• Les zoonoses

    Les zoonoses sont les maladies communes aux hommes et aux animaux.
    La faune sauvage peut en être le réservoir ou (et) le vecteur de très nombreuses et de nature variée (virales, bactériennes, parasitaires), certaines sont plus dangereuses par leur virulence et leur dispersion sournoise à travers quelques espéces animales sauvages qui ont tendance à croiser l'homme de plus en plus fréquemment .

  • On dénombre 60 000 nouveaux cas chaque année en France. Avec le retour des beaux jours et des balades en forêt, le risque de se faire piquer augmente.

    La maladie de Lyme (20-3)

    Attention aux tiques !

    La maladie de Lyme , ou borréliose de Lyme , est une maladie infectieuse transmise par une piqûre de tique infectée par la bactérie Borrelia burgdorferi . La période de contamination s'étend d'avril à octobre, et si l'est de la France était historiquement la région la plus touchée, c'est désormais l'ensemble du territoire qui est concerné. Les tiques attaquent en forêt , dans les parcs et les jardins, partout où il y  a de l'herbe et des feuilles mortes.

    Les bonnes pratiques 

    En balade, mieux vaut porter des chaussures fermées et des vêtements longs, couvrants et clairs, sur lesquels on peut appliquer un répulsif . Et suivre les sentiers en évitant de marcher dans les herbes hautes ou de s'y allonger . Il est conseillé d'emporter un tire-tique et de procéder à une inspection minutieuse du corps et du cuir chevelu après la promenade. Si vous étiez accompagné d'un chien, il faudra également le passer au peigne fin . Car il peut non seulement contracter une infection transmise par les tiques, mais aussi servir de vecteur en les déposant sur les fauteuil, lits, vêtements... 

    Des risques de contamination faibles 

    Si se faire piquer n'est pas rare, le risque d'être infecté reste faible (6% des cas). En effet , moins de 20%des tiques , selon les régions, sont contaminées et celles-ci ne transmettent pas systématiquement la bactérie. Plus de 90% des personnes piquées par des tiques infectées ne développent pas la maladie.

    Les bons réflexes en cas de piqûre

    Contrairement aux idées reçues, on ne met pas d'alcool ou d'éther sur la tique, sous peine de l'asphyxier et de la faire régurgiter , majorant ainsi le risque de transmission de borréliose de Lyme ou autre pathogène. Il faut simplement la retirer au plus vite à l'aide d'un tire-tique. La zone de la piqûre doit ensuite être désinfectée et surveillé pendant plusieurs semaines . Erythème, fièvre, fatigue, fourmillements, douleurs diffuses ... comptent parmi les premiers symptômes d'une contamination.

    Quand s'inquiéter ? 

    Si l'infection se déclare , dans 95% des cas elle se traduit d'abord par un érythème migrant ; une plaque rouge qui s'étend en cercles concentriques autour de la piqûre , survenant dans les trois à trente jours. Il faut alors immédiatement consulter un médecin qui prescrira des antibiotiques, seule thérapeutique efficace (à 90%) contre la borréliose de Lyme. Sans prise en charge , des troubles articulaires , cardiaques et/ou neurologiques peuvent survenir.

    Le <<Lyme long>>

    Dans la majorité des cas, la maladie est bénigne. Mais 10% des patients présentent des signes cliniques persistants et polymorphes , semblable à ceux du Covid long , rendant difficile le diagnostic et plongeant les malades dans une errance thérapeutique. On observe un épuisement général, des troubles cognitifs, des douleurs articulaires , parfois musculaires . Consulter dès l'arrivée des symptômes (qui peuvent apparaître plusieurs semaines après une piqûre) permet d'être orienté vers un centre labellisé pour une prise en charge adaptée. (texte source: Télé-Loisirs)


    1 commentaire
  • Attention aux tiques ! 

    Avec l'arrivée du printemps et jusqu'en automne , les tiques font leur retour et certains peuvent transmettre la maladie de Lyme, une infection bactérienne qui touche un nombre croissant de personnes chaque année 

    Mieux vaut prévenir 

    A l'origine de la maladie de Lyme , la piqûre d'une tique infectée par une bactérie nommée Borrelia. Les tiques sont particulièrement présentes dans les zones boisées, les herbes hautes des prairies , les jardins les parcs forestiers ou même urbains entre les mois d'avril et novembre. La maladie se manifeste par différents symptômes très variables d'un personne à une autre . Toutefois, une fatigue anormale, des douleurs erratiques (intermittentes et changeantes) devraient conduire à consulter un médecin

    La maladie de Lyme (20-2)

    Un diagnostic difficile 

    Le diagnostic de la maladie est basé sur l'observation de signes cliniques et sur le récit du patient quant à son éventuelle exposition aux tiques. Cependant , ces piqûres passent souvent inaperçues (surtout au stade de nymphe) et beaucoup de patients n'ont pas le souvenir d'avoir été piqués , ce qui rend le diagnostic difficile. De plus, le test ELISA qui est prescrit en premier recours est peu fiable . Néanmoins, des tests plus complets , bien connus des médecins spécialistes de la maladie, peuvent être pratiqués en France (Western Blot All-Diag® , PCR, typage, lymphocytaire ).

    La maladie de Lyme (20-2)

    Quel traitement ? 

    Il n'existe à ce jour aucun consensus concernant le traitement de la maladie de Lyme . Les autorités sanitaires recommandent une antibiothérapie bien que celle-ci ne soit pas systématiquement efficace. Par ailleurs , la bactérie libère des toxines lors de sa destruction par les antibiotiques et des traitements de soutient visant a détoxifier l'organisme sont alors nécessaires (phytothérapie, aromathérapie, homéopathie, etc. ) Les appareils de médecine quantique sont également un atout majeur dans le traitement de la maladie, car ils permettent notamment de détecter les co-infections .

    Comment se prémunir ? 

    Lors des activités à risques (camps, randonnées, pique-niques, dans les champs, etc.) on préviendra le risque de piqûre en portant des vêtements couvrants et des chaussures montantes. On pourra aussi imprégniez sa tenue d'un répulsif tel que l'huile essentielle de géranium rosat . Si les piqûres passent souvent inaperçues , il est possible de les détecter en procédant à un examen minutieux du corps à l'issue de la promenade , à la recherche d'une éventuelle rougeur (présente dans un cas de piqûre sur deux )

    Transmission de la bactérie Borrelia 

    En cas de présence d'une tique, son retrait à l'aide d'un tire-tique doit être le plus rapide possible pour éviter la transmission de la bactérie Borrelia . Il est recommandé de ne rien mettre sur la tique (antiseptique, éther ou autre), car elle pourrait , et donc transmettre la bactérie. En revanche, après l'avoir retirée, l'application d'une huile essentielle anti-infectieuse (tea tree ou palmarosa) autour du point de piqûre pendant deux jours pourra détruire les bactéries potentielles présentes .

    Une maladie de plus en plus fréquente 

    En France, le réseau de médecins Sentinelles montre une augmentation de l'incidence de la maladie de Lyme : 54647 cas estimés en 2016 contre 33202 en 2015 .

    La maladie de Lyme (20-2)


    1 commentaire
  • Si de plus en plus de cas sont diagnostiqués chaque année, cette infection recèle encore des mystères et n'est pas toujours bien prise en charge .    Le point sur ce que l'on sait .

    La maladie de lyme

    La maladie a été identifié à Lyme (Connecticut) en 1982 d'où on nom 

    Une bactérie transmise par une tique 

    Les tiques vivent dans les herbes hautes , au bord des sentiers et parfois dans les basses branches en forêt . Ces acariens parasites ne s'attaquent pas seulement aux animaux, les humains sont de plus en plus victimes de leurs morsures (plus de 67000 cas diagnostiqués en France en 2018) .En piquant pour se nourrir du sang de leurs victimes , elles transmettent une ou des bactéries de la famille des Borrelia , d'où le nom de <<Borréliose de Lyme >> attribué à la maladie qui en découle. Mais toutes les tiques n'étant pas infectées, une piqure n'entraîne pas automatiquement la maladie

    Des symptômes très variés 

    La morsure est indolore et peut passer  inaperçue , d'autant plus si elle se situe dans le dos ou sur le cuir chevelu. Dans un cas sur deux, elle entraine une inflammation qui s'élargit en anneaux autour du point de morsure ; c'est <<l'érythème migrant>>, qui indique que la bactérie se multiplie dans le sang et peut s'accompagner de fatigue,  de fièvre , de maux de tête … Mais certains sujets atteints ne présentent aucune rougeur (20 % des cas) .La maladie peut se manifester des semaines, des mois voire des années plus tard . La personne ressent alors souvent une grande fatigue et des douleurs (articulaires, musculaires, tendineuses , neurologiques - brûlures, fourmillements, paralysie - ou digestives) Troubles de la mémoire, insomnies, état dépressif et troubles cardiaques de type tachycardie peuvent aussi être déplorés .

    Un diagnostic difficile 

    Les tests sanguins utilisés pour rechercher la Borrelia ne sont pas toujours fiables. Plus vite on les fait après avoir été mordu, plus ils le sont . Le diagnostic repose donc souvent sur la bonne interprétation par le médecin des nombreux symptômes, après avoir éliminé d'autres causes possibles. Comme la maladie peut être confondue avec la polyarthrite rhumatoïde ou la fibromyalgie, par exemple, un traitement antibiotique dit <<d'épreuve>> administré durant un mois permet de lever le doute ; s'il y a amélioration , il s'agit sûrement d'une maladie bactérienne de type Lyme .

    Un traitement à base d'antibiotiques 

    Que l'on sache ou pas si l'on a été mordu ou infecté, selon les recommandations de la Haute autorité de santé , la présence d'un érythème migrant requiert un traitement antibiotique immédiat , par doxycycline ou amoxicilline, durant au moins quinze jours (une seule dose, même forte, ne suffit pas). Si d'autres signes évocateurs persistent ou apparaissent, les antibiotiques sont recommandés pour limiter les symptômes, mais sur une longue durée, car la bactérie peut résister. Dans les premiers jours, il arrive fréquemment que les douleurs s'aggravent, signe que le traitement fonctionne : il ne faut pas l'arrêter. Un accompagnement thérapeutique complémentaire à base d'homéopathie , de phytothérapie et d'acupuncture a alors sa place .

    Bon à savoir 

    La meilleure prévention reste d'éviter les piqûres . Si vous vous promenez en forêt, portez des vêtements longs et imprégnés d'un répulsif type perméthrine ou appliquez sur la peau un produit répulsif type DEET, IR3535 ou Citriodiol 30% . Et ne vous allongez pas dans l'herbe ! En rentrant, faites une inspection minutieuse ; si vous repérez un tique (elle peut rester accrochée deux à trois jours) , rendez-vous chez le pharmacien ou utilisez un tire-tique pour l'ôter en tournant délicatement , puis désinfectez et parlez-en à votre médecin . ( Merci au Pr Christian Perronne, auteur de la vérité sur la maladie de Lyme (Ed Odile Jacob) et de la préface de la maladie de Lyme du D Alexis Lacout (Ed Manga ) .


    1 commentaire
  •  Bactéries  (Mycobacterium bovis, M. tuberculosis, M.africanum) de la famille des mycobactéries.

     

    Épidémiologie chez l'homme  

    Transmission de la tuberculose

    Par inhalation : en respirant des aérosols contaminés (animaux "tousseurs"), ou des poussières infectées de l'environnement des animaux.

    Par blessure ou piqûre : en manipulant des objets contaminés ou des lésions tuberculeuses d'animaux à l'abattoir.

    Par ingestion : en particulier de lait d'animaux contaminés, cru ou insuffisamment traité par la chaleur.

    Fréquence des cas

    Tuberculose d'origine animale à Mycobacterium bovis : en métropole, une cinquantaine de cas, remontant le plus souvent à une contamination ancienne.

    Pas de cas dans les DOM.

    En France, les 6 000 à 7 000 nouveaux cas par an de tuberculoses par contamination humaine ne sont pas des zoonoses.

    Activités professionnelles à risque

    Contact avec :

    Des animaux vivants : professionnels des élevages, du commerce d'animaux (y compris de compagnie), vétérinaires …

    Des animaux morts ou abattus : employés d'abattoirs, d'équarrissage, garde-chasses…

    Toutes les activités favorisant la promiscuité homme-animal : un séjour prolongé, répété dans un local où vit un animal infecté peut suffire à contaminer une personne par inhalation d'aérosols ou de poussières infectés.

    Symptômes et évolution

    La tuberculose à M. bovis (transmission animale) est, dans 80 pour cent des cas, à localisation extra-pulmonaire, en particulier rénale.

    D'abord sans symptôme, elle se signale par une fièvre modérée, une fatigue générale, un amaigrissement et des symptômes qui dépendent de la localisation infectieuse.

    Des inoculations accidentelles lors d'expositions professionnelles, peuvent conduire à des formes localisées (ganglion, atteinte articulaire…).

    (Pour mémoire, la tuberculose à M. tuberculosis - transmission interhumaine - est surtout pulmonaire.)

    timbre tuberculeuxPhoto d'un timbre qui était vendu au profit du comité national de défense contre la tuberculose

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par la tuberculose

    Toutes les espèces animales, y compris les animaux de compagnie ou sauvages (singes, cervidés…) :

     M. bovis infecte principalement les bovins,

     M. tuberculosis infecte principalement l'Homme.

        Distribution géographique et fréquence des cas de tuberculose  

    France : déclarée officiellement indemne de tuberculose bovine depuis 2001.

    Faune sauvage : cas signalés surtout chez des cervidés (cerfs, daims, chevreuils).

        Transmission de la tuberculose  

     Par les animaux infectés, qu'ils soient malades ou non.

     Par inhalation de gouttelettes émises lors de la toux, ou d'aérosols contaminés.

     Par ingestion : lait, eau d'abreuvement, fourrage, pierre à lécher... contaminés.

     Par blessure avec des objets contaminés (ustensiles d'alimentation ou de soins, mangeoires, abreuvoirs…).

        Les bacilles tuberculeux peuvent persister pendant des mois dans le milieu extérieur.  

        Symptômes  

    Peu caractéristiques en raison de la grande diversité de localisation (poumons, intestins, mamelles…) . (source INRS)

     

     


    2 commentaires
  • Parasite Toxoplasma gondii du groupe des Coccidies

      Épidémiologie chez l'homme

    Transmission de la toxoplasmose Principalement par voie digestive :

    Ingestion d’aliments (crudités…) souillés par des ookystes sporulés rejetés par des félins infectés.

    Consommation de viande ou de viscères, crus ou peu cuits, contenant des kystes tissulaires : surtout le porc élevé en plein air et le mouton.

    En portant les mains souillées à la bouche.

    Contamination possible par piqûre accidentelle :Lors de la vaccination des ovins contre la toxoplasmose (vaccin vivant).

    En laboratoire lors d’un travail sur une culture de toxoplasmes.

        Fréquence des cas  

    Infection fréquente, le plus souvent non diagnostiquée.

        Activités professionnelles à risque  

    La toxoplasmose ne présente pas de risque particulier pour une personne en bonne santé, sauf pour les femmes non immunisées, enceintes ou souhaitant le devenir, et travaillant :

    En présence de félins infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage…) : vétérinaires, personnels d'animalerie, aides à domicile…

    En contact avec des légumes souillés par des déjections de félins infectés : maraîchères, jardinières…

    En laboratoire (cultures de toxoplasmes).

    Plus exceptionnellement, au contact de viandes ou de viscères crus contaminés : personnels d’abattoir ou d’équarrissage, bouchères, charcutières, cuisinières...

        Symptômes et évolution  

    Le plus souvent sans symptôme. Parfois fièvre, fatigue, ganglions…

    Chez la femme enceinte non immunisée, l’infection par la toxoplasmose peut entraîner un avortement, mais aussi des malformations graves de l'enfant à naître.

    toxoplasmose 

    Epidémiologie chez l'animal

     

    Espèces pouvant être infectées par le toxoplasme

    Presque tous les vertébrés à sang chaud (mammifères et oiseaux).

        Distribution géographique et fréquence du toxoplasme  

    Répartition mondiale.

    Fréquent chez la plupart des animaux d’élevage (mouton, porc élevé en plein air), moins commun chez les bovins.

    Ce sont les félins, surtout les chats, qui entretiennent le cycle naturel du parasite.

        Transmission du toxoplasme  

    La contamination se fait essentiellement par voie orale :

    Ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par des ookystes sporulés.

    Chez les félins, au moment de l’infection, on observe un développement dans le tube digestif d’œufs enkystés,

    appelés ookystes, éliminés dans les déjections.

    Pour devenir infectants, ces ookystes doivent sporuler dans le milieu extérieur, ce qui demande au moins 24 heures.

    Les déjections ne deviennent donc dangereuses qu’après ce délai. Les ookystes sporulés constituent une forme de résistance du parasite dans l’environnement, où ils peuvent survivre plusieurs mois, voire plus d’un an.

    Ingestion de viande ou de viscères de mammifères ou d’oiseaux contenant des kystes tissulaires :

    Après infection, chez tous les animaux, le parasite persiste sous forme de kystes dans de nombreux tissus (muscles, centres nerveux, poumons). La mère peut contaminer son petit pendant la gestation.

        Symptômes  

    Le plus souvent sans symptôme.

    On peut parfois observer :

    Chez les jeunes animaux : fièvre souvent accompagnée de broncho-pneumonie, parfois de troubles nerveux ou digestifs. Des troubles oculaires sont observés

    chez le chat.

    Chez les femelles gestantes : avortements, mort-nés…du groupe des Coccidies. (source INRS)

     

     


    votre commentaire
  •  

      

    Champignons dermatophytes du genre : Microsporum ou Trichophyton et leurs spores, forme de résistance d’une très grande longévité.

      Épidémiologie chez l'homme  

    Transmission de la teigne

    Par contact direct : Avec un animal infecté. Avec un objet porteur de spores. Exceptionnellement avec le sol contaminé.

      Fréquence des cas  

    Affection assez fréquente. Nombre de cas mal connu.

     Activités professionnelles à risque  

    Travail en présence d’animaux infectés ou de leur environnement contaminé (litières, locaux d’élevage, véhicules de transport…), notamment :

    Eleveurs et vendeurs de chiens, de chats, de rongeurs, de lapins et de bovins…

    Vétérinaires.

    Personnel des laboratoires vétérinaires.

    Plus rarement :

    Personnel d’abattoir et des services d’équarrissage.

    Personnel de centres équestres et de haras.

       Symptômes et évolution  

    Incubation courte (de l’ordre d’une semaine).

    Apparition de lésions au niveau des zones de contact avec les animaux (cou, visage, avant-bras) : Peau : rougeur en anneau, bien circonscrite, avec démangeaison (lésion appelée “herpès circiné”). Cuir chevelu et barbe : lésion en relief très inflammatoire avec présence de pus (kérion).

    Guérison après traitement prolongé local et parfois oral

    Sur cette photo la teigne du cuir chevelu

     

     

    Épidémiologie chez l'animal  

    Espèces pouvant être infectées par la teigne

    Toutes les espèces de mammifères. De façon plus exceptionnelle, les oiseaux.

            Distribution géographique et fréquence des cas de teigne  

    Répartition mondiale. Infection fréquente, en particulier chez les jeunes animaux.

            Transmission de la teigne  

    Par contact : Avec un animal infecté. Chez les mammifères domestiques, transmission favorisée par

    les rassemblements : élevages de chats, de rongeurs, de lapins, chevaux à l’écurie, bovins à l’étable, animaleries. Avec des objets porteurs de spores.

    Exceptionnellement par le sol contaminé par des spores

            Symptômes  

    Variables en fonction de l’espèce de champignon et de l’espèce animale atteinte. Généralement, apparition d’une zone sans poil, souvent circulaire, bien délimitée.

    Chez les chats ou les rongeurs, souvent sans symptôme. (source INRS)

     


    votre commentaire
  • Bactérie Francisella tularensis

     

    Épidémiologie chez l'homme  

    Transmission de la tularémie
      Par voie cutanée : à travers la peau saine par contact avec des animaux contaminés, des fourrures, des organes, ou à l'occasion d'une plaie (épine, écharde…) ou d'une morsure de tique.
      Par voie respiratoire et conjonctivale : par contact ou inhalation de poussières de fourrage, de céréales ou de litières souillées par des cadavres ou des déjections de petits mammifères.
      Par voie digestive : par consommation d'eau contaminée ou de viandes insuffisamment cuites provenant d'animaux infectés.

    Fréquence des cas
    Une vingtaine de cas diagnostiqués par an (sous-évaluation probable).

    Activités professionnelles à risque
    Contact avec :
      Des rongeurs sauvages ou du petit gibier (lièvre d'Europe) : gardes-chasses et forestiers, professionnels du commerce de venaison.
      Des rongeurs destinés au commerce des animaux de compagnie : vendeurs et animaliers.
     Des cadavres, organes ou fourrures de lièvres ou de rongeurs contaminés : personnel de laboratoire vétérinaire, taxidermistes…

    Symptômes et évolution
    Deux formes principales, suivant la voie d'entrée :
     Infection locale cutanée ou oculaire avec ganglion suite à une piqûre ou à un contact avec la fourrure ou les organes d'animaux infectés.
      Infection généralisée avec forte fièvre après pénétration du germe par voie digestive ou par inhalation (atteinte des poumons, du tube digestif ou du cerveau possible, pouvant entraîner la mort en l’absence de traitement ).

    tularemie.jpg

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par la tularémie

    Europe :

    Principalement animaux sauvages : rongeurs et lièvres.

    Parfois : autres mammifères, oiseaux, tiques.

            Distribution géographique et fréquence des cas   de tularémie  

    France et Europe : foyers sporadiques dispersés.

            Transmission de la tularémie  

    Par un environnement souillé par la bactérie Francisella  tularensis. Ou par des tiques infectées.

            Symptômes  

    Peu connus sur animaux sauvages.

    De façon exceptionnelle, mortalité anormalement  importante chez les lièvres. ( source INRS)

     


    1 commentaire
  •  

    Bactéries Salmonella enterica, dont il existe de très nombreuses variétés appelées sérovars ;
    les plus connues sont Salmonella typhi, Salmonella typhimurium et Salmonella enteritidis.
    La contamination par Salmonella typhi se fait entre humains : ce n'est donc pas une zoonose.
     

    Épidémiologie chez l'homme


    Transmission des salmonelloses Uniquement par voie digestive.
     En milieu professionnel, en portant à la bouche des mains souillées (contact avec des déjections animales ou manipulation de l'appareil digestif).
     Dans la population générale, plus souvent par consommation d'aliments contaminés (oeufs, produits à base d'œufs, lait et produits laitiers, viandes et produits de charcuterie, légumes crus …).
     

    Fréquence des cas
    Métropole : autour de 6500 cas diagnostiqués par an (zoonoses et intoxications alimentaires confondues).
    DOM : la situation est mal connue.

    Activités professionnelles à risque
    Travail en présence d'animaux infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…), notamment :
     Éleveurs, vétérinaires, ouvriers d'abattoir, personnels d'équarrissage, animaliers y compris ceux en contact avec les nouveaux animaux de compagnie.
     Personnel des laboratoires vétérinaires.

    Symptômes et évolution
    Vomissements et diarrhée importante accompagnée de fièvre pouvant apparaître de 48 heures à trois jours après la contamination.

     Evolution le plus souvent favorable en une huitaine de jours, sauf pour des personnes de santé fragile chez lesquelles la mort peut survenir.

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par les salmonelles

    Pratiquement toutes les espèces d'animaux (ruminants, volailles, porcins…) y compris les nouveaux animaux de compagnie (NAC) comme les tortues de Floride, les reptiles...

        Distribution géographique et fréquence des cas de salmonelloses  

    Répartition mondiale.

    En France, deux réseaux de surveillance :

    Bovins (RESSAB) : les diarrhées à salmonelles

    chez les bovins adultes sont en régression

    depuis 2000.

    Volailles (RENESA) : l’infection est maintenant très faible dans la filière ponte alors que la filière viande reste plus infectée.

        Transmission des salmonelloses  

    Contamination par ingestion d'aliments ou d'eau souillés par les déjections animales contenant des salmonelles.

    Multiplication des salmonelles dans le tube digestif et excrétion en grande quantité dans les déjections des animaux infectés ou malades.

    Résistant plusieurs semaines dans le milieu extérieur, les salmonelles contaminent durablement l'environnement des élevages.

        Symptômes  

    Volailles : généralement sans symptômes. Dans de rares cas, diarrhée suivie de mortalité des jeunes.

    Ruminants et porcs : parfois forte diarrhée avec fièvre et abattement, ou avortement. Mort possible. ( source INRS )

     

     


    votre commentaire
  •  

    Bactérie: Erysipelothrix rhusiopathiae (bacille du rouget).

    Épidémiologie chez l'homme


    Transmission du rouget
     Par voie cutanée, par inoculation accidentelle (piqûre…) ou par souillure d'une plaie préexistante.
     Pas de transmission inter-humaine.


    Fréquence des cas
    La situation est mal connue tant en métropole que dans les DOM.


    Activités professionnelles à risque
    Travail en présence d'animaux infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…) ou manipulation de viandes, abats, viscères, os, arêtes… contaminés, notamment :
     Personnels d'abattoir, charcutiers, personnels d'équarrissage, naturalistes…
     Poissonniers, écailleurs, pêcheurs (rouget pisciaire)...
     Vétérinaires, éleveurs.
     Personnel des laboratoires vétérinaires.


    Symptômes et évolution
     Le plus fréquemment, forme cutanée localisée (érysipéloïde de Baker-Rosenbach) :
    24 à 48 heures après inoculation, plaque rouge violacé dure et légèrement surélevée, sensation de démangeaison et de brûlure.
    Guérison en 2 à 4 semaines. En l'absence de traitement, complications possibles :
    localisation articulaire (arthrite du poignet...), atteinte cardiaque, septicémie.

     Formes généralisées, exceptionnelles mais graves : atteinte cardiaque, septicémie, rouget cutané généralisé.

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par le bacille du rouget

     Nombreuses espèces d'oiseaux et de mammifères terrestres et marins. Les animaux d'élevage les plus touchés sont le porc,

    le mouton et les volailles.

     Divers poissons et crustacés provenant d'eaux contaminées sont porteurs de germes dans le mucus recouvrant leur corps,

    sans présenter de maladie.

     Distribution géographique et fréquence des cas de rouget

    Répartition mondiale.

            Transmission du rouget  

    Par voie digestive ou cutanée (lésions des pieds, plaies de castration, plaies ombilicales…).

     Contamination du milieu extérieur (sol et parcours des élevages) par les déjections des animaux malades ou porteurs sains.

     La bactérie est résistante dans le milieu extérieur.

     Tous les tissus (viandes...) et déjections d'animaux malades sont contaminants.

     Symptômes

     Porc :

    Forme aiguë : septicémie, fièvre et prostration, éruption cutanée sous forme de taches ou de plaques de couleur

    violacée. Non traitée, mortelle en 2 à 3 jours.

     Formes localisées : arthrite, atteinte cardiaque et avortement.

            Agneaux : essentiellement arthrites.  

            Oiseaux : septicémie évoluant en 24 à 48 h vers la mort (de 20 à 50 % de l'effectif).  

            Autres espèces animales : septicémie, atteinte cardiaque, arthrite, abcès sous-cutanés (mammifères marins) . ( source INRS)

     

     


    votre commentaire
  •  

    Virus Lyssavirus de la famille des Rhabdoviridae.

    Chez  l'animal :  La rage est une maladie toujours mortelle et qui peut se transmettre à l'homme.

    Il existe dans une grande partie de l'Europe un foyer de rage qui touche les populations de renards. Ce sont des renards atteints, qui perdant leur méfiance naturelle vis-à-vis de l'homme, s'approchent des habitations et transmettent la maladie aux animaux domestiques (chiens, chats, bétail). Ces animaux domestiques peuvent à leur tour contaminer l'homme.

    Compte tenu de la gravité de la maladie et de l'inexistence de traitement, il est important de tout mettre en œuvre pour prévenir son apparition :

    Ci-dessous la carte  de France des départements ayant des animaux atteints de la rage 
     

     
     
    Vacciner correctement tous les chiens. Un rappel annuel est obligatoire. A défaut d'être vaccinés, les chiens devront toujours être tenus en laisse, et l'accès à certains lieux publics (camping, expositions...) leur sera interdit.

    D'autre part, tout animal (qu'il soit vacciné ou non) ayant mordu un homme ou un autre animal, pour quelque raison que ce soit, devra être examiné par un vétérinaire, 3 fois, à une semaine d'intervalle. Cet examen permet de déterminer avec exactitude si l'animal pouvait excréter du virus rabique au moment de la morsure. Dans l'affirmative, la personne mordue sera vaccinée, avant que n'apparaissent les premiers symptômes

           

    Épidémiologie Chez l' homme 


    Transmission de la rage
    Morsure (plus rarement griffure ou léchage) par un animal enragé.


    Fréquence des cas
    Aucun cas de rage autochtone au cours des dernières décennies, mais quelques cas importés.


    Activités professionnelles à risque

      - Contact avec des animaux pouvant être enragés : chauve-souris, animaux importés illégalement de pays où sévit la rage.
     -  Déplacements professionnels dans des pays où la rage est présente.
     -  Laboratoires de diagnostic de la rage.


    Symptômes et évolution
    Absence de symptômes (incubation) d’une dizaine de jours à plusieurs années. Puis, atteinte grave et irréversible du cerveau, aboutissant inéluctablement à la mort en une dizaine de jours.
    Traitement efficace, à mettre en œuvre rapidement après une morsure par un animal suspect de rage. Pas de traitement efficace après l'apparition des symptômes de la maladie

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par la rage

    Toutes les espèces de mammifères terrestres, y compris les chauves-souris.

        Distribution géographique et fréquence des cas de rage  

     Europe : renard (rage vulpine).

     Afrique, Asie : chien (rage canine) ou chat.

     Amérique centrale ou du Sud : vampire (sorte de grosse chauve-souris), chien.

     France métropolitaine :

     Déclarée indemne de rage vulpine et canine depuis 2001.

     Quelques chauves-souris (des sérotines) infectées chaque année (virus différent de celui des rages canine et vulpine).

     Rage de carnivores domestiques ou d'animaux sauvages provenant de pays où la rage est présente, introduits illégalement en France.

     DOM : Guyane (vampire).

        Transmission de la rage  

     Par morsure, habituellement. Transmission possible par la salive quelques jours avant les premiers symptômes puis pendant toute la maladie.

     Par des objets souillés par de la salive infectée : plus rare.

        Symptômes  

    Atteinte du cerveau : un à plusieurs mois sans symptôme, puis changement de comportement, troubles nerveux (paralysie…) aboutissant à la mort en quelques jours :

     Animaux domestiques : tendance à mordre ou, au contraire, apathie.

     Animaux sauvages : comportement inhabituel (circulent en plein jour, se laissent approcher…). (source INRS)

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique