• le virus VHC en voie d'éradication

     

    Son mode de transmission

     Uniquement par le sang ( transfusions , piercings et tatouages , acupuncture avec aiguilles non-stériles, drogues injectables ...) La contamination mère-enfant est très faible ( de 1 à 3 % ) . Et si le nouveau-né est touché, son hépatite C  est en général bénigne .

    Ses manifestations !

     La phase aïgué présente les mêmes symptômes que l'hépatite B ; de très nombreuses personnes n'ont aucun signe apparent . Le danger : 80 % des hépatites C  se chronicisent . Cela fait de cette maladie la première cause de cirrhose et de cancer du foie . Elle provoque environ 3 600 décès par an

    Son diagnostic

     Il est souvent dû au hasard . << On a surtout dépisté les transfusés et les toxicomanes >> rappelle le Pr Marcellin . Et le spécialiste préconise que chacun fasse un test une fois dans sa vie . << S'il est positif ,il vaut mieux le savoir , car on peut en guérir . S'il est négatif , on est rassuré car les risques de l'attraper aujourd'hui sont minimes si l'on est toxicomane . En cas d'infection ancienne , il faut aussi connaître l'état du foie . Des examens d'imagerie ( fibroscan) ou de sérologie ( fibromètre ) permettent de savoir s'il y a une fibrose ou, pire une cirrhose . En cas de doute ( risque de cancer ) , il faudra recourir à une biopsie . 

    Sa prise en charge

     C'est la grande nouvelle de l'année ; désormais , les jours de l'hépatite C  sont comptés . Actuellement , le traitement de référence ( une thérapie associant interféron , ribavirine et une antipotéase pendant six à douze mois ) conduit à 70 % de guérisons ( interféron et ribavirine seuls si le VHC appartient au génotype 1 ). mais deux médicaments très prometteurs viennent de faire leur apparition : le siméprévir , qui n' a qu'une autorisation temporaire d'utilisation , et le sofosbuvir , qui  vient d'obtenir son autorisation de mise sur le marché , réservés aux cas les plus graves ( quand le foie commence une fibrose ) , ces produits éradiquent le virus en douze semaines et sont beucoup mieux tolérés que l'interféron . La limite : le coût ( environ 60 000 euros ).  

    Sa prévention

     Il n'y a plus de vaccin contre l'hépatite C . Un vaccin commun B et C est à l'étude . Néanmoins, grâce à une politique active de prévention , les nouvelles contaminations sont rares (moins de 5 000 par an , essentiellement chez les toxicomanes) .

     En France, 41 % des porteurs du virus de l'hépatite C  n'ont pas connaissance de leur  séropositivité


  • Commentaires

    1
    Mercredi 25 Février 2015 à 23:51

    heureusement que la médecine avance

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