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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:47
Greffée des poumons, Karine Celhay vient de rentrer avec trois médailles des Jeux mondiaux des transplantés à Durban. Une collégienne landaise s’est aussi illustrée chez les enfants.
«J’ai l’impression que j’étais partie depuis une éternité ! » Karine Celhay vient de retrouver son appartement à la Bastide et reprend ses marques à Bordeaux. Elle est rentrée la semaine dernière d’un séjour de plus de trois semaines en Afrique du Sud.
Un « merveilleux voyage », a-t-elle écrit sur son blog. Un voyage pas comme les autres. En dehors d’un safari-photo dans un parc naturel et d’une étape au cap de Bonne-Espérance, la jeune femme a participé aux Jeux mondiaux des transplantés, à Durban, parmi 1 500 participants venus de 55 pays.
Seule Aquitaine de la compétition dans la catégorie « adultes », elle faisait partie d’une délégation française composée de 54 adultes et de 13 enfants. Tous avaient fait le déplacement avec l’association Trans-forme, qui regroupe des sportifs transplantés. Des personnes qui, à un moment de leur vie, ont eu à subir la greffe d’un organe.
Karine Celhay, lors de son hospitalisation à l’Institut Bergonié et au CHU Haut-Lévêque, à Bordeaux, a fait l’objet d’une greffe de la moelle osseuse (2005) et des poumons (2008). Le sport, et notamment la natation, pratiquée dès son enfance dans les Pyrénées, l’a aidée à « retrouver une vie normale ».
Première Française
Elle l’a prouvé lors des épreuves à Durban. À peine arrivée, elle participe à la finale femmes de course à pied (5 kilomètres). Elle finit à la troisième place et est la première Française à décrocher une médaille. Danse de joie avec des athlètes sud-africaines, émotion au moment de monter sur le podium avec le drapeau tricolore en arrière-plan. Et premières impressions en direct avec un journaliste d’Europe 1 à Paris.
« Cette médaille m’a vraiment étonnée », dit-elle aujourd’hui. Cette habituée des piscines misait surtout sur la natation, son point fort. Elle ne sera pas déçue. Dès les premiers jours d’août, elle remporte deux médailles d’argent, l’une lors du 100 mètres brasse, l’autre sur 100 mètres dos.
Karine s’était entraînée à partir de la fin de l’année dernière, période à laquelle elle avait décidé de participer aux Jeux mondiaux des transplantés. Sur place, à Durban, il a d’abord fallu miser sur la concentration, entre le trajet de l’hôtel aux sites sportifs, les retards, le briefing quotidien, les imprévus. « La course des 5 kilomètres était plus dure que je ne pensais, dit-elle, dès le début, il y avait une montée en plein soleil avec le vent de face ! »
« J’étais portée un peu par la concentration, mais surtout par le fait d’être avec les autres, par l’esprit d’équipe », dit-elle. Chaque soir, à 18 h 30, tous les athlètes présents se retrouvaient au même buffet. Comme ces frères jumeaux argentins, l’un greffé d’un rein donné par son père, l’autre greffé avec un rein de sa mère. De quoi nourrir « un voyage riche en émotions et en rencontres ».
Leçon de haka
Une amie qui l’accompagnait a glissé à l’oreille de Karine : « On oublie que vous êtes greffés. » Quiconque, en voyant les candidats sud-africains faire monter l’ambiance ou les Tahitiens organiser des leçons de haka, aurait sincèrement émis le même commentaire. En pensée, la jeune Bordelaise « en profite encore ». Et il lui reste à partager ces souvenirs avec ses parents, en Hautes-Pyrénées, et ses amis.
Maintenant, celle qui l’an dernier enseignait à l’école Nuyens, à Bordeaux-Bastide, pense à la rentrée, où elle aura un poste de remplaçante dans un secteur englobant Bouliac et Floirac, dans l’agglomération bordelaise. Il y a quelques jours, à Durban, le rendez-vous a été pris pour les prochains Jeux mondiaux des transplantés, en 2015, en Argentine. Y aller ? « J’en ai très envie », confesse Karine. (source sud-ouest du 03 09 2013;Publié le 31/08/2013 à 06h00 Par Michel Monteil )
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:41
Victime d’une maladie cardiaque, Justine et ses parents nous racontent son parcours de combattante jusqu’à la greffe, alors que la Fédération Française de Cardiologie organise, du 26 octobre au 3 novembre, une campagne de sensibilisation et d’appel aux dons.
Le 18 novembre 2011, la vie de la famille Leroy a basculé. Ce jour-là, Justine, une adolescente de 13 ans et demi en parfaite santé, fait un malaise au collège. « Il y a des dates qui marquent », dit simplement Raymond, le père.
Conduite aux urgences, le cœur battant comme après un jogging, l’adolescente est transférée le soir même à l’hôpital de Lille, sans plus d’explication. Là, on lui diagnostique une maladie du cœur. Il faudra deux mois et demi d’hospitalisation, de tests, de prises de sang, d’opérations et d’électrochocs pour aboutir à un diagnostic provisoire : Justine aurait été victime d’un virus.
La vie de famille chamboulée
Grâce aux médicaments, l’adolescente finit par être autorisée à rentrer chez elle, auprès de ses parents et de ses deux frères. « Je ne pouvais plus marcher 40 mètres sans être à bout de souffle, ni monter des escaliers, raconte Justine sans s’émouvoir. J’ai dû changer de collège pour en trouver un avec des ascenseurs. » Sa mère s’arrête de travailler pour s’occuper d’elle.
Le traitement médicamenteux est lourd et doit sans cesse être adapté. Plusieurs fois, Justine se retrouve à l’hôpital. « On a mis du temps à apprendre à doser les médicaments », reconnaît son père. « Notre vie tournait autour de sa maladie : les dosages, les prises de sang hebdomadaires, les alertes, raconte sa mère. Justine est quelqu’un qui ne se plaint jamais, ce qui pouvait se retourner contre elle et contre nous : elle attendait souvent longtemps avant de nous dire que ça n’allait pas. »
L’adolescente risque, en outre, à tout moment d’être victime d’une mort subite. « Pour des parents, des mots comme ça, c’est insupportable, raconte Raymond. Toutes les nuits, on se levait pour aller voir, à la lumière du téléphone portable, si elle respirait encore. » La pose d’un défibrillateur automatique implantable soulage un peu Justine et sa famille.
Une greffe nécessaire
À l’automne 2012, Justine apprend qu’elle va devoir être greffée. « Cela m’a fait bizarre, mais bon, il le fallait, alors… », dit-elle tout simplement. Sa mère, elle, fond en larmes. « Cela fait peur, même si on sait que la médecine a fait des progrès, explique-t-elle. Une fois le choc passé, on est obligé de faire confiance et d’y aller à fond. C’est notre seule option. »
Commence alors l’interminable attente du « fameux coup de fil », comme dit Raymond, qui annoncera qu’un cœur est disponible. « Je m’en souviendrais toujours, raconte-t-il. C’était le 9 février, à 20 h 30. Durant 20 secondes, on ne sait plus où on est ni comment on s’appelle. » Quand l’ambulance arrive, Justine se plaint de ne pas pouvoir regarder The Voice . « J’étais au bord des larmes et elle, elle regrettait de pas pouvoir voir la fin de son programme télé, sourit encore son père. Je vous jure, elle est incroyable. »
Allergie aux antirejet
L’opération se déroule à Paris. Raymond et sa femme sont logés à la Maison des parents, une structure qui héberge les proches d’enfants malades. « C’était très bien d’être là-bas », insiste Raymond, demandant qu’on l’écrive. Sa femme confirme : « Voir tous ces autres parents, et dans le service, tous ces enfants souffrant du cœur, c’est vraiment très fort. On n’imaginait pas l’ampleur de ces maladies . »
L’opération de Justine se passe bien, mais au bout de deux jours, son état se dégrade. « Elle somnolait en permanence et ne parlait plus, se souvient son père. Cela a été les jours les plus affreux. Elle tenait mon doigt dans sa main et je lui demandais de serrer si elle me reconnaissait. Elle ne réagissait pas. » Pressentant une allergie, pourtant rare avec ce traitement-là, les médecins en changent et aussitôt, « la vie recommence ».
« Quand je serai vieille… »
Malgré un lourd traitement médicamenteux à vie, « c’est le jour et la nuit », estime aujourd’hui son père. « On revit. » Il vient de recevoir les résultats d’analyses du cœur malade, prouvant que Justine n’a pas été victime d’un virus, mais bien d’une maladie génétique. Toute la famille doit désormais faire des tests pour en savoir plus.
L’adolescente, elle, se réjouit d’avoir repris le sport, la danse surtout, et rêve de devenir coiffeuse. Quand on lui demande si elle a besoin de se reposer, elle dit : « Non, ça, ce sera quand je serai vieille, à 70 ans ou à 90 ans, même. » Plus question de parler de sa maladie. « C’est fini. C’est derrière nous. » (source : la croix du 27 10 2013 texte de FLORE THOMASSET )
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:38
Avec le cœur d'un autre qui bat dans sa poitrine, Michel, 57 ans, croque la vie à pleines dents. De nouveau il fait du sport, il est tombé amoureux et va épouser Isabelle.
La future mariée est... coordinatrice de greffe à l'hôpital de Belfort. Michel l'a rencontrée quelques années après son opération.Avec cette nouvelle vie extraordinaire, il rend hommage à celui qui a donné son cœur pour le sauver.
L'an dernier 5023 greffes ont été réalisées en France. Mais il en faudrait trois fois plus pour répondre aux besoins.Le don d'organe est devenu une cause nationale. Car trop souvent la famille du défunt refuse le prélèvement par manque d'informations, par précaution ou parce qu'elle ignore ce que le disparu aurait souhaité.
Si c'est grâce à un don du cœur que Michel revit, ses amis, Georges et Claudine, connaissent l'autre versant de cette transmission. A la mort de leur fils aîné de 26 ans, ils ont accepté de donner quatre de ses organes. Un geste qui les a aidés à supporter leur chagrin.
Pour Georges et Claudine ce don "pour qu'un autre après lui puisse vivre" était aussi une façon de garder un peu leur fils sur cette terre. Même si en France le don d'organe doit rester anonyme, ils savent que grâce à leur geste, quatre personnes vivent bien aujourd'hui. Et ils peuvent se réjouir du mariage d'Isabelle et de Michel.
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:35
Le Melunais Steven Flandre, atteint de la mucoviscidose depuis son plus jeune âge, revit depuis un an suite à une greffe réussie.
Il raconte son parcours de battant.
Steven a tout d’un jeune homme ordinaire. À 21 ans, il prépare un CAP cuisine à l’UTEC d’Avon. Il a une petite amie, il fait du sport, et pour la première fois de sa vie se projette dans l’avenir. Car Steven n’a pas connu une enfance ordinaire. À l’âge de deux ans, le diagnostic tombe. Violent, implacable : il est atteint de la mucoviscidose. « Les médecins ne savaient pas ce que j’avais. Je faisais beaucoup de gastrœntérites. J’ai pu commencer les cures antibiotiques très tôt ». Direction donc l’hôpital de Melun deux semaines tous les trois mois. Il grandit avec la maladie, résolu à ne pas laisser le mal qui le ronge faire obstacle à ses projets. « Je n’ai jamais redoublé, sauf la deuxième année de BTS quand j’étais trop mal. J’allais à l’école de Melun, normalement, et j’étais à l’hôpital pendant les vacances scolaires. Je ne m’en plains pas, j’aimais l’hôpital, le personnel ».
Son quotidien reste rythmé par les traitements et les séances de kiné deux fois par jour : « On ne guérit pas de la muco, dit-il. On peut simplement empêcher les infections, et que notre état s’aggrave. Notre corps produit des déchets muqueux que nous n’arrivons pas à expulser. Ils restent dans les poumons et le pancréas ».
Optimiste et battant de nature, il ne se refuse rien : « Je vivais normalement. Je faisais du sport autant que je pouvais. J’ai fait du foot, du vélo, et même du théâtre pendant six ans. Puis à 18 ans, la situation s’est aggravée ». Juste avant le bac, les infections prennent le dessus. Épuisé, il se rend tant bien que mal en cours, avant que les médecins lui parlent pour la première fois de greffe. Pendant une année, il est placé sous oxygène 24 h sur 24, continuant sa scolarité : « Je vivais presque normalement, mais j’étais épuisé. J’ai fait avec, car de toute façon je n’avais pas le choix ! ».
« On s’habitue vite à respirer normalement »
À ses 20 ans, son état s’empire et la greffe de poumon devient urgente. Il passe une batterie de tests pour vérifier ses compatibilités. Début septembre 2012, il est placé sur la liste. L’attente ne sera pas longue : le 9, il est appelé pour être opéré : « J’ai eu de la chance. Je suis petit mais pas trop grand, je suis O+. J’ai des critères qui facilitent une greffe ».
Un an après, Steven respire. À pleins poumons. Son opération fut un succès : « Ca change tout, sourit-il. Je refais du sport, de l’escalade, je sors avec les copains ». Encore inimaginable il y a 20 ans, la greffe lui a littéralement sauvé la vie. « J’ai seulement un traitement anti-rejets, soit une vingtaine de médicaments par jour. À côté de ce que j’ai connu, ce n’est vraiment rien. Je me suis réveillé comme si j’étais né comme ça. On s’habitue tellement vite à respirer correctement. C’est naturel ».
Désormais, Steven regarde vers l’avenir avec optimisme. Il reste sous haute surveillance médicale et mesure son souffle chaque jour. Tout en sachant que la partie n’est jamais gagnée : « C’est un pansement, pas une guérison. Le problème, c’est le risque de rejet qui peut arriver n’importe quand. Il suffit d’avoir une infection… »
Et pour que son expérience puisse inspirer les autres malades, Steven est très impliqué au sein de l’association « Vaincre la muscoviscidose » : « Dès qu’on fait appelle à moi, je viens pour participer aux actions de l’asso. Le but, c’est de faire parler de la maladie et bien sûr d’inciter les gens à faire des dons. Car on en aura toujours besoin. Je vis au jour le jour, j’étais comme cela avant ». Une leçon de courage.
Informations sur l’association : www.vaincrelamuco.org/
Yoann VALLIER
Grégory Lemarchal, le « porte-parole »
La mucoviscidose a été très médiatisée après la mort du chanteur Grégory Lemarchal : « Il a permis de faire découvrir la maladie. Il avait besoin d’une greffe, mais il s’y est pris trop tard. Moi, j’ai eu le temps de m’y préparer. Quand j’étais petit, j’ai moi aussi chanté. Chanter quand on a la muco, cela peut poser souci sur la longueur. Mais j’ai appris à chanter avec le ventre
(source : www.larepublique77.fr du 28 11 2013)
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:31
Après son opération, fin 2012, Cécile a souffert cinq mois, le temps que l’hôpital découvre l’instrument laissé dans son ventre.
C’est le genre de mésaventure que Cécile avait déjà vue à la télévision. Sans imaginer qu’elle en serait un jour victime. Cette jeune femme de 24 ans vivant à Créteil (Val-de-Marne) a subi une improbable bévue lors d’une intervention chirurgicale il y a un an : le médecin a tout simplement oublié un instrument dans son ventre, une pince métallique d’une quinzaine de centimètres. Révoltée, Cécile a saisi les tribunaux pour faire reconnaître son préjudice.
Son cauchemar a démarré en novembre 2012. Cécile, souffrant d’obésité, avait déjà subi une ablation d’une partie de l’estomac. Cette fois, elle est orientée vers l’hôpital Saint-Louis, à Paris, pour une chirurgie réparatrice du ventre. L’intervention survient et la jeune femme ressent rapidement des douleurs terribles. « Un mois après, j’étais pliée en deux, j’avais particulièrement mal du côté droit, témoigne Cécile. J’étais gonflée et j’avais un kyste juste au-dessus du pubis. Je suis retournée à l’hôpital, mais on m’a reçue en cinq minutes, sans me palper, et on m’a répondu que tout ça était normal. »
Pour atténuer la souffrance, la jeune femme prend de puissants antalgiques en permanence. « Ça me permettait juste de respirer normalement et de marcher », décrit-elle. Son calvaire va durer cinq mois, période durant laquelle elle se rend une dizaine de fois à l’hôpital, obtenant toujours la même réponse.
En avril dernier, elle demande à son généraliste de lui faire passer une échographie. L’examen décèle un corps étranger, sans plus de précision. Cette fois, l’hôpital lui prescrit un scanner. « Ils ne l’ont même pas pratiqué sur place », souffle Cécile. Le praticien qui l’examine lui confirme qu’un « objet métallique » se trouve bien dans son abdomen. « Ce n’est qu’en montant dans le bus pour retourner à l’hôpital que j’ai ouvert l’enveloppe et vu la photo, raconte Cécile. Et là, j’ai pété un plomb! On me regardait comme si j’étais folle, mais j’étais hors de moi. »
Opérée en urgence par le même médecin, Cécile « serre les dents ». « Je voulais une anesthésie générale, elle a refusé et, en plus, j’ai été mal endormie… » Après l’intervention, la jeune femme s’attend à recevoir des excuses et une explication. En vain. « Elle m’a regardée et dit, dans un petit sourire, que je ne suis pas près d’oublier : Oui, ben, ça arrive ?! J’ai cru rêver… »
L’hôpital, qui a admis son erreur, a fini par proposer un dédommagement à l’amiable… cinq mois plus tard. « Quand j’ai vu la somme, dit-elle, j’ai fondu en larmes. » L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a estimé le préjudice à 5400 €. « Une indemnisation ridicule », tranche Me Frédéric Pichon, l’avocat de Cécile, qui a demandé au tribunal administratif la nomination d’un expert indépendant. « On prend ma cliente pour une idiote, alors qu’elle aurait pu avoir des complications terribles », poursuit-il, soulignant la « négligence et la désinvolture » de l’hôpital, qui a mis des mois avant de réagir.
Cécile, elle, ne digère surtout pas le barème appliqué : « 1 sur 7 en préjudice esthétique, alors qu’un médecin du même service a reconnu que toute l’opération était à refaire ; c’est incompréhensible! Je vais devoir être réopérée et prendre de nouveaux risques pour ma santé. » Cette bavure a aussi eu des répercussions sur sa vie personnelle. Elle a été licenciée, alors qu’elle avait décroché un CDI. « J’ai pris trois jours d’arrêt maladie à cause des douleurs pendant ma période d’essai et j’ai été renvoyée. Avec mon fiancé, nous avons dû repousser la date de notre mariage… »
De son côté, l’AP-HP rappelle que « le chef de service de l’hôpital concerné lui a présenté ses excuses au nom de toute l’équipe » et assure que son indemnisation « correspond aux barèmes en vigueur ». Mais elle reconnaît son « oubli », qu’elle qualifie « d’événement exceptionnel » dû à « une erreur de surveillance » lors du recomptage des instruments à l’issue de l’opération. Evénement tellement exceptionnel que l’AP-HP elle-même indique ne pas avoir « connaissance à ce jour d’un autre dossier de ce type ». (source : le parisien du 07 12 2013 )
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:278 ans aujourd'hui ! 22 décembre 20138 ans que je vis grâce au don d'un rein que j'ai reçu le 21 décembre 2005.
Merci à la famille de mon donneur!
Je trouve que simplement dire Merci n'est pas assez fort pour exprimer toute la reconnaissance que j'aie envers cette famille qui a dit OUI dans un des moments les plus difficiles de leur vie... Cette famille venait de perdre un père, un mari, un frère... Cela prend... beaucoup de générosité et d'altruisme pour accepter de dire oui au don d'organes dans ces moments-là.
J'aimerais tellement que cette famille sache que moi et ma propre famille pensons à leur père, mari et frère et chérissons aussi son souvenir même sans l'avoir jamais vu!
SVP partager! Pour que chaque famille de donneur voit ceci! Peut-être que la famille de mon donneur le verra aussi!
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:23
Forest-sur-Marque ( Pas de Calais) : Moi, Noa, 5 ans, soutenu par les pompiers de toute la France .
Pour offrir un Noël exceptionnel à son fils en attente d’une greffe de rein, une maman de Forest-sur-Marque a lancé début décembre un défi à ses amis : récolter un maximum de messages de soutien de pompiers. Sans imaginer qu’un mois plus tard, elle croulerait sous les courriers, jouets et équipements de sapeurs expédiés de toute la France. Certaines personnes ont même proposé de donner… leur rein !
C’est l’histoire d’un petit bonhomme de 5 ans qui, malgré la maladie, passera un réveillon de Noël extraordinaire. Noa souffre depuis sa naissance d’insuffisance rénale : son rein droit ne fonctionne pas, le gauche arrive en fin de vie, et il sera bientôt sous dialyse en attendant une greffe. Pour l’aider à surmonter ces épreuves, sa maman Élodie a lancé début décembre un défi à ses amis : récolter des messages d’encouragement auprès des pompiers de toute la France, métier qui passionne l’enfant.
« J’ai eu envie de faire un petit cadeau surprise à mon gamin, raconte Élodie. J’en ai parlé à des proches, puis sur Facebook et j’avais préparé une boîte à chaussures pour y mettre les calendriers de pompiers et les cartes reçues.» Sauf que, c’est de saison, le « petit défi » a fait boule de neige et la famille Beroudiaux croule désormais sous une avalanche de messages, photos, jouets, ou encore équipements de pompiers expédiés de France, de Navarre, des DOM TOM et de l’étranger, Antipodes compris.
Australie
Le message sur Facebook a été partagé plus de 5 000 fois, les courriels, lettres, coups de téléphone et colis affluent sans cesse depuis un mois. « Ça a été fulgurant, témoigne la maman, je n’ai plus rien maîtrisé. J’ai reçu plus de deux cents calendriers, des coups de fils de gens que je ne connais pas, pompiers ou non, qui me demandent mon adresse pour envoyer un cadeau, et je reçois environ 50 messages par jour, auxquels j’essaie de répondre. Samedi, le facteur m’a appelé en me disant j’ai neuf colis pour vous. La veille c’était sept…»
Parmi les centaines de messages de soutien, certains proviennent de Mayotte, de Floride ou encore d’Australie : « Il y a un pompier de la Réunion qui s’est excusé parce que son cadeau n’arrivera qu’après Noël !» Car s’il a très vite dépassé le cadre des casernes, le mouvement a été principalement relayé par les pompiers. Les sapeurs d’Arras furent parmi les premiers à envoyer une photo de tout l’effectif, prise devant une affiche souhaitant « bon courage à Noa». En dehors de la région, les marins pompiers de Marseille, comme leurs collègues du Rhône, d’Alsace, de Lorraine, du Jura ou de Belgique, entre autres, se sont mobilisés. « Les gens n’hésitent pas à se séparer d’objets personnels, constate Élodie. Un pompier à la retraite m’a envoyé sa veste en cuir qu’il gardait en souvenir. Il a dit si c’est pour un petit bonhomme comme ça, je lui donne.»
Veste qui a rejoint les figurines, maquettes, vêtements – « je pense qu’il a des t-shirts pour toute sa vie» –, peluches, livres écussons, et autres cadeaux à la cave, en attendant de faire une apparition surprise sous le sapin, ce soir. « Tant qu’on ne me ramène pas un vrai camion de pompiers, ça va, sourit la maman. Quand Noa sera greffé, je pense qu’on va devoir faire le tour des casernes de France pour dire merci. » D’ailleurs, Les Beroudiaux envisagent, à terme, d’organiser une exposition avec tous les objets adressés à Noa, et pourquoi pas de la faire tourner dans les hôpitaux pour que les enfants dialysés en profitent.
« Moments difficiles »
La pudeur empêche Élodie de s’étendre sur les moments « très difficiles» vécus par sa famille en raison de la maladie du petit dernier. Devant cet élan de solidarité inouï, les larmes sont contenues avec peine. Elle dit : « À un moment, il n’y a plus de mots. C’est vraiment très, très fort. Trois personnes m’ont proposé de faire les tests pour voir s’ils étaient compatibles afin de donner un rein !» Attention infiniment charitable, vaine aussi : le petit ne peut recevoir qu’un rein d’enfant.
« On pourrait pleurer sur notre sort, mais ça donne plein d’espoir, philosophe la maman. On n’a pas envie de vivre et de le faire vivre à travers sa maladie. Là, il va avoir un Noël extraordinaire.» Samedi, une lettre oblitérée en Finlande est arrivée de Laponie. Signée par un certain Père Noël. (source : la voix du nord du 24 12 2013 , article :
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:17Le mot de la maman de Samuel (Saam Cat)Mon histoire, j'ai perdu mon seul enfant, d'un accident il y a quelques mois,
un dons fais continuer 4 pers à ce jour, pas de rejets...
Venir vers vous est fort en émotions et en même temps je regarde depuis quelques mois l'autre coté du miroir, si ...je peux me permettre de dire ainsi.
Je remarque, votre courage, votre lutte, votre force..
Que c'est enrichissant cet échange, moi j'ais perdu une grande partie de mon cœur
mon amour, mon fils de 21 ans (c'est sa photo).
Mais vous tous en attentes ou greffés battez-vous , la vie vaut la peine..
Nous échangeons nos courages ensembles, et au combien je sais votre reconnaissance à vos donneurs
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 18:14
Coucou, j'ai repris mon histoire depuis le début pour mettre sur une seule page, certains d'entre vous vienne de s'inscrire donc un p'tit rappel , j'ai était greffé des deux poumons en 1997 d'un emphysème bi-pulmonaire hystoisitose x en phase terminale à l'âge de 21 ans et d'une greffe de rein le 24 juin 2011 à cause des médicament anti rejet qui mon détruit les reins sous dialyse pendant 2 mois et en attente de la greffe 1 mois, fistule bras droit.....
VOICI MON HISTOIRE :
Pendant mon alternance, j'ai eu plusieurs formations dans différents restaurant.
Lorsque j'étais sur le HAVRE, ma grand-mère m'hébergeait...je toussais beaucoup à ce moment là, je me souviens qu'elle allait souvent à la pharmacie pour m'acheter des sirops...
Je circulais en mobylette(on ne rit pas!!)à l'époque c'était la mode, une Peugeot 103.et bien sur, il m'arrivait de tomber en panne d'essence assez souvent, donc je devais pousser encore..la galère ..en plein hiver!!!(pour ceux qui connaissent c'était assez souvent la côte qui mène à Caucrillauville en arrivant à HARFLEUR!!)
Panne d'essence, froid, hiver, grande côte à pousser son deux roues...malade..
Les arrêts de travail commençaient à tomber....)...Je continuais à aller à mes cours à Rouen mais!!!
J'allais aussi dans un autre lycée, non pas pour y étudier mais pour aller voir une belle bruna...et oui c'est à ce moment là que ma Babeth est rentrée dans ma vie, j'avais alors 17 ans!!
Je voyageais entre le lycée, ma Babeth et l'apprentissage...et les visites chez le médecin.
(Un médecin génial qui ne faisait pas payer les honoraires à mes parents)par manque d'argent.
Il m'envoya faire des examens à l'hôpital car pour lui j'avais un probléme respiratoire.
Donc me voici à l'hôpital...test à l'effort et gaz du sang!!beurk!!A vomir!c'est l'horreur..
Le pneumologue me prescrit de la ventoline et des aréosols antibio...rien ne change toujours gaz du sang!! J'y vais à reculons..
Ma "Babeth"toujours dérriére moi à me pousser vers l'avant et ne pas baisser les bras.
Quelques années passent..Je profites de la vie,mêmes un peu trop défois,les sorties entre copains alcool drogue à fond!!!des sacrés "conneries"de faites...et une santé qui se dégradent de plus en plus..'J'essaie de faire le costaud,de suivre les copins...mais c'était pas Terrible!!!)
...Bon!!!Je me dis il faut que j'arrête mes conneries,il faut que je me pose,car sinon je vais perdre ma "Babeth",je vais trop loin...
Mon permis en poche,je m'achéte ma premiére voiture..une renault 9...
J'en ai besoin,car je m'oreinte vers un autre métier,je ne peux plus exercer le métier de serveur..
Formation à Berck sur mer,me voilà reconverti dans l'éléctricité,je suis assis et je soude de petits circuits éléctriques..Ouais..2 mois....
Ensuite on me fait essayer l'optique,Sablé sur Sarthe..J n'y reste qu'1 semaine car je me retrouve avec des personnes en fauteille roulant ou gravement Handicapées ,je ne supporte pas...
Bref j'en ai marre,je sui Malade...
Les parents à ma "Babeth" me donne la possibilité de m'acheter une voiture,me voilà en ALPHA ROMEO 33 4x4 rouge toutes équipées,la classe!!!!
Je prend mon envol et je quitte le domicile familial,enfin je quitte ma chambre,pour ce qui est du dialogue dans la famille,c'est pas terrible!!!
Me voilà en appartement,j'éspére qu'une chose c'est que ma "Babeth" me réjoigne,mais....Non raté!!!Dur dur...
Babeth s'est faché avec ses parents,elle souhaite me rejoindre dans l'appartement mais ses parents son contre..
L'ambiance est Lourde!!!
Un aprés-midi,je passe la chercher elle et son frére pour descendre en ville..
Alors que je roulais tranquillement dans une côte,j'ai perdu le contrôle...Me voilà en train de faire une tête à queue...un arbre nous retient,sinon c'était un trou de quelques metres qui nous attendaient..
J'avais crevé...J'explique pas cet accident mais une chose est sûre ,c'était le début d'une Histoire Trés dure qui allez commençait pour Moi.....Malgré les tensions,le pére d'élisa est venu nous dépanné....
Changer une roue...(Je ne pouvais même pas le faire,j'étais diminuer)
Beaucoup de dégats à la voiture;l'assurance prend en charge..
J'allais pas bien moralement et physiquement..
(Je mesure 1.80m pour 50 kilos)!!
Une semaine aprés l'accident je raccompagne élisa chez elle,et je repars,car j'ai rdv avec un oncle à moi qui répart les voitures...
Sur la route je suis pris de douleur dans le dos,je décide de m'arrêté sur un parking et monte à l'arriére de la voiture pour m'appuyer et m'allonger tellement la douleur est forte...
Au bout d'une heure je décide de reprendre la route mais dans le sens inverse pour rentrer chez mes parents ces à dire une quinzaines de kilométres d'ou je me trouvé...
Arrivée chez eux,je ne dit rien et me rend au toilettes...
Et là mon coeur s'accélére ma respirations est de plus en plus forte,
mon pére entendant la respirations forte dérriére la porte me demande"ça va" et là je sor rapidement et leurs demande d'ouvrires toutes les fenêtres car je n'arrive plus à respiré,et là je tombe,inconscient...J'urine sur moi même...
Mes parents font appel au SAMU,sur place il m'injecte plusieures produits,mais ne sachant pas mais problémes respiratoires,Me voilà parti...Mon COEUR làche,je fait un arrêt cardiaque....Réinjection de produits,massage cardaique et je reviens parmi les meins...
Prévenu,"Elisa" me rejoint à l'Hôpital le plus proche "Lillebonne...
Sur place pour "Elisa"l'attente est trés trés longue..Et là un choix s'imposait pour ell..,soit je suis transféré à l'hôpital ou j'étais suivi JACQUES MONOD LE HAVRE ou un hôpital à 80 kilométres du havre l'hôpital "CHARLES NICOLE ROUEN"...
Le choix pour elle fût rapide et pas difficile,elle choisi "Rouen",elle savait que je souffrais à l'hôpital du Havre,et en 3 ans mon état de santé ne s'améliorait pas et se dégradés de pire en pire....
Transférér en pleine nuit à "ROUEN"avec giroffare bleue...Je suis aussitôt mis en Réanimation...Je me suis réveillé avec un tuyau dans la bouche,Mon réveil à été trés dur,j'étais énervé...et ce tuyau dans la verge,l'enfer!!!
Aprés quelques jours de Réa me voilà en chambre avec des drais de poser sur ma poitrine..
J'avais fait un PNEUMO-THORAX,le médecin m'explique que cela arrive souvent aux personnes grandes et maigres,et l'accident avce la voiture à dû jouer sur mon état...
Il joue carte sur table....
Mes poumons sont trés trés MALADE,et je vais devoir garder l'OXYGENE sur le nez en continu 7 joures sur 7...Le médecin me dit"Vous avez un emphyséme pulmonaire"..
Euh!!!!C'est quoi???
Mes poumons sont en train de devenir comme une toile d'araignée..
Et comment on guérit Docteur,il faut que je prenne un traitement!!
Euh!!!Comment vous dire que c'est plus compliqué....
Deux solution
"La premiére on coupe les morceaux de poumons maladent et il reste une moitié de poumons maladent et il te reste une moitié de poumon cela te permet de vivre encore 4 à 5 ans...
"La deuxiéme,on te met sur liste d'attente de Gréffe;ça peut-être trés long et je ne sais pas combien de temps tu vas tenir car pour être francs tu est en façe TERMINALE,il y à Urgence.
Me voilà avec tous ça dans la tête,pour couronner le tout,Ma grand- mére"Mémé"la mére de mon pére,"Décéde...
Je suis clouée au lit avec tous ces tuyaux,et je ne peux même pas aller lui dire aurevoir à ma Grand-mére..
Je suis démoli,Je pête un plomb,j'ai la Haîne,J'ai envie de tout arracher...
Elisa est toujours là pour me soutenir,Je suis désolé pour tout ce qui arrive...Je suis resté plusieurs jours à l'hôpital...
Je suis retourné vivre chez mes parents...Mais pas seul...accompagné de 2 grosses cuves à OXYGENE et 2mini portatifsà oxygéne..Je dois rester branché 24h sur 24 h à 3 litres..
Ma décision à été d'attendre une greffe.
Me voilà arrivé sur "PARIS",enfin à Clamart des médecins m'attendent pour faire le point.
Plusieurs examens sont prévus dans plusieurs hopitaux,des hospitalisations...
Tous pleins de choses se passent,je ne sais plus....
Je sors beaucoup,je me saoule...Pour oublié..j'oublie...mais le lendemain aîe aîe,c'est pas à 3litres c'est à 7 litres voir 8 litres que je branche l'oxygéne..
Une nuit qui tourne mal....Et là....me voici chez mes parents en train de monter les marches sur mes fesses tard dans la nuit. Une bagarre dans un bar avec des rugbyman, et moi 1,80 m et 45 kg LOL...
Le lendemain, les urgences !! Me voici plâtré jusqu' à la cuisse dans un premier temps et ensuite jusqu'au mollet ... et on n'oublie pas l'oxygène toujours sur le nez.
Ma grand-mère fait une surprise à la famille, elle souhaite fêter sa retraite à Disneyland un week end; Nous voici tous parti à Disney même moi !!!
J'ai été pris en charge tout de suite, super l'hôtel, ma chambre était prête avec mes bouteilles d'oxygène pour le week end, l'accueil et l'organisation SUPER ! 1 séjour avec beaucoup de tension au sein de la famille, et bien évidement ça a éclaté !! Il fallait bien que ça pète, !
J'suis malade, plâtré avec oxygène sur le nez et en fauteuil roulant et on vient encore me faire chier! pfff Merci Mamie mais une fois de plus faire plaisir et rien en retour..
Donc le retour ... comment vous dire que j'ai craqué ... balancé mon café qui m'avait été servi, j'ai pris mes clics et mes clacs et hoppp parti, y'en a marre de faire pitié je vais me débrouiller tout seul
Me voilà à la recherche d'un appartement avec l'aide d'une assistante sociale,ça a été très rapide.
Super je suis libre !!!!
Consultations avec des medecins, des professeurs, la décision est prise je m'inscris sur la liste demandeur d'organe, le formulaire est signé ( soit deux poumons, ou bien deux poumons plus le coeur ), je m'affaiblis de jour en jour ...
Un petit hic,il faut que je sois joignable 24h 24h donc à l'époque ce n'était pas le téléphones portables..Vous rappelez vous des "TATOO3,c'était des petits sms d'aujourd'hui..
Le temps que la sécurité sociale prenne en charge,ça allait être long,alors il fallait l'avancer..
Par contre avec mes petits revenus ça allait être dur..
Je ne voulais pas demander encore aux parents d'elisa,qui m'o'nt permis de rechanger de voiture aprés mon accident..
mes parents eux en galére,car mon povre pére artisan à l'époque travailler dur,mais ma mére elle claquer tout l'argent qu'il gagné..
Et quand j'ai demandé,ma mére ma répondu pourquoi faire,donné de l'argent,pour allez boire un coup,Non,elle n'à jamais rien compris...
Je me suis donc tourné vers un couple qui pour certains vous connaisait trés trés bien "CRICRI et JC"..
que j'ai toujours condsidéré comme mon oncle et ma tante(trop longs à expliquer"lol...
Quoi que aujourd'hui je peux dire qu'ils sont toujours là pour moi,et c'est un peu mes parents...
Ils m'ont donc prêté cet argent et comme convenu,je les ai remboursés également..
MERCI ENCORE DU FOND DU COEUR.."Cricri et Jc"..
Alors en septembre 1996,me voici seul en appertement,mon état de santéJ'attend...J'attend...Le tatoo ne BIP pas.
Je ne vais pas trés bien..ma santé se dégrade..
Elisa est en étude pas très loin,elle passe me voir avant ses cours,
Les petits gestes de la vie quotidienne me fatigue énormément,alors
elle vient me préparer le p'tit déj(avec mon p'tit fromage blanc,trés important pour garder quelques forces),
Le midi on mange ensemble et elle revient aprés ses cours,Là elle me lave,,,Je suis arrivé au point que même me déshabiller m'éssoufle,alors elle s'occuper de moi,,,
Je me revois dans ma salle de bain,tout maigre,élisa me déshabille m'aide à rentrer dans la baignoire,elle me lave,,,Elle m'aide à ressortir,m'essuie et me rhabille,,,
J'ai 21 ans et on croirais que j'en est 80 ans !!!
Oh,ma chérie heureusement que tu était là,,,
Au fil des jours,la fatigue me gagne de plus en plus,je reste dans ma chambre au 8éme étage de mon appart,,Je ne bouge plus,,
Les fêtes de fin d'année approchent,je me vois pas passer ces dernieres fêtes avec « elisa »qui àtellement mal pour moi,mais qui peut rein faire,alors rien que pour elle,je m'accroche comme je peux,,
Le noêl doit se faire chez ma grand-mére,peut être mon dernier,Alors j'ai envie de y allez,,et pas envie de faire pitié
Personne ne sait ce que je souffre et ce que je traverse,enfin certains font semblant de pas savoir,,
Personne ne se donne la peine de s'interesse un minimum à ma vie,,à ma mort,,,Tout le monde se voile la façe,,,
Mais « elisa » est là!!Prés de moi,c'est le principale,,
Et l'emphyséme aussi est toujours présent dans mon corps,,
Donc je décide de faire Noêl ,les moi passe je me dégrade,et là le 02JANVIER 1997,mon Tatoo sonne,je me trouve chez ma grand-mére ce jour là avec « elisa »,je dois rappeler le numéro affiché d'URGENCE,,C'était »PARIS »J'appelle on me demande de commander une ambulance et de venir au plus vite pour me préparer,des « POUMONS » m'attendent !!!
J'ai peur,je tremble,je suis heureux je sais plus,je m'asseoit par terre je peut même plus me levée,,
Quelques mimutes plus tard,l'ambulance est là sur place pour me ramené,et là le « TATOO » bip à Nouveau,,,,,,,
LE GRAND JOUR
Je r'appelle le numéro et le médecin au bout du fil
M'annonce que les gréffons de dégradent,qu'ils ne sont plus bon..
L'ambulance repart..et moi je suis anéanti,fatigué..vidé..Je craque je m'en peut plus..
FAUSSE ALERTE!!!!
Je meurs peu à peu..
Les Vacances scolaire de février 1997 ,"Elisa garde peandant 1 semaine un petit garçon àgé de 8ans"trisomique".,pour que ses parents et sa soeur puisse allez souffler un peu..
Qu'elle courageuse ma "elisa"!!
Je passe du temps avec eux,je me dis qu'on à tous nos petits "bobo"de la vie..
J'ai pas le droit de biasser les bras même si c'est trés trés dur..
Encore 1 journée et "elisa"me rejoint...
Mais ce dernier soir,je suis chez mes parents,et là le "TATOO"à
sonner.
J'ai "Paris" au téléphone,qui me dit on t'attend cet fois c'est bon,on à des poumons ppur toi...On t'atend tu à deux heures pour venir.....Elisa est pas là..Alors....
L 'OPERATION.....
Me voilà dans l'ambulance,direction « PARIS »L'Hôpital marie-Lannelongue ,
Direction une nouvelle Vie....
Le trajet se fait très rapidement,j'ai peur mon cœur,bat vite l'oxygéne s'accélérent
Arrivée à l'hôpital,je suis pris en charge par les URGENCES.
On m'attend,vite !!!
Les poumons sont toujours viables..
Une physcologue avec des médecins m'attendent à l'étage,il me disent comment ça va se déroulé,
et m'injecte un produit pour me détendre..
ensuite,je suis conduit dans une piéce,avec à l'intérieure,une Baignoire en pleins milieu,et là je me
retrouve dans la Baignoire avec de »mamas »black,,Imaginez-vous !!!
Moi dans une baignoire avec 2 femmes noires en train de se faire masser,euh,,Enfin laver !!!
des pieds à la tête et aussi rassage complet!!!lol,,
Elle essaient de me détendre,et ça marche..
Ensuite je suis installé dans une chambre stérille,et me voilà allongé prêt à subir une grosse intervention..
Je suis détendues,les produits font effet,il revienne plusieures fois m'injecté des piqûres,et là
ça passe ou ça casse !!!
Mais qui m'accompagne ???
Bah regarde à tes côtés qui est prêt de toi ??
Euh bah personne...(Elisa mon amour,je sais qu'elle es pris au piége,car elle garde le petit trisomique))Je lui en veux pas,je suis juste triste qu'elle soit pas là pour ce grand jour..
Pas de Famille....Ouias égale à eux même,tout pour leurs gueles,et le futur me le comfirmera !!!
C'est instant de peur,d'angoisse...juste tenir une main..Une main d'une mére,les câlins d'une mére,les paroles,le réconfort...
Croyais vous qu'à 20 ans as-ton le droit de souffrir seul...
Qu'auriez vous fait,Vous ????
L'amour d'une mére est indispensable...
Même pas besoin de paroles les gestes sufissent...
Et Non même ça elle n'à pas était capable..
Et voilà que je m'endors...
Une INTERVENTION très longue,Alors d'aprés ce que je sais ils m'ont ouvert à l'horizontale qui part sous l'aisselle gauche jusqu'à l'aiselle droite,en passant sous les tétons,ils ont écarté les côtes,scié aussi...
Ils m'ont transplanté un premier poumon,ils on attendu qu'il fonctionne dans mon corps et sont passés au suivant ??
Deuxiéme poumon placé ….
Qui fonctionne et tout ça en plus de huit heures en salle d'opération...
L'attente fut longue,trés longue mais pas pour Moi...Mais pour mon Amour qui attenté les résultats !
Je me souviens pratiquement plus de cet journée....
Sauf que mon réveil en Réanimation,J'ai mal,on croirait que je suis en béton,comme paralisé,je ne bouge que la tête,Mais je suis réveillé,je sui VIVANT,et je n'est plus d'oxygéne sur le nez,je n'est plus
ce tuyaux que j'ai trimballé peandant six mois sur le nez !!!
ça à Marcher....
ça à Marcher........JE SUIS VIVANT !!!!
« LA VIE » « LA MORT »,
Je suis resté 11 jours en poste Opératoire,,
J'en garde un très bon souvenirs,J'ai été dorloté par les infirmiéres
et surtout par mon kiné.De superbes massages !!!!
J'ai aussi été pris en photo avec mon chirurgien,Professeur Chapelier,il se rendait
au CANADA pour un congrés,il a trouvé que mon OPERATION était un succés,
une réussite,et à voulu parler de mon cas.(Il m'à adressé à mon départ de l'Hôpital,
3 diapos,que je ne manquerais pas de vous montrer dés que je peux les transformer en photo)
et même peu être une video,surprise....de mes premiers pas dans le parc,,(chute)
Me voilà en chambre seul, avec de nouveaux infirmiers...
J'ai pas peur, et l'envie de me battre en quadruplé, voir plus !!!!!
C'est mieux en chambre, les visites d'amis et famille sont plus longues; Elisa est en étude et vient tous les deux jours en aprés-midi avec ma voiture,,,(ma voiture que ma mére harcelé elisa pour la récupéré peandant que j'était en réanimation,ba oui si je mourrais,j'avais plus besoin de voiture,pffff,je ne rentrerais pas dans les détailles)je serais trop méchant en parole !!!!
Je me protége d'un masque ou bien c'est eux qui se protégent....
ATTENTION AU MICROBES ;
Durant mon séjour,mon désir le plus fou était de marcher dans le parc de l'hôpital...
Dans mes rêves je me voyais courir,courir,courir,on ne me rattraper plus...lol
J'ai fais le connaissance d'une fille extraordinaire..Elle s'appelait « FATIMA »..
Je ne voyais pas faire cette article sans parler d'elle et du donneur,mais pour lui je lui reserve un article rien que pour lui !!!
« FATIMA »,jeune fille âgée alors de 32 ans,je crois !!!
ok je vous l'accorde c'est pas jeune,mais elle avait une patate d'enfer et une envie de vivre...Elle
avait toujours le sourire,elle riait toujours malgré ses difficulté à respirer,elle avait son cœur malade..Elle se trouvait à l'hôpital car on lui avait installé un e pile à son cœur...
On ne sait jamais perdu de vu,aprés nôtre séjour à l'hôpital..
Mais voilà,la maladie à été plus forte et elle nous à quitté en décembre 2006...Là voilà reposée maintenant...
De bons souvenirs restent gravé dans ma mémoire,Parisienne,là voilà arrivé en campagne pour mon
mariage..Figurez vous qu'on là perdu !!!
On repartait de la mairie pour se rendre à l'église...Nous avons été obligé d'arrêter le cortége et regardez dans toutes les voitures,Débrouillarde,et ne connaissant aucune de nos familles,elle était monté dans une voiture de convives,lol...
On ne se débarasse pas comme ça de « FATIMA »
Elle aurait tellement voulu avoir un bébé,c'était son rêve !!!
Repose en PAIX « FATIMA »et je ne t'oublie pas ,je passe voir tes parents et te voir bientôt dans ta terre de naissance
« LE PORTUGAL »...
Je n'est pas pût retenir mes larmes,en écrivant cet article...Témoignage de ..
http://www.facebook.com/mavie.dondorganes?hc_location=stream
Ps: tu serais là tu m'aurais dit t'aurais put mettre une autre, photo, lol, désolé je n'arrive pas à scanner et c'est la seule...
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Par don-de-vie 62 le 21 Janvier 2015 à 17:58
Calonne-sur-la-Lys: «S’il peut sauver des vies, c’est tout ce qu’on demande»
Il y a dix ans, Fabienne Copin perdait son fils de 18 ans dans un accident de voiture. Dans les heures qui ont suivi, cette mère de Calonne-sur-la-Lys et ses deux filles ont accepté que des organes soient prélevés. Dix ans plus tard, Fabienne Copin rend hommage à son fils ce samedi à la salle Libellules, à Mont-Bernanchon. Elle en profite pour sensibiliser au don d’organes. Deux cents personnes sont attendues.
Dix ans jour pour jour. Pierre-François s’éteint au centre hospitalier de Lille quelques heures après un accident de voiture qui le plonge dans une mort cérébrale. Il avait 18 ans. Un accident à 3 kilomètres de la maison, alors qu’il rentrait avec un ami d’une leçon de conduite. « Le personnel de l’hôpital nous a demandé si on avait pensé au don d’organes, se souvient Fabienne Copin.
Notre réaction première, ça a été de se regarder avec mes deux filles. Simplement un regard et on a tout de suite dit oui. On en avait déjà parlé avec lui. Il était d’accord. On n’a même pas réfléchi.» N’empêche que c’est compliqué à gérer. Fabienne a beau se dire que « s’il peut sauver des vies, c’est tout ce qu’on demande», elle a beau savoir qu’il n’est plus là, elle voit son fils respirer encore.
La coordinatrice hospitalière chargée des greffes, Christine Bizet, trouve les mots, explique comment ça va se passer, essaye d’apaiser. « C’est quelqu’un de formidable, qui prend le temps qu’il faut. On lui a fait promettre de tenir la main de Pierre-François quand il partirait.» Promesse tenue. « On l’a dans notre cœur. Elle nous a remplacées auprès de Pierre-François. Elle n’accepte pas qu’on lui dise ça car elle dit qu’elle ne peut pas remplacer une mère mais le lien qu’on a avec elle, on ne pourra jamais le couper.»
Une paire d’années passe pendant lesquelles Fabienne ne pense pas du tout au don d’organes. Trop de souffrances. Petit à petit, elle refait un peu surface. « On a demandé des nouvelles des personnes qui ont été greffées grâce à Pierre-François.» Pas de nom, bien sûr, mais cette Calonnoise et ses filles apprennent que cinq personnes ont ainsi pu être sauvées, dont deux enfants qui ont bénéficié des reins. « C’est formidable.» Fabienne se rapproche de Christine Bizet et se décide à sensibiliser sont entourage au don d’organes. « Il faut en parler en famille, connaître le choix de nos proches. En quelques heures, on doit prendre une décision et on a trop mal.»
Cet hommage que sa mère rend à son fils, samedi 11, ça fait plus d’un an que Fabienne y pense. « J’ai été hospitalisée trois semaines en 2012, toujours pour ça. À ma sortie, je me suis dit : « Je vais me battre » J’ai mis cet événement en route. Je suis tellement motivée… C’est un besoin. Je me sens dans l’obligation de dire merci à mon entourage. C’est peut-être bête mais c’est comme ça.»
Deux cents personnes sont attendues. « Je ne m’attendais pas à avoir autant de réponses.» Après une prise de parole de la famille, d’amis de copains, tous ceux qui trouveront la force de dire quelques mots, la coordinatrice régionale pour le don d’organes fera une intervention suivie d’un exposé de la Sécurité routière pour «rappeler que la route est dangereuse» et, pour finir, un lâcher de ballons. Aider les autres, c’est aussi une façon de s’en sortir. Fabienne avait créé, avec son frère, un site pour aider les personnes qui ont perdu leur enfant dans un accident.
Cette mère, dont la dignité force l’admiration, a pardonné tout de suite au conducteur qui a causé l’accident. « Ça aurait pu être le contraire. Rester avec une rancune, c’est encore plus difficile. Mais parfois, je lui en veux encore. C’est normal.» (source : la voix du nord du 10 01 2014)
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