• Les chiffres clès 2016

    Du don d'organes

    Les chiffres clès 2016

     L’âge moyen du donneur, 57-58 ans, ne cesse d’augmenter. En 2015, 38 % des donneurs avaient plus de 65 ans et la greffe d’un foie de 93 ans a même été réalisée.

    1 à 2 % des décès sont des morts encéphaliques permettant des prélèvements.

     500 malades, en moyenne, meurent chaque année en France, faute de greffon.

     En 2016 , 51 prélèvements d’organes ou de tissus sur toute la Picardie (Amiens, Creil, Compiègne, Saint-Quentin et Laon), contre 40 en 2015. Le centre hospitalier universitaire d’Amiens a réalisé 70 greffes de rein en 2015, 50 de cornée et 106 de moelle osseuse

    Tous donneurs potentiels

     Sur 104 personnes disparues de mort encéphalique en Picardie en 2016, la moitié des décès a abouti à des prélèvements d’organes. Pour l’autre moitié, ce n’est pas forcément la résultante d’un refus de don, mais de conditions d’intervention chirurgicale souvent non remplies. « Plus de 80 % des Français sont favorables au prélèvement et à la greffe », rappelle le professeur Bastien, de l’Agence de la biomédecine cité par France info. La nouvelle loi du 1er janvier 2017 renforce le principe du consentement présumé, c’est-à-dire que tous les Français sont en théorie favorables au don d’organe, sauf déclaration contraire auprès du fichier national des refus. Et encore, on peut accepter le don de certains organes et refuser d’autres. « D’expérience, jamais les familles refusent un don quand le proche décédé possède sa carte de donneur et/ou qu’il avait bien confié de son vivant y être favorable. C’est souvent davantage un non à la mort qu’un refus du don », rappellent Marie-Christine Mellor et Johanne Gabbai, infirmières de l’équipe de coordination des prélèvements pour le CHU d’Amiens. En cas de refus d’un parent ou d’un conjoint, celui-ci doit justifier par écrit un témoignage défavorable du défunt. La loi incite surtout à ce que chacun parle et confie sa position sur le don d’organe de son vivant. « Et le respect des dernières volontés d’un défunt, c’est sacré », concluent les professionnelles de santé.  ( Source : L'Aisne Nouvelle Publié le 09/01/2017 )

     

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 10 Janvier 2017 à 14:43

    Bonjour Lucien !  Toujours très interessants tes billets  ! Bon mardi bisous !

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    2
    Samedi 14 Janvier 2017 à 06:23

    il faut que tout le monde se sente de plus en plus concerné

    on va y arriver !!! tous ensemble

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