il faut le manger! Cela est dû à ses composés soufrés . Pour éviter ce parfum désagréable , voici une recette de grand-mère : mettez un épais morceau de pain rassis dans l'eau de cuisson . Celui-ci absorbe les composés soufrés qui s'échappent du légume et neutralise son arôme particulier ... Vous n'avez plus d'excuses pour ne pas profiter de ses bienfaits santé .( Merci à Marie-Laure André, nutritionniste-diététicienne , et au Dr Henry Puget, spécialiste des plantes).


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  • Nos enfants mangent mal dès le plus jeune âge selon l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), en particulier ils consomment beaucoup trop de sucre . Les trois-quarts des 4-7 ans ont concernés .

    Ils mangent trop de sucre

    Revoyons notre copie 

    Une consommation excessive de sucre augmente les risques de surpoids et d'obésité , entraînant une prédisposition au diabète de type 2. <<<<<elle modifie l'humeur en rendant agité et nerveux, diminue la concentration et les capacités d'apprentissage , sans oublier que le sucre est addictif . Heureusement , avec quelquesajustements , on peut réusir à les désintoxiquer .

    On modifie la composition du goûter 

    On remplace les produits trasformés par des aliments bruts comme du pain et du chocolat, par exemple. On troque la compote pour un fruit frais , plus riche en fibres et en vitamines. Côté laitages , on  évite les yaourts à boire, aromatisés ou aux fruits , beaucoup plus sucrés , et on opte pour un yaourt nature auquel on ajoute un peu de miel ou de confiture .

    On ne compte pas le jus d'orange comme une portion de fruits

    En termes de quantité de sucre , le jus d'orange est comparable à un soda. S'il est fait maison, il est certes pus ualitatif mais fait monter le sucre dans le sang plus rapidement qu'un fruit , d'autant qu'il a souvent plus d'une orange dans un verre.

    On débusque les sucres industriels cachés 

    On choisit des produits dont la liste d'ingrédients est la plus courte possible et composée d'aliments connus ; on évite par exemple ceux contenant de la lécithine de soja , desémulsifiants , etc. On vérifie la mention<<glucides, dont sucres >>et on achète les produits dont le taux est le plus bas. On est particulièrement vigilant sur les céréales ; pour une porion (30 à 40 g ) , il ne faut plus de 5 g de sucre . C'est le cas des flocons d'avoine et de certains mueslis avec des oléagineux  ( amandes, noix , noisettes ).

    On n'assimile pas les sucreries à des récompenses

    L'alimentation est faite pour nous nourrir .Elle peut devenir conviviale et source de plaisir mais ne doit en aucun cas être une récompense. Quand on est conditionné depuis tout petit à être consolé ou récompensé par un bonbon ou un gâteau , on développe un rapport à la nourriture qui n'est pas sain . On ancre une addiction comportementale que l'on reproduira une fois adulte et dont il sera difficile de se détacher .

    Ils mangent trop de sucre

    On ne bannit pas le sucre radicalement 

    Limiter le sucre ne veut pas dire l'éradiquer t frustrer les enfants .On peut autoriserdes petits déjeuners ou des goûters plaisir de temps en temps en essayant de privilégier le fait-maison au maximum en réalisant des gâteaux soi-même avec des farines complètes , plus riches en nutriements et à l'index glycémique plus bas (texte extrait de mon pharmacien & moi . mars-avril 2020) 

     


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