• Bactérie Coxiella burnetii.

    Épidémiologie chez l'homme


    Transmission de la fièvre Q Survie de la bactérie dans le milieu extérieur sous une forme extrêmement résistante, pouvant être transportée à grande distance, surtout par temps sec.
    Contamination par voie respiratoire : inhalation de poussières contaminées par des sécrétions génitales, des placentas d'animaux infectés, par des déjections…
    Très rares cas de contamination par ingestion de lait.
    Fréquence des cas
    200 cas diagnostiqués par an, mais nombre très certainement sous-estimé.
    Activités professionnelles à risque
    Travail en présence d'animaux infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…) : Éleveurs, vétérinaires, notamment pendant les périodes de mise-bas, ouvriers d'abattoir…
     Personnel des laboratoires vétérinaires. Les personnes sans relation directe avec ces activités peuvent être contaminées à distance par des aérosols transportant la bactérie.
    Les personnes ayant une affection cardiaque et les femmes enceintes constituent des populations à risque
    particulier.
    Symptômes et évolution
    Le plus souvent sans symptôme, sinon : Grippe (fièvre et toux) guérissant en une dizaine de jours. Risque d'avortement chez les femmes enceintes.
     Formes chroniques : complications cardiaques chez les personnes ayant une atteinte valvulaire, et réactivation de la maladie lors d'une nouvelle grossesse.

     http://i45.tinypic.com/xe1xt0.jpg

     Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par la fièvre Q

    La plupart des espèces animales. Maladie connue surtout chez les ruminants domestiques (ovins, caprins et bovins).

        Distribution géographique et fréquence des cas de fièvre Q  

    En France : maladie probablement non négligeable, particulièrement dans les régions à forte production de petits ruminants.

        Transmission de la fièvre Q  

    Par voie respiratoire : essentiellement par inhalation de particules contaminées par des produits d'avortement. Ces poussières peuvent transporter à distance la bactérie.

    Transmission possible par l'intermédiaire de tiques.

        Symptômes  

    Généralement sans symptôme. On peut parfois observer :

     Chez les petits ruminants : avortements, mises bas prématurées ou naissances d'animaux chétifs ;

    Chez les bovins : métrites (infections de l'utérus), avortements, infertilité, parfois symptômes respiratoires.

    Les animaux infectés, avec ou sans symptôme, peuvent excréter la bactérie dans les produits de mise bas, les secrétions vaginales, les déjections et le lait


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  • Épidémiologie Chez l'homme


    Transmission de la fièvre du Nil occidental Par piqûre de moustiques infectés.
    Un cheval malade ou infecté ne peut pas transmettre le virus aux personnes qui le côtoient.
    La maladie n'est pas contagieuse entre humains.
     

    Fréquence des cas


    En 2003 en France : 7 cas humains ont été confirmés dans le Var.
    En Guadeloupe, aucun cas humain n'a été détecté.
     

    Activités professionnelles à risque


    Toutes celles exposant aux piqûres de moustiques dans les zones infestées.
     

    Symptômes et évolution


    Le plus souvent, sans symptôme chez l'homme.
    Sinon, grippe d'été après 3 à 7 jours sans symptôme.
    Dans 1 à 15 % des cas, des troubles de type méningite (fièvre brutale, troubles neurologiques)
    peuvent être observés et la mortalité peut alors varier de 3 à 15 %

     http://i45.tinypic.com/es15eg.jpg

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par le virus West Nile  

    Nombreuses espèces animales, en particulier les oiseaux sauvages ou domestiques.  

    Les moustiques s'infectent en piquant des oiseaux contaminés par le virus West Nile et peuvent ensuite le transmettre aux herbivores domestiques, particulièrement le cheval.

        Distribution géographique et fréquence des cas de fièvre du Nil occidental  

    Répartition mondiale (Afrique, Asie, Europe du sud, Amérique du Nord).

     En France, maladie estivale, réapparue en 2000 sur un faible nombre de chevaux et d'oiseaux

    (Camargue, Var…).

    Suite à la récente et grave épizootie survenue aux Etats-Unis depuis 1999, une surveillance renforcée a été mise en place aux Antilles françaises et la circulation virale a été mise en évidence

    en 2002 en Guadeloupe, où aucun cas clinique n'a été identifié.

        Transmission de la fièvre du Nil occidental  

    Par les moustiques.

        Symptômes  

     Chez les oiseaux : infection généralement sans symptôme ; parfois signes nerveux suivis d'une

    importante mortalité (États-Unis).

    Chez le cheval : symptômes variés, d'une grippe à une atteinte grave du cerveau entraînant

    des troubles nerveux pouvant conduire à la mort. (source INRS)

     


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  • Bactérie : Streptococcus suis, essentiellement le stéréotype e 2.


    Épidémiologie Chez l'homme


    Transmission de Streptococcus suis
    Voie cutanée, essentiellement par inoculation accidentelle (piqûre, coupure) ou souillure de lésions cutanées.
    Voies respiratoire et digestive non exclues.
    Distribution géographique et fréquence des cas
    Maladie très rare dans le monde, y compris en France.
    En Chine, récentes épidémies limitées.
    Activités professionnelles à risque
    Travail au contact de :
    Porcs ou leur viande et viscères : éleveurs de porcs,
    vétérinaires, personnels d’abattoir et d’équarrissage,
    bouchers-charcutiers, équarrisseurs…
    Sangliers : gardes-chasse…
    Symptômes et évolution
    Incubation de quelques jours.
    Habituellement méningite avec séquelles fréquentes
    de surdité.
    Complications possibles :
     arthrite, septicémie, endocardite, parfois mortelles.

    Le streptococcus suis (11)

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Streptococcus suis

        Essentiellement le porc et le sanglier.  

        Bactérie fréquemment présente dansles voies respiratoires des porcs.  

        Distribution géographique et fréquence des cas d’infection par Streptococcus suis  

    Répartition mondiale.

    Transmission de Streptococcus suis

    Principalement par les sécrétions naso-pharyngées des porcs infectés.

    Les porcelets nés de mère infectée sont rapidement contaminés après leur naissance.

    Possible par l’environnement contaminé (déjections, poussières…).

        Symptômes  

    Généralement sans symptôme.

    Apparition de symptômes favorisée par le stress (surpopulation, transport...) : pneumonies, méningites, endocardites…surtout chez les porcs âgés de 3 à 14 semaines.(source INRS)


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  •  Influenzavirus de type A, de la famille des Orthomyxoviridae comme le virus de la grippe humaine.

    Épidémiologie chez l'homme


    Transmission de la grippe aviaire
    La transmission de l’influenza aviaire à l’homme (grippe aviaire) est rare et peut avoir lieu lors de contacts fréquents et/ou intensifs avec des oiseaux infectés.
    Elle se fait par le biais de fines poussières contaminées par les déjections ou les secrétions respiratoires des oiseaux :
    Principalement par voie respiratoire.Par projection sur les muqueuses oculaires.
    Les mains contaminées peuvent aussi porter le virus près des voies respiratoires ou des muqueuses oculaires.
    Remarque : l'existence d'une infection simultanée, chez un porc ou chez un être humain, par un virus dela grippe aviaire et par un virus de la grippe humaine pourrait favoriser l'émergence d'un nouveau virus très contagieux pour l'homme (recombinaison).
    Fréquence des cas
    Transmission à l’homme peu fréquente. En Asie et au Moyen-Orient, fortement touchés par l’épizootie à H5N1, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé plus de 220 cas humains entre 2003 et juillet 2006.
    Activités professionnelles à risque
    Contact étroit avec des oiseaux ou volailles infectés ouleur environnement souillé, notamment :
    Eleveurs et leurs familles, techniciens et vétérinaires
    avicoles.
    Equipes d'intervention pour euthanasie, nettoyage,désinfection, ramassage des cadavres, équarrisseurs.
    Personnel des parcs zoologiques ou des animaleries hébergeant des oiseaux.
    Personnel en contact direct avec des oiseaux sauvages.
    Personnel technique de laboratoire.
    Symptômes et évolution
     Parfois simple conjonctivite.
     Habituellement forme grippale, pouvant se compliquer d'une pneumonie (mortalité élevée).

     

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par les influenzavirus

    De très nombreuses espèces d’oiseaux domestiques, sauvages (essentiellement aquatiques) et d’ornement.

    Parfois des mammifères aquatiques (phoque, baleine) et terrestres (porc, cheval, vison, chat…).

    Distribution géographique et fréquence des cas d’influenza aviaire

    Répartition mondiale : les migrations contribuent à favoriser la dispersion de ces virus. Une vingtaine d'épidémies animales (épizooties) à virus hautement pathogènes recensées dans le monde depuis 1959.

     Depuis fin 2003, une épizootie à virus H5N1 a touché plusieurs pays d'Asie du Sud Est puis a progressé vers l'Ouest à partir de l'été 2005, touchant la Russie occidentale, le Moyen et le Proche Orient, l'Europe (dont la France) et l'Afrique. Certains pays ne recensent des cas que chez les oiseaux sauvages ou un nombre très limité de foyers en élevage.

            Transmission de l’influenza aviaire  

    Oiseaux sauvages : surtout par voie digestive via un milieu aquatique souillé par des déjections contaminées qui peuvent rester infectieuses pendant plusieurs mois. La transmission par voie respiratoire les virus H5N1 pourrait aussi être possible.

        Animaux d’élevage et d’ornement : d’animal à animal par voie respiratoire, oculaire et digestive, le plus souvent par la toux, les éternuements, les déjections, et les aérosols infectés.  

        Symptômes  

    Il s’agit le plus souvent de virus faiblement pathogènes. Mais certaines souches de virus peuvent causer une mortalité massive chez les oiseaux (influenza aviaire à virus hautement pathogène tel que le H5N1).

    Faune sauvage : il est possible qu’une faible proportion d'oiseaux sauvages soient porteurs de virus sans être malades expliquant que des oiseaux infectés puissent véhiculer le virus à distance.

    Le virus H5N1, extrêmement virulent, cause des mortalités importantes dans certaines espèces d'oiseaux sauvages.

    Elevage : affections respiratoires et baisses brutales de ponte.

    Formes hautement pathogènes : symptômes beaucoup plus marqués, signes nerveux et/ou digestifs, mortalité brutale pouvant atteindre 100 % en 48-72 h. (source :INRS)


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  •  
    Épidémiologie chez l'homme

    Transmission de Cryptosporidium parvum Par voie digestive (produits contaminés parles excréments d’animaux infectés ou de selles de personnes malades) :
     Essentiellement par ingestion d’eau contaminée (boisson, eau de baignade).
     Consommation d’aliments contaminés (légumes et fruits crus).
     En portant à la bouche des mains souillées.

    Fréquence des cas
    Répartition mondiale. Situation mal connue,en dehors des épidémies liées à l’eau.

    Activités professionnelles à risque
    Pour les professionnels au contact d’animaux,de leurs déjections ou de leur environnement souillé,le respect des bonnes pratiques d’hygiène prévient le risque d’infection.

    Symptômes et évolution
    Trois formes possibles :
     Sans symptôme.
     Diarrhée, crampes, fièvre, fatigue durant une à deux semaines avec rechutes.
     Formes graves chez les personnes immunodéprimées sévères avec déshydratation.

     

     

     

    La cryptoporidiose (9)

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Cryptosporidium parvum

    Mammifères domestiques (essentiellement bovins, ovins, caprins) et sauvages (cervidés…).

        Distribution géographique et fréquence des cas d’infection par Cryptosporidium parvum  

    Répartition mondiale.

    Fréquence variable, plus élevée chez les jeunes veaux et les chevreaux âgés de moins de trois semaines.

        Transmission des Cryptosporidium parvum  

    Par ingestion d’éléments microscopiques (« oocystes ») rejetés dans les excréments des animaux parasités, surtout en cas de diarrhée.

    Transmission possible pendant plusieurs mois à partir du matériel, du sol, de végétaux et d’eau souillés (parasite très résistant).

        Symptômes  

    Chez les adultes, généralement sans symptôme.

    Chez les jeunes, notamment veaux et chevreaux : diarrhée, parfois grave, surtout si associée à d’autres germes .(source INRS)


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  • Bactéries Campylobacter jejuni et Campylobacter coli.
     

    Épidémiologie Chez l'homme


    Transmission de la campylobactériose Essentiellement par ingestion d’aliments contaminés insuffisamment cuits, principalement la volaille et parfois le porc.

    Fréquence des cas

    En France, estimation de 10 000 à 20 000 cas par an. A ce jour, aucun cas recensé en milieu professionnel.

    Activités professionnelles à risque
        Pour les professionnels au contact d’animaux, de leurs déjections ou de leur environnement souillé, le respect des bonnes pratiques d’hygiène prévient le risque d’infection.

    Symptômes et évolution
     Diarrhée, fièvre et douleurs abdominales.
     Le plus souvent guérison spontanée.
     Complications graves possibles mais exceptionnelles.

    http://i48.tinypic.com/eqc7th.jpg

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Campylobacter jejuni et Campylobacter coli

    Tous les mammifères et les oiseaux sauvages et domestiques.

        Distribution géographique et fréquence des cas  

    d’infection par les Campylobacter jejuni et Campylobacter coli Répartition mondiale.

    Animaux les plus fréquemment porteurs : volailles.

        Transmission des Campylobacter jejuni et Campylobacter coli  

    Par ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par les déjections animales contenant C. jejuni et C. coli. Multiplication de C. jejuni et C. coli dans le tube digestif et excrétion dans les déjections des animaux infectés . Résistants dans le milieu extérieur (plusieurs semaines à plusieurs mois), C. jejuni et C. coli contaminent durablement les locaux d’élevage.

        Symptômes  

    Généralement sans symtôme. Parfois diarrhée. Volailles et porcs fréquemment porteurs dans leur intestin sans être malades.(sourse INRS)


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  •  Prion ou agent transmissible non conventionnel (ATNC) propre à l’ESB.


    La maladie chez l’homme est appelée variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (VMCJ).


    Épidémiologie
    Transmission du prion de l’ESB
    Par ingestion d’un aliment contenant l’agent de l’ESB. Chez les bovins, les organes susceptibles de contenir des
    prions sont : cervelle, yeux, amygdales, moelle épinière, colonne vertébrale, rate, une partie des intestins.
    Pour la sécurité du consommateur, ces organes appelés  MRS “matériels à risque spécifié” sont systématiquement
    éliminés de la chaîne alimentaire à l’abattoir, puis incinérés depuis 1996.
    La maladie ne se transmet pas d’un animal malade vivant à l’homme.

    Fréquence des cas
    Aucun cas d’origine professionnelle n’a été identifié à ce jour.
    Depuis 1996, 23 cas de VMCJ recensés en France.
    Activités professionnelles à risque
    A titre de précaution, toutes les activités exposant aux MRS (contact direct, projection dans les yeux, piqûre…) :
    Personnel en abattoir, y compris les équipes de nettoyage et de maintenance.
    Personnel d’équarrissage.
    Personnel des laboratoires vétérinaires…

    Symptômes et évolution
    Incubation de plusieurs années. Apparition de symptômes psychiatriques puis nerveux, aboutissant  à la paralysie puis à la mort, le plus souvent chez de jeunes adultes (20-45 ans).
    Aucun traitement ne semble capable de modifier le cours de la maladie.
     http://i46.tinypic.com/xfs4mw.jpg

    Encéphalopathie spongiforme bovine

    Espèces pouvant être infectées par le prion de l’ESB Essentiellement les bovins. Très rarement les chats. Quelques cas de transmission à des animaux sauvages

    (ruminants et félidés) dans des parcs zoologiques.

        Distribution géographique et fréquence des cas d’ESB chez les bovins

    Près de 200 000 cas identifiés en Europe depuis 1986, moins de 1000 en France depuis 1991.

    Depuis 2001, date de mise en place des systèmes de surveillance active, le nombre de cas décroît régulièrement (en France, 54 cas en 2004, 31 en 2005 et 8 en 2006).

        Transmission du prion de l’ESB

    Par ingestion de farines de viande et d’os infectées par le prion de l’ESB. Les farines animales sont interdites dans l’alimentation des bovins depuis 1990, dans celle des ruminants depuis 1994 et dans l’ensemble de l’alimentation animale depuis 2000.

    La maladie ne se transmet pas d’animal malade vivant à animal sain.

        Symptômes

    Atteinte dégénérative du système nerveux après une incubation très longue (cinq ans en moyenne chez les bovins), conduisant inéluctablement à la mort.

    Association de trois symptômes :

    Dégradation de l’état général.

    Anomalies du comportement : hyper-sensibilité (au son, à la lumière, au toucher) et/ou réactions exacerbées (frayeur, agressivité) vis-à-vis des autres animaux et de l’homme.

    Incoordination motrice (perte d’équilibre, difficulté

    de déplacement) pouvant aboutir à la paralysie (source INRS)

     


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  • Virus de l'encéphalite à tiques d'Europe centrale de la famille des Flaviviridae.

    Épidémiologie chez l'homme 

    Transmission du virus de l'encéphalite à tiques d'Europe centrale

     Par morsure d'une tique (habituellement Ixodes ricinus) infectée, à tous ses stades de développement. Les animaux infectés ou porteurs de tiques ne transmettent pas la maladie aux êtres humains qui les côtoient.

     De façon exceptionnelle par consommation de lait cru ou de fromage au lait cru de chèvre ou de brebis.

    Fréquence des cas

    En France : situation mal connue, quelques cas diagnostiqués par an, essentiellement en Alsace, ou contractés à l’étranger, en rapport avec les activités de loisir, dans les zones boisées humides (campeurs, randonneurs, ramasseurs de champignons, chasseurs …).

    En Europe : cas plus fréquents en Suisse et en Autriche. Progression de la maladie en direction de l’Europe du Nord et de l’Est.

    Activités professionnelles à risque

    Toutes celles exposant à des morsures de tique, à l'occasion de travail en forêt, dans les buissons ou broussailles : bûcherons, sylviculteurs, poseurs de lignes, gardes-chasse…

    Symptômes et évolution

     Symptômes de "grippe estivale", une à deux semaines après la morsure.

     Puis éventuellement complications avec troubles de l'équilibre, de la conscience, altération des capacités intellectuelles ou psychiques, ou méningite.

     Séquelles neurologiques, parfois très graves : invalidité, troubles

    nerveux (paralysie) et psychiques.

    Dans 1 à 2 % des cas, la maladie évolue vers la mort. Il n'existe aucun traitement spécifique .

    http://i47.tinypic.com/4vpuf5.jpg

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par le virus de l'encéphalite à tiques d'Europe central

     Mammifères sauvages (rongeurs, cervidés, sangliers, lièvres…) et domestiques (chiens, bovins, ovins, caprins, chevaux…).

    Oiseaux domestiques ou sauvages, reptiles. Tiques.

        Distribution géographique des cas d’infection par le virus de l'encéphalite à tiques  

    Peu connue.

        Transmission du virus de l'encéphalite à tiques  

    d'Europe centrale Par morsure d'une tique du genre Ixodes.

    La tique conserve l'infection toute sa vie ; les femelles peuvent transmettre l'infection à leurs œufs

            Symptômes  

    Aucun symptôme observé chez l'animal.  (source INRS)


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  • Cryptococcus neoformans, champignon microscopique (levure) présent dans l’environnement.
    Deux variétés :
    C. neoformans neoformans et C. neoformans gattii

    la cryptococcose chez l'homme 

     C’est un agent opportuniste : habituellement non pathogène, il peut provoquer  une maladie chez une personne dont les défenses immunitaires sont affaiblies.  

     C’est un agent opportuniste : habituellement non pathogène, il peut provoquer  une maladie chez une personne dont les défenses immunitaires sont affaiblies.  

     Épidémiologie chez l'homme

    Transmission de la cryptococcose

      Fréquence des cas

    En France, une centaine de cas par an, quasiment toujours chez des personnes immunodéprimées.  

    Activités professionnelles à risque

    Pour les personnes immunodéprimées, toutes les activités exposant à la mise en suspension de poussières contaminées par des levures, par exemple intervention ou nettoyage dans des lieux (bâtiments, pigeonniers, combles et greniers…) souillés par des fientes…

    Symptômes et évolution

    Atteinte du système nerveux central chez les personnes immunodéprimées . Plus rarement, atteinte cutanée ou pulmonaire

    Pas de contamination à partir d’un animal atteint de cryptococcose. Principalement par inhalation de levures provenant du milieu extérieur. 
     
    cryptococcose 
     
    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Cryptococcus neoformans

    Essentiellement mammifères (surtout chats et ruminants).

        Distribution géographique et fréquence des cas d’infection par Cryptococcus neoformans  

    Répartition mondiale.

        Transmission de la cryptococcose  

    Les levures sont rencontrées dans l'environnement, en particulier sur les sols riches en matières organiques telles que les fientes d'oiseaux, plus particulièrement de pigeons, dans lesquelles elles se multiplient abondamment. Leur résistance est élevée (plusieurs années) dans les fientes sèches.

    Transmission essentiellement par voie aérienne.

        Symptômes  

    Variables selon les espèces : atteinte des voies respiratoires supérieures chez le chat, atteinte

    neurologique chez le chien, mammite chez les ruminants…

    Sans symptôme chez les oiseaux et notamment le pigeon.(source INRS)

     


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  • Agent responsable : Parasites (vers) : Echinococcus multilocularis.

    Epidémiologie chez l'homme

    Transmission de l’échinococcose alvéolaire

      Par voie digestive : En portant à la bouche des mains contaminées par des oeufs du parasite présents sur des végétaux, le sol, le pelage de chiens ou de chats…

        Le plus souvent par ingestion de végétaux contaminés (légumes, fruits, baies et salades sauvages, champignons), mangés crus ou peu cuits.  

    Fréquence des cas

    Rare, uniquement dans les zones touchées par la maladie animale.

    Il existe un réseau de surveillance européen basé à Besançon

      (http://www.eurechinoreg.org).

    Activités professionnelles à risque

    Dans les régions concernées, toute personne qui travaille au contact :

      D’animaux infectés : renards, mais aussi chiens et chats. De terre, de végétaux de faible hauteur, tels que pissenlits, fraises, myrtilles...

    Symptômes et évolution

    Absence de symptôme (incubation), souvent pendant  plusieurs années.

    Envahissement progressif du foie par le parasite.

    En l’absence de traitement, décès du malade. 

    l'échinococcose alvéolaire

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Echinococcus multilocularis

    Carnivores (renard, mais aussi le chien, voire le chat).

    Rongeurs sauvages (en particulier les campagnols).

        Distribution géographique et fréquence des cas d’infection par Echinococcus multilocularis  

    Uniquement dans l’hémisphère Nord en zones de climat froid.

    En Europe du Nord et de l’Est : Suisse, Allemagne, Belgique, Italie…

     En France : quart Nord-Est (Vosges, Ardennes, Jura, Franche-Comté, Alpes), Massif Central

    (Auvergne).

     Transmission d’Echinococcus multilocularis  

    Par la voie digestive :

    Carnivores : en mangeant de petits rongeurs infectés par Echinococcus multilocularis.

    Les carnivores hébergent le ver dans leur intestin grêle, et rejettent ses oeufs microscopiques par leurs déjections. Les oeufs adhèrent fortement aux végétaux et au sol et sont très résistants aux conditions environnementales.

    Rongeurs : par ingestion d’aliments ou d’eau souillés par des excréments de carnivores contenant des oeufs du parasite.

        Symptôme :

    Le plus souvent sans symptôme.(source INRS)

     

     

     


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