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Témoignage de Catherine , médecin urgentiste
Je suis médecin urgentiste en Région Centre dans un hôpital non autorisé à prélever et cela ne m'empèche pas de me sentir totalement concernée par l'activité de prélévement et de greffe d'organes et de tissus .Bien au contraire , c'est à mes yeux une des missions prioritaires de mon hôpital .
D 'ailleurs ,il faut continuer le travail d'information et de sensibilisation dans nos hôpitaux non autorisés à prélever . J'entends trop souvent dire que cette activité est réservée aux << grands centres >> , qu'elle est compliquée pour être envisagéelocalement . C'est faux ! C'est simple à partir du moment oùl'on s'inscrit dans une logique de << réseau >>. Il existe , par exemple , pour notre hôpital une filière qui fonctionne très bien et qui a évolué au fil des échanges avec la cooordination hospitalière du CHU de référence .
La coordination facilite beaucoup de démarches . Elle est à l'écoute de nos contraintes locales . La simple mise en place d'unnuméro de correspondant unique disponible 24h/24a levé bien des obstacles .
Aujourd'hui , dés que l'on a identifié un donneur potentiel , on est certain qu'il sera transféré vers un hôpital autorisé à prélever . Dans ces conditions ,nous qui sommes de plus en plus souvent en première ligne dans la prise en charge des donneurs potentiels , on est plus motivé pour porter une attention particulière au recensement . On sait qu'un prélévement multi-organes est au bout du parcours .
Et on sait surtout que des familles de donneurs ont besoin de nous .
On est toujours là pour les accompagner et regarder la mort en face avec elles .
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Commentaires
Bonjour et merci de partager cet article très intéressant sur l'activité de prélévement et de greffe d'organes et de tissus.