• Les greffes d'organes en 2015

    Greffes d'organes : quelle est la situation en France ?

    Les greffes d'organes connaissent un succès croissant en France selon le dernier bilan de l'Agence de la biomédecine.

    Les greffes d'organes en 2015

    Le nombre de greffes d'organes a encore progressé l'an dernier en France, au rythme de plus de 15 greffes par jour, pour atteindre 5.746, dépassant l'objectif fixé pour fin 2016. En revanche, la liste d'attente continue de s'allonger selon des chiffres de l'Agence de la Biomédecine. "La greffe ne permet plus seulement de sauver des vies, elle s'impose comme un atout thérapeutique majeur qui offre aux patients et à leur entourage une qualité de vie retrouvée", souligne l'agence sanitaire qui dévoile mardi 16 février  2016 son nouveau bilan annuel.

    Plus d'un tiers d'augmentation en 10 ans

    En dix ans (2006-2015), le nombre de greffes d'organes a augmenté de plus d'un tiers (près de + 35,2 %). Et, en France en 2015, 54.659 personnes étaient porteuses d'un organe greffé ("greffon") fonctionnel. La rançon du succès : la liste nationale des personnes en attente de greffe ne cesse de croître. "Elles sont aujourd'hui 21.378", contre 20.311 l'an dernier, une bonne moitié concernant le rein. En 1997, 8.733 personnes étaient inscrites sur liste d'attente.

    Pour augmenter le nombre de greffons disponibles, l'agence encourage depuis quelques années notamment le prélèvement de reins sur donneurs vivants. Cette pratique poursuit sa progression, avec 547 donneurs vivants prélevés d'un rein l'an dernier (contre 514 en 2014 et 302 en 2011), et représente 15,7 % de l'ensemble des greffes rénales. Les donneurs sont pour la plupart des membres de la famille ou de l'entourage d'un malade, devant subir des séances contraignantes de dialyse pour pallier la défaillance des reins. De la même façon, 24 greffes de foie partielles ont été réalisées l'an dernier grâce à des donneurs vivants (12 en 2014).

    Grâce à la greffe, la vie des patients s'améliore

    Dans le cas du rein, la survie globale du greffon rénal pour les 24.147 malades ayant bénéficié d'une greffe entre 1993 et 2005 est de 90,4 % à 1 an, 79,1 % à 5 ans et 62,5 % à 10 ans. Ainsi "au bout de 10 ans, près des deux tiers des greffons rénaux sont toujours fonctionnels", note-t-elle. Même certains greffés du cœur mènent, 10 ans après l'opération, une vie professionnelle et sociale épanouie, souligne l'agence sanitaire. "Les médecins encouragent les personnes greffées à refaire du sport, ce qui leur permet de se réconcilier avec leur corps et d'enregistrer, au-delà des bénéfices thérapeutiques, des bienfaits psychologiques", relève-t-elle.

    Enfin, le taux d'opposition aux prélèvements après le décès d'une personne susceptible de donner ses organes est par ailleurs "en légère diminution avec une moyenne nationale de 32,5 % (33,5 % en 2014)".

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 24 Février 2016 à 06:19

    quelle belle progression !!

     

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