• L’échinococcose alvéolaire (4)

    Agent responsable : Parasites (vers) : Echinococcus multilocularis.

    Epidémiologie chez l'homme

    Transmission de l’échinococcose alvéolaire

      Par voie digestive : En portant à la bouche des mains contaminées par des oeufs du parasite présents sur des végétaux, le sol, le pelage de chiens ou de chats…

        Le plus souvent par ingestion de végétaux contaminés (légumes, fruits, baies et salades sauvages, champignons), mangés crus ou peu cuits.  

    Fréquence des cas

    Rare, uniquement dans les zones touchées par la maladie animale.

    Il existe un réseau de surveillance européen basé à Besançon

      (http://www.eurechinoreg.org).

    Activités professionnelles à risque

    Dans les régions concernées, toute personne qui travaille au contact :

      D’animaux infectés : renards, mais aussi chiens et chats. De terre, de végétaux de faible hauteur, tels que pissenlits, fraises, myrtilles...

    Symptômes et évolution

    Absence de symptôme (incubation), souvent pendant  plusieurs années.

    Envahissement progressif du foie par le parasite.

    En l’absence de traitement, décès du malade. 

    l'échinococcose alvéolaire

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Echinococcus multilocularis

    Carnivores (renard, mais aussi le chien, voire le chat).

    Rongeurs sauvages (en particulier les campagnols).

        Distribution géographique et fréquence des cas d’infection par Echinococcus multilocularis  

    Uniquement dans l’hémisphère Nord en zones de climat froid.

    En Europe du Nord et de l’Est : Suisse, Allemagne, Belgique, Italie…

     En France : quart Nord-Est (Vosges, Ardennes, Jura, Franche-Comté, Alpes), Massif Central

    (Auvergne).

     Transmission d’Echinococcus multilocularis  

    Par la voie digestive :

    Carnivores : en mangeant de petits rongeurs infectés par Echinococcus multilocularis.

    Les carnivores hébergent le ver dans leur intestin grêle, et rejettent ses oeufs microscopiques par leurs déjections. Les oeufs adhèrent fortement aux végétaux et au sol et sont très résistants aux conditions environnementales.

    Rongeurs : par ingestion d’aliments ou d’eau souillés par des excréments de carnivores contenant des oeufs du parasite.

        Symptôme :

    Le plus souvent sans symptôme.(source INRS)

     

     

     


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