• Agent responsable : Parasites (vers) : Echinococcus multilocularis.

    Epidémiologie chez l'homme

    Transmission de l’échinococcose alvéolaire

      Par voie digestive : En portant à la bouche des mains contaminées par des oeufs du parasite présents sur des végétaux, le sol, le pelage de chiens ou de chats…

        Le plus souvent par ingestion de végétaux contaminés (légumes, fruits, baies et salades sauvages, champignons), mangés crus ou peu cuits.  

    Fréquence des cas

    Rare, uniquement dans les zones touchées par la maladie animale.

    Il existe un réseau de surveillance européen basé à Besançon

      (http://www.eurechinoreg.org).

    Activités professionnelles à risque

    Dans les régions concernées, toute personne qui travaille au contact :

      D’animaux infectés : renards, mais aussi chiens et chats. De terre, de végétaux de faible hauteur, tels que pissenlits, fraises, myrtilles...

    Symptômes et évolution

    Absence de symptôme (incubation), souvent pendant  plusieurs années.

    Envahissement progressif du foie par le parasite.

    En l’absence de traitement, décès du malade. 

    l'échinococcose alvéolaire

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Echinococcus multilocularis

    Carnivores (renard, mais aussi le chien, voire le chat).

    Rongeurs sauvages (en particulier les campagnols).

        Distribution géographique et fréquence des cas d’infection par Echinococcus multilocularis  

    Uniquement dans l’hémisphère Nord en zones de climat froid.

    En Europe du Nord et de l’Est : Suisse, Allemagne, Belgique, Italie…

     En France : quart Nord-Est (Vosges, Ardennes, Jura, Franche-Comté, Alpes), Massif Central

    (Auvergne).

     Transmission d’Echinococcus multilocularis  

    Par la voie digestive :

    Carnivores : en mangeant de petits rongeurs infectés par Echinococcus multilocularis.

    Les carnivores hébergent le ver dans leur intestin grêle, et rejettent ses oeufs microscopiques par leurs déjections. Les oeufs adhèrent fortement aux végétaux et au sol et sont très résistants aux conditions environnementales.

    Rongeurs : par ingestion d’aliments ou d’eau souillés par des excréments de carnivores contenant des oeufs du parasite.

        Symptôme :

    Le plus souvent sans symptôme.(source INRS)

     

     

     


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  •  

    Stars de côtes , ils sont aussi champions de la diététique et vous apportent  la santé sur un plateau

    En vacances , profitez des coquillages et crustacés; vous ferez le plein de vitamines et minéraux sans nuire à votre ligne

    La crevette

    Les fruits de mer .

    Valeur calorique pour 100 g :

    Protéines :   21,8 g      Lipides :    1,8 g      Calories :    103 kcal

    Qu'elle soit rose ou grise , elle se distingue par sa richesse en protéines , en calcium(92 mg/100 g ) et en fer (1,8 mg ). Malheureusement , elle affiche un taux de sodium (1,5 g/100 g) particulièrement élevé , qui en fait un produit  à limiter , voire à éviter quand on surveille sa consommation de sel

    Le petit plus : Les petites grises sont délicieuses à l'apéritif. Elles permettent un grignotage léger et festif , bon aussi bien pour la ligne que pour la santé .

    Le bigorneau

    Les fruits de mer .

    Valeur calorique pour 100 g :

    Protéines :   26,1 g     Lipides :   1,2 g   Calories :  134 kcal

    Ce gastéropode bombé , d'un vert foncé presque noir , est le coquillage le plus riche en protéines . Il recèle de surprenantes quantités de calcium (130 mg/100 g) , magnésium (300 mg) et fer (13 mg , un record !) . C'est aussi un excellent allié minceur puisque , cuit à l'eau et dégusté lentement , il favorise la satiété .Attention toutefois à ne pas en abuser i vous êtes sujet à la rétention d'eau car il est salé ( 1g de sodium/100 g).

    Le petit plus : Le proposer à l'apéritif à la place des biscuits salés, avec des piques pour faire sauter son opercule et le déloger de sa coquille .

    Le homard

    Les fruits de mer .

    Valeur calorique pour 100 g

    Protéines :   15,9 g       Lipides :  1,9 g        Calories :   81 kcal

    Maigre , compacte et savoureuse , sa chair possède un fort pouvoir rassasiant . Il constitue donc un aliment de choix - et de luxe  - quand on est au régime . C'est sa <<queue >> -  en réalité son abdomen- qui renferme le plus d'éléments nutritifs : de minéraux ( potassium et zinc) , des oligoéléments et des vitamines B.

    Le petit plus : Souvent cuit à l'eau comme l'araignée , il est aussi savoureux passé au grill.

    Le bulot

    Les fruits de mer .

    Valeur calorique pour 100g

    Protéines :   18,1 g      Lipides :   1,9 g           Calories :  89 kcal

    Ce carnivore à coquille spiralée est peu énergétique pour un bon apport en protéines . Il est également riche en calcium (92 mg/100 g ) . Seul bémol ; sa teneur en cholestérol (125 mg) . Si vous êtes sujet à l'hypercholestérolémie , évitez absolument de le consommer avec de la mayonnaise !

    Le petit plus : Le cuire dans une eau relevée de coriandre et d'un bouquet garni et le servir accompagné de pain de seigle , riche en glucides lents , fibres , magnésium et vitamines B .

    L'huitre

    Les fruits de mer .

    Valeur calorique pour 100 g

    Protéines :  9 g       Lipides :  1,2 g         Calories :  49 kcal

    Elle est , avec la coque , le mollusque le moins énergétique , et ne contient , contrairement à une idée reçue , pas beaucoup de cholestérol (50 mg/100 g). Sa richesse en micronutriments est exceptionnelle ; calcium , potassium, fer, cuivre, sélénium, manganèse , iode et zinc , mais aussi vitamines B12 , D et E. Idéale quand on surveille sa ligne , à condition de zapper le pain de seigle beurré .

    Le petit plus : Le jus de citron détruisant l'essentiel des ressources en vitamines E , consommez -la de préférence nature ou avec du vinaigre .

    Avec l'huitre , y a pas de mal à se faire du bien !

    La langoustine

    Les fruits de mer .

    Valeur calorique pour 100 g :

    Protéines :  17 g      Lipides :   2 g        Calories :   90 kcal

    Faiblement énergétique , ce crustacée constitue un subtil cocktail de protéines , oligoéléments et minéraux . Sa particularité nutritionnelle réside dans sa teneur en potassium (50 mg /100 g ) , phosphore ( 183mg) , calcium ( 90 mg) , et magnésium ( 60 mg) . Il est aussi riche en cholestérol ( 105 mg) qui par chance , et localisé dans sa tête !

    Le petit plus : Ne jetez rien ! La tête peut servir à préparer un bouillon ou une sauce , et la carapace à parfumer les potages .

    L'araignée et le tourteau

    Les fruits de mer .

    Valeur calorique pour 100 g

    Protéines :   20,1 g     Lipides :   5,2g     Calories :    128 kcal

    Ils cachent une palette impressionnante de minéraux et oligoéléments ; potassium, phosphore, fer, magnésium, cuivre, zinc ... riches en protéines , ils affichent un taux de lipides raisonnable ( comparativement à la viande) , à condition de ne pas forcer sur la mayonnaise !

    Le petit plus : Tout réside dans Le court-bouillon . N'hésitez pas à agrémenter l'eau de cuisson d'un oignon , de clous de girofles , de thym, de laurier, d'une carotte et d'épices .

     

     


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  •  3 organes vitaux transportés en urgence par les gendarmes pour 3 vies sauvées !

    Encore une mission pas banale mais vitale réalisée par les gendarmes du Sud-Est, le week-end dernier. Alertés en pleine nuit par l'hôpital de Gap (05), les anges bleus ont acheminé en moins de 2h, trois organes vitaux à l'aéroport de Marignane pour une transplantation en urgence.

    La grande disponibilité, le professionnalisme et la parfaite coordination des militaires de l'escadron de sécurité routière de gendarmerie des Hautes-Alpes, des Bouches-du-Rhône et la brigade de gendarmerie des transports aériens de Marseille-Provence avec les transporteurs et les équipes médicales ont permis de sauver 3 vies avec une transplantation dans les meilleures conditions.

    Coup de coeur


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  •  

      Épidémiologie chez l'homme

    Transmission du charbon

      - Surtout par contact cutané à travers une peau lésée, avec des animaux infectés vivants ou morts, leurs carcasses ou leurs sousproduits : abats, peaux, cuirs, laines, cornes, onglons essentiellement. 
     -  Par absorption de viande ou de lait : exceptionnelle en France.

     -  Par inhalation, notamment lors de manipulations de laine contaminée par des spores de charbon (maladie des cardeurs de laine).

    Fréquence des cas

    En France, quelques cas rapportés au cours des vingt dernières années, généralement des formes cutanées.

    Activités professionnelles à risque

     -   Celles qui sont en contact avec des animaux vivants ou morts ou leurs sous-produits : notamment les éleveurs, les vétérinaires, le personnel des équarrissages, des abattoirs, des mégisseries...

     -   Les professions en contact avec des sols contaminés ("champs maudits") : travaux publics…

     -   Les laboratoires vétérinaires.

    Symptômes et évolution

    L'infection peut se présenter sous quatre formes :

      - Une forme cutanée : débute par une vésicule au point d'inoculation, puis devient une escarre noirâtre caractéristique, accompagnée ou non d'un oedème. D'évolution lente, cette forme représente plus de 90% des cas et évolue généralement vers la guérison.

    Dans certains cas, l'infection peut se généraliser et aboutir à la mort, en l'absence de traitement.

      - Une forme digestive : d'évolution rapide, caractérisée par une fièvre élevée, des maux de tête, des douleurs abdominales, du sang noir dans les selles. En l'absence de traitement adapté,cette forme est rapidement mortelle.

     -   Une forme respiratoire : d'évolution rapide, débutant par un rhume banal, puis évoluant vers une atteinte pulmonaire grave entraînant la mort le plus souvent.

    Une forme septicémique évoluant en quelques heures, peut apparaître d'emblée ou intervenir en phase finale des formes précédentes

    charbon bactéridien

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par le charbon

    Toutes les espèces de mammifères domestiques et sauvages (surtout les herbivores) et de rares espèces d'oiseaux.

        Distribution géographique et fréquence des cas de charbon  

    Répartition quasi mondiale, sous forme de foyers sporadiques, le plus souvent dans des troupeaux de plein air.

        Transmission du charbon  

    Par voie digestive ou par inhalation :

    - En pâturant sur des terres contaminées par des spores ("champs maudits").

    - En ingérant de l'eau, du foin, de la paille, de l'ensilage …contaminés par des spores.

    La transmission est d'autant plus aisée que des lésions des muqueuses préexistent.

        Symptômes  

    Ils varient selon les espèces animales. L'infection peut se présenter sous trois formes :

        1) Une forme aiguë digestive : douleurs abdominales, absence de rumination, oedème du cou, présence de sang noir dans les excréments.  

        2)  Une forme respiratoire : toux sèche, oedème aigu des poumons, excrétions nasales mousseuses de couleur rouille, oedème du cou.  

        3)  Une infection généralisée (septicémie) immédiate, ou pouvant faire suite aux précédentes formes, avec mort brutale. (source INRS) 

     

     

    .

     


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    Pour qu'il nous apporte toute l'énergie dont nous avons besoin dans la journée , ce repas doit être adapté à notre âge .

    A chacun son petit déjeuner

    Que l'on soit enfant, adulte ou bien senior , notre organisme ne dépense pas la même énergie tout au long de la journée .Il est donc indispensable , dès le lever de consommer un bon petit déjeuner qui va permettre à l'organisme , en état quasi de jeûne , de recevoir vitamines et minéraux  indispensables à son bon fonctionnement . Mais chaque tranche d'âge a des besoins spécifiques dont il faut tenir compte afin de choisir les aliments qui conviennent .

    Le plein de calcium chez les enfants et les ados

    A cet âge , le corps est en pleine croissance . Les os se forment , les dents poussent , ce qui nécessite une bonne dose de calcium , que l'on doit apporter en priorité par l'alimentation .

    Au menu

    Une boisson chaude , avec 10 g de sucre

    Un verre de jus de fruits (100ml)

    Un bol de céréales simples ( les céréales fourrées sont trop sucrées et trop grasses ), ou 40 à 50 g de pain beurré avec ou sans confiture, ou encore une fine couche de pâte à tartiner .

    Il n'aime pas le lait . Qu'Est-ce qu'on fait ?

    Essayez de lui donner du lait demi-écrémé , beaucoup plus digeste car contenant moitié moins de graisse. Si cela ne passe vraiment pas , tentez les autres produits laitiers comme le yaourt ou le fromage .

    La bonne quantité pour les adultes

    Entre 20 et 50 ans , ce sont les quantités qui changent . Elles doivent être adaptées à la masse corporelle et à l'activité physique . Aux alentours de la cinquantaine , si vous êtes une femme , pensez à renforcer vos apports en calcium (1500 mg par jour ) pour lutter contre l'ostéoporose .

    Au menu

    Une boisson chaude ( thé, café, lait )

    Une verre de jus de fruits (200ml) ou un fruit

    Une belle tartine (100g ) beurrée ou à la confiture

    Un yaourt ou un morceau de fromage

    Pas le temps de prendre un petit déjeuner . Qu'est-ce que je fais ?

    Pour contrer le coup de pompe de la matinée , emportez un fruit avec deux ou trois gâteaux secs . Encore mieux : une poignée de fruits secs , riches en minéraux , fibres et vitamines.

    A plus de 60 ans , on veille a sa masse musculaire

    Chez les seniors , l'appétit diminue , ainsi que la consommation de protéines , ce qui entraîne une réduction de la masse musculaire . Pour être certain d'apporter suffisamment de protéines à l'organisme dans la journée , il est bon de fractionner leur prise en les intégrant aux repas dès le petit déjeuner .

    Au menu

    Une boisson chaude ( thé, café, lait

    Un verre de jus de fruits

    Une tartine beurrée ou à la confiture environ 100 g

    Une tranche de jambon(10 g de protéines), une tranche de saumon (100g environ), un œuf brouillé ( 10 g de protéines )

    Un yaourt ou un morceau de fromage

    Je n'aime vraiment pas la viande . Qu'est-ce que je fais ?

    Vous pouvez trouver les protéines nécessaires dans le poisson , les céréales ( types semoule, quinoa , boulgour ) et les légumes secs (lentilles, haricots ...) .

    L' avis de l'expert

    A chacun son petit déjeuner

    Pourquoi avons nous tout intérêt à prendre un petit déjeuner ?

    Après plus de 10 heures à jeun , l'organisme a besoin de reconstituer des réserves, notamment en bons glucides. Si l'on zappe le petit déjeuner , on sécrète les mauvaises hormones - comme de l'insuline en excès - qui entraînent fatigue , défaut de concentration et parfois même une prise de poids .

    Les français savent-ils bien petit-déjeuner ?

    Non , la prise du petit déjeuner est en baisse , notamment chez les jeunes enfants et les adolescents (source CREDOC -2003-2010-). En revanche, le marché des produits industriels pour ce repas est plutôt à la hausse. Cela ne rassure pas sur les habitudes alimentaires des français ; s'ils petit-déjeunent , ils préfèrent que ce soit rapide et facile . Mais ils risquent fringales et fatigue tout au long de la journée.

    Quel pays peut servir d'exemple ?

    On peut suivre le modèle des pays nordiques, où l'on n'hésite pas à consommer , dés le matin , du pain noir accompagné de poissons gras ( saumon , hareng...) , riches en protéines associées à des oméga 3 , mais aussi de légumes fermentés ou de purée d'amandes. Sans oublier une boisson chaude pour se réhydrater .

    Le petit plus

    Retrouver la méthode minceur  de Sybille Montignac sur :

    methode-Montignac.aujourd-hui.com ( source télé-loisirs . Photos du net )


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  • INCROYABLE, STUPEFIANT, FORMIDABLE,

    hier l'assemblée nationale a adopté un amendement très important concernant le don d'organes dans le cadre de la loi santé.

    Pour faire simple, en cas de décès en mort encéphalique, le corps médical n'aura plus besoin d'obtenir l'accord de la famille pour le prélèvement des organes du défunt sous réserve que ce dernier ne soit pas inscrit sur le registre national des refus.

    La famille sera évidemment informée du prélèvement qui sera réalisé ...et ne pourra plus s'y opposer.

    Cette loi applicable au 1er janvier 2018 devrait réduire considérablement le nombre de décès de personnes adultes en attente de greffon (près de 600 en 2013) et réduire également la liste des personnes en attente de greffe (environ 18 000).

    Evidemment, des personnes vont critiquer cette loi en évoquant la liberté de son corps et bien, pas de problème, plutôt que de faire de grands discours philosophiques, il suffira qu'elles aillent s'inscrire sur le registre national des refus.

    Cet amendement est une révolution en France dans le monde du don d'organes.....!

    Voici son texte intégral ainsi que l'exposé expliquant l'esprit de l'amendement :

    Amendement de l'assemblée nationale


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  • Elle meurt d’un cancer à 12 ans, ses parents font toute une découverte derrière un miroir!

    Athena Orchard a découvert une étrange bosse en se réveillant un matin du mois de décembre. Elle ne se doutait pas que cette bosse lui enlèverait la vie peu de temps après.

    Tout a commencé lorsque la jeune fille de 12 ans a perdu connaissance le jour de Noël dernier. C’est quelques jours après qu’elle a découvert qu’elle était atteinte d’un cancer osseux. Elle n’avait pas beaucoup de chances de survie, elle devait suivre des traitements vraiment intenses de chimiothérapie.

    Malheureusement pour elle et sa famille, les traitements ne se sont pas avérés un succès et la jeune femme nous a quitté au mois de mai 2014.

    Peu de temps après sa mort, ses parents ont fait toute une découverte derrière le miroir dans la chambre de la jeune femme. Voici ce qu’ils ont trouvé: 

    Elle meurt d’un cancer à 12 ans

    De divers messages d’espoirs portant sur un tas de sujet. Malgré sa maladie, la jeune femme continuait de voir la vie de façon positive. Voici quelques lignes qu’on peut lire derrière le miroir: 

     

    Le bonheur, ça ne dépend que de nous.
    Tout le monde ne peut pas avoir une fin heureuse, mais c’est le voyage qui compte, pas la destination.
    Le sens de la vie, c’est d’avoir une vie pleine de sens.
    La différence entre l’ordinaire et l’extraordinaire, c’est simplement un petit extra.
    Le bonheur est une direction, pas une destination.
    Merci d’exister. Soyez heureux, libre, ayez foi, restez toujours jeune.
    Vous connaissez mon nom, mais pas mon histoire.
    Vous avez entendu parler de mes actions, mais pas de ce que j’ai traversé.
    L’amour c’est comme le verre, c’est superbe, mais ça se brise très facilement.
    L’amour est rare, la vie est étrange, rien ne dure et tout le monde change.
    Chaque journée est unique, aussi il faut en profiter au maximum. Car peut-être que demain, vous serez atteint d’une maladie incurable.
    La vie n’est décevante que si vous la traitez ainsi.
    Si quelqu’un vous aime, alors cette personne ne vous laissera jamais tomber, quelle que soit la situation.
    La vie est pleine de hauts et de bas, et sans les bas, les hauts ne veulent rien dire.
    J’attends de tomber amoureuse de quelqu’un à qui je pourrai déballer mon cœur.
    L’amour, ce n’est pas trouver quelqu’un avec qui on pourrait vivre sa vie future, mais plutôt trouver quelqu’un dont l’on ne pourrait pas se passer dans le futur.
    La vie est un jeu, et l’amour en est la seule récompense.

    (source:ayoye.comdu 19 032015)


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  • Le médicament dangereux, c'est d'abord celui qu'on ne prend pas

    Le médicament dangereux, c'est d'abord celui qu'on ne prend pas

    Jusqu'il n'y a pas très longtemps, le médicament était, dans l'esprit du public, l'un des symboles les plus patents du progrès et de la modernité. Chaque maladie devait trouver sa réponse thérapeutique. Simple, facile et si possible, bon marché.
     
    Ce rapport que les Français ont entretenu pendant plusieurs décennies avec les médicaments a sans doute contribué à faire de la France le champion du monde de la consommation de ces derniers.
     
    Comme souvent quand la passion est immodérée, le rejet ou la défiance qui la suivent le sont tout autant. Les affaires Médiator, Vioxx, et autres désastres sanitaires sont venus nous rappeler que le médicament n'était pas sans risque et que leur utilisation devait être strictement encadrée par des professionnels de santé éthiques, compétents et respectueux des protocoles thérapeutiques.
     
    Les affaires en questions ont également permis aux théoriciens du complot mondial et autres médecins ou politiques en mal de visibilité de publier des articles et ouvrages à sensation sur le caractère à la fois inefficace et dangereux de la plupart des médicaments existants sur le marché.
     
    L'INOBSERVANCE, FORME LA PLUS RÉPANDUE ET LA PLUS ANCIENNE DU MÉSUSAGE
     
    Le drame humain occasionné par ces affaires en cache aujourd'hui un autre et qui trouve peut-être, un peu, l'origine de son explosion dans le premier. Un sorte d'effet rebond lui aussi porteur de mauvaises nouvelles.
     
    Cet effet porte le nom d'inobservance, un mot qui qualifie un comportement qui consiste à suivre mal, ou à ne pas suivre du tout, son traitement. Comportement qui n'est cependant pas récent puisque Hippocrate avait déjà mentionné que "les malades mentent souvent lorsqu'ils disent qu'ils prennent leurs médicaments"(Bienséances, Hippocrate, chapitre 14).
     
    Selon la définition de l'OMS, l'observance est le degré de concordance entre le comportement d'une personne et les recommandations d'un professionnel de santé. Elle ne se réduit pas à la prise d'un médicament respectueuse de la prescription du médecin mais intègre aussi le respect des règles hygiéno-diététiques comme par exemple l'alimentation, l'arrêt du tabac et l'activité physique.
     
    Toujours selon l'OMS, et preuve que l'organisation prend la question très au sérieux, " l'amélioration de l'observance aurait plus d'impact que n'importe quelle amélioration des traitements médicaux ".
     
    En France, l'inobservance concernerait près de la moitié des patients atteints de maladies chroniques dont le nombre ne cesse d'augmenter, et l'on estime son coût à 2 milliards d'euros par an, les journées d'hospitalisation induites à un million et les décès à 8 000 !
     
    L'inobservance apparaît ainsi comme la forme de mésusage la plus dangereuse et la plus répandue : des personnes âgées qui se trompent de posologie, des patients greffés qui ne prennent pas leurs anti-rejets, des diabétiques qui oublient leurs traitements… sans compter le refus du traitement pour des raisons culturelles ou de croyances.
     
    En effet, dans 70% des cas, l'inobservance ne serait pas due à des oublis mais bien à une décision volontaire du patient, y compris pour les pathologies les plus graves pour lesquelles le non-respect du traitement prescrit engendre un danger de mort.
     
    Au-delà de ses dramatiques répercussions à l'échelon individuel dans de nombreuses situations, l'inobservance en engendre d'autres et, comme le rappelait le professeur Gérard Reach à l'occasion du Carrefour de l'Observance 2013 (Carrefour de l'Observance, Gérard Reach, 2013) : " à l'échelon de la population, comme par exemple en pathologie infectieuse où la mauvaise observance peut conduire à la sélection de souches résistantes ".
     
    Préoccupant, non ?
     
    LE DÉFI DU PASSAGE DE L'ACTE À L'ACCOMPAGNEMENT
     
    Les progrès de la médecine ont transformé de nombreuses maladies engendrant rapidement la mort, en maladies chroniques. Cette transformation induit un nombre toujours plus grand de " patient chroniques " qui, pour rester en bonne santé, doivent adhérer à un nouveau style de vie le plus souvent assorti d'un traitement médical au long cours.
     
    Cette nouvelle donne invite le patient à modifier son rapport à la maladie et le positionne différemment dans la chaîne du soin en lui conférant un rôle d'acteur de sa propre santé.
     
    Et c'est précisément là que tout change ! Le patient, celui qui " souffre " et " endure " comme l'exprime l'étymologie latine du mot, doit se muer en " actient ", acteur de sa guérison et de sa santé.
     
    La publication en octobre 2013 par Syntec Numérique – BVA du baromètre sur les services d'e-santé atteste de ces changements de comportement en indiquant que 83 % des Français souhaitent pouvoir être en contact via leurs smartphones avec l'équipe soignante chargée du suivi d'une maladie chronique et 82 % d'entre eux lorsqu'il s'agit d'un suivi post-opératoire.
     
    Dans ce nouveau contexte, le médecin, celui qui accompagne et prend soin, doit se substituer au docteur, celui qui sait et qui ordonne. Une différence qui semble subtile mais qui souligne toute la difficulté de la migration d'une médecine basée sur l'acte, à celle que l'on pourrait qualifier de " collaborative " basée sur l'accompagnement et le dialogue.
     
    Une migration qui n'est aussi pas sans conséquence sur le modèle économique de l'industrie pharmaceutique qui jusqu'à présent était lui aussi basé sur le paradigme de l'acte avec la prescription d'un médicament, absorbé et métabolisé par le patient.
     
    DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT AU SERVICE DE SANTÉ
     
    Grâce à son " smartphone " ou autre " companion device ", le patient peut être connecté en permanence avec son équipe soignante et recevoir tout type d'informations, n'importe quand et n'importe où. Ces nouveaux outils de communication autorisent également un monitoring des données biomédicales du patient, suivies et analysées en temps réel et à distance.
     
    Elles permettent également une relation à distance, mais intime, avec son médecin traitant ou un " coach thérapeutique ", dont la mission sera l'accompagnement du patient tout au long de son traitement. Une approche née au Etats Unis, promue et dispensée par des assureurs qui ont, et depuis longtemps, fait le constat du coût exorbitant de l'inobservance.
     
    L'efficacité de ce suivi à distance vient également d'être soulignée par une étude publiée en septembre 2013 par le cabinet Price Waterhouse Cooper (PWC), et qui estime à 11,5 milliards d'euros le montant des économies qui pourraient être réalisées d'ici à 2017 dans les dépenses de santé françaises et 99 milliards dans l'Union européenne !
     
    Une manne inespérée et qui ne devrait pas laisser indifférent le gouvernement français qui, à l'occasion de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, a exprimé son souhait de réduire de 3,4 milliards d'euros le déficit de la sécurité sociale d'ici la fin de l'année prochaine. Sans trop savoir où les trouver…
     
    Acteurs majeurs du soin, les industriels du médicament ne manquent pas d'être impactés par ces phénomènes et auront un rôle majeur à jouer dans ces évolutions. En effet, et peu à peu, le médicament tend à perdre son statut de composante dominante, voire unique, des soins, pour devenir une réponse ciblée à une pathologie, dans un contexte et pour un patient 
     donné. Réponse qui sera, le plus souvent, intégrée dans une "solution thérapeutique" adaptée à chaque individu, à son terrain et à son environnement.

    Au plan industriel, la valeur de l'offre de soins sera en conséquence davantage associée à la solution qu'à ses composantes, comme cela est par exemple déjà le cas dans l'informatique. Ainsi, et dans le domaine de l'offre de soins, la valeur se déplacera vers la mise en relation, ou en réseau, des différentes composantes d'une solution thérapeutique, et ne résidera plus uniquement dans la propriété inaliénable de l'une d'entre elles : la molécule.

    Cette nouvelle approche (" Laboratoires pharmaceutiques : innovez, cherchez ailleurs ", par Jacques Marceau, Les Echos, 3 janvier 2008), que l'on pourrait qualifier de systémique, a aujourd'hui des conséquences lourdes sur la stratégie des laboratoires qui sont d'ores-et-déjà amenés à chercher des partenariats et des alliances avec d'autres producteurs de biens ou de services, notamment numériques.


    Ils devront, en particulier, investir dans des programmes d'éducation des patients et d'observance. Un défi qu'il sera difficile de relever dans un cadre réglementaire trop contraignant, aggravé par le climat de défiance qui semble persister et qui se révèlera vite être un obstacle à l'équilibre des comptes de l'assurance maladie et à la modernisation de notre système de santé.

    Jacques Marceau (membre de la commission santé de la Fondation Concorde)


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    Vacciner les fillettes dès 11 ans contre les infections à papillomavirus : c'est la nouvelle recommandation en France .

    Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de la majotité des cancers du col de l'utérus , surtout chez les jeunes femmes .

    Avec 3 000 nouveaux cas chaque année , cette pathologie est le troisième cancer féminin entre 15 et 44 ans . D'où l'intérêt de la vaccination . Mais alors que cette dernière était jusque -là conseillée à partir de 14 ans , elle est désormais recommandée de 11 à 14 ans , avec le rattrapage possible jusqu'à 19 ans .

    La raison ? <<  il est important que les jeunes filles soient vaccinées avant d'être exposées au risque d'infection . C'est-à-dire en amont de leur vie sexuelle  >> explique le Pr Catherine Weil-Olivier, pédiatre à Colombes . L'intérêt est aussi immunologique . Les taux d'anticorps sont plus élevés lorsque le vaccin est administré avant 14 ans .

    Enfin , cette modification profite aux deux autres grands rendez-vous vaccinaux : Le rappel diphtérie-tétanos -coqueluche -poliomyélite entre 11  et 13 ans , et le vaccin contre l'hépatite B entre 15 et 19 ans .

    Poursuivre le dépistage

    L'idée sous-jacente est d'accroître le taux de couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus , qui tend à stagner . Selon l'Institut Nationnal du Cancer (INCa) , moins d'un tiers des ados françaises sont correctement vaccinées , avec les trois doses nécessaires .

    La simplification du calendrier vaccinal pourrait inverser la tendance . Elle permet << de proposer la vaccination à un âge où la sexualité n'est pas encore évoquée , ou bien plus tard , en abordant la question de la contraception , des maladies sexuellement transmissibles >>, remarque le Pr  Catherine Weil-Olivier .

    Attention cette vaccination ne protège qu'à 70 %es papillomavirus à l'origine du cancer du col de l'utérus et ne dispense donc pas le dépistage par frottis cervico-utérin . << Il reste recommandé, tous les trois ans , à toutes les femmes de 25 à 65 ans , quelles soient vaccinées ou non , rappelle le Dr Marie Veluire , gynécologue -obstétricienne à Athis-Mons . Or, plus de 50 % ne sont pas dépistées aujourd'hui , et seules 10 % le sont vraiment selon les recommandations officielles >>. Dommage , car, seul le frotis permet de repérer les lésions précancéreuses ( 40 000 nouveaux cas par an ) , les cancers avérés et donc de réduire leur incidence comme la mottalité .

    Cancer du col, on vaccine plus jeune

    La vaccination HPV peut être effectuée avec Cervarix ou gardasil (ce dernier prévenant en plus , les verrues génitales ). Attention , toute vaccination commencée avec l'un de ces produits doit être menée à son terme avec le même .  ( source : Femme actuelle aout 2013 )


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  •  On n'y pense pas forcément mais le diabète peut fragiliser l'oeil et en particulier la rétine .

    La rétinopathie diabétique peut apparaître après plusieurs années d"évolution du diabète , surtout si la glycémie n'est pas équilibrée .

    Cette complication est longtemps silencieuse : on ne ressent ni gène , ni douleur au niveau des yeux . Les troubles de la vue apparaissent à un stade avancé .

    Le seul moyen de vérifier que nos yeux ne sont pas atteints est de se faire dépister chaque année (ou dans certains cas tous les 2 ans , selon les recommandations de votre médecin traitant ) Détectée précocement et traitée rapidement , il est possible de ralentir la progression de cette complication .

    Je me fais dépister chaque année ou tous les 2 ans

    Deux technique existent pour détecter une rétinopathie  

    Le fond d'œil

    Réalisé par un ophtalmologue , le fond d'oeil nécessite une dilatation des pupilles à l'aide de gouttes pendant environ 20 mn .

    Cet examen n'est pas douloureux mais entraîne une gène liée à la dilatation de la pupille pendant les deux ou trois heures qui suivent . 

    La rétinographie ou photographie du fond d'œil

    Un professionnel de santé (infirmière ou orthoptiste ) prend une photo de la rétine (le plus souvent sans dilatation des pupilles )

    Elle est lue dans un second temps par un ophtalmologue : en cas d'anomalie , un rendez-vous avec un ophtalmologue est nécessaire .

    Certains réseaux et centre de santé disposent de rétinographes .

    Demandez conseil à votre médecin traitant

    Je prépare ma visite

    J'indique le motif de ma visite au moment où je prends rendez-vous chez l'ophtalmologue

    Je n'oublie pas de prendre les résultats de mes derniers examens de santé et la liste de mes médicaments .

    Je note sur mon agneda à quel moment je dois prendre rendez-vous pour l'année prochaine .

    En cas de dilatation des pupilles ...

    J'emporte des lunettes de soleil car je peut être gêné par la lumière

    Je me fais accompagner ou je prends les transports en commun car je ne peut pas conduire après l'examen .

    Bon à savoir

    Pour prévenir les complications de l'oeil , il est recommandé d'arreindre et de maintenir les objectifs d'HbA1cet de tension artérielle définis avec son médecin traitant .

    Pour en savoir plus sur le d'osage de l'HbA1c et la surveillance du diabète , vous pouvez consultez le site : www.ameli-sophia.fr

    La rétinopathie diabétique

    La rétinopathie diabétique est une maladie qui touche la rétine , la fine membrane qui recouvre le fond de l'oeil .

    Elle se développe lorsque les petits vaisseaux sanguins de la rétine sont endommagées par l'hyperglycémie . fragilisés, ils laissent passer un peu de sang .

    Cette complication reste longtemps silencieuse . Si elle n'est pas traitée , la rétinopathie diabétique peut conduire à une perte progressive de la vue .

    Votre ophtalmologue peut également vérifier que vous n'avez pas une cataracte , un glaucome ou un oedème maculaire , grâce à d'autres examens complémentaires .

     

    Dépister les complications de l'oeil

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