Greffé du foie le 02 01 2008 . Je désirerais entrer en contact avec toutes personnes greffées ou en attente de greffe. Je suis bénévole au sein de l'association Don de vie et Donneurs de vie. Prendre contact en laissant un message dans les commentaires .
Les règles relatives au don d'ovocytes et de spermatozoïdes vont changer
Publié le 27 octobre 2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Toutes les femmes de 18 à 37 ans et tous les hommes de 18 à 45 ans en bonne santé vont pouvoir donner soit leurs ovocytes, soit leurs spermatozoïdes pour aider des couples infertiles à devenir parents.
En effet, le décret publié au Journal officiel du 15 octobre 2015 élargit les dispositions réglementaires relatives au don de gamètes aux femmes et aux hommes qui n'ont pas encore eu d'enfant.
Les donneurs sont informés avant le don qu'ils doivent de se soumettre à un ou plusieurs entretiens avec les membres d'une équipe médicale. Au cours d'un de ces entretiens, le donneur et l'autre membre de son couple, s'il fait partie d'un couple, doivent donner leur consentement écrit pour ce don.
D'autre part, les entretiens préalables ont pour but de :
vérifier que le donneur remplit bien toutes les conditions du don ;
l'informer des dispositions législatives et réglementaires relatives au don de gamètes et de leurs conséquences sur la filiation ;
l'informer qu'une évaluation préalable de la faisabilité du don sera réalisée ;
préciser la nature des examens à effectuer avant le don.
Le médecin qualifié en psychiatrie ou le psychologue, doit également identifier les motivations du donneur et l'informer qu'une pression éventuelle pourra être exercée sur lui ensuite.
Les règles relatives au don d'ovocytes et de spermatozoïdes vont changer
En ce qui concerne la donneuse d'ovocytes, ce sera pour elle l'occasion de s'informer sur les conditions de la stimulation ovarienne, sur celles du prélèvement ainsi que sur les risques et les contraintes liés à ces techniques.
Les donneurs n'ayant pas eu d'enfant pourront conserver une partie de leurs gamètes au cas où leur fertilité serait compromise ensuite et qu'ils seraient conduits eux-mêmes à un recours à l'assistance médicale à la procréation. Le décret prévoit également que le donneur (femme ou homme) dont une partie des gamètes a été conservé pour lui, sera interrogé chaque année pour savoir s'il maintient cette conservation.
Le décret entrera en vigueur dès que les règles de bonnes pratiques applicables à l'assistance médicalement assistée avec tiers donneur seront fixées par arrêté. ( Source : service-public.fr )
Jadis courant , le millet a presque disparu de nos assiettes .
Une saveur à redécouvrir
Outre sa grande digestibilité , le millet est aussi réputé pour sa forte teneur en fibres ( 2,7 g pour 100 g ) facilitant le transit intestinal . Enfin , le millet ne contient pas de gluten ; les personnes allergiques apprécient .
Trop peu connues
Ces petites graines de graminées méritent pourtant de retrouver la place qu'elles avaient dans notre alimentation jusqu'à l'arrivée du maïs , au XVIe siècle . Avec 119 kcal pour 100 g , le millet est très nutritif . Il apporte des glucides ( 21,8 g ) , mais peu de lipides ( 0,9 g ) . Autre particularité , ses protéines ( 3,2 g)permettent de baisser le mauvais cholestérol , et contiennent de la lysine . Cet acide aminé essentiel à notre organisme et uniquement apporté par l'alimentation , favorise la croissance et réduit la fatigue , ce qui en fait un aliment tout indiqué pour les convalescents .
De plus , il contient des vitamines B1, B2 , B3 , B5 et B6 , ainsi que des minéraux et oligo-éléments , dont du phosphore , du magnésium et du zinc . Comme les autres céréales , le millet possède bien plus de qualités nutritionnelles quand il est entier que lorsque le grain à été décortiqué .
Soupe , risotto , gratin . . .
Il s'accommode de bien des façons . Il suffit de bien rincer les grains et de les cuire dans deux fois leur volume d'eau bouillante pendant 10 ou 20 mn , et tout est permis , de l'entrée au dessert - dont un gâteau de semoule de millet , l'entremet traditionnel en Vendée .
Gratin de courge à faire soi-même
Faire cuire 20 mn dans l'eau bouillante 80 g de millet
Ajoutez-y 400 g de courge
120 g de carottes râpée
1 œuf battu
10 cl de crème fraîche
100 g de féta
Saupoudrez de chapelure , d'huile et de graines de courge
Enfournez 40 mn à 200 ° C (th 6) .
Le petit plus
Millet perlé ( pennisetum glaucum )
Semis : les graines doivent être semées en mai ou juin , quand la terre est bien réchauffée .
Terrain : Cette céréale préfère les sols fertiles , bien drainés et régulièrement désherbées .
Récolte : La moisson peut être glanée lorsque les petits grains sont bien secs , en fin d'été , en septembre .
Alors que la commission paritaire se réunit ce jour avec 7 députés et 7 sénateurs pour continuer l'examen de l'amendement en vue de modifier la loi sur le don d'organes, l'agence de la biomédecine (ministère de la santé) confirme ENFIN le véritable taux d'opposition de donner se sorganes qui est de 42% en 2014 (précisément 41,8%) et non de 33% comme calculé depuis des années.
L'agence a enfin changé son mode de calcul qui n'était pas exact et ne reflétait pas la véritable situation.
Ce taux de 42% est en augmentation par rapport à l'année 2013.....
Des chercheurs réussissent à faire s'entretuer des cellules cancéreuses
CANCER – En matière de leucémie, cela pourrait être une avancée considérable. Lors d'essais en laboratoire, des chercheurs ont réussi à transformer des cellule cancéreuses en cellules tueuses. En vingt-quatre heures, ces dernières avaient détruit 15 % des cellules malades qui les entouraient.
Une petite révolution. Fortuite, certes, mais une révolution quand même. Au hasard de leurs recherches, des scientifiques américains du Scripps Research Institute de Los Angeles sont parvenus à transformer des cellules cancéreuses porteuses de leucémie en cellules tueuses de cancer. Une invention qui ouvre de nombreuses possibilités en matière de traitements.
Comme le relate le site américain ScienceAlert, tout commence par la découverte d'un anticorps capable de faire muter des cellules de manière spectaculaire. Ainsi, soumises à cet anticorps spécifique des cellules de la moelle osseuse ont pu être radicalement transformées en cellules cérébrales. Une véritable transformation.
15 % des cellules malades détruites
Mais les chercheurs n'étaient pas au bout de leurs surprises. Dans un deuxième temps, ils ont cherché à transformer des cellules cancéreuses de la moelle osseuse en cellules saines. Et là, ils sont tombés sur un anticorps encore plus puissant, présent dans les cellules malades des formes myéloïdes aiguës de leucémies.
Quand les chercheurs ont administré cet anticorps à des cellules malades, ces dernières se sont transformées en cellules dite dendritiques, à savoir des cellules du système immunitaires très efficaces. Cela constituait déjà, en soi, une découverte majeure. Mais en renouvelant l'opération et en soumettant à nouveau ces cellules à l'anticorps miracle, ces dernières se sont transformées en cellules dite "tueuses naturelles", qui ont la particularité de détruire leurs homologues cancéreuses.
Bientôt des essais cliniques ?
Et en un jour seulement, un nombre modeste de ces chevaliers de la lutte anti-cancer avait détruit 15 % des cellules malades les entourant. Une efficacité bluffante, donc. Et la bonne nouvelle, c'est que la guerre que ces cellules tueuses mènent est ciblée. En effet, ces dernières ne s'attaquent à rien d'autre qu'aux cellules responsables de la leucémie.
Devant ce succès, l'équipe de scientifiques entend poursuivre les essais en laboratoire afin de mieux comprendre le fonctionnement de cet anticorps miracle. Ils ont, en effet, bon espoir que des tests cliniques puissent être conduits prochainement sur des malades .
Un traitement révèle une nouvelle piste prometteuse
MEDECINE -Des chercheurs viennent de découvrir en détail le mode d'action d'un traitement destiné à détruire les cellules souches leucémiques. Ce dernier agit en les faisant vieillir, un phénomène qui pourrait être activé dans d’autres types de cancers.
Après des années de recherches, le mystère est enfin levé. Des chercheurs de l'Inserm viennent de découvrir le secret d'un traitement contre une leucémie. Plus précisément, l'équipe scientifique parisienne s'est penchée sur le processus de guérison des patients atteints d'une forme rare de leucémie : la leucémie aiguë promyélocytaire. Il n’existe pas un, mais plusieurs types de leucémies, une maladie caractérisée par un surnombre de globules blancs anormaux.
Dans le cas de la leucémie aiguë promyélocytaire, une protéine du nom de PML/RARA est à l’origine de la prolifération des cellules cancéreuses. Un traitement ciblé existe pour les patients touchés par cette maladie. Il ne s'agit pas de chimiothérapie, mais d'associer une hormone, l’acide rétinoïque, et un toxique, l’arsenic. Cette combinaison entraîne dans une grande majorité la guérison définitive des patients. Mais les chercheurs ne connaissaient pas précisément son action sur les cellules cancéreuses.
Une nouvelle protéine entre en jeu
"Le principal intérêt de cette pathologie c'est qu'elle est simple dans sa génétique. Les deux composés sont connus depuis de nombreuses années pour induire la dégradation de la protéine PML/RARA et donc éliminer les cellules-souches leucémiques. C'est un des rares miracles de la cancérologie moderne qui permet de guérir quasiment tous les patients, mais son mécanisme d'action nous échappait", explique à metronews, Hugues de Thé, chercheur à l'INSEE
Cette nouvelle recherche apporte les éléments nécessaires pour comprendre la guérison. Les chercheurs ont ainsi découvert que, une fois dans l’organisme, le traitement active une autre protéine du nom de p53. Cette protéine déclenche à son tour le vieillissement prématuré des cellules leucémiques, un processus appelé "mécanisme de la sénescence". En clair, le traitement permet d’atteindre le stade ultime de vieillissement des cellules, afin de les rendre incapables de se multiplier.
"Un nouvel axe de recherche à exploiter"
"Ce phénomène permet l’élimination des cellules malades et conduit à la guérison totale du patient. Nous avons découvert une chaîne de cause à effet : la leucémie, le traitement, la protéine anormale qui disparaît, la protéine P53 se réactive et entraîne la sénescence", ajoute Hugues de Thé. Pour les chercheurs, cette meilleure compréhension du mécanisme de la guérison de la leucémie aiguë promyélocytaire peut, à terme, ouvrir des perspectives dans d’autres types de cancers.
"On ne peut pas encore extrapoler vers d'autres maladies, mais cela créer un nouvel axe de recherche à exploiter. Il faut continuer les études pour savoir si le mécanisme de la sénescence peut avoir un effet anticancéreux", conclut le chercheur. Si ces recherches sont prometteuses, les patients atteints d'un cancer pourraient ainsi éviter la chimiothérapie et les effets secondaires lourds qui lui sont associés, comme les chutes de cheveux, les nausées et la fatigue. ( Source : metronew.fr . )
Je vous fait partager ce texte du groupe beau message que j'ai aimé
Je devrais d’après -vous être très malheureuse… Laissez – moi une place parmi vous, Ne me réduisez-pas à mon handicap Je me vois assez comme cela
Mon handicap, je ne l'ai pas cherché Mon handicap, je ne l'ai pas acheté Mon handicap, je ne l'ai pas choisis Il est venu a ma naissance il est venu sans m'avertir
J’ai des rêves, des désirs comme vous Je ne veux pas de pitié de vous Juste des mots suaves et des gestes louables ma vie intime et mes moments les plus forts Je les vis retranchée dans un silence hanté
Le temps me dépasse noyé jusqu’au cou Pour des efforts acharnés à mener une vie très valable Impuissante prise au piège dans mon corps Pour une porte à franchir un escalier à monter
Je suis dépendante comme dans mon enfance Pour un corps marqué d’une trace en intérieur Je mène un combat non gagné d’avance Pour ne pas me sentir tel un être inférieur
Jusqu'à la nuit des temps en moi je porterai Ce corps inachevé tel un arbre se moirant de fumée Car le pire en soi c'est d'avoir la disgrâce De vivre une vie dans une parfaite impuissance !
Mais un jour est venu comment dire pourquoi? Comment dire comment? Où les soleils ont tourné Et la pluie et le vent et me voici aujourd'hui contente presque d'être différente fière d'être une mutante
Dans ce monde changeant et le flot surprenant de la vie venant Mêlant joies et combats tourments et amours il m'est devenu au fil des jours indifférente d'être différente et du haut de mes routes inaccoutumées aux rencontres singulières silencieuse et paisible
Et dans cette vie palpitante où rien n'est jamais gagné ni perdu Par avance sur les travées du temps Laissez- moi, rire, pleurer, travailler, faire les courses au super marché,voter, gueuler, échanger, aimer ; le handicap n’est pas une maladie ....
Dédié Pour vous Monique Fernez ( extrait du groupe Beau message )
« Elle m’a offert une deuxième date de naissance »
par Maryse Gilbert
Une jeune femme donne son rein à une inconnue
Maryse Gilbert avait perdu tout espoir de vivre une vie normale après un diagnostic irréversible mettant en péril sa santé. Le soir de ses 42 ans, elle a croisé la route d’une pure inconnue dans un bar, Virginie Roy, qui lui a offert le plus beau cadeau pour elle : un de ses reins.
<< Qu’une personne sacrifie une partie de soi pour sauver la vie de quelqu’un d’autre, c’est magique.>>
Maryse Gilbert
En 2009, Maryse Gilbert a reçu le diagnostic d’une maladie rénale dégénérative. « Il n’y a rien qui faisait en sorte que je souffre d’une telle maladie. Les médecins m’ont dit que j’avais gagné au loto 6/49, que je n’avais pas été chanceuse », se souvient la femme aujourd’hui âgée de 43 ans.
Pendant plusieurs années, elle a fait des recherches pour trouver un donneur compatible en repoussant l’étape inévitable de l’hémodialyse. Le jour de sa fête, le 15 août 2014, le médecin lui a annoncé que son troisième donneur potentiel ne conviendrait pas. Déçue et amère, Mme Gilbert est sortie célébrer avec son conjoint et sa fille dans le but de se changer les idées.
Un ange tombé du ciel
C’est au cours de cette soirée qu’elle a rencontré son ange gardien Virginie Roy, une barmaid, par l’intermédiaire de ses collègues de travail. « Elle était souriante et pimpante. Je lui ai dit qu’elle était un véritable rayon de soleil après une si mauvaise nouvelle. Elle m’a demandé pourquoi et je lui ai dit que j’étais à la recherche d’un donneur », raconte-t-elle.
La barmaid lui a tout bonnement répondu : « je vais te donner mon rein moi! » La jeune maman de deux enfants âgés de trois et quatre ans a toujours voulu aider, de son propre aveu.
Trois jours plus tard, la femme, âgée alors de seulement 23 ans, communiquait avec Mme Gilbert pour lui demander ce qu’elle devait faire pour entamer le processus.
« Je suis arrivée de travailler dans la nuit et j’ai réveillé mon chum en lui disant que j’allais donner mon rein. Il a pensé que ça allait me passer, mais non », rigole-t-elle.
Un parcours parsemé d’embûches
Le processus a été très long, soulignent les deux femmes. Si les tests ont rapidement conclu qu’elles étaient compatibles, l’attente d’une date pour la chirurgie les a fait passer par une montagne russe d’émotions.
Des difficultés se sont présentées au cours des neuf mois d’attente. Virginie a perdu son emploi en raison de ses absences pour des tests médicaux et elle a dû mettre de côté ses études en attendant la greffe.
D’autres découragements sont survenus dans l’attente de l’opération, mais elles ont décidé de terminer cette épreuve ensemble. Entretemps, le rein de Mme Gilbert est passé de 19% à 9% de ses capacités.
« C’est dur émotionnellement. J’étais de plus en plus malade. Virginie était super positive, moi j’étais surtout réaliste. C’était une étrangère; pourquoi voudrait-elle se rendre jusqu’au bout? », souligne Mme Gilbert.
Opération avortée
Une date est enfin trouvée : le 18 septembre 2015. Les deux femmes voient enfin la lumière au bout du tunnel et se présentent à l’hôpital pour subir l’opération. Une analyse des médecins compromet toutefois l’opération après la découverte de ganglions cancérigènes dans un sein de Mme Gilbert, ce qui la disqualifiait pour la greffe.
La greffe est annulée même si après des vérifications, l’analyse s’avère non fondée. Le lendemain, elles décident d’aller se battre auprès de l’équipe médicale pour une nouvelle date, mais rapprochée cette fois-ci. Elles reçoivent un appel en revenant à la maison. Le 30 septembre, elles subissent l’opération sans rencontrer de complications.
Deux semaines plus tard, elles sont reconnaissantes de cette aventure qu’elles ont vécue ensemble. Un lien les unit désormais à jamais et elles prévoient même un voyage à Mont-Tremblant dans les prochaines semaines.
« Je n’ai jamais eu de doutes. Les gens me disaient : " à quoi tu penses? Tu as deux enfants." J’ai attendu toute ma vie pour trouver une façon de changer celle d’une autre personne. C’est valorisant, tu sauves la vie de quelqu’un. Toute cette aventure nous ramène les deux pieds sur terre », explique la jeune femme.
Pour Mme Gilbert, le cadeau que lui a offert cette inconnue maintenant indispensable dans sa vie doit sensibiliser les gens et montrer l’importance d’un tel geste sur la vie des personnes en attente d’une greffe.
« C’est mon ange gardien. Elle m’a donné une deuxième date de naissance. Maintenant, je la porte en moi. Cette rencontre ne m’a pas seulement permis d’avoir un nouveau rein, mais aussi une deuxième fille, une amie, une sœur », conclut la greffée.
Un donneur de rein sur dix est vivant
En 2014, 110 personnes étaient en attente d’un don de rein en Montérégie. Les donneurs vivants sont une denrée rare puisqu’ils doivent passer par un processus long et rigoureux.
Selon le coordonnateur des dons vivants de l’équipe médicale de l’hôpital Maisonneuve, Daétan Bourget, le don de rein d’une personne vivante est moins commun que d’un donneur décédé.
« Chez les francophones, 10% des donneurs sont des personnes vivantes. Elles doivent passer par plusieurs étapes avant de procéder à leur don. Il y a un bilan de santé où plusieurs tests sont menés d’une période d’environ six mois, mais aussi une période d’attente avant la chirurgie », explique-t-il.
Le personnel médical doit s’assurer de la comptabilité sanguine et des globules blancs afin que le rein puisse être transplanté. En plus de la compatibilité avec le receveur, le donneur doit également avoir plus de 18 ans et être en excellente santé, souligne M. Bourget.
« La personne peut penser être en bonne santé, mais nous pouvons découvrir parfois des maladies chroniques. Entre 10% et 25% des donneurs se rendent jusqu’au bout du processus, mentionne le coordonnateur. Parfois, ils abandonnent parce que c’est trop long, que les médecins ont trouvé quelque chose ou que le receveur a subi sa transplantation. »
Une transplantation ne se fait pas sans risques comme celui d’une hémorragie ou d’une infection, mais cette situation est plutôt rare, mentionne M. Bourget. Les receveurs autant que les donneurs sous-estiment aussi souvent la douleur lors de l’opération, pense-t-il, parce qu’elle est réalisée par laparoscopie.
Pour les receveurs, le risque de rejet demeure toute la vie. « Il est important que le patient fasse son suivi et qu’il prenne ses médicaments », soutient le professionnel. Habituellement, les bienfaits sur sa qualité de vie sont visibles surtout qu’il n’a plus besoin d’aller faire des hémodialyses. L’opération améliore sa forme physique et permet même un retour au travail.
Pour le donneur, rien ne devrait changer et son espérance de vie restera la même, mentionne le spécialiste, à moins que des problèmes de santé surviennent par la suite. « S’il développe du diabète ou de l’hypertension, par exemple, avoir un rein en moins peut lui faire développer une insuffisance rénale », conclut-il. ( Source : les 2 rives La Voix ; article de Julie Lambertjulie.lambert@tc.tc . Photo: TC Média - Pascal Cournoyer )
A 81 ans, greffé du coeur, il pédale pour le don d'organes
Le 17 octobre, au vélodrome de Montargis, un homme de 81 ans réalise le record de l'heure des transplantés thoraciques. Jean-Claude Le Bourhis, greffé du coeur depuis 15 ans et grand sportif, s'est lancé ce challenge à l'occasion de la Journée mondiale du don d'organes. Son objectif : sensibiliser le public et montrer l'utilité des dons d'organes. Si 5.000 greffes ont été réalisées l'an dernier en France, 20.000 patients restent dans l'attente d'un don.
Jean-Claude Le Bourhis a toujours cumulé les exploits sportifs. Les médailles se sont enchaînées, mais tout s’est arrêté à 55 ans, après un premier malaise : son cœur, trop faible, ne suivait plus. Pendant onze ans, il souffre d'une grave insuffisance cardiaque. Le 25 mars 2000, Jean-Claude est sauvé grâce un don d'organes... Cette greffe de coeur va lui donner une deuxième chance à l'âge de 66 ans.
"Juste après la transplantation, c'était reparti ! Pour preuve, je me suis mis à refaire des bêtises dans la semaine qui a suivi... "
Et des bêtises, il continue d'en faire : triathlons, courses à pied, courses cyclistes, saut à l'élastique et même saut en parachute... à 4.000 mètres d'altitude. Samedi 17 octobre 2015, il se lance un nouveau défi pour promouvoir le don d'organes : réaliser sur la piste du vélodrome de Montargis le record de l'heure des transplantés thoraciques.
Sur place, Jean-Claude retrouve le Dr Marie-Fazia Boughenou. Ce médecin référent, anesthésiste-réanimatrice à l'Hôpital européen Georges-Pompidou, est là pour intervenir en cas d'urgence. Elle connaît bien ce greffé hors-norme et suit ses performances depuis une dizaine d'années. "C'est quelqu'un qui fait beaucoup d'exercice régulièrement", explique-t-elle. "Il a des dossiers médicaux extrêmement bien suivis, on est en contact avec son médecin transplanteur de suivi, et du coup on peut lui donner le feu vert".
C’est parti : Jean-Claude s’élance sur la piste du vélodrome. Un effort intense. Il doit pédaler le plus vite possible, et garder le rythme. En bord de piste, le médecin surveille son allure. "Je regarde s'il est bien coloré, s'il est rose, s’il ne transpire pas trop, s'il n’est pas essoufflé..." explique le Dr Marie-Fazia Boughenou.
Jean-Claude finit en beauté : 108 tours avec une moyenne de 27 km/h. Sur la dernière ligne droite, il fait un signe vers le ciel - son rituel... "C'est pour mon donneur", explique-t-il. "Je le fais, que je gagne ou que je perde, d’ailleurs. A toutes les compétitions. Je roule avec lui ; je suis avec lui tout le temps".
Et il ne compte pas s'arrêter là : Jean-Claude reviendra l'année prochaine battre son record... pour ses 82 ans.
Le don d'organes, il faut en parler ! Confiez à vos proches votre choix d'être donneur ou pas - car avant d’envisager tout prélèvement, les équipes médicales se tourneront vers votre famille pour s'assurer que vous n'êtes pas contre le don de vos organes. ( Source : france tv info)
Comment marche ma prise en charge à 100 % d'Affection Longue Durée ( ALD) ?
La prise en charge d'une maladie chronique comme le diabète est entièrement couverte par l'assurance maladie . Ceci vous permet de bénéficier d'une prise en charge à 100 % des sons et des traitements nécessaires pour votre affection selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé ( HAS ).
A comme Affection de longue durée ( ALD)
C'est mon médecin traitant qui définit quand mon diabète remplit les critères médicaux élaboré par la HAS pour entrer dans le cadre des affections de longue durée . Je peux alors bénéficier de la prise en charge à 100 % des soins nécessaires au traitement et au suivi de mon diabète et de certaines de ses complications .
Le diabète et ses complications font en effet partie des trente maladies chroniques dont la couverture maladie est étendue à 100 % parce qu'elle nécessitent un traitement prolongé et coûteux .
O comme Ordonnance bizone
Les médecins qui me suivent utilisent une ordonnance spécifique , l'ordonnance bizone Celle-ci est séparée en deux parties .
Sur la partie haute figurent les prescriptions remboursées à 100 % en lien avec les ALD comme , par exemple , le renouvellement de mes médicaments antidiabétiques .
Sur la partie basse, on trouve les prescriptions sans rapport avec les ALD . Par exemple des médicaments prescrits pour une pathologie sans lien avec mon diabète .
R comme Remboursement à 100 %
C'est le niveau de prise en charge , sur la base des tarifs de remboursement de l'assurance maladie , dont je bénéficie pour les frais de santé en lien avec le traitement de mon diabète et de se complications .
En revanche , les soins qui ne sont pas liés à mon diabète sont remboursés au tarif habituel .
T comme Transport
Si mon état de santé le justifie , mon médecin peut me prescrire un mode de transport qui va me permettre de me déplacer pour être soigné ou réaliser des examens .
Il peut s'agir d'une voiture particulière ou d'un transport en commun ( à partir du moment où je suis accompagné ), d'un taxi conventionné , d'un véhicule sanitaire léger ( VSL ) ou d'une ambulance en fonction de mon état de santé .( source : Sophia et vous N° 28 )
<< Animo ! Animo ! >> hurlent les supporters sur le bord de la route . S'il vous arrive de courir une compétition du côté de Perpignan ou , plus au Sud , en Catalogne espagnole ; ne vous offusquez pas . << A Barcelone , pendant le marathon , les spectateurs ne vous traitent pas de "bipède " en vous criant "Animo " . Ils vous encouragent ! "Animo " , ça veut dire "courage " en Catalan >> rigole Ahmed .
Du courage , il en faut pour s'élancer dans cette course de 42,195 km comme le fit ce solide catalan , par ailleurs ancien pilier de rugby . << Ce qui compte avant tout ; c'est l'entrainement et le moral >> précise Ahmed . << Je reviens de Séville où j'ai battu mon record personnel : 3h45 ! ( NDLR; le record du monde est de 2h02) . C'était mon 9eme marathon . Depuis que j'ai arrêté le rugby à 38ans , je me suis lancé dans la course de fond , sur un coup de tête avec des copains . >>
Amicale des " Semelles de plomb
A Perpignan , au pied du Mont Canigou _ <<la montagne sacrée des Catalans >> - où s'entrainent Ahmed et les << semelles de plomb >> , l'amicale des coureurs que celui-ci a fondée avec ses amis , c'est la camaraderie qui motive les sportifs .Même quand les athlètes passent du rugby au marathon , du jeu collectif à la course , << c'est l'esprit et l'ambiance du ballon ovale qui continuent de nous animer >> . Sans doute Est-ce cette mentalité qui aide aussi Ahmed à << continuer à s'entraîner quatre fois par semaine >> malgré un diabète découvert il y a deux ans . << Je me levais quatre fois par nuit pour aller aux toilettes. les suspicions de mon médecin n'ont pas tardé à être confirmée >> confie -t-il .
Depuis Ahmed reste un <<bon vivant >> . Mais il a rééquilibré son alimentation avec la diététicienne qu'il consulte à l'hôpital de Perpignan .
Manger plus équilibré : " c'est pas le Mont Canigou ! "
<< ca va : c'est pas la montée du Canigou ! >> s'amuse Ahmed .Le plus dur pour Ahmed a été de s'habituer à prendre des médicaments tous les jours . << Et à cela ; je n'étais pas du tout préparé >> explique - t-il . << Il n'empêche que c'est sans doute grâce aux médicaments et à ce que je mange , à la course aussi , que ma glycémie est à l'équilibre >> .
Ahmed sait qu'il existe des épreuves d'endurance autres que dans le sport et que l'équilibre du diabète se gagne aussi sur la longueur et à son rythme . Ainsi envisage-t-il << de faire le marathon de New York pour ses 50 ans >> . Ahmed ne raccrochera pas ses << semelles de plomb>> de sitôt . (Source : Sophia et vous n°28 )