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    Son mode de transmission

     Uniquement par le sang ( transfusions , piercings et tatouages , acupuncture avec aiguilles non-stériles, drogues injectables ...) La contamination mère-enfant est très faible ( de 1 à 3 % ) . Et si le nouveau-né est touché, son hépatite C  est en général bénigne .

    Ses manifestations !

     La phase aïgué présente les mêmes symptômes que l'hépatite B ; de très nombreuses personnes n'ont aucun signe apparent . Le danger : 80 % des hépatites C  se chronicisent . Cela fait de cette maladie la première cause de cirrhose et de cancer du foie . Elle provoque environ 3 600 décès par an

    Son diagnostic

     Il est souvent dû au hasard . << On a surtout dépisté les transfusés et les toxicomanes >> rappelle le Pr Marcellin . Et le spécialiste préconise que chacun fasse un test une fois dans sa vie . << S'il est positif ,il vaut mieux le savoir , car on peut en guérir . S'il est négatif , on est rassuré car les risques de l'attraper aujourd'hui sont minimes si l'on est toxicomane . En cas d'infection ancienne , il faut aussi connaître l'état du foie . Des examens d'imagerie ( fibroscan) ou de sérologie ( fibromètre ) permettent de savoir s'il y a une fibrose ou, pire une cirrhose . En cas de doute ( risque de cancer ) , il faudra recourir à une biopsie . 

    Sa prise en charge

     C'est la grande nouvelle de l'année ; désormais , les jours de l'hépatite C  sont comptés . Actuellement , le traitement de référence ( une thérapie associant interféron , ribavirine et une antipotéase pendant six à douze mois ) conduit à 70 % de guérisons ( interféron et ribavirine seuls si le VHC appartient au génotype 1 ). mais deux médicaments très prometteurs viennent de faire leur apparition : le siméprévir , qui n' a qu'une autorisation temporaire d'utilisation , et le sofosbuvir , qui  vient d'obtenir son autorisation de mise sur le marché , réservés aux cas les plus graves ( quand le foie commence une fibrose ) , ces produits éradiquent le virus en douze semaines et sont beucoup mieux tolérés que l'interféron . La limite : le coût ( environ 60 000 euros ).  

    Sa prévention

     Il n'y a plus de vaccin contre l'hépatite C . Un vaccin commun B et C est à l'étude . Néanmoins, grâce à une politique active de prévention , les nouvelles contaminations sont rares (moins de 5 000 par an , essentiellement chez les toxicomanes) .

     En France, 41 % des porteurs du virus de l'hépatite C  n'ont pas connaissance de leur  séropositivité


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  • La possibilité de réaliser en France des prélèvements d’organes sur des donneurs décédés après arrêt cardiaque contrôlé a été discutée lors d’une audition organisée jeudi par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) à l’Assemblée nationale.

     

     

     A l’occasion du congrès international sur les prélèvements d’organes sur donneurs décédés après arrêt cardiaque organisé à Paris de jeudi à samedi, l’Opecst a proposé, en partenariat avec l’Agence de la biomédecine (ABM), une audition publique pour prendre connaissance des expériences étrangères et engager une réflexion sur l’évolution des pratiques en France concernant les prélèvements sur donneurs décédés par arrêt cardiaque après un arrêt de soins.

     Le Pr Jean-Louis Touraine (PS, Rhône), membre de l’Opecst, a rappelé que « malgré tous les efforts accomplis », la pénurie d’organes pour les greffes persistait. Même si l’activité de greffe a progressé, 12.320 patients étaient encore en attente d’un greffon rénal en 2011 (16.371 au total) et ce chiffre augmente, montrant que « l’effort doit être amplifié », a-t-il noté.

     Après avoir repoussé les limites d’âge et avoir développé les prélèvements sur donneurs après arrêt cardiaque non contrôlé (catégories de Maastricht I, II et IV), il reste une catégorie à envisager, celle dite des Maastricht III, après arrêt cardiaque contrôlé en réanimation quand la décision est prise d’arrêter les soins (selon la loi Leonetti), pour répondre aux besoins des patients en attente.

     Comme l’a précisé Jean-Sébastien Vialatte (UMP, Var), vice-président de l’Opecst, en France, l’élargissement à la catégorie III relève du domaine réglementaire (il n’y a pas à légiférer), mais il a mis en garde sur les difficultés d’ordre éthique soulevées, sur d’éventuels conflits d’intérêt entre l’arrêt des soins en réanimation et le prélèvement.

     « Le moindre faux-pas aurait un effet délétère conduisant les familles à refuser tout type de prélèvement », a-t-il alerté parlant d’ »euthanasie utilitaire ». Il a incité à s’inspirer de ce qui se fait ailleurs et à prévoir un encadrement très précis.

     Les prélèvements après arrêt cardiaque ont déjà été faits par le passé en France mais avaient été arrêtés à cause de mauvais résultats. D’autres pays ont continué, comme les Pays-Bas, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis, et les résultats se sont améliorés.

     En France, les prélèvements sur les catégories I, II et IV pour le rein et le foie ont été mis en place selon des protocoles nationaux très précis notamment sur les délais à respecter (pour les temps d’ischémie) avec signature d’une convention entre l’agence et l’établissement de santé, a rappelé la directrice de l’ABM, Emmanuelle Prada-Bordenave. L’agence a la volonté d’établir un nouveau protocole pour les prélèvements après arrêt cardiaque contrôlé dans les établissements de soins.

     Débuté en 2006 pour le rein, le programme français de prélèvement sur donneur décédé après arrêt cardiaque a permis pour 670 donneurs recensés de greffer 397 reins chez 391 receveurs. En 2012, le nombre de greffes rénales réalisées avec ces greffons a augmenté pour atteindre un record de 83 greffes, a rapporté Karim Laouabdia-Sellami, directeur général adjoint chargé de la politique médicale et scientifique à l’ABM.

     Pour le foie, depuis 2010, 11 greffes ont été réalisées avec une survie de 82% au 1er février. « Les premiers résultats fonctionnels sont très encourageants. La procédure a été améliorée avec le temps et elle nécessite une organisation optimale et beaucoup de motivation. Mais c’est très consommateur de moyens humains et matériels dans des délais très courts et cela génère du stress pour les équipes », a-t-il fait remarquer.

     Ce type de prélèvement va être encore développé mais les prélèvements sur donneurs de la catégorie Maastricht III paraissent plus faciles à organiser. Ils se sont imposés dans des pays voisins, comme l’a rapporté le Pr Rutger Ploeg de l’université d’Oxford, ancien président de l’European Society for Organ Transplantation (Esot).

     Aux Pays-Bas, le prélèvement sur donneur décédé après arrêt cardiaque contrôlé (arrêt des soins) représente 50% des organes prélevés, 45% au Royaume-Uni (où l’arrêt des soins est beaucoup plus pratiqué, ce qui réduit les possibilités de passage en état de mort encéphalique) et 19% en Belgique.

     Pour lui, c’est une évolution nécessaire. « Ceux qui ne développeront pas les donneurs après arrêt cardiaque auront de gros problèmes car les donneurs en état de mort encéphalique (EME) diminuent (du fait de l’évolution des causes de décès) », a-t-il conseillé à ses collègues français en préconisant de prévoir des moyens pour bien l’organiser.

     L’Espagne, championne de la greffe, s’y est mise aussi en 2009 et compte maintenant 18 programmes de prélèvement après arrêt cardiaque (II et III) dans neuf régions. Les donneurs décédés d’un arrêt cardiaque représentent 10% des donneurs (40% à Madrid). Les donneurs en EME sont stables et les progressions viennent du donneur vivant (+15%) et du donneur décédé après arrêt cardiaque (+44%), a décrit le Dr Rafael Matesanz, directeur de l’organisation nationale de la transplantation d’Espagne.

     Le Dr Matesanz a expliqué que cette évolution s’était faite sans difficulté dans son pays, sans réelle discussion dans la société. Beaucoup de familles en parlent aux équipes directement. Il a souligné l’importance de bien séparer la fin de vie et le don. 

    EVOLUTION CHEZ LES PROFESSIONNELS

     Les sociétés savantes ont été consultées en France et ont publié des recommandations -la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar), comme l’a rappelé le Pr Laurent Beydon, et le Pr Didier Dreyfuss (hôpital Louis Mourier, Colombes, Hauts-de-Seine) pour la Société de réanimation de langue française (SRLF).

     Elles recommandent de choisir une pathologie pour laquelle le pronostic est relativement fiable (une fois l’extubation faite) comme l’anoxie cérébrale pour la Sfar, les cérébro-lésés pour la SRLF, de commencer par des sites pilotes avec un observatoire exhaustif permettant une évaluation.

     Elles insistent sur la nécessité de bien dissocier l’accompagnement de la fin de vie et l’obtention ultérieure d’organes, de bien accompagner les familles et font des préconisations techniques.

     Les discussions qui ont eu lieu lors de cette audition montrent que l’acceptation de la catégorie Maastricht III est bien meilleure aujourd’hui, même si les professionnels s’interrogent encore sur différents points (notamment sur le délai de survenue de l’arrêt cardiaque une fois l’extubation réalisée). Ils ont exprimé le souhait d’exprimer une position consensuelle pour éviter d’immiscer le doute dans la population.

     Pour le Pr Benoît Barrou, transplanteur à la Pitié-Salpêtrière, vice-président de la Société française de transplantation (SFT), le pourcentage d’organes greffables sera peut-être faible au début mais il s’améliorera avec les techniques de préservation d’organes.

     Le Pr Bruno Riou, responsable du programme de prélèvement sur donneur décédé après arrêt cardiaque de la Pitié-Salpêtrière, farouchement opposé au Maastricht III à l’initiation de ces prélèvements, a déclaré qu’il n’avait plus d’opposition actuellement à condition de respecter deux points essentiels « qui peuvent être des lignes rouges ».

     « On ne peut prélever qu’un patient mort (en-dehors du donneur vivant) », a-t-il insisté citant un cas extrême de comportement déviant survenu à Denver (Colorado). Et on n’ajoute pas de produits (bêta-bloquants, curares) pour faciliter l’arrêt respiratoire et l’arrêt cardiaque une fois que les thérapeutiques sont devenues vaines.

     Le Pr Touraine a estimé qu’il était « important de prendre le tournant. On n’est plus dans faut-il le faire mais dans le comment ». Il reviendra à l’ABM de bien définir les conditions techniques pour rassurer les professionnels et l’ensemble de la population pour éviter tout risque de dérapage et pour que les concitoyens gardent la confiance dans le don d’organe, a-t-il ajouté.

     Les représentants de patients ont exprimé leur souhait d’avancer rapidement dans cette direction.

     L’ABM va maintenant poursuivre la réflexion avec les professionnels pour déterminer les conditions optimales dans lesquelles il sera possible d’organiser ces prélèvements sur donneurs décédés après arrêt cardiaque contrôlé. ( publié à Paris le 8 janvier 2013 )


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  • Un biologiste breton a découvert que le ver Arenicola, qu'on voit sur les plages bretonnes, peut être un substitut sanguin universel. Il pourrait remplacer le sang ou assurer une meilleure conservation des organes avant transplantation. Il pourrait sauver des millions de vie.   

    Un ver marin breton au secours de la médecine ?

    Franck Zal est docteur en biologie marine. C'est sur le sable qu'un jour, il s'est intéressé à un ver marin qui colonise les plages de Bretagne. Cet organisme marin vous l'avez déjà vu l'été quand vous mettez votre serviette sur la plage. Il fait des petits tortillons sur l'estran quand la mer s'est retirée. Ce ver c'est l’Arenicola marina. Il est très connu des pêcheurs puisqu'il constitue un appât de choix pour les poissons.

    C'est en étudiant le système de respiration de ce ver marin que le docteur Zal à découvert, presque par hasard, un substitut sanguin universel. Pour lui, cette découverte est cruciale pour la médecine. Grâce à cet organisme marin, on pourrait bien remplacer le sang ou assurer une meilleure conservation des organes avant transplantation. ( source : France info du 21 02 2015)


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  • Greffes d’organes : la nouvelle donne

     

    Afin d’augmenter le nombre de transplantations, l’Agence de biomédecine a décidé que le prélèvement pourra se faire « à cœur arrêté ».

     A partir de quel moment peut-on prélever des organes, et sur qui ? Quand le cerveau n’a plus d’activité ou quand le cœur s’est arrêté de battre ? A partir du mois prochain, l’Agence de la biomédecine va ouvrir de nouvelles possibilités. Et autoriser les prélèvements d’organes dits «à cœur arrêté», sur des «donneurs décédés dans le cadre d’une limitation ou d’un arrêt des thérapeutiques» (1). Un changement qui est tout sauf anodin, car au-delà du symbole, cela devrait se traduire par une augmentation de 10 à 20% de donneurs potentiels.

    Limite.

     A ce jour, on ne prélève en France des organes qu’après le constat de la mort encéphalique, c’est-à-dire après la réalisation de deux encéphalogrammes plats, preuve que la personne n’a plus aucune activité cérébrale. Cela limite singulièrement le nombre de personnes : la plupart du temps, il ne s’agit que de patients qui ont eu un grave accident ou se sont suicidés.

     «Se posait la question de patients qui venaient d’avoir un accident cérébral», explique le professeur Olivier Bastien, directeur du prélèvement à l’Agence de la biomédecine. «Après l’accident, ces patients sont transportés dans des services de réanimation. Dans certains cas, on se rend compte qu’en dépit des techniques de réanimation, il n’y a pas d’issue mais qu’il reste une activité cérébrale mimine. Dans ces cas-là, l’équipe de réa, après discussion et avis collégial, décide d’arrêter ou de limiter les traitements de survie, et d’aller vers la mort.»

     Ce sont ces patients-là qui sont au cœur de cette ouverture. En Belgique, au Canada, on effectue depuis des années des prélèvements d’organes sur eux.

     En France, on s’y refusait, alors que c’était légalement possible. Une des raisons était que l’on pouvait estimer que les greffons n’étaient pas de bonne qualité. Mais avec des années de recul, les études montrent «que la qualité du greffon est tout à fait comparable». Il y avait aussi une inquiétude sourde, latente. N’allait-on pas accélérer la survenue de la mort pour pouvoir prélever ? Comment éviter ce risque ? Discussions animées, débats répétés, commissions nommées, et voilà donc le résultat avec l’élaboration d’un protocole précis et rigoureux pour éviter toute précipitation, comme vient de l’annoncer l’Agence de la biomédecine.

     Le texte est long et détaillé. D’abord, «la décision d’arrêt ou de limitation des traitements doit être indépendante de la possibilité du don d’organes». Mais aussi :«Les filières doivent être étanches entre l’équipe de réanimation et l’équipe de prélèvement. Le processus de prélèvement ne doit en rien accélérer le décès… Aucun produit ne doit être injecté dans le but de provoquer directement le décès.» Enfin : «Entre la mise en application de l’arrêt des traitements et la mort, il ne doit pas se passer plus de trois heures.» En outre, il doit y avoir un délai de cinq minutes, entre l’arrêt du cœur et le début des opérations de prélèvement. «Maintenant, c’est donc désormais possible et bien codifié, les craintes des uns et des autres ayant été apaisées», insiste le professeur Bastien. Bien sûr, ces prélèvements se font sur le principe du consentement implicite du patient : la personne n’a pas manifesté de son vivant de refus éventuel d’un don d’organes, et notamment ne s’est pas inscrite sur un registre conçu à cet effet.

     Les raisons de cette ouverture se devinent facilement : il y a une pénurie d’organes. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : si le nombre de greffes augmente, cela reste insuffisant. En 2009, on a enregistré 4 580 greffes tous organes confondus, 5 123 en 2013. Mais, parallèlement, de plus en plus de patients en ont besoin : en 2009, 6 881 étaient en attente d’une greffe de rein, 7 661 en 2013. Un décalage qui s’accroît.

    60 ans maxi.

     Cette ouverture à de nouvelles pratiques commencera dans quelques centres pilotes et concernera essentiellement les greffes de rein, mais aussi de poumon. Les donneurs potentiels devront avoir moins de 60 ans. «On espère que cela va se développer rapidement. Dans certains pays, près de 100% de tous les prélèvements d’organes se font sur ces patients», conclut le professeur Bastien.

    (1) Dans le langage médical, ce sont des patients «catégorie III de Maastricht».

    (article : Eric FAVEREAU, journal libération )


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  • Vous avez mal partout et vous vous sentez très fatigué ? Les examens n'ont rien donné ?  Il pourrait s'agir d'une fibromyalgie .

     Le mot << fibromyalgie >>  est peu connu . Pourtant, cette pathologie n'a rien de rare : de 2 à 3 millions de personnes seraient concernées en France , dont environ 80 % de femmes .

    Fatigue et douleurs

     Les symptômes sont divers et faciles à confondre avec ceux d'autres pathologies ; douleurs musculaires et tendineuses diffuses , avec parfois des fourmillements , depuis plus de trois mois et dont on ne trouve pas la cause . Les patients ont mal partout ( avec des périodes de crise puis d'acalmie ) sans que les examens n'arrivent à identifier l'origine du problème .D' autres symptômes accompagnent ces douleurs ; fatigue importante , sommeil perturbé, troubles digestifs ... et parfois dépression , car cet état pèse sur le moral . Un vrai cercle vicieux .

    Un syndrome à part entière

     Ces troubles ont longtemps été considérés comme psychosomatiques , se jouant donc << dans la tête >> . D'ailleurs ils restent un mystère , même si l'on suspecte un dysfonctionnement du système nerveux central . Aujourd'hui , la fibromyalgie est reconnue comme un syndrome à part entière , notamment par la Haute autorité de santé depuis 2010 . L'un des indices permettant de poser le diagnostic est l'existence de points précis , douloureuses à la palpation . Lorsque les examens ont exclu d'autres maladies (cancer, rhumatismes...) cela permet au patient de mettre un nom sur son problème .

    Des remèdes existent

     Grâce à cette reconnaissance , la prise en charge s'est améliorée et les solutions proposées se multiplient . Plus questions de rester sans rien faire : Kiné , gym douce, antidépresseurs donnés comme antalgiques , soutient psycologique ... permettent d'atténuer les douleurs et de mieux vivre avec la maladie . Les médecines douces ( phytothérapie avec des plantes relaxantes , acupuncture ou thermalisme ) donnent ébalement de bons résultats .

    L'avis de l'expert

    Dr Jean-Luc Renevier , rhumatologue , conseiller de fibromyalgie France

     

     

    Le regard sur le fibromyalgie a-t-il changé ?

     La fibromyalgie est désormais bien connue . Pourtant , malgré une reconnaissance officielle de cette maladie , on considère encore trop souvent qu'elle est psychosomatique . Les médecins traitants sont démunis face aux maladies en raison d'un manque d'information des généralistes . Et ce sont surtout les spécialistes , en particulier les rhumatologues , qui savent faire le diagnosticet prendre en charge ces patients . Mais les choses évoluent dans le bon sens .

    Prend-on mieux en charge les patients ?

     Il n'y a pas de nouvelles avancées thérapeutiques qui permettrait de les guérir ou les soigner durablement , car on ne sait toujours pas à quoi la maladie est due . En revanche , on sait maintenant soulager les différents symptômes ( douleurs , fatigue, troubles du sommeil ...) grâceà des soins non médicamenteux .

    En quoi consiste cette prise en charge ?

     Elle est pluridisciplinaire et repose sur des soins physiques , une réadaptation à l'effort pour vaincre la peur de bouger , un soutien psychologique , dispensés surtout dans des centres de rééducation ou des établissements thermaux. Cela permet de diminuer les douleurs et de mieux vivre avec la maladie . ( source : télé-loisirs )


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  • Tableau récapitulatif de l'activité greffe d'organes en France 2008 à 2013. Entre parenthèses greffes issues du don du vivant.

    Activité de greffe d'organes 2008 - 2013

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  • Ingrédients : (4 pers)  

     

    Salade de courgettes en tagliatelles et crevettes croustillantes

    Préparation : 15 mn       cuisson : 10 mn

     Epluchez et coupez l'avocat en 12 quartiers puis citronnez-les

     epluchez et ciselez l'oignon rouge

     Préchauffez votre four à 200°C (th 7)

     Réalisez la vinaigrette avec le vinaigre , l'huile, la moutarde , le zeste de citron vert et son jus , le sel et le poivre

     Mixez les céréales

     Plongez les crevetes dans la vinaigrette

     Enrobez-les ensuite dans la farine , l'oeuf battu puis dans les céréales mixées

     Faites cuire au four sur la plaque recouverte de papier sulfurisé pendant 10 à 12 mn

     Réalisez des tagliatelles de courgettes avec un économe

     Ebouillantez-les 30 secondes et plongez-les dans l'eau froide

     Présentez dans chaque assiette les courgettes, l'avocat , le poivron rouge avec les crevettes à la vinaigrette .

         


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  • Si sa pâte peut évoquer le Beaufort ou le gruyère suisse , ce fromage possède des qualités bien à lui .

    Une mine de bienfaits à découvrir d'urgence .

    Le comté et ses vertus insoupçonnées

    Bande brune ou verte ?

    Avez-vous remarqué que le comté comporté une bande de couleur sur chaque tranche ? Celle-ci indique une note ! Chaque meule est notée sur 20 , sanctionnant son goût et son aspect . Celles qui obtiennent plus de 14 reçoivent une bande verte ; celles dont la note se situe entre 12 et 14 sont décorées d'une bande brune , indiquant davantage un défaut d'aspect que de goût . Quant aux meules qui n'atteignent pas 12 , elles n'ont pas droit à l'appellation .

    Il ne fait pas grossir

    Certes , le comté affiche 34 g de lipides aux 100g ,mais en manger n'aura pas d'incidence négative sur votre ligne .

     L'explication ? Selon une expérimentation menée par l'institut national de la recherche agronomique (Inra) en 2012 , l'excès de calcium présent dans ce fromage interagit avec les graisses qu'il contient , entrainant leur saponification et donc la non-absorption par l'organisme d'une grande partie de ses matières grasses . De quoi profiter des plaisirs gustatifs du comté sans culpabiliser .

    Il améliore les défenses immunitaires

    Son secret ?  Sa richesse en zinc . Une portion de comté (30 g) permet de couvrir le tiers de nos besoins quotidiens . Or une étude française publié dans EMC Endocrinologie-nutrition en 2009 a montré que ce minéral a la propriété de stimuler les défenses immunitaires de l'organisme en activant la multiplication des lymphocytes T , tueurs de micro-organismes pathogènes , ce qui accélère l'élimination des virus et autres microbes . Alor , pour passer un hiver en pleine forme , à vous les gratins de pâtes ou de légumes au comté ou encore les cakes garnis de petits morceaux de ce fromage .

    Il renforce les os

    Avec le gruyère , le comté est l'un des fromages les plus riches en calcium: 100 g apportent 909 mg de ce minéral , constituant essentiel de notre charpente osseuse , soit bien plus que le camembert (245 mg / 100 g) , le chèvre frais ( 9 mg / 100 g ), le roquefort ( 601 mg / 100 g ) , ou même un yaourt au lait entier (120 mg / 100 g ) . Une portion de 30 g fournit environ le tiers de nos besoins quotidiens en calcium . Autre atout : ce fromage à pâte pressée cuite est aussi très riche en phosphore (641 mg /r 100 g ), un oligoélément qui favorise l'assimilation du calcium par les os . Enfin , il est source de vitamine D , qui permet elle aussi de fixer le calcium au niveau osseux . Grâce à ce cocktail de choc , le comté nous aide à construire , puis à conserver une solide ossature . N'hésitez donc pas à l'inscrire deux ou trois fois par semaine au menu des enfants et aussi des personnes âgées pour prévenir de l'ostéoporose .

    Il est pauvre en sel

    Avis aux gourmands qui suivent un régime sans sel et à tous ceux qui souffrent d'hypertension : le comté fait partie des fromages les moins salés . Alors que la plupart de ses homologues affichent une teneur en sel de 1,5 à 2 g aux 100 g ( comme le roquefort ou le camembert ) , lui n'en contient naturellement que 0,8 g aux 100 g .

    Les intolérants au lactose peuvent en manger

    Les personnes interdites de lactose peuvent se réjouir : le comté ne leur est pas déconseillé . Pourquoi ? Les ferments lactiques qu'il contient consomment , pour se développer , le lactose issu du lait . Aussi , dès les premières heures de sa fabrication , n'en renferme-t-il plus que des traces , sans incidence pour la santé des sujets qui y sont intolérants .

    Il contient plus de protéines que la viande

    100 g de comté renferment en moyenne 28 g de protéines , soit plus qu'une entrecôte de bœuf grillé (22 g /100 g) ou de blanc de poulet (26 g / 100 g ) . Une portion , soit environ 30 g , apporte ainsi 8,4 g de protéines à notre organisme , ce qui n'est pas négligeable , sans compter que celles-ci sont d'excellente qualité : elles contiennent des acides aminés que l'organisme humain ne sait pas fabriquer et doit puiser dans son alimentation .C'est le cas de la lysine , de la leucine, de l'isoleucine ou encore de la valine , qui sont indispensables à la construction des cellules , à l'entretien de nos muscles , ainsi qu'à la bonne cicatrisation des tissus . Autre nouvelle réjouissante : plus l'affinage du fromage est long , plus sa richesse en acides aminés augmente ! (source Femina )

     

     

     


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  • Valeur calorique

    Calories : 383 kcal             Protéines : 9 g       Lipides : 34 g         Glucides : 4 g

     

    Ingrédients : (10 pers)

    600 g de porc maigre

    200 g de lard fumé

    50 g de mie de pain

    5 C à soupe de lait

    2 oignons

    1 gousse d'ail

    2 jaunes d'oeufs

    5 Cl de xérès

    thym

    20 grains de poivre vert

    sel et poivre

     Faîtes tremper la mie de pain dans le lait

     Epluchez et hachez finement les oignons et l'ail

     hachez le porc et coupez le lard en petits dés

     Mélangez bien tous les ingrédients

     Assaisonnez fortement de sel , de poivre et ajoutez le thym

     Remplissez une terrine de ce hachis et recouvrez d'aluminium

     Dans un fait-tout comprenant un panier replié , placez la terrine dessus

     Versez de l'eau jusqu'à mi-hauteur de la terrine environ

     Couvrez et chauffez pour étuver

     Faîtes cuire à petit feu 50 à 60 mn environ , l'eau ne doit pas bouillir mais frémir  

     Sortez la terrine cuite du fait-tout et laissez refroidir avant de démouler

     Mettez aun réfrigérateur et ne l'entamer que le lendemain .


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  • À 17 ans, elle invente une machine à dialyse miniature et bon marché

    Jeune étudiante, Anya Pogharian, a mis au point un dialyseur dont le faible coût pourrait le rendre plus facilement accessible dans les pays en développement. 

    un appareil de dialyse miniature

    HÉMODIALYSE. À tout juste 17 ans, Anya Pogharian, étudiante en première année au collège Marianopolis au Québec a développé un appareil de dialyse qui pourrait profondément changer la façon dont ce type de soin est dispensé. Sa petite taille et, surtout, son prix extrêmement réduit permettrait de faciliter l’accès aux dialyses dans des pays où ces engins coûteux sont très difficiles d'accès.

    La dialyse, ou plus exactement l'hémodialyse, devient nécessaire pour les personnes souffrant d'une maladie des reins conduisant à une insuffisance rénale importante. En effet, les reins ont pour fonction de purifier le sang de ses déchets afin que ceux-ci soient éliminés dans les urines. Lorsque les organes ne sont plus en mesure d'assurer efficacement cette mission, il faut externaliser ce processus. Autrement dit, c'est une machine par laquelle

    Un coût divisé par 60

    C'est en effectuant une mission bénévole au service des dialyses de l'hôpital général de Montréal que la jeune inventrice, sensibilisée à l'accès aux soins dans les pays en développement, a eu l'idée de fabriquer elle-même le prototype d'une machine à la fois peu coûteuse et transportable. Ainsi, alors qu'un dialyseur classique coûte en moyenne 30.000 $, l'appareil d'Anya Pogharian ne lui a coûté que 500 $ à produire... Une économie incroyable qui pourrait, à terme, faciliter l'accès à ce traitement dans les pays en voie de développement.

    "La machine agit comme un rein artificiel en filtrant le sang, explique Anya Pogharian au journal Métro canadien. Le sang entre d’un côté et il est poussé par une pompe jusque dans le filtre, aussi appelé dialyseur, qui contient environ 10 000 fibres fines. De l’autre côté, c’est le dialysat qui est poussé jusque dans le filtre. C’est un liquide prescrit par le médecin, contenant la concentration adéquate en électrolytes en fonction du niveau de filtration des reins du patient. En contact avec le liquide dans le dialyseur, les déchets vont sortir du sang par osmose." Une petite prouesse quand on sait que la jeune femme s'est procurée toutes les pièces nécessaires à la réalisation de son projet sur Internet. on fait passer le sang qui s'occupe de cette purification.

    Des dialyses à domicile plus faciles à mettre en place

    En plus d'un coût extrêmement bas, ce dialyseur présente l'avantage d'être beaucoup moins volumineux que les appareils classiques. Une caractéristique qui pourrait rendre les dialyses à domicile plus faciles à mettre en place. Actuellement, la plupart des patients doivent en effet se déplacer en établissement de santé deux à trois fois par semaine en fonction de l'importance de leur insuffisance rénale. Une contrainte parfois très importante pour les plus âgés et ceux éventuellement atteints d'autres pathologies. 

    Si l'appareil parait encore rudimentaire (voir vidéo ci-dessous) son principe a déjà récolté de nombreuses bourses : deux venant de l'université d'Ottawa (10.000 $ + 1.000 $) et une autre délivrée par l'université Western à hauteur de 1.000 $. En mai 2014, l'invention a également été récompensée par une médaille de bronze à un concours

    Vidéo réalisée pour la compétition de l'émission scientifique québecoise "Genial!" : .

     

    L’objectif de la jeune femme est donc en partie atteint. En partie, car pour l'instant, l'efficacité de la machine n’est que de principe, aucun test avec du sang humain n’ayant encore été réalisé. Lacune qui - souhaitons-le - sera vite comblée puisque la société Héma-Québec a proposé un stage à l'étudiante afin que celle-ci teste en laboratoire l'efficacité du dispositif. Les essais devraient se dérouler durant l'été 2015. rs d'inventeurs, la Super Expo-sciences Hydro-Québec. (source : sciences avenir santé du 20 02 2015 )

     

     


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