• 830.000 Français sous ventilation à cause des apnées du sommeil

    Apnées du sommeil

    Le nombre de malades appareillés devrait atteindre 1 million en 2016 et les coûts dépasser le milliard d'euros.

    L'apnée du sommeil est de mieux en mieux dépistée et traitée. En 2014, ce sont 828.047 malades qui ont mis chaque nuit un masque respiratoire les reliant à une machine de ventilation en pression positive, soit 15 % de plus que l'année précédente d'après un rapport de l'Assurance-maladie. Ils étaient 550.000 en 2012 et deux fois moins en 2006.

    «L'apnée du sommeil, autrement dit les pauses respiratoires prolongées (de plus de 10 secondes) pendant que l'on dort, concerne 5 % de la population, mais tous ne sont pas diagnostiqués», précise le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue à La Rochelle et président de l'Association BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive). Avec des conséquences majeures pour la santé et la qualité de vie. Y compris celle des proches. Les chutes de l'oxygénation s'accompagnent de reprises inspiratoires très bruyantes, et ce sont bien souvent ces ronflements puissants qui réveillent les conjoints et motivent les consultations.

    Mais l'impact du syndrome d'apnée du sommeil est surtout pour le malade. D'abord la fatigue et la somnolence diurne. Elles sont la conséquence directe d'un «mauvais sommeil» dû aux micro-éveils qui accompagnent l'asphyxie. Ensuite les troubles de la concentration et de la vigilance, qui peuvent entraîner des accidents, que ce soit au travail ou sur la route.

    Changement spectaculaire

    «La plupart des malades se recrutent parmi les ronfleurs, mais tous les ronfleurs n'ont pas d'apnée du sommeil», précise le Dr Yves Grillet, vice-président de la Fédération française de pneumologie.

    Une fois le diagnostic confirmé par des examens spécifiques et le diagnostic de BPCO écarté, les malades qui l'acceptent (environ 85 %) peuvent être placés sous ventilation en pression positive (PPC). Dans les autres cas, à condition que l'apnée ne soit pas trop sévère et que l'état mandibulaire et dentaire le permette, une orthèse d'avancée mandibulaire (OAM) peut être proposée. Elle dégage le pharynx en avançant la mâchoire inférieure. Dans ses propositions pour 2016, l'Assurance-maladie espère aboutir à «un transfert progressif de 20 % des traitements par PPC vers un traitement par OAM (orthèse d'avancée mandibulaire)» en en remboursant la pose, s'il s'agit du premier traitement proposé, ce qui n'est pas le cas actuellement.

    Reste que c'est d'abord la PPC qui a fait la preuve de son efficacité. «Le changement est spectaculaire, témoigne le Dr Grillet. En quelques jours, parfois dès la première nuit, les patients dorment bien, ils se réveillent frais et dispos.» De surcroît, les études ont prouvé que la PPC réduisait le risque d'accident cardio-vasculaire, nettement augmenté dans l'apnée du sommeil. Les cardiologues se sont même aperçus que certains hypertendus chez qui le traitement antihypertenseur ne marchait pas bien souffraient en réalité de ce syndrome.

    Des capteurs qui font polémique

    Même si la PPC est efficace, le sujet de la télésurveillance automatique des données enregistrées par les machines de ventilation, pour améliorer la qualité des soins, est très polémique. Les ministères de la Santé et du Budget ont mis le feu aux poudres, en publiant le 22 octobre 2013 un arrêté conjoint pour conditionner le remboursement de la PPC à la preuve que la machine est bien utilisée par le patient, grâce à des capteurs qui transmettent automatiquement les données. Le texte définit ainsi des seuils d'efficacité, avec un nombre minimal d'heures d'utilisation. Le président de la Fédération française des associations et amicales de malades insuffisants ou handicapés respiratoires (FFAAIR), Alain Murez, porte l'affaire devant le Conseil d'État et met en garde contre un glissement pernicieux: «Après les malades apnéiques viendra le tour des diabétiques qui ne se seront pas soumis à un programme de nutrition jugé suffisant pour faire baisser leur glycémie, ou encore les hypertendus, voire les asthmatiques, qui n'auront pas pris régulièrement leur traitement.»

    En novembre 2014, le Conseil d'État a annulé cet arrêté. En réalité, le Conseil d'État ne s'est pas prononcé sur le «bien-fondé de ce mécanisme» mais sur la voie choisie, estimant qu'il aurait fallu passer devant le Parlement. Et l'idée d'une régulation plus rigoureuse n'est pas absurde car la France semble bien généreuse par rapport à ses voisins européens, à services équivalents.

    En 2012, déjà, alors que les bénéficiaires de PPC n'étaient encore que 550.000, l'Assurance-maladie s'étonnait de l'écart de tarif annuel de traitement par la PPC entre la France (1105 €) et l'Allemagne (de 250 à 610 €), selon la caisse et le type d'appareil. «La France a décidé de privilégier la qualité, et le patient est libre de choisir son prestataire et d'en changer s'il le souhaite, alors que le choix est limité par appel d'offres en Allemagne», explique le Dr Le Guillou. Ce qui explique peut-être l'écart de prix entre les deux pays.


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  • Santé connectée : Pourquoi Sanofi s’allie-t-il à Google ?

    Santé connectée

    Mesurer son taux de glycémie grâce à une montre connectée et prendre un médicament antidiabétique en conséquence ne sera peut-être plus si incongru dans les années à venir. En signant un accord avec Google, le laboratoire français Sanofi est entré de plain-pied dans la médecine 3.0. Une nécessité stratégique selon Laurent Alexandre, chirurgien urologue, spécialiste du big data dans le domaine de la santé, également fondateur de Doctissimo et DNAVision, une société de séquençage ADN.

    Ne pas rater le virage de la médecine du futur.

    Avec l’apport de nouvelles technologies, l’essentiel de la valeur ajoutée de la médecine de demain émanera des données. L’enjeu sera de « traiter les milliards d’informations qu’on aura sur chaque malade. On va bientôt avoir le séquençage ADN personnalisé. Cela représente 10.000 milliards d’informations par malade », s’emballe Laurent Alexandre. L’idée finale est de personnaliser les traitements à partir de ces données. Sanofi compte donc sur le savoir-faire numérique de Google pour « collecter, analyser et comprendre les multiples sources d’information impactant le diabète de type 1 et de type 2 », comme il l’indique dans son communiqué.

    Rester compétitif.

    Il y a évidemment une part d’effet d’annonce de la part du labo. Pour des raisons boursières, Sanofi ne peut rester à l’écart de cette médecine à base d’algorithmes. D’autant que des laboratoires concurrents comme Novartis ont déjà franchi le pas en développant des lentilles de contact « intelligentes », permettant de mesurer en temps réel le taux de glucose des patients. Cette alliance est donc « une nécessité pour que les marchés financiers ne se posent pas la question des intentions de Sanofi », poursuit Laurent Alexandre. Ne pas s’allier à Google aujourd’hui « conduirait les laboratoires à la marginalisation. »

    Le traitement du diabète, un marché porteur.

    60 milliards d’euros d’ici cinq ans. Les perspectives économiques sont vastes pour les laboratoires, notamment en raison de la croissance de l’obésité dans le monde. La fédération internationale du diabète annonce 592 millions de malades à l’horizon 2035. Le diabète reste aussi une maladie à fortes complications. En mesurant des milliards de données chez les personnes atteintes, il s’agit de mieux comprendre comment les traiter, réduire le risque de complications et in fine - soyons fous - d’abaisser le coût des soins.

    Un intérêt en matière d’observance des traitements.

    L’un des principaux problèmes chez les diabétiques reste l’observance du traitement. Les malades ne respectent pas toujours les consignes des médecins. « Avec l’arrivée de nouvelles technologies permettant de suivre en continu et en temps réel l’état de santé des patients, nous pouvons envisager des méthodes plus "proactives" et efficaces de contrôle du diabète », indique le géant de la Silicon Valley dans le communiqué. Chez les patients à risque, ou peu rigoureux, un système d’alerte sur smartphone pourrait être envisagé. Dans ce domaine, Google est aussi en terrain conquis puisqu’il contrôle près de 85 % des téléphones dans le monde via sa filiale Androïd. (source : 20 minutes)


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  • greffe-eclate

     
      Ecrit par moi   Annelise COTTENET Le 04 Septembre 2015
     
      Je donne mes organes, je te donne

    Je donne mes organes, Je te donne

    Mon Cœur pour que tu puisses aimer la vie avec bonheur

    Mes Poumons pour que tu puisses respirer la vie à fond

    Mes Reins pour que tu puisses vivre ta vie sans dialyse avec entrain

    Mon Foie pour que tu puisses éliminer les toxines et stocker le fer dans la joie

    Mon Pancréas pour que tu puisses digérer de façon sensas

    Ma Cornée pour que tu puisses voir la vie comme un conte de fée

     


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  • Malgré la publicité tapageuse sur les lampes économiques: durée de vie 8 fois celle des ampoules incandescentes, basse consommation 1/5 celle des ampoules incandescentes ; la réalité est tout autre : Ces lampes « soi-disant» économiques coûtent quatre fois plus cher que les classiques.

    La durée de vie ne dépasse celle des incandescentes que de peu

    Mais le plus dangereux c’est qu’elles cumulent quatre graves inconvénients :

    •    Elles contiennent du mercure 2 à 5 milligrammes (environ 20 000 fois la valeur à ne pas dépasser dans l’air)

    •    Elles émettent des UV (le corps humain n’est pas programmé pour recevoir jour et nuit des rayons UV)

    •    Elles émettent des radiofréquences (aucun autre appareil ménager n’en produit)

    •    Elles émettent des champs magnétiques de basses fréquences. (cancérigène)

    Ces lampes qui sont classées « écolo » sont de véritables bombes à retardement car elles contiennent une quantité non négligeable de mercure à l’état gazeux qui s’échappe si elles  se brisent accidentellement, mais qui fuit également pendant l’utilisation.

    Les risques du mercure pour la santé :

    Irritations, troubles digestifs, pneumopathie, stomatite/inflammations buccale, Erythème scarlatiniforme/rougeur, encéphalopathie, dépression, hyper excitation, chute de dents, convulsion, coma, incendie, intoxication

    Champs magnétiques et répercussion sur la santé

    Récemment les porteurs de pacemaker alertent les instances de santé suite à des soucis d’interférences électromagnétiques à proximité de ces lampes basse consommation, des études ont été entreprises, elles démontrent clairement ces interférences mais également d’autres problèmes de santé : Une diminution de la mélatonine (hormone du sommeil) ; Augmentation des risques du cancer du sein, de la prostate, de l’ovaire, du col de l’utérus, du poumon, de l’estomac, de la thyroïde et du cancer colorectal.

    Autres conséquences à court terme :

    Troubles du sommeil, excitabilité, irritabilité et hyperactivité.

    Les fabricants de ces lampes basse consommation veulent être rassurants en préconisant de ne pas s’en approcher à moins de 30 cm, or, des mesures nous montrent clairement que les rayonnements de ces ampoules économiques sont émis dans un rayon de 2 mètres autour du point d’éclairage, donc potentiellement dangereux pour toutes personnes se trouvant à moins de 2 mètres de la lampe

    Conclusion

    Pour éviter le cancer de la prostate ou de l’estomac, l’intoxication au mercure ou autres troubles du sommeil, mieux vaut opter pour les bonnes vieilles lampes à incandescence. Pour les économies, réduisez simplement le nombre de lampes ou leur puissance et dans le bénéfice du doute n’achetez surtout pas d’ampoule basse consommation, vous éviterez des prises de risque inutiles…Mais ça,  c’est à vous de voir !

    Sources:

    http://www.santepublique-editions.fr/ampoule-basse-co…


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  • Une recette toute simple pour le petit déjeuner du week end : le "Firi Firi" ou beignet Polynésien

    Ingrédients

    Beignets polynésiens


    Dans un large saladier, mélanger farine, sel, levure et sucre en poudre.
     
    Pétrir fermement en ajoutant l'eau de coco et près d'un 1/2 litre d'eau.

    On peut remplacer l'eau de coco par du lait pour ceux qui ne l'aime pas .

    La pâte obtenue ne doit pas être trop liquide, juste un peu. (vous pouvez également l'aromatiser selon votre gout)


     Couvrir le saladier et laisser reposer 3 h.

    Beignets polynésiens

    Couper la pate en petite boule puis façonner les.
    Avec le manche d'une grande cuillère faite un trou au centre de chaque boules, faites progressivement tourner la pâte autour du manche en exécutant des cercles. Une fois le cercle suffisamment grand, former votre huit !!!
     
    Dans une poêle, faire chauffer l'huile de friture. Puis, cuire vos beignets pendant 2-3 minutes sur chaque face.

    Beignets polynésiens

     

    Les plonger dans le sucre glace et déguster Chaud !!

    Photo de PRODUIT-PACIFIQUE.COM.


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  • Précisions sur les règles d’indemnisation des arrêts de travail en cas d’affections de longue durée (ALD)

    Publié le 02.09.2015 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Une « affection de longue durée » est une maladie grave ou chronique qui nécessite une interruption de travail ou des soins prolongés. Certaines nécessitent des thérapeutiques particulièrement coûteuses et ouvrent droit au remboursement à 100 % des soins et traitements, d’autres non. Mais toutes justifient une indemnisation prolongée des arrêts de travail. Ainsi les personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD), sous réserve de certaines conditions administratives, peuvent bénéficier d’indemnités journalières pendant une durée de 3 ans, de date à date alors que, pour d’autres pathologies, les assurés ont droit à 360 indemnités journalières seulement par période de 3 ans.

    Au terme de cette période de 3 ans calculée de date à date, les salariés doivent avoir repris le travail pendant une durée continue d’au moins 1 an pour pouvoir bénéficier à nouveau d’indemnités journalières en cas de nouvel arrêt de travail en lien avec la même ALD.

    Dans le cas de pathologies évolutives, notamment lorsque les personnes alternent les périodes travaillées et non travaillées, ces règles peuvent apparaître inadaptées. En effet, un salarié en ALD peut n’avoir eu que quelques mois d’arrêt de travail durant la période de 3 ans, soit moins que dans certaines affections hors ALD. C’est ce que reconnaît la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes dans une réponse ministérielle publiée le 30 juin 2015. Elle rappelle que certaines adaptations sont cependant intervenues récemment.

    Ainsi, les assurés en ALD peuvent bénéficier d’un arrêt de travail à temps partiel pour motif thérapeutique même s’ils n’ont pas fait l’objet au préalable d’un arrêt à temps complet pour le même motif. Ce faisant, l’activité partiellement maintenue sera retenue pour vérifier la condition minimale d’exercice d’activité pour se reconstituer des droits aux indemnités journalières.

    Par ailleurs, les assurés ayant bénéficié de moins de 360 jours d’IJ (que ce soit au titre de leur ALD ou hors ALD) au cours de la période d’indemnisation de 3 ans, peuvent bénéficier, au cours de l’année qui suit cette période de 3 ans, du versement d’IJ dans la limite du différentiel entre 360 et le nombre d’IJ effectivement perçues pendant la période de 3 ans.

    Sur http://www.Service-public.fr

    Arrêt maladie : indemnités journalières versées par la sécurité sociale


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  • Le CHUV et les HUG pratiqueront bientôt un nouveau type de don d’organes dit «à cœur arrêté». L’initiative vise à accroître le nombre de donneurs mais soulève aussi des questions éthiques

    Une nouvelle façon de donner ses organes

    Avec 117 donneurs post mortem l’année dernière, la Suisse fait figure de mauvais élève en matière de don d’organes. Le nombre de dons est trop faible par rapport aux besoins: en mars dernier, plus de 1300 personnes étaient sur liste d’attente en vue d’une greffe. Pour accroître le nombre de donneurs, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) vont lancer dans les semaines à venir des programmes de dons d’organes dits «à cœur arrêté». Dans ce type de dons, jusqu’alors peu pratiqués en Suisse, les organes sont prélevés chez des patients dont le cœur a cessé de fonctionner avant le cerveau, à l’inverse de ce qui se fait le plus couramment. Une nouvelle manière de donner ses organes qui s’accompagne de défis techniques et humains.

    En Suisse, les prélèvements d’organes post mortem sont aujourd’hui très majoritairement effectués chez des patients décédés d’une lésion du cerveau, dont la circulation sanguine et la respiration sont maintenues artificiellement. «Ce type de situation a l’avantage de laisser du temps pour organiser le prélèvement. Les organes continuent d’être irrigués par le sang et ne se dégradent donc pas immédiatement», explique Philippe Eckert, du Service de médecine intensive du CHUV, responsable du Programme latin de don d’organes, qui regroupe les hôpitaux actifs dans le don d’organes en Suisse romande et au Tessin. Si le patient ou ses proches ont donné leur approbation, le corps est transporté au bloc opératoire, où les organes – rein, foie ou plus rarement poumons ou cœur – sont prélevés.

    «Actuellement, pour pouvoir donner ses organes, il faut mourir d’une atteinte cérébrale sous ventilation dans un service de soins intensifs; or ces conditions ne sont que rarement réunies. Un certain nombre de personnes qui souhaitent être donneuses ne le pourront donc pas, parce qu’elles décèdent autrement», relève Samia Hurst, bioéthicienne à l’Université de Genève. Dans cette perspective, développer le don d’organes à cœur arrêté permettrait à davantage de personnes d’offrir leurs organes.

    Ce type de dons n’est pas en soi une nouveauté. Historiquement, les organes ont d’abord été prélevés sur des personnes en arrêt cardiaque. Mais depuis les années 1960, le concept de mort cérébrale s’est imposé: le décès est établi par l’arrêt irréversible des fonctions du cerveau. Dans la pratique, c’est donc le don d’organes après mort cérébrale qui est devenu la norme. Les dons d’organes à cœur arrêté continuent cependant d’être pratiqués à l’étranger, dans des proportions variables selon les pays: en 2012, ils ont représenté près de la moitié des dons aux Pays-Bas et 40% en Grande-Bretagne, mais seulement 0,4% de ceux effectués en Italie.

    En Suisse, des dons d’organes à cœur arrêté ont été effectués jusqu’en 2007. Mais cette année-là, une révision de la loi sur la transplantation a introduit des incertitudes sur leur légalité. Une nouvelle version de la loi étant finalement entrée en vigueur au mois de juin dernier, après que l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) a adapté ses directives, les voyants sont désormais au vert pour les relancer. Aux HUG, le programme devrait être prêt dès le mois de septembre; ce sera dans le courant de l’automne au CHUV. L’hôpital universitaire de Zurich a pour sa part repris cette pratique dès 2012.

    Les dons d’organes à cœur arrêté laissent très peu de temps aux équipes médicales pour intervenir. En effet, dès l’arrêt du cœur, la circulation du sang est suspendue et les organes ne reçoivent plus d’oxygène. Le cerveau cesse alors rapidement de fonctionner et les autres organes se détériorent. Le prélèvement doit intervenir dans la demi-heure environ qui suit le décès. En pratique, c’est bien souvent impossible lorsque la mort est survenue avant l’arrivée à l’hôpital. «Dans leur grande majorité, les personnes concernées par ce type de dons seront en soins intensifs, dans un état catastrophique et sans rémission possible, sans pour autant être en mort cérébrale», indique Yvan Gasche, médecin adjoint au Service des soins intensifs des HUG.

    Chez ces patients, il vient un moment où les médecins jugent qu’ils ne peuvent plus rien faire; ils proposent alors à la famille d’arrêter tous les traitements, sauf palliatifs, afin de laisser la personne mourir. Cependant, en raison de la brièveté du temps à disposition pour le prélèvement, la question du don d’organes doit alors être abordée avec les proches avant le décès du patient. Ce qui entraîne des difficultés éthiques: «Le risque est que les proches voient dans l’arrêt des soins une décision opportuniste destinée à favoriser le prélèvement des organes», indique Samia Hurst. Pour éviter tout conflit d’intérêts, la règle en Suisse veut que les équipes médicales responsables des soins et celles chargées des prélèvements soient distinctes. «Un patient donneur d’organes est soigné exactement de la même manière qu’un non-donneur. Nous ne donnons pas de médicament pour accélérer le décès après le retrait thérapeutique», précise pour sa part Philippe Eckert.

    Autre difficulté: après l’arrêt des soins, le décès du patient donneur peut prendre selon les cas quelques minutes ou plusieurs heures. Or, s’il survient trop tard, les organes ne pourront pas être prélevés, même si la famille le souhaite. Un dernier aspect éthiquement problématique concerne les interventions à effectuer sur le patient donneur avant son décès, afin de préserver ses organes. L’ASSM recommande de les limiter à la pose de cathéters, qui serviront à effectuer des transfusions post mortem avec un liquide froid. «Pour tous ces aspects, les équipes médicales doivent faire preuve de transparence et bien informer les proches», insiste Samia Hurst.

    Avec le redémarrage des programmes de dons à cœur arrêté, les HUG et le CHUV espèrent comptabiliser entre 20 et 30 donneurs supplémentaires par année. «Cela peut paraître peu, mais cela représente une progression d’environ 10 à 20% par rapport au nombre moyen de donneurs en Suisse. Et un patient peut donner plusieurs de ces organes, venant ainsi en aide à plusieurs personnes en attente de greffe», indique Manuel Pascual, médecin-chef de service du Centre de transplantations du CHUV. Ce seront en premier lieu les reins et les poumons qui seront prélevés, les études ayant montré que ces organes fonctionnaient aussi bien lorsqu’ils étaient issus de donneurs à cœur arrêté que de donneurs en mort cérébrale.( source : Le temps du 03 08 2015)


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  • ingrédients pour 6 personnes

    Crème de chou-fleur au bleu

    Préparation :  15 mn                  Cuisson :     45 mn

    Diluez la crème dans le bouillon de volaille avec la pincée de sel .

    faites-y cuire le chou-fleur découpé en bouquets pendant 20 mn .

    Mixez avec le bleu d'Auvergne jusqu'à obtention d'une texture homogène et onctueuse.

    Disposez les tranches de poitrine fumée entre 2 feuilles de papier sulfurisé et 2plaque du four .

    Enfournez à 180 ° C  (th6) durant 10 mn puis laissez refroidir .

    Torréfiez les amandes 15mnau four à 150 ° C  (th5) .

    Versez le velouté dans des bols ou des assiettes creuses .

    Parsemez de quelques amandes torréfiées .

    Servez avec une tranche de poitrine grillée .

    Le petit plus

    Pour apporter un peu de croustillant à ce velouté, vous pouvez déposer des croutons de pain aillé ou non .

    En accompagnement de cette crème , vous pouvez tartiner de bleu des tranches de pain de campagne toastées

     

     

     


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  • Ingrédients pour 4 personnes

    Muffins au bleu d'Auvergne

    Préparation : 15 mn         Cuisson : 20mn

    Mélangez dans un grand  bol :  la farine , les œufs entiers , l'huile d'arachide, la levure , le yaourt nature et le lait chaud pour confectionner l'appareil à muffins .

    Découpez : le chorizo et les fruits secs en petits dès .

    Faites des cubes avec le bleu d'Auvergne .

    Ajoutez-les à l'appareil .

    Mélangez délicatement en veillant à ne pas écraser les derniers ingrédients .

    Remplissez aux deux tiers des petits moules à muffins .

    Mettez cuire au four 20 mn à 180°C ( th 6) pour en faire une entrée très copieuse .

    Vous pouvez servir une salade verte pour accompagner vos muffins .

    Le petit plus

    Réalisation d'une autre recette

    Vous pouvez mélanger le bleu d'Auvergne avec un peu de crème et des fines herbes fraîches , réalisez de petits boules et les mettre à durcir au congélateur . En confectionnant les muffins et les disposer au centre de la pâte


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  • Le pour et le contre

    Après avoir intégrée dans nos régimes protéinés , on la boude en l'accusant de divers maux . Avec raison ?

    Des médecins nous donnent leur avis . . . nuancé .

     

    La viande

    Pour

    Elle apporte les acides aminés essentiels

    Il en existe huit et ils sont indispensables à l'organisme qui ne sait pas les fabriquer . Il suffit qu'il en manque un pour que l'efficacité des autres soit stimulée.

    Oui, mais . . . on peut remplacer la viande par d'autres protéines animales ( poisson, œufs ) qui les contiennent également tous , ou encore par un cocktail céréales + légumineuses . Les céréales sont généralement pauvre en lysine et les légumineuses en méthionine . Donc si l'on associe les deux , on a son compte .

    Marions les lentilles , les pois chiches , les fèves , mais aussi le tofu qui leur est apparenté , avec le millet, le riz ou le maïs . En plus , cette association peut se réaliser dans la journée , alors qu'on a longtemps cru qu'elle devait avoir lieu au cours du même repas , nous apprend le Dr Jean-Michel Lecerf , chef du service nutrition à l'institut Pasteur de Lille .      

    Le fer de la viande rouge est le mieux absorbé

    La viande est indispensable aux futures mamans , note le Dr Thierry Harvey , gynécologue obstétricien , chef du service maternité à l'hôpital des diaconesses à Paris . << le fer dit " héminique " de la viande rouge , constituant d l'hémoglobine ,est mieux absorbé par l'organisme . Ainsi , 100 g de lentilles contiennent 8 mg de fer , mais on n'en récupérera que 0,4 mg . Tandis que 100 g de viande ne contiennent que 4 mg de fer , mais on en récupérera 0,8 mg , soit le double . Or la femme enceinte a besoin d'avoir un bon taux de fer pour éviter les risques    de prématurité ou de retard de croissance intra-utérin .Par ailleurs , le risque d'hémorragie grave est de 1,5 % et , en cas de réserve insuffisante d'hémoglobine , les conséquences peuvent être importantes .>> Précision ; en présence de la viande , le fer non héminique des autres aliments est trois fois mieux absorbé .

    Oui , mais . . . si le fer provenant des plantes est moins bien absorbé, on peut l'associer à de la vitamine C , ce qui améliore de 3 à 7 fois sa biodisponibilité , note le Pr Fernand Lamisse , président de la Maison du diabète et de la nutrition de Tours  .

    Contre     

    Elle contient trop de graisses saturées

    Le principal défaut de la viande, notamment rouge , c'est sa richesse en acides gras saturés , source de cholestérol et , à terme , de maladies cardio-vasculaires . L'une des études les plus probantes est celle dite<< de Lyon >> du Dr Serge Renaud , << menée sur deux groupes de trois cent patients cardiaques , elle montre que , en supprimant les corps gras saturés au profit de graisses insaturées , la mortalité cardiaque chute de 76 % ! >> note le Dr Dominique Lanzmann-Petithory nutritionniste  ( Auteur de la Diététique de la longévité ,Odile Jacob ) . D'autres enquêtes établissent un lien entre la consommation excessive de graisses saturées et le cancer du colon.

    Oui, mais . . . les graisses saturées sont également présentent dans les charcuteries , le lait , le beurre, les fromages et certaines graisses végétales comme l'huile de palme . << Si on veut limiter leur apport , il suffit de ne pas consommer au même repas plusieurs sources d'aliments riches en ces graisses >>, note le Dr Michel Lecerf. La nutritionniste Catherine Serfaty-Lacrosnière  suggère de contourner l'obstacle en préférant le steak haché à 5 % de matière grasse, le poulet fermier , riche en acides gras mono-insaturés qui protègent nos artères , et les volailles qui ont mangé de la graine de lin , pour avoir une bonne dose d'oméga 3 .

    Les morceaux choisis

    Les graisses sont stockées et non pas brulées comme la plus grande partie des glucides . Raison de plus pour modérer sa consommation et faire le bon choix chez Le boucher .

    Par personne comptez :

    Escalope de dinde :    4 g de graisse

    Foie de veau :   5 g

    Poulet sans la peau :   5 g

    Steak haché à 5 % :   7 g

    Entrecôte :   16 g

    Gigot d'agneau :   17 g

    2 côtelettes d'agneau :   20 g

    Andouillette :   30 g

    Magret de canard :   35 g

    Boudin noir :   38 g


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