• Ces troubles respiratoires ont un impact sur la qualité de vie , mais aussi sur la santé . Bonne nouvelles , les traitements, essentiels , se multiplient et se perfectionnent tous azimuts .

    Apnées du sommeil (3)

    Les apnées du sommeil sont des interruptions de la respiration de plus de dix secondes associées à des ronflements .

    Elles sont dues à une obstruction du passage de l'air au niveau de la gorge , à cause d'amygdales volumineuses , d'un voile du palais trop épais ou trop long , d'une grosse langue ou d'une mâchoire un peu reculée -phénomène de plus en plus courant , car on mastique de moins en moins . Fréquente , cette maladie touche de 2 à 4 % de la population . Les apnées sont dites modérées entre quinze et trente pauses respiratoires par heure , et sévères au-delà .

    Des conséquences importantes

    Lorsqu'elles surviennent , le taux d'oxygène dans le sang baisse et l'organisme déclenche par réaction un micro-éveil qui rétablit le flux d'air . Problème; empêché de passer en sommeil profond réparateur , on reste en sommeil superficiel . D'où une fatigue dès le lever, avec des accès de somnolence dans la journée , ce qui altère la qualité de vie , sans oublier le risque d'accident de la route ou du travail . Côté santé , le cœur et le cerveau souffre de ces baisses d'oxygène répétitives , d'où une augmentation des troubles de la mémoire et de risques cardio-vasculaires(hypertension, infarctus, AVC) .C'est dire si le diagnostic est primordial . A noter que se réveiller avec des maux de tête (à cause des poussées d'hypertension nocturnes) est un indice de la maladie. Aujourd'hui , un examen du sommeil est effectué à domicile (prêt d'un boitier avec des capteurs à brancher) . Si le résultat est concluant , il suffit . Dans le cas contraire - peu d'apnées, mais somnolence diurne - un examen avec électroencéphalogramme est réalisé en laboratoire du sommeil pour rechercher un autre trouble (syndrome des jambes sans repos par exemple) . Le diagnostic posé, un examen ORL est pratiqué pour repérer une zone d'obstruction . Après quoi on peut, surtout en cas d'apnées modérées , recourir à la chirurgie pour ôter de grosses amygdales ou celles se trouvant dans la base de la langue, ou retendre  le voile du palais . Un progrès ; avant d'opérer , on réalise désormais une endoscopie du sommeil . Le patient est endormi et une fibre optique introduite dans sa gorge permet de bien repérer la ou les zones coupables des apnées en <<situation dodo >> . Ainsi , le chirurgien est sûr d'intervenir au bon endroit !

    Un masque qui envoie de l'air

    En cas d'apnées sévères , le traitement de référence est la ventilation nocturne .Le médecin prescrit un appareil à pression positive continu (PPC), mis en service à domicile par un prestataire . Le principe ; on porte un masque sur le nez , plus rarement sur le nez et la bouche .Celui-ci est relié à une petite machine qui envoie de l'air sous pression afin de maintenir les voies respiratoires ouvertes et de supprimer les apnées . C'est très efficace et confortable une fois bien réglé . De nombreux appareils , toujours plus miniaturisés et silencieux , sont désormais proposés . Quand aux différents masques disponibles , c'est au médecin et au prestataire de trouver le mieux adapté , les appareils étant compatibles avec n'importe lequel . Autre progrès ; tant qu'on ne dort pas , la pression reste minimale , ce qui ne gêne pas l'endormissement . Vraie avancée aussi , la technologie P-Flex (dreamstation Expert de Philips), qui délivre la bonne pression d'air à l'inspiration et la diminue à l'expiration .<<Mes patients se disent soulagés par ce système . Cela évite trop de pression à l'expiration , ce qui peut gêner , voire causer des problèmes d'aérophagie et perturber le sommeil>>, précise le Dr Marc Pfindel , spécialiste des pathologies du sommeil . Restent les << fuites d'air>> sur le côté qui peuvent affecter le voisin de lit .<<elles sont inévitables ; l'air expiré par le patient doit être évacué , c'est pour cela qu'il y a des trous dans les masques , poursuit le spécialiste. A cet égard  , le modèle dreamwear  de Philips apporte un confort inédit ; c'est le seul conçu pour que l'expulsion de l'air se fasse au-dessus du crane , donc vers le haut , sans gêner. >> De plus , il se pose juste sous le nez sans les petits tuyaux introduits dans les narines . Autant de progrès qui vont faciliter l'adhésion au traitement .

    Autre option : Agir sur la mâchoire

    Pour les réfractaires aux appareils de ventilation, le port  d'orthèses dentaires sur mesure est une alternative . Ces gouttières posées sur les maxillaires supérieur et inférieur , agissent grâce à un système  qui avance la mâchoire du bas et la langue libérant de la place pour l'air en arrière . Cette solution exige une dentition en bon état; au moins de six à huit molaires en haut et en bas (pas de bridge, mais possible avec des implants) et impose une surveillance par le dentiste , les dents pouvant se déplacer . Autre option; notamment pour les jeunes ayant la mâchoire inférieure trop en arrière , mais praticable jusqu'à 50 -55 ans (sauf obésité morbide) : La chirurgie qui consiste à avancer la mandibule . Un acte lourd , qu'on peut associer à une chirurgie des tissus (ablation des amygdales , diminution du volume de la langue...) mais radical, avec 90%  de succès .

    Le petit plus

    Questions au Pr Frédéric Chabolle , chef du service ORL , à l'hôpital Foch à Suresnes (92)

    Apnées du sommeil (3)

    Une nouvelle solution , implantable arrive. De quoi s'agit-il ?

    Nommée Inspire II , elle est comparable à un pacemaker .On pose un petit stimulateur sous la peau , sous la clavicule . Deux électrodes y sont reliés ; l'une descend sur le thorax , détecte les pauses respiratoires et envoie l'information au stimulateur . L'autre passe sous la peau du cou et est fixée au niveau du nerf de la langue . Le système fonctionne à partir d'une télécommande ; le patient le met en marche au coucher et l'éteint au lever . Dès qu'une apnée est détectée , l'appareil envoie une légère stimulation au nerf de la langue pour qu'elle aille en avant et libère le passage pour l'air . Dès qu'il y a expiration , le système s'arrête . Le dormeur ne se rend compte de rien .

    Qui va pouvoir en bénéficier ?

    Les personnes ne répondant pas aux autres traitements ou n'adhérant pas à la ventilation par masque , mais avec certains critères .L'obstacle au passage de l'air doit être essentiellement en arrière de la langue . Les patients doivent avoir un index d'apnées de 20 à 60 par heure , ne pas faire plus d'une pause respiratoire par minute , ne pas souffrir d'obésité (IMC inférieur à 32) et avoir moins de 65 ans .

    Quels sont les résultats ?

    Une étude a été menée dans 22 centres de médecine du sommeil en Europe et aux Etats-Unis , sur trois ans de suivi , auprès de 120 patients atteints d'apnées sévères . Pour la totalité , les données montrent une réduction de 78 % des apnées , avec un retour aux seuils normaux pour la somnolence et le fonctionnement diurne . Mais ce nouveau dispositif à un coût ; 20 000 € avec la pose . Une demande de prise en charge a été déposée et le dossier est à l'étude pour qu'une dizaine de centres spécialisés se consacrent à l'implantation . Pour l'heure , le dispositif est proposé au CHU de Bordeaux , où un budget a été approuvé pour sa prise en charge , et à l'hôpital Foch , où il est jusqu'à nouvel ordre , à la charge du patient .( Source :Version Femina)

    Voir aussi les articles :

    http://don-de-vie-62.eklablog.com/apnees-du-sommeil-a117600716

    http://don-de-vie-62.eklablog.com/apnees-du-sommeil-2-a118657950


    1 commentaire
  •  Cinq idées reçues à combattre

    Clichés, stéréotypes, lieux communs ... L' UFSBD ( Union Française pour la Santé Buccodentaire) revient en chiffres sur quelques idées qui mettent à mal toute politique de prévention en matière de prévention de santé buccodentaire .

     1 ) Les soins dentaires coûtent chers

    Les soins dentaires comprennent les soins préventifs , conservateurs ( détartrage, scellement de sillons , dévitalisation , traitement des caries , radiologie )et certains soins chirurgicaux (extractions des dents) . Ils sont pris en charge à 100 % (70 % par l'assurance maladie obligatoire et à 30 % par les assurances maladies complémentaires . Sur une consultation à 23 € , la sécurité sociale rembourse 16,10 € et la complémentaire de santé 6,90 €.

    94,7 % des français sont couverts par une assurance maladie complémentaire (y compris la CMU-C pour 5,1 %). Seuls 4,2 % ne sont pas couverts par une assurance maladie complémentaire et 1,1 % sont dans une situation indéterminée .

    En ce qui concerne les prothèses , bridges et autres appareils , ces dispositifs sont très mal pris en charge par l'assurance maladie obligatoire . La solution passe par la prévention . En consultant une fois par an son dentiste , dès le premier anniversaire de l'enfant , et en adoptant une hygiène buccodentaire rigoureuse tout au long de sa vie , le besoin de prothèses et autres appareils devrait considérablement diminuer, voire ne plus exister .

    Dents en bonne santé

    2 ) Le dentiste fait mal

    Plus d'un français sur 4  (29%) déclare , encore aujourd'hui , ne pas aller voir un dentiste tous les an par peur . Pourtant en 2015 , le temps des << arracheurs de dents >> et des << barbiers-chirurgiens >> est bien loin derrière nous ...Maintenant la douleur est encadrée et prise en charge , pendant et après la visite au cabinet dentaire . Le dentiste dispose de techniques d'anesthésie qu'il peut mettre en œuvre avant tout acte potentiellement douloureux et , si cela semble nécessaire pour gérer la douleur hors du cabinet dentaire , des antalgiques seront prescrits .Ce n'est pas le soin qui fait mal mais la pathologie buccodentaire ; carie ou maladie parodontale .

    3 ) La carie dentaire est une fatalité

    La carie est actuellement cassée par l'OMS ( Organisation Mondiale de la Santé ) au troisième rang des fléaux mondiaux . Mais si la carie touche encore beaucoup trop  de monde , elle n'est , en aucun cas, une fatalité ! En effet , la carie, maladie bactérienne , multifactorielle qui parvient à détruire la substance la plus dure du corps humain , l'émail , est pourtant évitable . L'acquisition par tous , petits et grands , d'un comportement quotidien adapté permet de prévenir l'apparition des caries . Se brosser les dents deux fois par jour pendant deux minutes , avec un dentifrice fluoré , respecter une alimentation équilibrée et faire contrôler son état dentaire une fois par an chez le dentiste dès l'âge d'un an , permettent de diminuer le risque de carie. C'est ainsi que sur les vingt dernières années , et ce grâce à une politique de prévention accrue , la prévalence de caries chez les enfants en France a chuté de moitié .

    4 ) La santé de la bouche n'a aucun lien avec la santé  générale

    Les bactéries buccales peuvent migrer par la voie sanguine dans tout l'organisme ; le cœur, les sinus, les reins, les yeux , les articulations...

    La bouche fait partie intégrante du corps , que se soit en thermes esthétiques ou en thermes de santé . En effet , la cavité buccale joue un rôle essentiel dans la mastication , la digestion, la respiration, la phonation, l'expression faciale et la réception sensorielle . Elle constitue à la fois  un miroir de la santé générale et une des premières étapes de défense de l'organisme vis-à-vis des agressions extérieures ( comme certaines bactéries par exemple ) . Certaines maladies générales (maladies cardiovasculaires , diabète ...) favorisent l'apparition , la progression ou la gravité de maladies buccodentaires . Inversement , certaines maladies buccodentaires peuvent avoir des conséquences  et favoriser l'apparition , la progression ou la gravité de certaines maladies en libérant les bactéries accumulées dans la bouche par les vaisseaux sanguins jusqu'aux organes tels que le cœur, les reins, les poumons ... Attention aussi aux plus fragiles mais également aux femmes enceintes ! L'impact d'une mauvaise santé buccodentaire sur la santé globale est d'autant plus important s'il s'agit de personnes déjà fragilisées par des pathologies ou dépendantes .

    5 ) Inutile de soigner les dents de lait car elles vont tomber

    Le risque d'avoir des caries sur des dents permanentes est trois fois plus élevé quand on a des caries sur des dents de lait . Toutes les dents se soignent , car elles ont chacune une incidence et une utilité sur le développement de la sphère buccale de l'enfant et donc du futur adulte .                                                                                          Bien qu'elles aient une durée de vie limitée (entre 6 et 12 années , selon les dents) et qu'elles soient remplacées par des dents définitives , les dents de lait définissent le visage du tout petit , guident les dents définitives pour qu'elles poussent dans la bonne position et sont essentielles pour manger et parler .                                  Attention à la carie du biberon ; quand l'enfant s'endort avec son biberon , le lait , le jus de fruit ou la boisson sucrée qu'il vient de boire  demeure dans la bouche . La salive ne peut pas faire son travail de protection des dents , les caries se développent et les douleurs apparaissent . ( Source : équilibre bien vivre son diabète ; mars-avril 2015 N° 304)

    Dents en bonne santé

                                                

     


    1 commentaire
  • Les virus sont de sortie et, avec eux , les infections ORL qui nous mettent K-O . Apprenez à les traiter efficacement .

    On reconnaît les symptômes - nez qui coule, gorge irritée , tête dans un étau - mais on ne met pas forcément les bons mots sur notre mal . Dommage , car identifier permet souvent d'adopter le bon traitement .

    Les maux de l'hiver

    Rhinite ou rhino-pharyngite: une infection virale très contagieuse

    Ce qu'on appelle communément rhume et une infection virale déclenchée par un rhinovirus . Elle survient par épidémies , est très contagieuse et se manifeste d'abord par une rhinite ; on éternue, on a le nez qui coule , puis ce dernier peut se boucher . Mais , le plus souvent , le virus ne s'arrête pas à ce stade là , et touche progressivement l'ensemble des voie respiratoires . Quand les symptômes s'accompagnent d'un écoulement dans la gorge, qui irrite les muqueuses on parle de rhino-pharyngite .

    Sinusite , otite, bronchite :  une évolution normale du rhume

    L'infection virale et l'inflammation qui l'accompagne peuvent aussi s'étendre aux oreilles et/ou aux sinus , et aux bronches . Des sécrétions stagnent , entraînant soit une sensation d'oreilles bouchées , soit des douleurs au niveau des orbites ou du front, soit encore une toux grasse et profonde . Il ne s'agit pas d'une complication mais plutôt d'une évolution normale de la maladie . Généralement , elle passe en quinze jours avec des symptômes qui diminuent à partir du quatrième jours . Elle peut cependant durer plus longtemps chez les personnes au terrain ORL fragile (asthmatiques, fumeurs...). Même dans ces cas là , antibiotiques et corticoïdes restent inutiles car la pathologie est d'origine virale et non bactérienne .

    Comment diminuer les symptômes

    Il n'y a pas grand chose à faire contre le rhume , à part bien s'hydrater (eau, thé, bouillon ...), ce qui favorise l'élimination du virus .On peut en apaiser les symptômes grâce à un spray d'eau de mer pour dégager le nez , et avec du paracétamol ou de l'aspirine , en cas de fièvre . Les sprays et pastilles à base d'actifs naturels -thym, propolis, érysimum- apaisent la gorge . on évite ceux contenant un anesthésique local , qui assèche encore plus les muqueuses . Les médicaments <<spécial rhume>> 2 en 1 (associant paracétamol et vasoconstricteur) peuvent  être pris ponctuellement si l'on est gêné pour travailler ou dormir .En effet, ils présentent beaucoup d'effets secondaires . On ne les utilise pas plus de cinq jours et en prenant soin de respecter  la notice .

    La grippe , un cas à part

    La grippe n'et pas causée par la même famille de virus . Si certaines peuvent être confondues avec un gros rhume, d'autres entraînent des symptômes plus soudain et violents ; la fièvre est généralement importante , avec des frissons et des douleurs musculaires (comme des courbatures) qui peuvent nous clouer au lit . Le repos est lors conseillé durant plusieurs jours . Il faut également boire beaucoup et chaud pour ne pas se déshydrater , et prendre du paracétamol pour la fièvre et la douleur . En cas de forte montée de température , il est vivement conseillé de consulter un  médecin .

    Le petit plus

    Nez bouché ou qui coule ? rien de grave si l'on adopte les bons réflexes . Pour déboucher le nez , dégager les bronches et trouver enfin le sommeil , faites une inhalation d'huiles essentielles (pin sylvestre , thym...) ou appliquez sur la poitrine un baume à l'eucalyptus .

    L'avis de l'expert 

    Pr Pierre Bonfils , ORL à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris

    Les maux de l'hiver

    << Un rhume passe tout seul >>

    Quels sont les bons réflexes en cas de rhume ?

    On a tendance à consulter son médecin vers le quatrième jour . On a alors l'impression que les symptômes diminuent grâce aux médicaments prescrits , alors qu'ils étaient déjà dans l phase descendante de l'évolution du rhume ! Cette attitude entraîne une surconsommation de médicaments , notamment d'antibiotiques . Sauf exception , un rhume passe tout seul et nécessite uniquement d'aller voir son pharmacien .

    Quand faut-il consulter ?

    Lorsqu'on a une fièvre importante (supérieure à 38,5° C ou des douleurs très intenses , car il peut s'agir d'un complication de sinusite .

    Quand parle-t-on de maladie chronique ?

    Il est normal de connaître deux ou trois épisodes viraux par an . Au delà , il ne s'agit plus d'un rhume à répétition , mais d'une maladie chronique sous-jacente , qui est différente puisqu'elle n'est pas d'origine virale . On peut être en présence d'une rhinite , 'une sinusite ou d'un bronchite chronique . Il est alors indispensable de consulter pour en déterminer la cause (bilan allergologique, examens supplémentaires ...). (Source :Télé-Loisirs. )


    3 commentaires
  • Comment en venir à bout ?

    Cette maladie de l'articulation , considérée comme rare , ne l'est pas tant que cela . Bonne nouvelle: même si en guérir est long et pénible , on finit par s'en débarrasser !

    s

    Au cours d'une randonnée , Christine , 56 ans s'est tordu le pied et fracturé la cheville

    Après un mois de plâtre , elle entame les séances de rééducation prescrites par le médecin chez le kinésithérapeute le plus proche de son domicile . 45 minutes de marche avec ses béquilles ! Dès le deuxième jour, celui-ci conseille de venir sans ses canes anglaises et Christine lui fait confiance .Résultat : le soir même , son pied est de nouveau rouge , enflé et atrocement douloureux . Le verdict tombe : neuroalgodystrophie , une hyperréactivité neurovasculaire qui survient plus de huit fois sur dix après un traumatisme , - une entorse bénigne peut suffire - ou une chirurgie . Et il n'est pas simple de s'en débarrasser , comme le révèle le nom que préfère lui donner le corps médical ; << syndrome douloureux régional complexe >>.

    Des profils plus vulnérables

    Sans que l'on sache pourquoi , l'algodystrophie touche deux fois plus souvent les membres inférieurs (cheville , pied, parfois le genou ou la hanche ), ainsi qu'une majorité de femmes et d'adultes. Mais elle n'épargne pas pour autant les enfants et les seniors .  Ni même , malheureusement , le poignet, la lésion risquant alors de dégénérer en un << syndrome épaule-main >> très handicapant . << Cette réaction se rencontre souvent chez les personnes à terrain spasmophile , c'est-à-dire qui présentent une hypersensibilité au stress se traduisant par des symptômes neuromusculaires tels que crampes, fourmillements, crispation de la mâchoires, spasmes digestifs ... constate le Dr Didier Feltesse , spécialiste de médecine manuelle et de réadaptation . La tabac pourrait également la favoriser ,bien qu'aucune étude ne l'ait fermement démontré.>>En tout cas , déclencher une algodystrophie à la suite d'une opération n'a rien à voir avec la qualité de la chirurgie .

    Une première phase "chaude "

    Les troubles évoluent en général en deux phases. La première dit<<chaude>>, survient de quelques jours à quelques semaines après le traumatisme ou le début de la rééducation , et dure de 3 à 6 mois . L'articulation devient rouge, chaude, gonflée et sujette à une hypersudation, signe d'une excitation anormale du système nerveux sympathique augmentant l'afflux sanguin. << A la différence d'un rhumatisme , cette inflammation reste localisée , mais touche toute l'articulation (tendons, capsule articulaire, membrane synoviale ) et s'accompagne d'une déminéralisation de l'os >>, précise le Dr Joëlle Barland-Laporte , rhumatologue aux thermes de Bourbon-l'Archambault (allier).

    Propriété aux sons contre la douleur

    A ce stade, un seul mot d'ordre : mettre le membre au repos . <<Débuter une rééducation reviendrait à verser du citron sur une huitre , alerte le Dr Feltesse .Au moindre mouvement , la capsule de l'articulation, autrement dit l'enveloppe de tissu fibreux qui l'entoure se rétracte .>>L'objectif numéro un est d'atténuer la douleur . Malheureusement , les antalgiques classiques (paracétamol, anti-inflammatoire, non stéroïdiens , cortisone) demeurent sans effet . Il faut recourir à des médicaments mêlant codéine et opiacés doux (sur ordonnance ) pour qui les supporte. L'apposition de froid associée au port d'une contention (pharmacie) peut aussi soulager . Autre solution , la plu efficace semble t-il , le <<bain écossais >>. Il consiste à immerger la zone douloureuse dans de l'eau chaude (43°C ) durant 10 minutes puis froide (18°C) pendant 10 à 15 minutes ,deux ou trois fois par jour ,en effectuant des mouvements extrêmement doux , s'ils ne sont pas douloureux . Christine a ainsi été guéri en deux mois . Pour l'épaule , la hanche ou le genou , c'est néanmoins plus facile en cure (voir besoin d'informations ) . Des injections quotidiennes de procaïne et de calcitonine peuvent aussi être essayées ( notamment pour l'épaule ) , si possible le soir , afin de limiter les effets secondaires : rougeur faciale, nausées, maux de tête ... 

    Deuxième étape , éviter le raidissement

    Peu à peu , le gonflement disparaît , la peau devient pâle , sèche et une fibrose s'installe . <<L'articulation s'ankylose et se bloque progressivement , à cause s'une réaction des tendons et des capsules articulaires >> , précise le Dr Barland-Laporte . Cette seconde phase , dite <<froide>> dure entre 3 et 18 mois en moyenne . Elle peut constituer (rarement et chez les plus jeunes ) le premier signe de la maladie . Le kinésithérapeute joue un rôle primordial . Grâce à des drainages lymphatiques à des massages très légers , à des étirements et à des mobilisations douces , il va lutter pour limiter la raideur et l'ankylose . ( Source : version Femina)

    Besoin d'informations

    Consulter le site de l'association Thera Wanka (association-thera-wanka.org ) ou contacter la permanence à Valence au 07 76 69 55 94 du mardi au jeudi, de 14 à 16 h

     


    3 commentaires
  • Elle a tout bon !

    La gelée royale (2)

    Et si vous faisiez une cure fortifiante ? Vous avez tout à y gagner , particulièrement en cette période de l'année .

    C'est le nutriment idéal pour redonner de l'énergie à toute la famille . La gelée royale , produite par les glandes des abeilles pour nourrir les larves et la reine , constitue une mine de vitamines , de sels minéraux et d'oligoéléments. Elle aide à garder sa vitalité et à tenir le coup face aux affections de saison . 

    Un bouclier hivernal

    Extrêmement riche en cuivre , en phosphore et en fer , la gelée royale est capable de tenir à distance virus et bactéries . Elle contient également un acide 10-HDA aux propriétés antifongiques et serait ainsi particulièrement efficace en cas de grippe , rhume , gastro-entérite , otite ou angine . Prise au début de l'hiver , elle booste les défenses immunitaires et ingérée très vite quand elle est placée sous la langue , elle agit aussitôt .

    Un effet stimulant pour le moral

    La gelée royale réduit le taux de cortisol (hormone élaborée à partir du cholestérol) et agit sur la production de sérotonine (l'hormone du bien-être) , ce qui procure un effet antistress tout en maintenant le moral au beau fixe . D'autres hypothèses scientifiques attribuent cette action bénéfique à la vitamine B5 , en lien avec les glandes surrénales (situés au dessus des reins) , régulatrices de notre réponse au stress . Si vous ressentez des maux de dos  ou une forte fatigue , cela s'explique peut-être par un dysfonctionnement de ces glandes . Une cure de gelée royale pourra alors vous aider à réguler rapidement votre organisme .

    Des cellules dopées en oxygène

    Le cerveau raffole de ce trésor de la ruche parce qu'il augmente notre capacité de concentration et la réactivité cérébrale . Les sportifs s'en servent plutôt comme stimulant en préparation d'un effort physique , car la gelée royale aurait le pouvoir d'augmenter la masse musculaire . Et ce n'est pas tout ! Ce puissant stimulant renforce les performances sexuelles et la fécondité , en ayant une action au niveau hormonal . A prendre trois mois avant le début de la conception .

    Un coup de pouce en cas d'anémie

    La gelée royale favorise la production de globules rouges et blancs , ce qui permet de combattre l'anémie en stimulant l'appétit . Elle est souvent prescrite aux enfants (à partir de 36 mois) pour accélérer leur croissance ou courbe du poids , surtout après une période de maladie .Une demi-dose quotidienne (respecter la posologie) de gelée pure pendant dix jours suffit chez les plus petits .

    La jeunesse éternelle ... ou presque !

    La gelée royale stimule la production de collagène et d'élastine , garants d'une peau tonique et lisse . Sa forte concentration en vitamine B5 , aux effets antioxydants , aide à lutter contre les radicaux libres , responsables du vieillissement prématuré de la peau . A vous les beaux ongles , les cheveux soyeux et une peau éclatante !

    Bon à savoir

    Vous avez déjà fait une réaction à une piqûre d'insecte , et plus particulièrement à celle d'une abeille ? Vous êtes allergique aux produits de la ruche comme le miel ou la propolis ? Il est important de redoubler de vigilance et de ne pas utiliser la gelée royale sans avis médical .

    Le petit plus

    L'avis de l'expert : Thierry Folliard, naturopathe , auteur de La bible Larousse des huiles essentielles , éd Larousse .

    << La gelée royale est plus efficace >>

    Sous quelle forme conseillez-vous la gelée ?

    Comme les produits vivants ou naturels , la gelée royale fraîche est plus efficace. Mais sous forme d'ampoule sans alcool , ce nutriment le sera presqu'autant , et plus facile à avaler . En gélule , c'est beaucoup moins probant .

    Pourquoi associer la gelée royale au ginseng ?

    Le ginseng est un tonique qui aide l'organisme à s'adapter au stress . En ampoule , on l'associe donc souvent à la gelée royale , ainsi qu'a l'acérola pour la vitamine C . Ces << coups de fouet>> peuvent être utiles , notamment au moment de la préparation des examens . Attention tout de même aux effets hypertenseurs et hormonaux , du ginseng . Cela ne convient pas aux enfants .

    Quels sont les précautions d'emploi ?

    Il n'y a pas de contre-indication pour un diabétique .En revanche , je la déconseille vivement aux personnes atteintes d'un cancer , car la gelée royale aide les cellules à se multiplier . Une grande prudence s'impose ! (source: télé-loisirs. Image personnelle)

    Voir aussi l'article :

    http://don-de-vie-62.eklablog.com/la-gelee-royale-a118855280


    1 commentaire
  • Un test rapide découvert à Lille pour mesurer les saignements du cœur

    Des chercheurs lillois du CHRU, de l’Inserm et de l’institut Pasteur viennent de découvrir un moyen rapide pour vérifier la réussite de l’implantation d’une valve chez les patients ne pouvant pas être opérés à cœur ouvert.

    Mesurer les saignements du coeur

    Tous les patients souffrant du cœur ne peuvent supporter une chirurgie lourde, que l’on qualifie dans l’imaginaire collectif de chirurgie à cœur ouvert. Pour ce faire, notamment pour le traitement du rétrécissement de l’aorte, la pose d’une valve aortique se fait alors par voie percutanée. C’est à dire en passant par les artères. Cette technique a de nombreux avantages. Elle permet donc d’opérer le cœur sans ouvrir la poitrine. Elle raccourcit la durée d’hospitalisation et elle améliore la durée et la qualité de vie des patients.

    Mais, comme toute médaille, cette technique utilisée depuis dix ans a un revers qui en relativise, enfin qui en relativisait l’expansion : la détection difficile des risques de complication. Comme l’explique Francis Juthié, chirurgie spécialiste de ces interventions appelées TAVI, « entre 10 et 15 % des cas d’implantation de valve une complication peut subvenir en raison d’un mauvais positionnement de la nouvelle valve ». L’identification durant l’opération demeurait à ce jour complexe et nécessitait que le patient soit endormi afin de mettre en place plusieurs techniques de contrôle dont une échographie par voie œsophagienne pour mesurer les fuites aortiques, autrement dit les saignements.

    Le problème vient donc d’être résolu. Réunie autour de plusieurs chercheurs et médecins, une équipe de professionnels du CHR, de son université, de l’Inserm et de l’institut Pasteur de Lille, vient de découvrir qu’une simple prise de sang permet de faciliter et d’accélérer le diagnostic sur la qualité du positionnement de la valve implantée par les chirurgiens. Les chercheurs ont, pour ce faire, mis au jour une protéine présente dans la circulation sanguine qui joue le rôle d’identificateur (1). « Le test est fiable à plus de 95 % , il prend dix minutes et coûte dix euros, note le professeur Sophie Susen, la biologiste qui a coordonné les recherches. Il est également fiable pour le suivi de l’efficacité du traitement post-opératoire. » Cette avancée médicale assure désormais une sécurité maximale pour les patients. La prochaine étape ? « Le test au bout du doigt, comme pour la glycémie, sourit la biologiste. Mais pour ça, il faut de l’argent. »

    1. Fruit d’une étroite collaboration, cette découverte a été publiée ce 28 juillet 2016 dans la revue scientifique internationale The New England Journal of medicine.( source : http://www.lavoixdunord.fr ; Article de FRÉDÉRICK LECLUYSE )

     


    1 commentaire
  • tout savoir sur le colon

     Ce gros boyau qui mesure environ 1,50 m chez l'adulte est divisé en trois parties ; ascendant, trnsverse , descendant . Il complète et finalise l'action de l'intestin grèle . Des 1500 ml qui lui parviennent chaque jour , il les concentre au point d'en éliminer environ 150 ml sous forme de selles . Le côlon tocke en effet les déchets , absorbe l'eau , les oligo-éléments , les vitamines restantes . Il joue en outre un rôle essentiel par son cloaque de bactéries parfaitement organisées qui décomposent les restes végétaux et protéiques en produisant respectivement une fermentation ou une putréfaction . Le côlon se termine par le rectum qui concentre les fèces avant d'expulser des selles en principe moulées . Cette phase colique est de loin la plus longue , elle dure autour de 48 heures . Quand vous prenezun laxatif oral , vous pouvez constater qu'il faut plus de 24 heures pour obtenir une selle .

    L'intestin possède également d'autres fonctions importantes .

    S'il constitue un des éléments majeurs du tube digestif , le rôle de l'intestin va bien au-delà de la digestion des aliments et l'expulsion des déchets :

     Il participe à l'immunité ; 

    Il produit 95 % de la fameuse sérotonine sur laquelle s'appuient les antidépresseurs les plus utilisés actuellement ;

    Il est probablement le point de départ de la plupart des maladies et pathologies locales et extra-digestives qui nous atteignent .

     Les recherches actuelles montrent que l'intestin grêle et surtout le côlon constituent deux des principaux acteurs de la santé ;

     de nombreuses pathologies et maladies , dont on pouvait raisonnablement penser que leur cause se situait à distance , trouvent en réalité leur origine dans le dysfonctionnement de ce que l'on considérait il n'y a pas longtemps comme un vulgaire conduit .

     Mais notre intestin est actuellement en voie de réhabilitation , de reconnaissnce , de renouveau .

    Intestin ou chef d'orchestre ?

    L'intestin est avant tout un des pivots centraux de la santé , chaque journée nous apportant des preuves de son extrême mportance dans certaines fonctions qui apparaîssent d'ailleurs bien cérébrales .

     Il est capable d'indépendance ; certains d'entre vous ont encore en mémoire de leurs expériences scolaires même lointaines , l'intestin isolé qui les étonnait en continuant à se contracter dans son liquide de conservation ;

     Il est surtout le cerveau des émotions , personnene s'en étonnera , tout le monde a déjà eu l'occasion de le vérifier à ses dépens ;

     Un stress intense ( accident, oral d'examens , audition, séparation ...) est capable de vous arracher dans la seconde, tripes et boyaux et vous envoyer précipitament vers un endroit isolé et très personnel !

     A l'inverse , vous avez tous pu constater comme il était difficile de faire ses besoins en dehors de son environnement habituel , d'où la constipation fréquemment observée en voyage, lors d'une hospitalisation et parfois même chez des proches ou des intimes .Certains sont même oblgés de rentrer chez eux pour accomplir cet acte élémentaire et naturel !

    Et l'intestin, organe beaucoup plus vital que nous l'imaginions encore il y a peu est comme le cerveau de certains , un trésor d'intelligence , formidablement doué pour le relationnel . il bénéficie pour cela d'une organisation très sophistiquée ; plus réseau neuronal de l'organisme juste derrière le cerveau - de milliards de bactéries , d'un de 200 millions de neurones - système immunitaire très développé, d'une surface d'échange très étendue ... , qui lui permettent de contrôler la digestion , les sécrétions , la motricité, l'absorption et l'assimilation des nutriments , l'évacuation des déchets ... , mais aussi de dialoguer et de communiquer avec tous les organes , en particulier le cerveau ... et même les diriger à la manière d'un chef d'orchestre.

    De multiples expériences montrent que l'intestin envoie , par l'intermédiaire du nerf vague , quatre fois plus de messages qu'il n'en reçoit . Nous pouvons donc provisoirement affirmer qu'il informe beaucoup plus le cerveau qu'il n'obéit aux ordres .Et que c'est donc peut-être ou probablement LUI qui commande .

    La savez-vous ?

    La longueur mais surtout la surface d'échange ! Notre intestin transforme en moyenne durant une vie plus de 3 tonnes de viandes et 3 tonnes de fruits et légumes tout au long de ses 8 mètres de log et 400 mètres de surface échangeable , l'équivalent de deux courts de tennis . (source <<Ben mon côlon!>> aux éditions Leduc .)

    << Ben mon côlon ! >> (2/2)

     


    1 commentaire
  • Tout savoir sur notre second cerveau

    Quelques indispensables notions d'anatomie et de physiologie du tube digestif .

    << Ben mon côlon ! >> (1/2)

    Savoir ce qu'on a vraiment dans le ventre ...

    Les aliments parcourent un long trajet pour aller de la bouche à l'anus . Mais ils sont loin de traverser un vulgaire boyau comme on l'a longtemps imaginé . Ils empruntent en réalité un trajet particulièrement sinueux et sophistiqué , ponctué d'étapes dont chacune est indispensable au résultat final . L'appareil digestif est avant tout responsable de la transformation de la nourriture ingérée .Il permet la dégradation des aliments en nutriments, petites molécules absorbables , et leur  assimilation au niveau de l'intestin afin de procurer à l'organisme l'énergie nécessaire à son fonctionnement . Il se compose de deux éléments, la bouche et le tube digestif proprement dit .

    La cavité buccale assume deux fonctions complémentaires ; l'une mécanique , l'autre chimique .

    Le découpage et le broyage mécanique des aliments jouent un rôle essentiel dans la digestion à condition que la mastication - phase d'apparence banale mais véritablement déterminante - soit effective et efficace .

    La production, elle aussi primordiale , d'environ un litre et demi de salive par jour ; celle-ci libère une substance protéique antibactérienne - mucine - , digère en partie les amidons et informe les papilles de l'arrivée imminente d'un aliment , ce qui déclenche la production des enzymes nécessaire à la digestion . La salive libère également une substance  proche chimiquement de la morphine , qui nous apaise et nous incite probablement à croquer quelque chose lorsque nous sommes angoissés .

    Le transport des aliments vers l'œsophage , puis leur progression jusqu'à l'estomac se fait sur un trajet d'environ 30 cm . Nous avons tous connu au moins une fois cette sensation fort déplaisante voire angoissante d'une gélule  ou d'un petit bout d'aliment qui reste coincé et ne descend pas . Certains patients présentent de façon chronique ces spasmes œsophagiens fort désagréables , souvent liés au stress er à une mauvaise hygiène de vie .

    Nous pouvons d'ores et déjà vous prodiguer deux conseils importants ;

    Vous ne devez jamais avaler un médicament sans eau , le simple mouvement de la tête vers l'arrière ne suffit pas ;

    Vous devez toujours mastiquer un aliment même s'il vous paraît mou .

    A quoi servent les enzymes digestives ?

    Comment résumer la phase de digestion des aliments ?

    Les enzymes digestives jouent un rôle capital dans la digestion ;

    l'amylase dans la bouche , la pepsine dans l'estomac, l'amylase du pancréas , la lactase dans le côlon . Elles permettent la dégradation et donc la transformation des aliments . En leur absence , les fruits et légumes fermentent , la viande putréfie , ce qui est susceptible d'entrainer des difficultés de digestion et surtout un déséquilibre de l'écosystème intestinal à l'origine de tout un processus pathologique sr lequel nous reviendrons longuement .

    La digestion sert à transformer par une action mécanique ( mastication, motricité intestinale ...) et chimique  enzymes, sécrétions diverses...) les aliments ingérés en macronutriments énergétiques (sucres, graisses, protéines ) et micronutriments métaboliques ( acides aminés, acides gras essentiels , oligo-éléments , vitamines ...)qui peuvent alors être assimilés et fournir à l'organisme l'énergie dont il a besoin pour fabriquer , fonctionner , renouveler ses cellules - ce que fait la muqueuse intestinale tous les deux jours .

    Votre repas , composé d'aliments plutôt durs que liquides , doit être pris dans le calme , en prenant votre temps , sans accomplir une autre tâche parasite ( pianoter sur votre ordinateur, ou votre téléphone portable , lire un journal , rédiger vos mails ...) en mastiquant longuement . Vous ne devez pas mettre votre langue dans votre poche mais au contraire la tourner quinze fois dans votre bouche avant d'avaler l'aliment soigneusement broyé . C'est le seul moyen de produire de la salive , antibactérienne et très alcaline - le contraire d'acide - donc protectrice de l'œsophage . Certaines intolérances aux légumes relèvent en réalité d'une mastication insuffisante ;les fibres les plus dures résistent à leur passage dans le haut du tube digestif ( bouche, œsophage, estomac , duodénum ) puis dans l'intestin grêle et arrivent inattaquées dans le côlon ; le bactéries tentent alors de les digérer avec pour conséquence fréquentes des gaz , des douleurs abdominales , des difficultés de digestion .

    Mastiquer et manger est un acte simple , essentiel et apparemment compliqué pour la plupart des actifs qui avalent sur le pouce , debout dans la rue , un sandwich, un kébab ou une pizza en quatre bouchées et moins de trois minutes .


    1 commentaire
  • Existe -t-il des recette miracles pour l'aider à faire ses nuits plus vite ?

    Même si la capacité des bébés à<<faire leurs nuits >>dépend au début du moins de facteurs biologiques , il existe des astuces pratiques et concrètes pour l'aider  à passer le cap plus vite .

     Rassurez-le encore et toujours ! Pour votre bébé la nuit est avant tout synonyme de séparation . C'est un apprentissage quotidien dans lequel vous avez un rôle important à jouer.

    Accordez-lui une attention pleine et entière la journée , au moment où vous êtes disponible pour lui , afin qu'il ne ressente pas le manque et la frustration le soir venu . L'idée est de l'aider à mieux gérer la séparation que représente la nuit de sommeil .

    Mettez en place un petit rituel du coucher dès l'âge de 2 ou 3 mois . Au début , ce rituel peut être tout simple ; on prend le bain , on met le pyjama , on chante une berceuse , on fait un gros câlin ... Et hop au dodo ! Pour les tout-petits , ce sont autant de repères qui rassurent et apaisent .

    Adoptez des rythmes fixes la journée aussi. Les bébés ont besoin d'avoir des repères , cela les rassure et les apaise , on appelle cela << les donneurs de temps >> . Il peut s'agir de l'heure des repas , des promenades, des jeux, du bain , etc... Cela leur permet d'apprendre aussi , petit à petit , à se repérer dans le temps . Essayez de respecter un emploi du temps à peu près identique chaque jour . 

    Aidez-le à faire la différence entre le jour et la nuit afin qu'il puisse tout doucement réguler son rythme biologique .

    Détendez-vous ; votre état de stress à des répercussions sur votre bébé . Plus vous serez serein , plus votre bébé le sera aussi et mieux il dormira .

    Les bébés français ; des modèles à suivre ?

    Selon une étude récente menée par Pampers les bébés français font leurs nuits avant l'âge de 5 mois .Ils ne seraient que 41 % au Royaume-Uni et 35 % en Allemagne .

    En France , l'âge moyen des bébés qui commencent à faire leurs nuits est de 5,3 mois contre 6,9 mois au Royaume-Uni et 8,3 mois en Allemagne . L'étude nous apprend aussi que l'un des principaux facteurs qui peuvent venir perturber les nuits d'un bébé est les poussées dentaires (23 % des mamans françaises interrogées) , suivi par une couche mouillée (15 <ù ) et la faim (14 %)  . Source : Quand va -t-il (enfin) faire ses nuits ? Editions Leduc au prix de 15 €

    Le sommeil chez bébé (2/2)

     

     


    1 commentaire
  • Une innovation majeure pour les malades

    Une technique pour reconditionner des poumons et les rendre disponibles à la greffe a été mise au point à l'hôpital Foch de Suresnes

    Greffe de poumon ...

    Une technique nouvelle, mise au point à l'hôpital Foch de Suresnes, permet de remettre en état des poumons pour les proposer à la transplantation.

    C'est une innovation extraordinaire grâce à laquelle on peut augmenter le nombre de greffes de poumon et réduire les délais d'attente pour les malades. Une méthode mise au point et testée à l'hôpital Foch de Suresnes, en banlieue parisienne, qui permet de remettre en état des poumons qui, jusqu'à présent, été refusés car ils étaient jugés de mauvaise qualité. Cette technique a fait l'objet d'une étude clinique et le résultat est très positif. 

    "Pour faire simple, on a un organe non-transplantable que l’on rend transplantable au moment du prélèvement, grâce à une machine de reconditionnement. On a réalisé 45 transplantations grâce à cette technique. Ce poumon reboosté, une fois implanté donne des résultats excellents. On est à plus de 90 % de survie aujourd’hui." — Le docteur Edouard Sage, chirurgien thoracique à l'hôpital Foch de Suresnes.

    Pour répondre aux besoins, il faudrait réaliser en France 400 transplantations de poumons par an. Or, on ne dispose chaque année que de 60 à 80 poumons répondant à tous les critères pour être greffées. En 2013, 29 patients qui avaient un besoin urgent de greffe sont décédés fautes de greffons disponibles. D'où l'intérêt de cette technique qui permet de greffer des poumons même s'ils ne sont pas en parfait état.

    Reste un problème : ce reconditionnement engendre des frais supplémentaires de l'ordre de 15.000 euros. Ils sont aujourd'hui pris en charge par les associations de patients. Des démarches sont en cours pour qu'ils soient remboursés. (Source : france info .par Bruno Rougier jeudi 12 mai 2016 22:16, mis à jour le vendredi 13 mai 2016 à 06h51


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique