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Le retour de la galette ...
. . . C'est chouette
Au amandes ou aux épices, feuilletée ou briochée , la galette est un morceau de roi .
Juste après les festins de fin d'année , les français dévorent 30 millions de galettes en janvier ... Si c'est pas de l'amour !
Une vieille histoire
On se plait à se retrouver pour déguster le plus emblématique de tous nos gâteaux ;, mais sait-on bien ce que l'on fête exactement ? Le monde chrétien célèbre l'Epiphanie , c'est-à-dire la révélation de la naissance de Jésus faites aux rois mages douze jours après Noël , soit le 6 février , (ou quand il n'est pas férié , le premier dimanche de l'année ) . Mais les païens n'ont pas attendu l'arrivée du Messie pour se réjouir des jours qui rallongent après le solstice d'hiver et fêter la lumière , source de vie . Et ce sont les Romains qui, en désignant parmi soldats ou esclaves , le roi du jour lors de leurs saturnales , font entrer la fève dans la danse . Pour le choix aléatoire de ce monarque éphémère , la légumineuse est parfaite ; assez petite pour être cachée dans le pain ou la bouillie , mais pas trop pour e pas être avalée par erreur !
La reine des gâteaux des rois
Au fil des siècle , le gâteau remplace la pain d'autrefois et se décline en différentes versions selon les pays , et chez nous en une ribambelle de recettes régionales ; patissous du Périgord , flamusse de Bresse, garfou du Béarn ...En pays d'Oc , on déguste une couronne briochée garnie de fruits secs ou confits . Au final , c'est la fameuse galette , apparue au XVIIe siècle à Paris (et appelée un temps la parisienne) qui va s'imposer . A la pâte feuilletée au beurre et garnie de frangipane (crème à la poudre d'amandes) et une fève (en porcelaine , depuis le XVIIIe siècle), elle est toujours favorite ... Un comble dans un pays régicide ! Pendant la révolution , on tenta bien d'éradiquer la tradition , mais elle réapparut dès le XIXe siècle . Néanmoins , les galettes servies à l'Elysée ne contiennent pad de fève... afin qu'aucun roi ne soit couronné sous les ors du premier palais de la république !
Toujours bien garnie
Si la frangipane a été concurrencée par diverses compotées de fruits, crèmes, ganaches ou autres textures craquantes aux pralines ou à la nougatine , le feuilletage reste de règle Et c'est là la différence entre une bonne galette artisanale de pâtissier , vendue à un certain prix , et une galette industrielle congelée L'aspect lisse et régulier de la première atteste d'une pâte bien étalée Des décors originaux , aux lieu de stries standard , sont la signature de l'artisan Enfin , le feuilletage qui s'émiette quand on la coupe , révèle sa pauvreté en beurre impardonnable ! (extrait de: Télé-Loisirs)
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Commentaires
Je pensais que tu allais nos donner une recette aussi
Bonne journée et merci pour ce billet très intéressant