• Cultivée depuis des millénaires , elle n'a jamais cessé de devenir meilleure pour continuer à nous épater .

     

     

    Les poires Comice, Coférence , Beurre-hardy ou Angélys vont nous régaler tout l'hiver .

     

    Il y a toujours une poire pour la soif

     

    Comme beaucoup de fruits , la poire viendrait d'Asie centrale et sa culture aurait commencé en Chine il y a plus de 6 000 ans . On la trouve , plus près de chez nous , chez les Grecs , ou Homère en parle comme d'un <<cadeau des dieux >> , mais les Romains qui en développent les variétés , une bonne soixantaine , et diffusent ce fruit en Europe .On enn recensait près de 5 00 sous Louis XIV et , aujourd'hui , plusieurs milliers de par le monde , même si elles ne sont qu'une dizaine présentées sur nos marchés .

     

    Avec un sens du rythme remarquable , les poires d'été , d'automne et d'hiver se succèdent au fil des saisons pour offri leur chair juteuse.

     

    La France , reine des poires

     

    Les deux régions qui produisent à,elles seules plus de laoitié de nos poires  - Provence-Alpes-côte-d'Azur,et Rhone-Alpes - cultivent surtout deux variétés estivales , la Williams et la Guyot (mi-juillet à octobre ) . Alors que le Val de Loire (troisième région de production ) se consacre aux poires d'automne , celles proposées en ce moment et qui le seront jusqu'en février . Ce sont les doyenné du Comice (la plus dodue) , la Beurré hardy et Conférence (la plus allongée) , ajoutons-y les deux poires d'hiver qui arrivent sur les étals en décembre , la Passe-crassane et l'angélys .

     

    Cette dernière est la plus récente (1999- 2000) , résultat des recherches de l'INRA d'Angers , ville qui, fut déjà le berceau de la Comice au XIXe siècle . La France , au troisième rang seulement des pays producteurs européens derrière l'Italie et l'Espagne s'illustre dans la créativité variétale !

     

    Poire Belle-Hélène et autres délices

     

    Ceuillies encore vertes (à partir de septembre ) puis affinées en chambre froide plusieurs mois avant d'être commercialisées , les poires d'automne et d'hiver ont l'avantage de bien se conserver .

     

    Achetez-les encore fermes pour les laisser mûrir à température ambiante , de quelques jours à deux semaines selon que vous les aimez croquantes ou fondantes . Rafraichissante et peu calorique , riche en fibres et dotée d'une peau riche en antioxydants , la poire entière croquée nature donne  le meilleur d'elle même .

     

    Crue , arrosée de jus de citron pour les empécher de noircir ,on la déguste en salade ou associée aux fromages persillés

     

    Cuite , elle accompagne d'une douceur divine canard et viandes blanches et , est délicieuse en tarte , compote , gratin ou crumble .

     

    Enfin, pochée dans un sirop , avec de la glace vanille et chocolat chaud , elle se fait appeler Belle-Hélène ; dans du vin parfumé d'épices , elle réconforte en hiver !

     

    Les poires tapées

     

    Spécialité de Rivarennes , en bord de Loire , c'est aussi  le plus ancien procédé de conservation du fruit (1860) . On les fait sécher et déshydrater au four plusieurs jours et on les tape pour les aplatir .

     

    On les déguste nature ou rehydratée dans du thé , du vin ou de l'eau de vie !

     


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    Sa rondeur généreuse et sa belle couleur orange lui font un look magnifique , et il met de la magie dans nos repas.

     

    Fi des sorcières , le potiron s'invite sur nos tables d'hiver .

    Le potiron , il n'a pas l'air d'une courge !

    Une histoire de conte de fées

     

    Il était une fois ... de drôles de végétaux aux formes et aux couleurs pleines de fantaisie. Ils poussaient depuis des millénaires sous les tropiques d 'Amérique du Sud et furent raportées en Europe à partir du XV e siècle , quand Christophe Colomb découvrit le Nouveau Monde .

     

    C'est ainsi que la famille des cucurbitacées (courges) fit chez nous une entrée très remarquée . Au point de trouver l'une de ses variétés , la citrouille , traitée en héroïne dans les contes et fables de deux génies de la litérature : Charles Perrault pour Cendrillon  et Jean de la Fontaine pour le gland et la citrouille

     

    Citrouille ou potiron ?

     

    Ils se ressemblent et dans le langage courant , on les confond . Si sa notoriété littéraire et ses qualités décoratives exploitées lors des fêtes de hallowen , rendent la citrouille très populaire , c'est de loin le potiron que l'on préfére pour sa saveur douce et sucrée et sa chair moins filandreuse que celle de sa célèbre amie .

     

    Voici un petit tableau de famille des variétés courantes :

    Le potiron et son petit frère le potimarron ( plus petit ,et sa chair farineuse rappelant celle des châtaignes ), sont de la même espèce (cucurbita maxima). alors que la citrouille appartient , ainsi que la courgette et la pâtisson , deux courges d'été à l'espèce des cucurbita pepa .

     

    On le mange aussi des yeux

     

    Aimant chaleur et soleil , près de 50 % de nos potirons sont cultivés en Provence  . Et on le récolte en septembre-octobre , avant les premières gelées . Non entamé , il se conserve quatre à cinq mois au frais et se consomme jusqu'à la fin de l'hiver .Vu son poids (10 kg en moyenne) , on l'achète plus souvent en tranches . Enveloppé dans un film alimentaire , il se garde quelques jours dans le bac du réfrigérateur .

     

    Son pigment orange , riche en bêtacarotène aux vertus antioxydantes (contre les maladies cardiovasculaireset certains cancers) , ses fibres douces et sa légéreté en calories sont de très bonnes raisons de le déguster .

     

    Débarrassée de sa peau coriace et toujours cuit . A l'eau , à la vapeur, au four, frit et même en beignet , il vous régalera .

     

    En soupe , c'est un pur délice

     

    En purée ou en gratin ,parfumé d'épices et d'herbes , il accompagne bien viandes et volailles .

     

    Pensez aussi à en egayer vos couscous et pot-au-feu !

     

    Côté dessert , il se décline en flan , compote , sorbet ou confiture , mais c'est en tarte qu'il est très bon , le potiron !

     

     


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    Elle nous en met plein la vue !

     

    Avec une enveloppe piquante et un nom qui évoque bien la castagne , on pourrait la soupçonner de cacher son jeu , mais on l'adore .

     

    Des fruits agréables à ramasser qu'a déguster salés comme sucrés .

    La châtaigne

     

    Châtaigne ou marron ?

     

    Les deux , mon capitaine ! l'une et l'autre sont fruits de châtaignier , de variétés différentes .Dans leur bogue hérissée de piquants , les châtaignes se serrent à trois , voilà pourquoi plus petites et aplaties . Alors que le marron , seul dans la sienne , peut grossir et d'arrondir à son aise !

     

    Même s'il leur ressemble , ne le confondez pas avec les marrons d'Inde , non comestibles , qui amusent les enfants sous les marronniers des parcs et jardins des villes .

     

    Des traces fossilisées de châtaigniers datant de l'ére tertiaire autorisent à penser que ces fruits ont longtemps constitué une base de l'alimentation humaine , d'où son surnom d'arbre à pain .

     

    De l'Ardèche à la Corse , en passant par le Var

     

    Les châtaigniers appréciant les sols silicieux sans calcaire , c'est surtout dans les Cévennes , en Corse et dans le Var que la castanéiculture s'illustre .

     

    Le petit village de Collobrières se taille ainsi une réputation de capitale de la châtaigne du massif des Maures et surtout de sa déclinaison en marron glacé !

     

    La culture du châtaignier sur l'île de Beauté a donné son nom à une région de Haute-Corse , la belle et mystérieuse Castagniccia .

     

    Les châtaignes récoltées sont à 90 % transformées en farine excellente ( labellisée AOP depuis 2010 ) pour perpétuer les traditions culinaires corses , dont les fameux beignets .  Mais une grande partie des châtaignes corses est consommée sous les arbres par les porcs , dont la chair sert à produire  la charcuterie si parfumée !

     

     Quand à la châtaigne d'Ardéche , elle est la reine . Couronnée par une AOC depuis 2006 , elle représente à elle seule la moitié de la production française soit 5 000 tonnes par an .

     

    Un délice dans tous ses états !

     

    Récoltées de début octobre à la mi-novembre , les châtaignes fraîches sont à choisir bien pleines , brillantes et lisses .Conservées dans le bas du frigo ( pas plus d'une semaine ) , elles gardent leurs qualités nutritionnelles : des fibres, des minéraux , des sucres lents , bons fournisseurs d'énergie .

     

    De la plus rustique à la plus raffinée , voici quelques façons de les cuisiner :

     

    Grillées au four ou dans une poêle à trous

     

    Bouillies ou rôties , entières , en brisures pour accompagner ou farcir volailles et gibier

     

    Ou encore réduites en purée ou en soupe .

     

    En versions sucrées , les crèpes , les flans et toutes sortes de pâtisseries :fondant, moelleux , cake

     

    Enfin , carrément confites, en sublimes marrons glacées .
     

    A vos fourneaux !

     

     


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    C'est un trésor qu'elle nous offre dans sa coquille protectrice , qu'il faut mieux casser soi-même .

    La noix n'en est que meilleure .

    La noix , on ne lui dit pas &quot; casse-toi &quot;

    Rien d'autre qu'une grosse amande.

     

    << Une noix , qu'y a-t-il à l'intérieur d'une noix ? >>. La question posée dans la chanson de Charles Trenet avait déjà dû tarauder l'homme de Cro-Magnon , chez qui on a retrouvé , dans le Périgord , la trace du fruit à coque !

     

    Le noyer est en effet un arbre indigène d' Europe , et de France en particulier . Avec des vergers (noyeraies) rparties sur le territoire et plus concentrés dans deux régions "le Périgord et le Dauphiné ", où la noix et plus encore son huile ont fait l'objet d'un commerce intense et lucratif dès le Moyen-Âge .

     

    Reformulons la question : Qu'est-ce qu'une noix ?  Une drupe , un fruit à partie charnue (le brou non commestible) et à gros noyau , la coque de noix , dont les deux cerneaux sont l'amande !

     

    Ce n'est pas un record à la noix !

     

    Avec 36 000 tonnes de noix par an , dont 60 % sont exportés, la France est le premier producteur en Europe de ce fruit à coque , signe d'abondance .

     

    Notre pays peut aussi s'énorgueillir de deux noix distinguées par une AOP ( appellation d'origine protégée) , signe d'exellence : la noix de Grenoble et celle du Périgord , attachées aux terroirs qui correpondent aux deux grands berceaux historiques .

     

    Récoltées entre mi-septembre et fin octobre , les noix se consomment fraîches , mais seulement dans les quinze jours qui suivent . On apprécie alors des cerneaux hydratés , tendres et à la saveur subtile : profitez-en vite ! ou bien sèches , à la chair plus croquante et au goût plus prononcé et ce toute l'année .

     

    Plus d'une noix de fantaisie en cuisine !

     

    Il faut l'avouer : dans un régime minceur , la noix n'a pas vraiment sa place . Comme d'autres fruits oléagineux (amandes, noisettes ...) , elle est d'une apport calorique élevé ,assuré en majeure partie par des lipides . Cependant il y a les mauvaises graisses et les bonnes ... Tels les acides gras insaturés, dont les fameux oméga 3 de la noix , excellents pour le coeur et les artères et contre le cholestèrol

     

    La bonne dose est de trois à cinq noix par jour , pas de quoi mettre sa ligne en péril ! Et accordez-vous des extras avec des recettes succulentes et plus d'une noix de fantaisie ! Par exemple , des gâteaux et des cakes aux noix pilées ou concassées, de superbes tartes garnies de cerneaux vernis au miel ou au sirop d'érable, ou encore enrobés d'une ganache au chocolat .


    En salade , la noix s'associe à d'autres fruits (raisins frais, secs, pommes, poires, agrumes...) légumes (roquette, mâche, endive...) . Et même du fromage , pour de formidables salés-sucrés .

     

    Profitez de toutes les qualités de la noix .


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  • Tout pour elle . Antioxydants, fibres, vitamines, minéraux ... et un goût unique !

    Tout pour elle . Antioxydants, fibres, vitamines, minéraux ... et un goût unique !

    On déguste ce fruit connu depuis l'antiquité d'août à fin octobre , afin de profiter à plein de sa saveur

     Une curiosité de la nature 

    Depuis l'antiquité , le figuier fait partie du paysage méditérrannéen . Il est alors cultivé , avec la vigne et l'olivier , par les Egyptiens , Hébreux , Grecs et Romains .

    Introduit chez nous par les Phocéens en Provence , ce fruit délicat et fragile trouva  place à la table de Louis XIV.

    Le mode de reproduction de l'arbre en fait un véritable phénomène botanique ! En effet , le figuier femelle , qui produit la figue comestible que l'on aime , ne peut être pollinisé , autrement dit fécondé par le mâle que par l'entremise du blastophage (sorte d'abeille lilliputienne) qui transporte le pollen de l'arbre mâle sur les fleurs femelles enfermées dans la figue . 

    Notre favorite la violette de Solliès 

    Sa production française (de 2500 à 3000 tonnes ) est concentré en Provence -Côte d'Azur et plus modestement , en Roussillon  .

    C'est autour de Solliès -Pont , dans le var , qu'elle a trouvé le terroir pour s'épanouir <<La tête au soleil et les pieds dans l'eau >>.

    De variété bourjassotte noire ou violette , elle a la peau bleu-noir et la pulpe rose framboise à rouge-grenat .Elle se répand au XIXe siécle , grâce à l'essor du train : jusque-là , sa fragilité l'avait limité à une consommation locale .

    Représentant aujourd'hui 75% de la production hexagonale , elle est couronnée pae une AOP et participe largement à l'engouement . Finalement très récent (années 1980 ) , pour la figue .

    (voir aussi l'article sur : http://don-de-vie.over-blog.com/article-la-figue-de-sollies-l-or-noir-du-gard-110872949.html  )

    Le péché mignon des cuisiniers 

    On déguste les figues fraîches d'août à fin octobre . On distingue les figues colorées , dont la fameuse violette de Solliès , et les blanches à la peau vert pâle , plus rares et encore plus fragiles.

    Choisissez-les charnues et souplkes au toucher, avec la peau sans tache ni meurtrissure. Et , c'est au retour du marché qu'il faut s'en régaler , ou le lendemain . Car avec elle , le plaisir n'atend pas .Et ne vous privez pas , car elle est sans danger pour la ligne , ses fibres, ses vitamines et minéraux , ses antioxydants en font une bonne amie !

    Gorgée de soleil , sa chair délicate se savoure nature en dessert ou avec du fromage de chèvre .

    Voilà pour la tradition , mais les chefs , qui se sont entichés d'elle , l'utilisent crue ou cuite dans des associations sucrées-saléesdes plus raffinées : en salade avec du jambon cru ou du magret , rôtie ou caramélisée avec le foie gras , les viandes blanches et volailles, et en tajine. La tarte aux figues et à la poudre d'amandes , les clafoutis et les sorbets enchantent les becs sucrés .

    Constipation , alimentation du sportif . A éviter en cas de colopathie et de diverticules 

    Propriétés nutritionnelles 

    Fruit emblématique du bassin méditérrannéen , la figue fraîche , avec un apport calorique moyen de 57 kcal /100 g et 13 % de glucides , est plus calorique que la moyenne des fruits .

    Une fois séchée , elle atteindra 50 %de glucides et 252 kcal/100 g . Les fibres y sont abondantes (2,3 %) . Ce sont essentiellement des fibres insolubles situées dans les grains présents dans la pulpe , qui peuvent perturber les intestins fragiles .

    Riche en potassium(216 mg) et particulièrement en calcium (60mg/100 g) , sa densité minérale est élevée pour un fruit frais , ce ui lui confère des propriétés reminéralisantes , bien utiles aux adeptes des sports d'endurance . Bien que pauvre en vitamine A et C , elle assure un complément non négligeable en vitamines du groupe B ainsi qu'en substances anthocyaniques ayant des propriétés <<vitamine P>> , précieuses pour la santé des petits vaisseaux sanguins .

    Enfin , comme l'ananas , la figue contient une protéase , la ficine , capable de scinder les protéines en plus petites molécules .

     


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  • La tomate, reine de l'été

     

    Si elles ont horreur du réfrigérateur , elles peuvent fort bien être congelées une fois cuites ou cuisinées .

     

     Un fruit traité comme un légume !

    De mai à septembre , elle tient la vedette . Et, elle symbolise le sud , d'où elle vient et où elle continue de s'épanouir !

    Son berceau est l'Amérique du Sud , le Pérou des Incas et le Mexique des Aztèques , d'où elle fut rapportée par les conquistadors au XVIe siècle .

    De l'Espagne , elle conquit le sud de l'Europe . Mais au début , la tomate reste ornementale .Ce n'est qu'au XVIIe siècle que l'on trouve sa trace en cuisine . Précisons que si elle est consommée en légume , la tomate est, sur le plan botanique , un fruit puisque résultant d'une fleur .

    Sa culture en France (350 000 t) est plutôt localisée dans le sud (avec une nette prédilection pour la provence ) , même si elle s'accomode de la douceur de la Bretagne et des Pays de la Loire .

     

    Des vertes et des bien mûres !

    On devenait <<rouge comme une tomate >> ... Mais ça , c'était avant que la diversité des variétés nous en fassent voir de toutes les couleurs .

    Des jaunes , des vertes, des noires ou des brunes zébrées de vert .

    De toutes les formes aussi : les rodes , les ovales, les petites , les grossses , les côtelées , les branchées(ou en grappes) ...

    De quoi varier les plaisirs , aussi esthétiques que gustatifs. Dans tous les cas , à l'achat , choisissez-les fermes lisses et brillantes . Et rappelez-vous qu'elles détestent le froid , qui leur fait perdre leur saveur . Conservez-les à température ambiante , dans un compotier .Mais ne tardez pas trop à les consommer (3-4 jours ) pour profiter de leur goût comme de leur vertus nutritionnelles : peu caloriques et riches en eau , elle sont diurétiques et bonnes pour la ligne , tout en apportant vitamines A, B, C, E, K , provitamines A , caroténoïdes et sels minéraux .

     

    Une gourmande dans tous ses états

    Au meilleur de leur saveur , on les préféres natures, à la croque au sel ou avec un filet d'huile d'olive , vinaigre balsamique et basilic (tomates cerises , en grappe, la belle parfumée coeur de boeuf sont toutes indiquées) .

    cuites, elles se déclinent en ratatouille, farcies (avec la jolie ronde classique, type Marmande ), en tarte, pizza, ou crumble (avec celles de forme ovale ou oblongue , charnues et moins juteuses , type Roma) , en soupe, en sauce et en coulis (mûres et bien rouges pour la couleur ). Ou en confiture (avec la verte zébrée ).

    La dernière tendance , c'est la tomate en dessert , qui inspire les cuisiniers créatifs ; tartelette tomate et banane , tomates christalisées au sucre , gaspacho tomate et fraise ou soupes glacées sucrées . Miam !

     

     


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  •  De la cabosse à la tablette

    Des fèves de cacao , naît la gourmandise qui fait fondre de plaisir petits et grands .

    Mais que d'étapes avant d'arriver au produit fini .

    cabosse

     

    De l'arbre à la fève

    Il était une fois le cacaoyer, un arbre des zones équatoriales d'Amérique centrale et du nord de l'Amérique du sud .

     

    Ce n'est qu'au XIXe siècle qu'il fut introduit en Afrique et dans le Sud-Est asiatique .

     

    Ses fruits  les cabosses poussent à même ses plus grosses branches et son tronc .

     

    Récoltées à la machette ,elles sont ouvertes et on en extrait les fèves .

     

    Exposées au soleil (4 à 8 jours selon les variétés et les conditions climatiques), ces graines fermentent: cette étape va permettre le développement des arômes du chocolat et réduire son amertume .

     

    De la fève à la pâte de cacao

    Après séchage, les graines sont expédiées en usines où elles sont débarassées de leur coque puis torréfiées .

     

    Cette étape est délicate: elle permet de développer encore les arômes et la couleur du futur chocolat .

     

    Les grains sont alors finement broyés pour donner la pâte de cacao.

     

    Le conchage pour affiner les arômes

    Cette pâte peut avoir différentes destinations, selon la variété et la qualité des fèves .

     

    Elle peut être pressée pour séparer le beurre de cacao de sa partie solide , appelée le tourteau. Pulvérisé, ce dernier donnera la poudre de cacao amer .

     

    La  pâte obtenue à partir des meilleures fèves est quant à elle palaxée avec du sucre , du beurre de cacao pour la texture et du lait pour le chocolat au lait .

     

    Broyée de façon à obtenir de très fines particules , elle est ensuite conchée , c'est-à-dire malaxée longuement à chaud (60 à 80°C). Ce procédé, inventé par le chocolatier Rodolphe Lindt en 1879, affirme le côté onctueux et aromatique du chocolat.

     

    Température , moulage et dégustation

    La pâte ayant acquis une texture parfaitement lisse et fine, est alors tempérée.

     

    Cette opération consiste à la chauffer et à la refroidir plusieurs fois, de façon à donner au chocolat sa consistance cassante et fondante et son aspect brillant .

     

    Moulé puis refroidi, il est enfin prêt à être dégusté !

     

    Noir, au lait ou blanc, quelles différences ?

    Le chocolat noir :

    Mélange de pâte, de beurre de cacao  et de sucre . Il contient au minimum 35% de cacao 

     

    Le chocolat au lait :

    Mélange de pâte, de beurre de cacao, de lait (en poudre ou concentré) et de sucre . Il contient au moins 26%e cacao et 14% de matiére sèche de lait .

     

    Le chocolat blanc :

    Il ne contient pas de pâte de cacao mais uniquement du beurre de cacao(minimum20%, auquel on ajoute de la poudre de lait ), du sucre et de la vanille .

     

    Pour ces trois variétés de chocolat, d'autres ingrédients peuvent être ajoutés fruits secs, riz soufflé ...). A chaque fois, leur proportion ne doit pas dépasser 40% du poids du produit fini .


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  • On le sait , le culte de la minceur à tout prix dépasse parfois les limites du bon sens .Pourtant , lorsqu'on envisage la régulation du poids sous l'angle de la,santé , ses bénéfices sont évidents et tout ce que la nature peut offrir pour y contribuer est bienvenu . Parmi ces cadeaux : Le konjac .

     

    konjacL' Amorphophallus Konjac , plus connu sous le nom de konjac ,est un légume originaire d'Asie du sud-est où il est utilisé depuis plus de 2000 ans en cuisine , mais aussi dans la pharmacopée locale comme remède pour le traitement du diabète , du cancer ou des troubles digestifs .

    Plante de la famille des aracées , il pousse naturellement dans les forets Thaïlandaises , Vietnamiennes et Chinoises , mais on le cultive au Japon ainsi qu'en Indonésie depuis le XIIIe siècle . Si la partie aérienne de la pkante est inpressionnante , c'est son tubercule souterrain de 3 à4 kg qui est utilisé . Son effet principal est de réguler la gestion intestinale des nutriments .

     

    Le pouvoir des fibres

    Les fibres du konjac peuvent réguler efficacement l'absorption  des graisses et des sucres dans l'intestin et ainsi limiter la prise de poids .

     

    Le tubercule de konjac est riche en fibres solubles (des glucomannanes )  capables d'absorber une importante quantité d'eau (en l'occurence plus de 100 fois son poids ) et de former ainsi un gel très visqueux et volumineux dans l'estomac . Cela avec un apport calorique très faible (moins de 10 calories par 100 grammes) . Legel formé va en outre permettre une absortion ralentie des glucides et graisses alimentaires au niveau intestinal .

     

    De ces capacités découle l'usage courant fait du konjac , également dans nos pays , pour la régulation de la glycémie , du diabète et des liquides sanguins (triglycérides et cholestérol) . En plus d'être un allié minceur très intéressant , le konjac s'affirme comme un atout de choix dans la gestion métabolique de l'obésité et des pathologies qui en découlent tels le diabète et les troubles cardiovasculaires . Le gel de glucomannanes qu'il forme permet aussi de faciliter le transit intestinal par son léger effet laxatif et peut-être considéré comme une nouriture prébiotique pour la flore intestanale .

     

    Dans les épiceries asiatiques .

    S'il est utilisé comme légume en Orient , c'est  plutôt sous forme transformée et sous son nom Japonnais ,konnyaku , que l'on peut  le trouver chez nous dans les épiceries asiatiques . La poudre de konjac , provenant du broyage des tubercules , est transformée, après mélange avec de l'eau de chaux , en une pâte ressemblant au tofu .Celle-ci relativement fade , peut être cuisinée de multiples manières , tout comme le légume . On en tire également des vermicelles appelés shirataki , utilisables comme des pâtes alimentaires .

     

    Le konjac est en outre beaucoup utilisé comme gélifiant dans les préparations industrielles où il intervient sous la dénomination E425.

     

    L'usage de la poudre de konjac comme complément alimentaire à effet coupe-faim est sans doute le plus courant . La dose préconisée , répartie en trois prises , une demi-heure avant chaque repas , ne dépasse pas 3 grammes par jour . Qu'elle qu'en soit la forme , il faut rappeler que le konjac a un faible apport nutritionnel et qu'il peut piéger des nutriments intéressants , mais aussi des médicaments . Le prendre le soir sous forme alimentaire permettra de coserver le plaisir de manger tout en évitant les calories , mais aussi le piégage des nutriments (fruits, légumes, protéines ) que l'on réservera alors aux deux premiers repas de la journée .

     

    Une super éponge

    Les fibres de conjac sont également utilisées pour constituer des éponges végétales nettoyantes pour le visage . Entiérement naturelles , biodégradables et parfois combinées à de l'argile , elles conviennent aux peaux les plus sensibles ou souffrant d'affections tels l'eczémaou le sporiasis . Légèrement  exfoliantes , elles sont idéales aussi pour les peaux grasses . (source: bio santé , décembre 2012)


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  • Les types de farines

     

    Vérifier la dénomination sur l'emballage  

     

     La farine << ménagère >> ou << ordinaire >> de premiers prix est réservée aux panades .

     Les farines << Supérieures >>proviennent comme leur nom l'indique , se blés de qualité supérieure . Elles sont plus chères .

     Lorsque les farines << patissières >> portent la dénomination <<fluide >>, ou <<extra-fluide >> ,,cela indique qu'elles ont une finesse supplémentaire . La mouture est retraivaillée pour obtenir une farine qui se dissout facilement . Elles ne forment pas de grumeaux .

     Les <<préparations pour ...>> indiquent que l'on a ajouté d'autres éléments , notamment des poudres levantes . Elles n'ont pas droit à l'appellation farine et ne conviennent qu'aux desserts qui doivent gonfler ( quatre-quarts, cake, gâteau au yaourt, ect...)

     

    Que veulent dire les mentions types 45, 55 ...?

     

     La farine de type 45 , qui est aussi très blanche (car on a enlevé tout le son ) est choisie pour les pâtes qui doivent avoir un bel aspect après cuisson notamment les génoises, les biscuits , les crèmes pâtissières .

     La type 55 est la farine à tout faire pour toutes les pâtes sucrées ou salées . Elle doit être grise , ce qui n'est pas un signe de mauvaise qualité , mais indique la présence de matières minérales .

     Laarine type 65 , vendue avec la mention <<tradition de France >>, a des qualités nutritionnelles supérieures . Ressemblant à la farine des boulangers , elle est recommandée pour des brioches et des pâtes à pain (pizzas, pissaladières , etc ...)

     Les types 110 , 130 et 150 contiennent du son . Elles ont un faible pouvoir levant et sont réservées à la fabrication du pain .

     

    Les autres farines .

     

     Avec la farine de sarrazin , issue du blé noir , on prépare les galettes ou les fars bretons . Il est préférable de la couper avec un peu de farine de blé pour la rendre plus souple .

     La farine de maïs sert a préparer les tortillas mexicaines . On utilise la farine de châtaignes pour faire du pain et des gâteaux

     

     

    Conserver la farine

      Elle doit être stockéee dans un endroit sec pour ne pas perdre son humidité (elle en contient  15,5 % )

     enfermer le sachet dans une boîte hermétique .

     Vérifier les emballages : la farine porte une DLUO (durée limite d'utilisationoptimale ) , en général  d'un an

     


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  • Un rayon de soleil en hiver

    clémentine de CorseLes 500 000 clémentiniers de L'Île de Beauté produisent entre 17 à 20 000 tonnes de fruits  

     

    La trouvaille du frère Clément

     

    Croisement naturel entre la fleur du mandarinier et le pollen de l'oranger , le clémentinier est né en Algérie .

    Il a été découvert par hazard armi les mandariniers , vers 1900 , par le frère Clément , qui a surpris des enfants en train d'en savourer les fruits , plus colorés que les mandarines , à la saveur douce et musquée .

    En son honneur , la société d'horticulture d'Alger les nomme <<clémentines >>

    Vingt-cinq ans plus tard , le premier clémentinier est planté en Corse qui , grâce à son ensoleillement et sa pluviométrie élevés , offre un climat adapté aux besoins de la clémentine .

     

    Corse et fière de l'être

     

    Depuis 2007,  la clémentine de Corse bénéficie d'une IGP (indication géographique protégée) qui garantit une teneur minimale en sucre , un certain calibre , une acidité maximale .

    Cultivés sur les pentes de la cöte est de l'île , les agrumes atteignent leur maturité sur l'arbre , dans le respect de l'environnement (nationalisation des besoins en irrigation , recours à des insectes pour limiter les produits phytosanitaires ...)

    Certaines clémentines IGP portent un label bio .

     

    Signes distinctifs

     

    Vendue avec une ou deux feuilles attachées au pédoncule , ce fruit arbore une peau fine et brillante , de couleur orangée , sauf à la base où elle reste verte à maturité .

    Contrairement à la mandarine , elle n'a pas de pépins .

     

    Pas de quartiers en cuisine

     

    Pelez des quartiers à vif et égayer-en des salades (endives, noix et dés de bleu , ou mache et magret fumé ).

    Poéles dans du beurre , ils accompagnent un poisson ou une volaille .

    Congelez-en : vous en aurez à disposition en permanence .

    Et n'oubliez pas les zestes : râpés , ils parfument salades de fruits , pâtes sablées et gâteaux .

     

    Petit plus :

     

    Trois mariages insolites

     

    Avec de l'huile d'olive, en salade de fruits :

    Mélangez les clémentines pelées à vif avec des fruits rouges .

    Ajoutez de lamenthe ciselée et arrosez d'un filet d'huile d'olive . 

     

    Avec du saumon cru ,en tartare

    Mélangez du saumon cru coupé en petits dés , des quartiers de clémentine pelés à vif et taillésen dés avec de la coriandre ciselée

    Présentez ce tartare en forme de dôme .  

     

    Avec du poulet en plat en sauce

    Faîtes revenir des quartiers de clémentines pelés à vif dans du beurre

    Déglacez avec de la crème liquide

    Versez le tout sur les blancs de poulet grillés

     

     


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