• Les papillomavirus

    Transmissible par voie sexuelle ou par simple contact cutané, les papillomavirus humains (HPV) se guérissent dans la majorité des cas , mais il arrive qu'ils évoluent en cancer .Face aux plus virulents d'entre eux, des vaccins existent .

    Des virus très contagieux 

    Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus qui se transmettent lors des rapports sexuels ou par simple contact cutané. Bien qu'indispensable pour se protéger des infections sexuellement transmissibles, le port du préservatif ne réduit donc que partiellement le risque de transmission des HPV. Con séquence : les HPV sont très contagieux. Selon les estimations , près de 80 % des hommes et des femmes en rencontreront au moins une fois dans leur vie.

    Une guérison dans 90 %  des cas 

    Fort heureusement, les quelques 200 HPV répertoriés  ne sont pas tous cancérigènes. La plupart du temps , ils passent inaperçus et se guérissent spontanément dans les deux ans , dans plus de 90 % des cas. Chez les autres, l'infection à HPV persiste. Elle peut alors au bout de quelques années, évoluer en lésions précancéreuses, voire en cancer de la bouche, de la gorge, du col de l'utérus, de la vulve, du vagin, de l'anus ou du pénis. Le plus fréquent est celui du col de l'utérus avec 3 000 nouveaux cas chaque année.

    Un vaccin pour les plus jeunes

    Pour se protéger du cancer du col de l'utérus, mais aussi de ceux de la vulve, du vagin et de l'anus, ou encore des verrues génitales, un vaccin contre les HPV les plus à risque existe  depuis 2007 . Particulièrement efficace lorsqu'il est injecté avant les premiers rapports sexuels. Il s'adresse aussi bien aux filles qu'aux garçons, âgées de 11 à 14 ans (jusqu'à 19 ans en rattrapage vaccinal) .

    Le dépistage du cancer du col de l'utérus 

    Comme le cancer du sein et le cancer colorectal, un dépistage du cancer du col de l'utérus est organisé par les pouvoirs publics . Il vise les femmes de 25 à 65 ans , vaccinés ou non , qui ne se font pas dépister d'elles-mêmes à intervalles réguliers.     Un courrier les invite alors à se rendre chez leur gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme, pour un frottis cervico-utérin suivi d'une surveillance à la recherche du HPV au niveau du col de l'utérus. Cet examen est remboursé à 100 % par l'assurance maladie.

    Parole d'expert 

    Docteur Emmanuel Ricard. Délégué à la prévention et à la promotion des dépistage à la ligue contre le cancer 

    Les papillomavirus

    Faut-il se faire vacciner ? 

    <<En 2020, la couverture vaccinale contre les HPV était de 33 % pour le schéma complet(toutes les doses) chez les adolescentes de 16 ans , contre 28 % en 2019. Nous sommes donc encore loin de l'objectif de 60 % . Chez les garçons , nous ne disposons pas encore de chiffes dans la mesure où la vaccination n'est recommandée et ouverte au remboursement que depuis 2021, mais on pense que la couverture vaccinale ne dépasse pas 5 % actuellement. Or cette vaccination est très importante. Elle empêche non seulement d'être infecté par les HPV les plus virulents mais aussi de les transmettre . La vaccination ne garantit cependant pas une protection à 100 % , notamment chez les personnes immunodéficientes, ni ne couvre l'ensemble des HPV . C'est pourquoi il est également important de se faire dépister régulièrement .>>

    Pour en savoir plus : www.ligue-cancer.net    (texte source : Echo santé N°75 été 2022) (Photo du net)


  • Commentaires

    1
    Golondrina63Auv
    Samedi 8 Octobre 2022 à 19:41

    En effet 

    oui à prendre en considération 

    Bonne soirée 

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