• Un rapport brise l'omerta entourant les médecins "mercenaires" à l'hôpital

    Jusqu'à 15.000 euros par mois: surpayés, les médecins employés à titre temporaire par les hôpitaux coûtent cher à la collectivité, souligne un rapport parlementaire consacré à ce phénomène qui bénéficie d'une "véritable omerta".

     

    Un rapport brise l'omerta entourant les médecins "mercenaires" à l'hôpital

    "L'hôpital public est à la peine pour recruter certaines spécialités, caractérisées par une forte pénibilité", souligne le député PS Olivier Véran, lui-même neurologue, dans ce rapport présenté mardi aux députés.

    Anesthésie, médecine d'urgence, radiologie, gynécologie-obstétrique, pédiatrie souffrent plus particulièrement de pénurie chronique.

    Face à cette situation, les directeurs d'hôpitaux, confrontés à une "surenchère salariale", sont contraints par une réglementation rigide qui ne leur permet pas d'augmenter la rémunération au-delà d'un certain seuil. Certains y dérogent, d'autres recrutent des médecins sur de courtes durées, au tarif du remplacement. Et renouvellent le contrat mois après mois.

    Mais cette pratique coûte cher. Un médecin intérimaire touche en moyenne de 600 à 800 euros nets pour une journée de travail et son collègue titulaire 260 euros, selon le rapport. Cela représente un coût de 1.370 euros TTC à l'hôpital, soit "plus du triple du coût normal d'une journée de travail pour un praticien hospitalier (médecin titulaire)".

    Le surcoût est évalué "de l'ordre de 500 millions d'euros" par an pour l'hôpital public.

    La situation est "plus critique" dans les petites structures où certains services "ne se maintiendraient ouverts qu'en recrutant 100% de remplaçants".

    "On n'a pas le choix, il faut faire tourner la boutique !", explique à l'AFP Nicolas Longeaux, président de la Commission médicale d'établissement de l'hôpital de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) qui a recours à plusieurs intérimaires en radiologie pour épauler le seul titulaire.

    La ministre de la Santé Marisol Touraine s'est dite mardi "choquée" par cette situation dans des déclarations au Parisien, plaidant pour une "régulation".

    Ce phénomène "semble avoir pris de l'ampleur mais bénéficie d'une véritable omerta", note le rapport.

    Impossible de connaître le nombre de médecins temporaires: "Aucune structure nationale n'a de compétence pour les répertorier", souligne-t-il, avançant le chiffre de 6.000 praticiens.

    "Pas de profil type"

    Le marché se répartit entre sociétés de recrutement, agences d'intérim et recrutements directs en "gré à gré", "solution la plus couramment utilisée".

    "Les candidats à ce mode d'exercice qui a ses contraintes mais peut s'avérer très lucratif ne manquent pas", relève-t-il encore.

    Jeune qui ne cherche pas à se fixer tout de suite (20%), mère de famille (25%) ou senior retraité (25%), "il n'y a pas de profil type".

    Dans 30% des cas, il s'agit d'un professionnel de l'intérim qui cherche à "gagner autant en travaillant moins ou à gagner beaucoup plus", jusqu'à 15.000 euros par mois.

    L'argument financier n'a pas motivé le choix d'Olivier Vinot, un anesthésiste de 52 ans ayant renoncé à son poste dans un CHU pour exercer en intérim. Témoignant auprès de l'AFP, il dit apprécier sa "liberté d'organisation", qui lui permet d'effectuer en parallèle des missions humanitaires.

    Certains cumulent leur fonction de titulaire avec des missions courtes ailleurs sur leurs week-end, congés, RTT, voire repos de sécurité, une pratique "totalement illégale".

    Plus grave: "le marché s'est emballé, remettant en cause par endroits la qualité, la continuité, la sécurité des soins", affirme le rapport. Pour autant, "il est difficile de déterminer si la multiplication des missions temporaires s'accompagne d'un sur-risque pour les malades".

    "Ce qui est certain, c'est que le médecin (remplaçant) ignore tout ou presque des procédures propres à chaque établissement". 

    Or les contrôles sont rares, selon M. Véran. "Il n'y a pas de remontée du terrain, les ARS (agences régionales de santé) s'impliquent avec parcimonie", a-t-il estimé.

    "Nous contrôlons la déontologie des contrats passés par les médecins inscrits à l'Ordre des médecins mais nous n'avons pas de pouvoir sur leur rémunération", explique à l'AFP le docteur François Simon, de l'Ordre des médecins.

    Le rapport, qui détaille 14 recommandations pour limiter ces pratiques, pourrait faire l'objet d'une proposition de loi, a précisé M. Véran, qui suggère de plafonner les rémunérations.

    Le ministre du Travail Michel Sapin a estimé mardi qu'il fallait "inciter davantage les jeunes à être (...) médecins hospitaliers". Faire appel à des médecins étrangers? S'ils "ont la capacité, la qualification, les qualités pour occuper ces postes, pourquoi pas. Mais ce sont souvent ceux-là qui sont en situation d'intérimaires".  (source : AFP du 17 12 2013)


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  • Régularité ... Efficacité ...

    La pratique d'une activité physique régulière est aussi importante qu'une alimentation équilibrée et la prise régulière des médicaments .

    Bouger toute l'année améliore aussi l'efficacité du traitement du diabète .

    Certes , le manque de temps , la météo capricieuse ou la lassitude peuvent être sources de découragement .

    Pourtant même l'hiver , les idées d'activités ne manquent pas ! Marche , yoga, danse de salon , bricolage ... ou encore gymnastique douce (voir ci-dessous )

    Pour se dépenser davantage

    Debout , les pieds légèrement écartés et les bras le long du corps , penchez le buste à droite , la main glissant le plus possible le long de la jambe . Le bassin doit rester fixe , les jambes légèrement fléchies .

    Pour ne pas pencher le buste en avant , contractez votre taille en respirant régulièrement pendant l'exercice . Débutez avec une série de dix mouvments de chaque côté et augmentez progressivement votre rythme .

    Pour bouge en douceur

    A l'aide de deux bouteilles d'eau de 50 cl en guise d'haltères , les bras à hauteur d'épaule et les coudes légèrement pliés vers le haut , effectuez des rotations des bouteilles vers l'avant puis vers l'arrière , en alternant bras droit et bras gauche .

    Commencez par trois séries de dix mouvements et augmentez proressivement votre rithme .


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  • Quel est le meilleur hôpital en France ?

    Le Nouvel Observateur a établi le classement à partir de plusieurs critères d'évaluation.

    Meilleurs hôpitaux de France : le classement 2013 du Nouvel Obs

    Un classement effectué par un journal peut ne pas paraître objectif, mais celui-ci semble correspondre assez à la réalité énoncée par le Ministère de la Santé. Mis à part pour Lille qui aurait chuté de 3 places.

    Le classement des meilleurs hôpitaux de France 2013 a été réalisé par l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur. C'est ce 29 novembre que l'étude déterminant quels établissements hospitaliers sont les mieux notés est publiée. Résultat : les dix premiers hôpitaux mis en avant dans le palmarès sont tous des établissements publics. Trois d'entre eux sont situés dans la ville de Paris. Deux sont à Lyon.

    Pour établir la liste des meilleurs établissements, le journal s'est procuré et a analysé les données du Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information de l'année 2012. La rédaction a retenu 8 critères d'évaluation : le volume d'activité, la part de la chirurgie, de l'ambulatoire et de la coelioscopie dans l'établissement, la diversité des cas traités, l'attractivité, et le niveau des ressources consommées pour traiter les pathologies.

     

    Meilleurs hôpitaux de France

    HôpitalVilleClassement global
    ( Source : Nouvel Observateur du 29 11 2013 )
    GH Pitié-Salpétrière Paris 1
    CHU de Toulouse Toulouse 2
    CHU de Bordeaux Bordeaux 3
    CHRE de Lille Lille 4
    Hospices civils de Lyon GH Est Lyon 5
    CHU de Strasbourg Strasbourg 6
    Hospices civils de Lyon GH Lyon-Sud Lyon 7
    GH Cochin-Saint-Vincent-de-Paul Paris 8
    Hôpiltal européen Georges-Pompidou Paris 9
    Hôpital La Timone adultes Marseille 10
     

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  • Que dit la loi ?

    Votée le 22 avril 2005 , la loi Leonetti précise les droits des patients et organise les pratiques à mettre en œuvre quand la question de la fin de vie se pose . Elle est donc très importante , mais trop souvent mal connue

    Ses principes :

    L'acharnement thérapeutique est illégal.

    Le malade a le droit de refuser un traitement .

    Le médecin doit tout mettre en œuvre pour soulager la douleur .

    Chacun peut exprimer par avance ses souhaits pour organiser ses derniers moments .

    Qui est concerné ?

    Les personnes majeures confrontées à la fin de vie , et hors situations d'urgence.

    Les 10 questions à vous poser

    1) Comment être sûr qu'on va respecter vos volontés ?

    En désignant une personne de confiance , en rédigeant par avance vos directives anticipées.

    Et en faisant intégrer dans votre dossier médical ces éléments .

    2) Pourquoi désigner une personne de confiance ?

    Vous pouvez désigner une personne de confiance , pour le jour ou vous ne serez plus capable d'exprimer votre volonté . Elle devient alors votre représentant auprès du médecin , qui devra recueillir son avis avant toute décision .

    - Il suffit d'indiquer le nom et l'adresse de la personne que vous avez choisie en datant et signant votre courrier .

    - La durée de désignation peut être limitée à la période d'hospitalisation .Il est plus prudent de fixer une durée illimitée  , d'autant que ce choix est révocable à tout moment .

    - Il n'est pas nécessaire d'être malade pour désigner une personne de confiance .Mais lorsqu'on est hospitalisé et /ou malade ,il est fortement conseillé de le faire .

    3) Comment et pourquoi écrire des <<directives anticipées >>?

    La loi vous permet de donner par avance des instructions sur la conduite à tenir en matière de limitation ou d'arrêt d'un traitement pour le jour où vous serez dans l'incapacité d'exprimer votre volonté .

    - Ces directives sont valables pour une durée de trois ans . Elles sont modifiables et révocables à tout moment .

    - Il suffit d'indiquer vos prénom et nom , lieu de naissance , de stipuler vos souhaits , de dater et signer .

    4) Qui décide de ce qui est ou pas acharnement thérapeutique ?

    Le malade , s'il est conscient . Sinon , c'est le médecin , en respectant la procédure collégiale  ( voir les situations ).

    5) La sédation : quand, comment et pourquoi ?

    Le médecin peut recourir à des produits sédatifs ( faisant perdre conscience ) pour soulager son patient dans certaines situations exceptionnelles de la fin de vie , en cas, par exemple d'asphyxie ou d'hémorragie massive . Plus rarement , dans des cas de souffrance physique extrême .

    Des recommandations très précises encadrent ces pratiques .

    - La sédation peut être modulée selon les circonstances , si besoin stoppée , ou poursuivie jusqu'au décès .

    - La pratique d'une sédation n'st jamais responsable de la mort , qui survient , si elle doit survenir , en raison de l'évolution de la maladie . C'est ce qui la différencie fondamentalement de pratiques d'injections létales  ( dont le but est de provoquer artificiellement la mort ) .

    6) Peut-on soulager la douleur au risque de provoquer la mort ?

    Oui . La loi Leonetti ( article 2) permet d'utiliser des médicaments pour limiter la souffrance des patients en fin de vie , même s'il existe un risque d'abréger leur existence . Le patient -ou son entourage- doit être informé et l'intention du praticien doit être consignée clairement dans le dossier médical .

    7) Que se passe-t-il après l'arrêt des traitements considérés comme déraisonnables ?

    Lorsque des traitements considérés comme de l'obstination déraisonnable sont arrêtés , la loi fait très clairement obligation au médecin de soulager la douleur , de respecter la dignité du patient et d'accompagner ses proches .

    8) Et après l'arrêt de l'alimentation ou du respirateur artificiels ?

    Lorsqu'on arrête un appareil respiratoire chez un patient dépendant de celui-ci pour survivre , il est recommandé de faire précéder cet arrêt par une sédation . Celle-ci entraînera une perte de connaissance préalable , afin de laisser la mort survenir sans heurt .

    - Pour ce qui concerne l'arrêt de l'alimentation ou de l'hydratation médicalement assistées ( AMA ou HMA) , il convient ( le cas échéant) de les arrêter conjointement . En effet , la déshydratation entraîne une insuffisance rénale et un coma progressif . La mort survient dans un délai d'une semaine .

    - Il ne s'agit en aucun cas d'une mort de faim ou de soif .Les malades présentent dans ces circonstances une diminution très importante des sensations .

    9) Quels recours a le malade ou sa famille si le médecin refuse de les écouter ?

    - En milieu hospitalier , en cas de conflit sur l'application de la loi d'avril 2005 , il est  toujours possible de recourir à la médiation des commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge ( par exemple , www.oc-sante.fr/je-prepare-mon-sejour/cruqpc-99) . Il en existe obligatoirement une dans chaque établissement de santé public ou privé .

    - Il peut également être utile de joindre une structure spécialisée en soins palliatifs ( équipes mobiles, par exemple , qui peuvent vous aider à faire reconsidérer la situation ) . En cas de blocage extrême , des recours juridiques sont envisageables .

    10) Et si vous êtes soigné à la maison ?

    Il n'y a aucune différence . Le médecin traitant doit inciter son patient à rédiger des directives anticipées ou à choisir une personne de confiance . Si le malade ne peut plus s'exprimer , le médecin doit mettre en route la procédure collégiale comme à l'hôpital ( voir les situations ) .

    Les 4 situations envisagées par la loi

    1) La personne est consciente mais maintenue artificiellement en vie

    Exemple : un patient tétraplégique ou atteint d'une sclérose latérale amyotrophique . Il a toute sa conscience , mais sa vie dépend d'une assistance respiratoire ( respirateur) et/ou d'une hydratation et d'une nutrition artificielles ( sonde gastrique, perfusion ) .

    Que dit la loi , Le patient peut exprimer sa volonté :

    - soit il choisit de continuer à vivre ainsi ;

    - soit il désire arrêter les traitements qui le maintiennent artificiellement en vie .

    Dans ce cas , le médecin doit l'écouter , l'informer des conséquences de l'arrêt du traitement - la mort- , lui accorder un délai de réflexion . Si besoin , il peut faire appel à un collègue pour donner au patient d'autres explications . Si le patient persiste dans sa demande , le médecin à l'obligation de la respecter et de mettre en route des soins palliatifs ( article 4) . L'ensemble de cette procédure doit être inscrit dans le dossier médical du patient .

    2) La personne est consciente , en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable

    Exemple : un patient cancéreux pour lequel il n'y a plus aucun espoir raisonnable de guérir et à qui on propose une chimiothérapie << de l dernière chance >> .

    Que dit la loi ? le patient peut refuser le traitement . S'il le refuse , le médecin doit respecter sa volonté , et suivre la procédure prévue pour le cas n°1.

    3) La personne est inconsciente , en état végétatif chronique

    Exemple : un patient en coma prolongé .Il est  inconscient et son maintien en vie dépend d'une assistance respiratoire et/ou d'une alimentation et d'une hydratation artificielles

    Que dit la loi ? le patient étant capable d'exprimer son opinion , c'est au médecin que revient la décision d'évaluer la situation . Pour décider ou pas d'arrêter le traitement , il doit mettre en route la procédure collégiale suivante :

    1 - la prise de décision doit être collégiale , associant au moins un autre médecin , sans aucune relation hiérarchique avec le premier

    2 - Il doit y avoir concertation avec l'équipe soignante ( infirmières, aides-soignantes...) .

    3 -  Le médecin doit consulter les directives anticipées , la personne de confiance , informer la famille . Et s'efforcer de prendre la décision qu'aurait été celle du patient si celui-ci aurait pu la faire .

    4) La personne est inconsciente , en phase avancée ou terminale d'une affection grave et incurable

    Exemple : un patient inconscient en phase terminale d'un cancer généralisé , pour lequel se pose la question de pratiquer une transfusion sanguine ou un traitement antibiotique .

    Que dit la loi ? Le médecin doit appliquer la même procédure qu'u cas n°3afin de déterminer si le traitement envisagé représente ou pas , dans la situation précise , un acharnement thérapeutique . Si oui , il doit s'en abstenir .

    En savoir plus sur la source de cet article :

     

    Droit des malades et fin de vie


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  • Voici sur tableau ci-joint les 1ers chiffres (provisoires) concernant les greffes réalisées en 2014 en France.

    Bilan des greffes 2014

    Une bonne nouvelle avec une progression de 5% de ...2014 par rapport à 2013 correspondant à 234 greffes supplémentaires.

    La principale augmentation concerne le rein avec 168 greffes de plus qu’en 2013.
    Le rein et le poumon restent évidemment les organes les plus greffés représentant 84% du nombre total de greffes.

    Maintenant il faut attendre le rapport détaillé de l’agence de la biomédecine afin de savoir si cette augmentation 2014 du nombre de greffes réalisé est due à une augmentation des décès en mort encéphalique (notamment accidents de la route) ou une baisse du taux de refus.

    Important aussi de savoir si le nombre de décès survenus en 2013 par manque de greffons, environ 600, a baissé en 2014.


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  • Le mot brunch vient de l‘association de deux termes anglophones : « breakfast », qui signifie « petit-déjeuner » et « lunch », qui signifie « déjeuner ». Il correspond, comme son nom l’indique, à un mélange de deux repas, le petit-déjeuner et le déjeuner. Il se prend entre la fin de la matinée et le début de l’après-midi (entre 11h et 14h).

    Le brunch : un moment gourmand à partager

    Venu des Etats-Unis puis ensuite popularisé en Grande-Bretagne à la fin du 19ème siècle, le brunch arrive bien plus tard en France où la culture culinaire et le petit déjeuner sont sacrés ! Il commence à être connu dans les années 1980, et rencontre un vrai succès à partir des années 2000. En effet, après de longues semaines de travail routinières, la grasse matinée du dimanche s’instaure progressivement comme un véritable de mode vie  dans les foyers.


    Le brunch est de plus en plus proposé le week-end, à la carte des cafés, hôtels et restaurants, principalement dans les grandes villes. Mais, inutile de se rendre au restaurant pour profiter d’un moment gourmand et convivial puisque le brunch peut être préparé et dégusté à la maison !
     
    Le brunch est un repas « deux en un », il fait office de petit-déjeuner et de déjeuner. Cependant, tout en fournissant des éléments nutritionnels indispensables, il ne doit pas apporter autant d’énergie que ces deux repas rassemblés. Le brunch se présente généralement sous forme de « buffet », où chacun pioche en fonction de ses envies.
     
    Un brunch peut se composer de :

    • mets sucrés : thé, café, chocolat, jus de fruits (pour les boissons), ainsi que des toasts, tartines de pain, mini viennoiseries, tartes et gâteaux faits maison, crêpes, riz au lait, confitures, miel, lait, yaourt, compotes ou salades de fruits…
    • mets salés : œufs, brouillés, en omelette ou au plat, des filets de bacon, du fromage, des salades composées, des bâtonnets de crudités, des tartes salées, des cakes, des soupes froides…

     
    Le mieux est donc de faire de petites portions afin de pouvoir prendre un peu de chaque élément sans pour autant abuser des mets sucrés (tartes, pâtisseries, confitures) et/ou gras (viennoiseries, fromage, quiches…).
     
    Le brunch fait souvent suite à une grasse matinée dominicale, il est donc tout à fait possible de préparer quelques mets la veille afin de pouvoir s’attabler le lendemain pour gagner du temps.
     
    Par exemple, les tartes, les gâteaux, les compotes, les riz au lait peuvent tout à fait être confectionnés la veille ainsi que les mets salés (cakes et tartes) !
     
    Vous pouvez également dresser votre table la veille et disposer les tasses, mugs, bols, assiettes, couverts… 

    Auteur : Mélanie Mercier, diététicienne-nutritionniste
    Site internet

    Crédit photo : © karepa - Fotolia.com


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  • Prothèses mammaires: "Il n'est pas recommandé" aux femmes "de se les faire retirer" (Touraine)

     
    La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a déclaré mardi que les femmes porteuses de prothèses mammaires n'avaient pas besoin de se les faire retirer, malgré le signalement en France de nouveaux cas de cancers chez certaines d'entre elles.

    "Il n'est pas recommandé aux femmes porteuses de prothèses mammaires de se les faire retirer", a dit la ministre au cours d'une conférence de presse, soulignant que celles-ci ne devaient "pas céder à une inquiétude excessive".

    Elle a précisé qu'aucune marque de prothèse n'avait été spécifiquement "mise en cause" et que l'information aux femmes désireuses de se faire poser des implants serait "renforcée". "Notre vigilance est absolue", a-t-elle assuré.

    La mise au point de la ministre fait suite à la publication mardi par le quotidien le Parisien d'un "avis d'experts", disponible sur le site de l'Institut national du cancer (INCa), comptabilisant pour la France 18 cas depuis 2011 de cancers rares, des lymphomes anaplasiques à grandes cellules, associés à un implant mammaire (LAGC-AIM).

    "Il existe un lien clairement établi entre la survenue de cette pathologie et le port d'un implant mammaire", expliquent ces experts dans leur rapport. Mais ils ajoutent que "la fréquence de cette complication est cependant très faible".

    Présente à la conférence de presse, Mme Agnès Buzyn, présidente de l'INCa, a expliqué que le lymphome incriminé était "le plus souvent de très bon pronostic" et qu'un seul décès avait été enregistré sur les 18 cas répertoriés.

    Selon François Hébert, directeur général adjoint de l'agence du médicament ANSM, près de 400.000 femmes sont porteuses d'implants mammaires en France dont 80% pour des motifs esthétiques et 20% pour des suites de cancer. (source :AFP 17-03-2015 - 13:01 )


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  • Ne baisse jamais les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle
    (Juste avant le bonheur, Agnès Ledig)

    En ce qui me concerne, le miracle ne cesse de se produire...
    J'ai quatre enfants formidables et une épouse adorable.
    J'ai le soutien de ma famille et de mes amis. Ce sont de véritables amis.
    J'ai eu la chance d'exercer pendant trente ans une profession que j'aimais et de le faire en accord avec mon éthique personnelle.
    Je suis autonome (presque) totalement. Je peux circuler dans la nature, je sais encore marcher, courir, sauter, rire et pleurer.
    Je vis dans un pays de libertés.
    La vie est belle !

    Bien sûr, aux yeux de certains, on pourrait dire que je n'ai pas eu de chance.
    Trois cancers en dix-huit mois, qui m'ont privé de mes deux reins et de mes deux surrénales, c'est un peu lourd...Je mentirais en prétendant que ce fut une partie de plaisir. Mais grâce à l'immense soutien de tous mes proches, je vis actuellement mes 4 dialyses hebdomadaires et toutes les privations associées sans trop de difficultés.

    Ceci m'amène au motif qui m'a fait ouvrir un compte sur Facebook.
    Il s'agit d'un projet qui m'est venu après avoir visionné un film génial que je vous recommande : « De toutes nos forces » de Nils Tavernier. C'est l'histoire d'un jeune handicapé en chaise roulante qui sollicite de son père de réaliser ensemble l'Ironman de Nice, une des épreuves sportives les plus difficiles qui soient.
    Mon projet n'est pas aussi ambitieux. Pour moi, l'Ironman est tout simplement impossible.
    Je souhaite simplement accomplir un marathon (42,195 km de course). Je ne suis pas le premier dialysé à le tenter, même si on peut compter sur les doigts d'une main ceux qui y sont parvenus. Par contre, je suis, semble-t-il, le seul à être privé à la fois de ses deux reins et de ses deux surrénales.
    C'est une épreuve difficile pour un dialysé, car toutes les toxines produites durant l'effort ne pourront s'éliminer et vont donc s'accumuler. Il y a un risque de toxicité cardiaque. L'absence de surrénale constitue également un obstacle majeur en raison d'un manque de réactivité au stress de la course.
    Comme je tiens à vivre encore un petit moment, je suis un entraînement pointu. Je vais également passer divers tests médicaux qui permettront d'extrapoler sur un marathon les effets de distances plus courtes. En effet, les médecins n'ont pas l'expérience de ce type d'épreuve chez un double néphrectomisé, surrénalectomisé de surcroît.
    Nous allons donc jouer la carte de la prudence. J'ai déjà couru cette distance, il y a une bonne dizaine d'années, alors que j'étais encore en bonne santé, et j'avais terminé l'épreuve en me disant : « plus jamais »...
    Alors pourquoi maintenant ?
    Parce que je veux aller, moi aussi, jusqu'au bout de mes forces.
    Parce que je suis convaincu que tous ceux qui m'accompagnent dans ce projet vont me porter par la seule force du mental.
    Parce que je veux insuffler de l'espoir à mes amis dialysés, leur montrer que notre vie n'est pas une infamie, que nous pouvons encore faire beaucoup avec peu de moyens, chacun à son niveau.


    Et pour me donner encore plus de courage, je souhaite récolter de l'argent au profit de deux associations qui luttent corps et âme pour améliorer le quotidien des insuffisants rénaux.
    Il s'agit :
    1. de la LIR Arlon (Ligue en faveur des Insuffisants Rénaux) qui sensibilise au don d'organes et dont voici le lien : http://lirarlon.jimdo.com/
    2. de l'association Adémar (Les Amis Des Enfants Malades Rénaux) dont voici le lien : http://www.ademar.be/

    Je sais que les temps sont durs pour tout le monde et que chacun est très sollicité, mais je crois aussi en la générosité de l'être humain et je remercie tous ceux et celles qui ont décidé de m'accompagner dans ce projet, qu'il voie ou non le jour selon le résultat des tests médicaux.

    Le marathon choisi est le Maas Marathon ou marathon de Visé : http://www.maasmarathon.com/accueil/marathon/
    Cette année, il aura lieu le 10 mai. Nous l'avons choisi en raison de sa proximité avec le CHU de Liège et aussi parce qu'il permet l'accompagnement par des cyclistes à partir du 13ème Km.

    Puisque Facebook permet beaucoup de choses, j'aimerais vous proposer de compléter à votre guise la phrase suivante, qui sera notre slogan pendant l'épreuve :

    Dialysé, mais libre...

    J'inscris le premier mot, parce que c'est le plus beau :

    Libre d'aimer

    Ceux qui souhaitent me soutenir peuvent le faire par un don même très modeste sur le compte
    Triodos :
    IBAN : BE69 5230 4076 9478
    BIC : TRIOBEBB
    avec en communication LIR ou Adémar ou Marathon André (dans ce dernier cas, la somme sera répartie à parts égales entre les deux associations).

    Je vous remercie de tout mon coeur pour le soutien que vous avez décidé de m'apporter.

    André Galhaut

    Dialysé mais libre


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  • Bien que son diagnostic soit handicapant , il n'est établi que chez un tiers des malades en raison de son caractère très progressif et insidieux . 

    La BPCO est définie comme une maladie chronique et lentement progressive. Elle est caractérisée par une diminution non ou peu réversible du calibre des bronches. Cette obstruction bronchique empêche peu à peu le passage de l'air et provoque l'essoufflement, d'abord à l'effort, puis progressivement pour des efforts de plus en plus minimes, et enfin une gène respiratoire au repos. Elle n'entraîne longtemps aucun réel handicap et n'est donc le plus souvent découverte que lorsque les dégâts sont déjà importants.

    La Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (ou BPCO) est une maladie encore trop méconnue en France, comme dans l'ensemble du monde. Elle concerne pourtant très directement quelque 3 millions de personnes en France où elle occasionne plus de morts que la pneumopathie atypique, le sida, la grippe, les accidents d’avions de train et d’automobile réunis. L’une des premières causes de la méconnaissance de la BPCO tient justement à son caractère sournois et insidieux…

    La cause première et principale de la maladie est le TABAGISME

    Dans 90% des cas -. Nous avons à ce jour la certitude que plus un individu a fumé, plus il risque de développer une BPCO. On estime qu’à partir de 1 paquet par jour pendant 15 ans, le risque devient significatif.
    Même pour une exposition moindre, le tabagisme constitue encore une menace dont il faut tenir compte. Elle est aussi due, mais beaucoup plus rarement, à une exposition professionnelle à certains polluants. Elle peut enfin être la conséquence d’infections broncho-pulmonaires de l'enfance. Elle se distingue de l'asthme, cette autre pathologie respiratoire qui apparaît souvent précocement chez l’enfant ou le jeune adulte. Car la BPCO survient plutôt chez les personnes d’âge mur et souvent après une intoxication tabagique prolongée sur de nombreuses années.

    Une personne, le plus souvent fumeur ou fumeuse, qui tousse et crache tous les matins, est suceptible d'être frappée de BPCO , il importe ne pas banaliser ce premier signe qui voudrait dire qu’il est "normal" de tousser lorsque l’on fume. Car jour après jour, la BPCO non diagnostiquée ni soignée évolue vers un rétrécissement progressif et irréversible du calibre des bronches, qui à un stade avancé de la maladie se rétrécit. L’air entre dans les alvéoles pulmonaires mais il s’évacuera difficilement du fait du rétrécissement des bronches. 

    Lentement mais sûrement, les lésions évoluent vers une destruction progressive des poumons, ce que l'on appelle l'emphysème, qui est une des complications de la BPCO.

    BPCO : une maladie peu connue et pourtant très répandue  

    La mesure du souffle pour dépister la BPCO

    Maladie jusqu'alors essentiellement masculine, la fréquence de la BPCO augmente chez la femme où elle est souvent plus précoce et plus sévère. Cette évolution est étroitement associée à l'augmentation du tabagisme constaté chez les femmes et en particulier chez les jeunes femmes. Aussi la BPCO doit-elle être dépistée le plus précocement possible. Car les lésions broncho-pulmonaires provoquées par le tabac sont irréversibles et aucun traitement ne peut les faire disparaître. Pour dépister précocement l'obstruction des bronches, le seul moyen actuellement à disposition est la mesure du souffle par l'exploration fonctionnelle respiratoire, c'est à dire la spirométrie.

    Aussi si vous vous sentez essouflé, si vous toussez et si vous crachez le matin en vous levant; n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant et lui demander qu'il procède ou fasse procéder à une mesure du souffle.

    Une grande inconnue

    Si la maladie inquiète , c'est qu'elle connaît un retentissement croissant . Elle tue plus de 16 000 personnes chaque année en France , toujours selon la SPLF ( Société de Pneumologie de Langue Française ), et pourrait venir au cinquième rang des causes de handicap et la troisième cause de mortalité de maladie d'ici 2020 .

    Les femmes sont de plus en plus touchées . En cause , l'augmentation dun tabagisme au féminin associée à une fragilité spécifique . Cependant , la maladie reste méconnue du grand public mais aussi des professionnels de santé comme des malades eux-mêmes, regrette La SPLF . Longtemps peu invalidante , la BPCO est ainsi souvent découverte trop tardivement .

    Des symptômes banalisés par les patients

    La maladie respiratoire se caractérise par un essoufflement à l'effort qui n'apparaît que très progressivement . Très souvent , les personnes touchées tendent à adapter leur activité pour ne pas percevoir leur gêne respiratoire , ou plus encore , attribuent la réduction de leurs activités quotidiennes à d'autres facteurs comme le poids , l'âge ou la sédentarité .

    En l'absence de réel handicap , la maladie n'est le plus souvent découverte que lorsque les dégâts sont déjà importants . C'est pourquoi la production de crachats le matin et l'essouflement rapide ne devraient jamais être banalisés par le fumeur , mais au contraire conduire à consulter .

    Le dépistage

    Le médecin traitant peut procéder à un premier examen notamment en utilisant un débitmètre employé dans le diagnostic de l'asthme . Il pourra prescrire une mesure du soufle par un pneumologue , il s'agit d'une exploration fonctionnelle respiratoire réalisée avec un spiromètre , seul moyen dont on dispose aujourd'hui pour détecter précocement une obstruction des bronches .

    Plus le dépistage est précoce , plus il permettra de freiner la détérioration pulmonaire et de préserver la qualité de vie du patient en initiant une prise en charge adaptée au plus tôt .

    Carnet de suivi de la BPCO

    La société de Pneumologie de Langue Française vient de définir des carnets de suivi de la BPCO à 'l'attention des médecins et des patients visant à assurer une meilleure prise en charge de la maladie dans le temps .

    Si le diagnostic est posé , vous pouvez en faire la demande à votre médecin

    Pour en savoir plus , consultez le site :  www.lesouffle.org


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  • Chaque année, 1 500 prélèvements sont effectués. (Archives V. D.)

    Une maison des dons d’organes à Montpellier ?

     

    Le projet est lancé. Il s'agirait d'une première en France.

    L’Association des familles françaises pour le don d’organes (Affdo), présidée par Armand Siboni, lance le projet de réalisation, à Montpellier, d’une maison nationale pour le don d’organes. Il s’agirait d’une grande première en France.

    "Accueillir les familles, les informer sur les enjeux"

     "L’idée est de finaliser ce projet en 2014, pour, ensuite, initier progressivement la constitution d’un réseau national de ce type de lieu à travers le territoire national", explique Bernard-Éric Simper, secrétaire général de l’association.

    Un tel projet est aisément réalisable dans la mesure où le budget nécessaire à une telle structure ne serait guère élevé. "On évalue entre 10 000 € et 12 000 € le budget d’une telle maison."

    Cette maison aurait pour mission "d’accueillir les familles, de les informer sur les enjeux autour du don d’organes et de leur apporter la documentation nécessaire à leur sensibilisation."

    Le soutien actif du maire

    Cette mission, qui est celle de l’Affdo depuis sa création, l’an dernier, avec le soutien actif d’Hélène Mandroux, maire de Montpellier, s’appuie sur un débat de société majeur. Le thème du don d’organes, récurrent, se heurtant souvent à une dimension affective et éthique, qui en constitue le frein principal

    "Faire prendre conscience"

    "Aujourd’hui, en France, on recense 3 000 décès par mort cérébrale par an qui pourraient donner lieu à des prélèvements d’organes. Or, il n’y a que 1 500 prélèvements. Le but est d’abord de faire prendre conscience aux familles de cet enjeu et de les amener à se prononcer. Il ne s’agit pas de pousser les gens à donner leurs organes à leur décès mais de les amener à se prononcer, surtout auprès de leur propre famille, sur leur engagement ou non. Très souvent, ceux qui restent ne sont pas informés de la position de leur proche disparu sur ce sujet", argumente Armand Siboni.  (source : Midi Libre du 16 12 2013)


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