•  

     

    Lorsque Carolyn Isbister a mis son bébé de 20 onces ( 600 grammes) sur sa poitrine pour un câlin, elle a pensé que ce serait la seule chance qu'elle n'aurait jamais de la tenir. Les médecins avaient dit aux parents que  bébé Rachel n'avait quelques minutes à vivre, parce que son cœur battait une fois toutes les dix secondes et qu'elle ne respirait plus.

    «Je ne voulais pas qu'elle meure d'avoir froid», explique Carolyn, "alors je l'ai sorti de sa couverture et l'ai mise sur ma peau pour la réchauffer. Ses pieds étaient si froids. C'était le seul câlin que j'allais avoir avec elle, donc je voulais me souvenir de ce moment. "

    Puis quelque chose de remarquable est arrivé: la chaleur de la peau de sa mère a stimulé le cœur de Rachel en le faisant battre correctement, ce qui lui a permis de prendre de petits souffles par elle même.

    "Nous ne pouvions pas le croire - et ni les médecins. Elle laissa échapper un petit cri. Les médecins sont revenu et ont dit qu'il n'y avait encore aucun espoir -.. Mais je n'ai pas la lâcher. L'aumônier de l'hôpital est venu la bénir, et il a attendu qu'elle parte. Mais elle s'est accrochée. "

    Et puis, étonnamment la couleur rose a commencé à revenir sur ses joues. Elle tournait littéralement du gris au rose devant nos yeux, et elle a commencé à se réchauffer.

    Le plus triste, c'est que quand le bébé est né, les médecins ont eu un regard sur elle et on dit «non». Ils n'ont même pas essayé de l'aider avec sa respiration comme ils ont dit cela aurait prolonger son temps vers sa mort.

    «Tout le monde l'on juste abandonner à son sort», dit Carolyn.

    A 24 semaines de grossesse, une infection d'utérus avait conduit à un travail prématuré et à sa naissance. Dit Carolyn (qui a également deux enfants Samuel, 10 ans, et Kirsten, 8): "Nous étions terrifiés, nous allions la perdre. J'avais souffert trois fausses couches avant, donc nous ne pensons pas qu'il y avait beaucoup d'espoir. "

    Quand Rachael est née, elle était grise et sans vie. Ian Laing, consultant néonatologiste à l'hôpital, a déclaré: "Tous les signes étaient que la petite n'allait pas le faire et nous avons pris la décision de laisser maman avoir un câlin car c'était tout ce que nous pouvions faire.

    Deux heures plus tard, le bébé pleurait. "

    "C'est en effet un bébé miracle", ajoute le médecin, "et je n'ai rien vu de tel dans mes 27 années de pratique. Je n'ai pas le moindre doute que l'amour de la mère a sauvé sa fille."

    Rachael a été déplacé sur un ventilateur où elle a continué à faire des progrès constants, avec tube et seringue pour se faire nourrir du lait maternel.

    "Les médecins ont dit qu'elle avait prouvé qu'elle était une combattante et qu'elle méritait maintenant certains soins intensifs maintenant qu'il y avait un peu d'espoir», a dit Carolyn "Rachel a tout fait toute seule -. Sans aucune intervention médicale ou de médicaments. Elle s'était accrochée à la vie - et tout cela à cause de ce câlin ".

    Le câlin avait réchauffé son corps et régularisée son cœur et sa respiration suffisamment pour qu'elle puisse commencer à se battre. A 5 semaines, elle a été retirée du ventilateur et a commencé à boire au sein par elle-même. À quatre mois Rachel est rentré chez elle avec ses parents, pesant 8 lbs - le même poids que tout autre nouveau-né en bonne santé.

    Parce que Rachel avait souffert d'un manque d'oxygène les médecins ont dit qu'il y avait un risque élevé de dommages à son cerveau. Mais un scan n'a montré aucune preuve de dommage et aujourd'hui Rachel est à égalité avec ses pairs.

    «Elle se porte si bien», dit Carolyn, souriant. «Lorsque nous l'avons apporté à la maison, les médecins nous ont dit qu'elle était une remarquable petite fille. Et surtout, elle aime juste ses câlins. Elle va dormir pendant des heures, tout recroquevillé sur ma poitrine. C'était la première caresse qui lui a sauvé la vie - et je suis tellement contente d'avoir fais confiance à mon instinct et que je l'ai ramassé comme je l'ai fait. Sinon, elle ne serait pas là aujourd'hui. 

     

     

    Histoire d'une maman et de son bébé nouveau-né

    votre commentaire
  • Ingrédients : (6 pers)

    100 g de farine

    100 g de sucre en poudre

    6 oeufs

    50 g de beurre + pour le plat

    1/4 l de lait

    700 g de cerises noires

     

    Préparation et cuisson :

     Mélangez la farine et le sucre dans un grand saladier

    Ajoutez les oeufs un à un

    Battez énergiquement avec une fourchette ou un fouet

    Faites fondre le beurre et incorporez-le

    Versez le lait et remuez toujours

    Beurrez un plat à gratin

    Répartissez les cerises

    Versez la préparation

    Mettez au four à 180 °C (th 6) pendant 40 mn

    Petit plus :

    Vous pouvez laisser les noyaux c'est une affaire de goût

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Clin d'oeil à ces enfants dans votre été ...

    votre commentaire
  • Le poumon

    Par Emanuel Martinod , Yurdagül Uzunhan, Dana M.Radu, Agathe Seguin , Guillaume Boddaert , Dominique Valeyre, Carole Planès , Alain Carpentier

     

    Problématique

    Cinquante millions de malades environ vivent avec une insuffisance respiratoire chronique au stade terminal , toutes causes confondues . Le seul traitement de cette affection engageant le pronostic vital est , dans des cas sélectionnés , la transplantation pulmonaire dont la première réalisation a été reportée en 1963 .Ses résultats restent néanmoins médiocres , principalement en raison insuffisant de donneurs , du rejet chronique et des complications liés aux immunosuppresseurs . On compte également parmi les facteurs limitant, l'âge , qui interdit à beaucoup de patients l'accès à ce traitement , les nouvelles techniques explorées depuis quelques années ( donneurs à coeur arrêté ou non battant , reconditionnement << ex-vivo >> des greffons pulmonaires , donneurs vivants ) posent encore des problèmes d'organisation , de législation et d'éthique , en particulier en France .Enfin , les systèmes d'assistance respiratoire par circulation extra-corporelle ne représentent actuellement qu'une solution provisoire  dans l'attente d'une transplantation ou d'une récupération dans le cadre de lésions pulmonaires aiguës.

    Leur utilisation comme varitable pumon artificiel sur une longue durée ne semble pas aujourd'hui , envisageable du fait de leur caractère externe , non implantable et du risque de thrombose . Dans l'avenir , la mise au point d'un poumon bio-artificiel régénéré à partir de cellules autologues pourrait , en revanche , apporter une solution à ces nombreux problèmes .

     

    Résumé de l'étude

    La transplantation pulmonaire est toujours le seul traitement curatif de l'insuffisance respiratoire chronique au stade terminal .Ses résultats restent néanmoins médiocres en raison du nombre insuffisant de donneurs , du rejet chronique et des complications liées aux immunosuppresseurs . La mise au point d'un poumon bio-artificiel régénéré à partir de cellules autologues pourrait apporter une solution majeure à ces problèmes non résolus . Nous avons démontré qu'il était possible d'obtenir une régénération in vivo épithéliale et cartilagineuse au niveau trachéo-bronchique en utilisant une matrice de tissu aortique .

    D'autre études ont permis une régénération trachéobronchique in vitro par ingénierie tissulaire ou in vivo après implantation hétérotopique d'une allogreffe . La problématique est encore plus complexe au niveau pulmonaire puisqu'il faut trouver une matrice élastique capable d'induire une régénération des différents éléments bronchiques , alvéolaires et vasculaires du poumon sur, de plus , une large surface permettant ainsi une ventilation , une perfusion et des échanges gazeux .

    Des études récentes ont démontré la possibilité de régénération des différents constituants du poumon in vivo et in vitro à partir de cellules autologues , en particulier de cellules souches .

    La recherche en ce domaine , qui est à ses débuts , s'oriente vers l'utilisation préférencielle d'une matrice pulmonaire décellularisée dotn la recolonisation épithéliale et endothéliale in vitro est obtenue par utilisation de cellules autologues . L'implantation in vivo chez l'animal semble permettre l'obtention d'un poumon bio-artificiel  fonctionnel .

    Ces premiers travaux laissent entrevoir une application chez l'homme dans 10 à 20 ans d'après les prévisions les plus optimistes .


    votre commentaire
  • Le rein

    par Jean-Michel Dubernard , service d'urologie et chirurgie de la transplantation à Lyon

     

    Résumé

     

    Le rein est un des organes les plus dificiles à reconstruire à cause de la complexité de sa structure et de l'hétérogénéité morphologique et fonctionnelle des cellules qui le constituent . Comme pour les autres organes les recherches se sont focalisées sur :

    - les matrices servant de support à la recellularisation : synthétiques , biodégradables ou bioogiques . Les matrices extracellulaires sont les plus prometteuses . Des reins de souris , rats, porcs ou encore de primates ont pu être décellularisés permettant d'obtenir une structure exttracellulaire vascularisée servant de support à la recellularisation .

    - La source de cellules à utiliser pour reconstituer le parenchyme : cellules souches embryonaires , cellules souche progénitrices , cellules souches adultes issues de la moelle osseuse ou du parenchyme rénal lui-même . Le néphron se développe à partir des effets d'induction réciproques du bourgeon urétéal et du blastème métanéphogène qu'il est possible de reproduire in-vitro .

    Ces travaux laissent espérer la possibilité de << fabriquer >> un rein à partir de cellules autologues en vue de la transplantation tout en répondant à la pénurie d'organes et à la toxicité des agents immunosuppresseurs . En attendant d'autres recherchres sur le rein << bio artificiel >> associent au système conventionnel de filtration du rein artificiel , un bio réacteur contenant des cellules rénales épithéliales dérivées de tubules rénaux humains . Elles conservent leur fonction de réabsortion , métabolique et endocrinologique . Elles font l'objet d'essais cliniques . 

     

     Conclusion

     

    De très nombreux problèmes restent à résoudre avant de fabriquer ou de construire un organe , notamment un rein , à partir d'une matrice extra cellulaire . D'ailleurs , aucun des organes << autoconstruits >> chez l'animal n'ont fait la preuve de leur capacité à assurer pour plus de quelques heures une fonction vitale chez le receveur .

    Pour le rein aucune transplantation n'a encore été rapportée alors qu'elle représente l'enjeu principal de la recherche dans ce domaine . Cet objectif reste plausible même s'il apparaît encore très lointain .

    Nous sommes encore loin des applications cliniques : c'est ce qui a poussé certains chercheurs à s'orienter vers l'amélioration du rein artificiel en lui associant des cellules épithéliales -rénales .

    Ces cellules dérivées dun tubule rénal peuvent compléter le fonction de filtration réabsortion par leurs caractéristiques métaboliques , endocrinologiques et immuno modulatrices (réabsortion du glucose , des acides aminés , de l'eau ; régulation de la concentration en sodium, potassium, phosphore et équilibre acide-base; secrétion d'érythropoïétine , rénine , prostaglandine , vitamine D  ). Le rein bio-artificiel ainsi réalisé a fait l'bjet d'essais cliniques phase I et II démontrant son intérêt chez les patients à insuffisance rénél aiguë terminale  et la necéssité de poursuivre le recherche dans ce domaine

    Ce texte est extrait d'une séance ordinaire de l'académie nationale de chirurgie et de l'académie de médecine , qui s'est tenue le 12 octobre 2011 .  Le texte intégral est publié en ligne dans les eMémoires , le journal électronique francophone de chirurgie de l'académie nationale de chirurgie , consultable en libre accès à l'adresse suivante :

    http://www.academie-chirurgie.fr/ ememoires/005_10_4_047x050pdf


    votre commentaire
  • Et du côté du donneur , est-ce que le besoin de reconnaissance est nécessaire ?

    Selon Sylvie Pucheu : << se positionner comme donneur d'organes de son vivant ,,c'est être prêt à envisager sa mort possible , ce qui ne va pas de soi pour tous . Les motivations des donneurs sont diverses, altruiste bien sûr , mais aussi du type "au moins que ma mort serve à quelque chose ", ou encore "j'aimerais qu'on fasse la même chose pour moi " . Les donneurs vivants eux , donnent à quelqu'un qu'ils connaissent et avec qui il existe un lien affectif . Ce geste est une façon d'agir contre l'impuissance habituelle de l'entourage face à la maldie grave et à la souffrance du proche malade >>.

    C'est cela qui porte leur désir de donner et qui leur fait vivre une expérience humaine exceptionnelle .

    Pour le spychologue qui évalue la motivation d'un donneur vivant , celui-ci doit être convaincu de son geste et sa démarche est pour lui << naturelle >> . Pour autant , tout le monde n'est pas donneur et il existe une dimension altruiste certaine de leur personnalité , chez beaucoup d'entre eux . Les donneurs vivants disent qu'ils n'attendent rien en retour sinon la santé retrouvée du receveur . Après la greffe , ils ont le sentiment d"avoir été utiles , jouissent d'une certaine reconnaissance de la part de leur entourage mais sont plutôt enclins à d'étonner de l'admiration qu'ils succitent , leur geste leur paraissant toujours après la greffe , comme allant de soi .

    Pour Alice Casagrande , même constat  << Les donneurs n'agissent pas pour recevoir une gratitude mais plutôt pour marquer leur apprtenance à la communauté des hommes . Le don devient un trait d'union .

    Pour  Alice Casagrande et Sylvie Pucheu, la reconnaissance aux donneurs vivants doit passerpar un suivi médical post-greffe régulier de bonne qualité et si possible étendu dans le temps . Sylvie Pucheu ajoute : << Cependant , ces derniers veulent souvent "tourner la page" car ils se sentent des personnes en "bonne santé" et c'est bien pour cela qu'ils ont été sélectionnés >>.

     

    Les familles de donneurs ont-elles besoin de reconnaissance ?

    Pour Sylvie Pucheu : << Oui , les familles de donneurs ont besoin d'une reconnaissance symbolique car elles prennent bien souvent leur décision sans avoir eu une  connaissance explicite de ce que souhaitais le défunt ; d'où l"importance de s'exprimer dans les familles à ce sujet . Face à la mort brutale du proche , elles se sentent prises au dépourvu dans un contexte particulièrement difficile .

    Alléger le poids de leur décision en marquant la haute portée symbolique altruiste , ne peut être qu'utile en faveur du don dans la société .

    Leur décision n'a pas seulement permis de << préléver des organes >>  mais de sauver << des vies >> ou de changer radicalement la vie de personnes en souffrance . Exprimer publiquement cette reconnaissance aux donneurs d'organes mais aussi à leurs familles est donc bénéfique . Elle donne un sens à leur décision >>

    Selon Alice Casagrande : << Les familles ont besoin d'une reconnaissance sociale . Cette reconnaissance peut être symbolique comme planter un arbre dans un hôpital ou plus concrète comme envoyer un document à toutes les familles de donneurs valorisant le nombre de vies sauvées grâce au don  d'organes >> .

    Ce texte est extrait d'un dossier piblié par l'Agence de la Biomédecine en date du 22 juin 2012 et intitulé << 12eme journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs >> .Retrouvez-le en intégralité à l'adresse suivante : http//www.agence-biomedecine.fr/mc/pdf/_dp_agence_de_la_biomedecine_-_22_juin_2012_vdef pdf


    votre commentaire
  • En France la gratuité du don d'organes est un principe fondamental qui fait de l'acte de donner de son vivant ou après sa mort , un geste altruiste . Ce geste de solidarité sauve des milliers de vie chaque année en permettant à des patients d'être greffés .la reconnaissance envers les donneurs par la société est donc nécessaire . Il est important de ne jamais banaliser cet acte . C'est dans la mesure où cet acte est rendu possible par la société que les patients receveurs peuvent vivre avec un tel << cadeau >> . C'est aussi dans ce sens que la loi de bioethique de 2004 a prévu la création d'un lieu de mémoire exprimant cette rconnaissance dans les hopitaux autorisés à prélever . Désormais , la révision de la loi de bioéthique en juillet 2011 fait évoluer le nom de la journée nationale du 22 juin , pour exprimer une reconnaissance nationale aux donneurs .Sylvie Pucheu (phychologue clinicienne et psychothérapeute de formation analytique , elle exerce dans le service de psycologie clinique et de psychiatrie et d'oncologie à l'hôpital Georges Pompidou à Paris ) et Alice casagrande (philosophe , déléguée nationale qualité , gestion des risques , bientraitance à la direction de la santé et de l'aide à l'autonomie de la Croix Rouge française ) nous éclairent sur l'expression et la nécessité de la reconnaissance aux donneurs .

     

    Comment s'exprime la reconnassance  des personnes greffées aux receveurs ?

    Selon Sylvie Pucheu : << La reconnaissance aux donneurs est le plus souvent implicite chez les personnes greffées . Lors de l'attente qui signifie en quelque sorte  ""attendre la mort de quelqu'un d'autre " pour vivre ou que "quelqu'un de proche se sacrifie pour moi " , elle est difficile à exprimer .

    La reconnaissance plus explicite vient le plus souvent une fois la greffe réalisée >>.

    Pour les patients , c'est d'abord en prenant soin de cet objet précieux qu'ils manifestent leur reconnaissance . Les contraintes médicales sont là pour leur rappeler qu'il ne s'agit pas d'une guérison mais d'un surplus de vie (organe vital) ou d(une qualité de vie perdue et retrouvée << grâce à quelqu'un d'autre >> , et ils ont une conscience claire de cela . Cependant , il s'agit de retrouver une vie << normale >> qui ne soit pas paralisée constamment par le donneur . Certains patents ont besoin de marquer cette reconnaissance en s'investiqqant notamment dans la vie associative ou militante pour le don d'organes en participant à des journées d'action où ils montrent au public la vie qu'ils ont pu retrouver grâce à leur greffe .

    Pour Alice Casagrande , l'encouragement dans le militantisme des personnes greffées , que celui-ci soit lié ou non au domaine de la greffe , permet au patient de démontrer son utilité à la société : << les personnes greffées ont fait l'expérience de leur fragilité . Pour accepter ce nouvel organe , ils doivent démontrer qu'ils ne sont pas seulement débiteurs vis-à-vis de la société mais qu'ils ont une valeur sociale . Cela les aide à restaurer un sentiment de plénitude qui ne soit pas uniquement centré sur l'observance  >>.

    Sylvie Pucheu souligne encore que la reconnaissance de la dette se déplace bien souvent en direction de l'équipe de greffe . Celle-ci est souvent idéalisée pour avoir réalisé une telle intervention << extraordinaire >> et les greffés se sentent dépendants << à vie >> de leur équipe médicale . Pour certains receveurs , il est très difficile d'exprimer clairement leur gratitude à l'égard du donneur mais le sentiment de dette , même impossible à dire , reste secret et toujours présent .

    Le greffé finalement , comme toute personne le fait à un moment de sa vie doit pouvoir reconnaître cette dette à l'égard de la personne donneuse , décédée ou vivante . Nous avons tous à reconnaître à un moment ou à un autre de notre existence , notre dépendance à l'égard des autres . C'est cela qui permet l'autonomie et qui fonde les liens sociaux . Sylvie Pucheu précise que << pour les greffés , il s'agit "d'adopter un greffon" un peu comme le font ceux qui adoptent des enfants et qui restent éternellement reconnaissants à l'égard des parents biologiques >> .

    enfin du côté de la société , celle-ci doit porter une extrême attention au fait qu'il doit signifier aux donneurs , décédés ou vivants, toute la reconnaissance de celle-ci envers eux par des symboles sociétaux pour que le don d'organes cnserve toute sa dimension altruiste et qui ne va jamais de soi .

    Cette attention de la part de la société donne un sens aux donneurs et allège le poids de la dette individuelle des receveurs vis-à-vis d'un cadeau qui est impossible à rendre .

    L'évolution de la journée du 22 juin est donc un symbole important qui traduit la reconnaissance de la nation .


    votre commentaire
  • Le mot de Francis de l'AMFE
     
    Je dis souvent que la maladie malgré ses contraintes nous réserve néanmoins de beaux moments et écrit de belles histoires.

    En voici une avec cette jeune fille venant de fêter ses 9 ans et greffée du foie début 2013 à Bicêtre suite à une atrésie des voies biliaires (AVB).
    Jusque-là, rien de particulier, c’est du classique dans ce monde de la maladie mais il faut savoir que cette petite fille vit à Tahiti, pays où ne se réalisent pas les greffes du foie sur enfants.

    Seule solution, venir en France avec sa maman pour se faire greffer.

    Après environ 20 mois passés à Bicêtre où elle aura fêté ses 8 ans et ses 9 ans, elle va rentrer la semaine prochaine chez elle dans les Iles….avec plein d’images en tête dont notamment la découverte de la neige à Paris, une rencontre avec Omar Sy grâce à l’association CéKeduBonheur ainsi qu’un magicien lors d’un spectacle de Noël organisé par l’AMFE.

    Que de souvenirs à raconter à ses copines d’école mais son plus cadeau restera évidemment à tout jamais son nouveau foie……
    La greffe de foie d'une petite fille de Tahiti

    votre commentaire
  • Trans-forme s'engage dans une campagne innovante d'information et de positionnement sur le don d'organes .

     

    << Bonjour , auriez-vous quelques minutes à partager pour parler du don d'organes ?...>>

    Vous marchez dans une rue fréquentée , quelque part en région parisienne , et cette invitation vous est lancée par une jeune personne habillée aux couleurs de frans-forme , de la ville de Paris et de la région Ile de France . Elle fait partie de l'équipe de 10 volontaires en service civique engagée par Trans-Forme pour six mois , jusqu'en mai 2013 .

    Leur mission : aller à la rencontre des gens dans l'espace public , quatre jours par semaine , pour les informer sur le don d'organes et les inviter à se positionner et à dire leur position à leur entourage .

    Les études montrent que 12 à 15 % des Français sont opposés au don de leurs organes ; pourtant en 2011 , les proches d'un défunt en situation d'être donneur ont exprimé un refus dans 32 % des cas .

    Pourquoi un tel écart ? Trop souvent , le défunt n'a pas exprimé de position sur le sujet de son vivant ; ses proches doivent donc trouver une réponse à sa place , dans le doute , et au pire moment pour prendre une telle décision .

    Amener un maximum de personnes à exprimer une position claire est donc une des clés pour réduire l'opposition au prélévement , et sauver plus de vies . Pour mémoire , en 2011 , près de 5 000 personnes ont bénéficié  d'une greffe ... mais 11 000 autres sont restées en liste d'attente .

    Il y a donc urgence à agir , et à explorer de nouvelles manières de communiquer sur le sujet . C'est l'expérience dans laquelle Trans-Forme se lance , en partenariat avec l'Agence de la Biomédecine et l'agence coopérative Voix Publique (spécialisée dans la mobilisation face-à-face pour grandes causes) à l'origine de cette initiative .

     

    Donner toutes les informations pour prendre une décision libre et éclairée

    Dans quels cas a-t-on besoin d'une greffe ?

    Dans quels circonstance peut-on envisager un don d'organes ?

    Anonimat, gratuité, principe légal du consentement présumé ...

    L'approche est pédagogique et l'interaction de la rencontre face-à-face présente un intérêt majeur : le mobilisateur peut répondre en direct aux questions et lever les craintes éventuelles . La discussion débouche sur une proposition : prendre position, et l'exprimer à son entourage .

     

    Jouer le rôle de déclencheur

    Dans leur grande majorité , nos concitoyens sont prêts à se positionner ; souvent , ils n'ont simplement jamais été amenés à s'interroger sur la question . ,En allant à leur rencontre , nous leur offrons cette occasion ! 

    Toutes les personnes positionnées <<pour>> repartent avec un guide d'information , une carte de donneur et 3 cartes-témoins à remettre à leurs proches pour dire leur décision -offrant ainsi l'opportunité d'engager la discution avec l'entourage . L'impact de la campagne s'en trouve ainsi démultiplié.

    Pour mener à bien sa mission , notre équipe bénéficie d'une formation initiale de 30 heures dispensée par la SCOP Voix Publique , avec la participatio d'un médecin de l'Agence de la Biomédecine , d'un membre de la coordination hospitalière des prélévements , du directeur de Trans-Forme .

    Les << ambassadeurs du don d'organes >> sont encadrés en permanence par un formateur professionnel , et seront rejoints régulièrement sur le terrain par des infirmièr(e)s des coordinations hospitalières des prélévements d'Ile de France .

    Lors de l'expérimentation pilote de cette campagne , menée à Lille en juin dernier , plus de 4 000 entretiens individuels ont été menés , dont 2 500 ont débouché sur la remise immédiate d'une carte de donneur .

    Avec dette approche à la fois audacieuse , conviviale et mobilisatrice , nous visons la rencontre de plusieurs milliers de Franciliens en six mois . Source : RelaisLe magazine des sportifs transplantés et dialydés  n°42 décembre 2012 . Mot de Antoine Plancke , chef de projet


    votre commentaire
  • "  L'activité physique en s'amusant ! "

     

    << je ne sais pas nager et pourtant je vais à la piscine deux fois par semaine ! >> annonce Christiane , 57 ans , attiente d'un diabète depuis cinq ans , <<C'est en lisant un article du journal sophia et vous sur les bienfaits de la piscine que je me suis dit "pourquoi pas ? >>

    L'occasion s'est présentée en accompagnant sa fille et son petit-fils à la piscine . Pour Christiane , depuis plus d'un an , c'est aquagym le lundi et leçon pour apprendre à nager le mardi .

     

    Se jeter à l'eau ...

    La piscine permet de pratiquer une activité physique toute l'année , surtout , on en trouve dans presque chaque ville et des cours en groupe sont souvent proposés à tarifs réduits pour les seniors .

    << c'est plus vivant en groupe >> confirme Christiane << Parfois , pendant un exercice , on se "rentre dedans " et on en rit. On fait de l'activité physique et en m^me temps , on s'amuse ! >>

    Travail des abdominaux , mouvements des jambes , relaxation, étirements ...

    << Ce n'est pas grave si on n'arrive pas à tout faire >> prévient Christiane , <<Car le maître nageur adapte les exercices à nos possibilités >> . et contrairement à une idée reçue , l'aquagym se pratique dans la partie du bassin où l'eau arrive à mi-corps, donc << Il est faux de penser qu'on doit savoir nager pour en faire >> . Un conseil de Christiane pour être au mieux lors des exercices : aporter sa bouteille d'eau sur place .

     

    ... pour une meilleure santé

    Côté santé , l'effet est positif .<< Mon médecin m'encourage à continuer .>> Et pour cause ! << Mon diabète est mieux équilibré depuis que je vais à la piscine . Mon taux d' HBA1c est passé de 12% à ¨8% . Mon traitement a été réadapté avec moins de médicaments et moins de comprimés .>> Et ajouter ravie : << ça fait plaisir quand, en maillot debain on vous dit " tu as un peu maigri, non ? >> L'eau fait également du bien aux muscles et aux articulations parfois fragiles , comme en témoigne Christiane : <<grâce à la piscine , ,j'ai pu progressivement enlever les genouillères que je devais porter pour marcher >>.

    Autant de bénéfices pour sa santé et son bien-être qui incitent Christiane à continuer :

    << Moi qui avais si peur de l'eau, je vois que je progresse petit à petit . Je conseille donc à tout le monde de se mettre à la piscine ou à l'aquagym , surtout ceux qui n'oseraient pas parce qu'ils ne savent pas nager ! >>  (source ; sophia et vous : n° 19 été 2013)


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires