• Un cocktail de thérapie cellulaire et d’anticorps monoclonal a permis à des chercheurs de l’Inserm d’empêcher un rejet de greffe chez la souris, et ce sans instauration d’un traitement immunosuppresseur à long terme.

     

     

    Une nouvelle piste contre le rejet de greffe

    Réduire le traitement immunosuppresseur administré en cas de greffe :

    Voilà l’objectif de deux équipes Inserm travaillant à Paris* et à Nantes**. Si les immunosuppresseurs permettent d’éviter le rejet d’un organe greffé en inhibant de façon très forte le système immunitaire, leurs effets indésirables sont importants, avec notamment un risque accru d’infections ou de cancers. De plus, ces traitements doivent être maintenus à long terme, pendant toute la vie du greffon. La mise au point de solutions alternatives est donc plus que souhaitable !

    La stratégie étudiée par les deux équipes Inserm consiste à rendre le système immunitaire du receveur tolérant vis-à-vis du greffon, de manière à ce qu’il l’accepte durablement. Un concept tout à fait crédible à en croire les résultats de l’étude qu’elles viennent de mener chez la souris : les chercheurs ont en effet réussi à rendre un rongeur tolérant à son greffon grâce à l’association d’une thérapie cellulaire et d’un anticorps monoclonal. "Les souris ont conservé leurs allogreffes d’îlots pancréatiques plus de 100 jours. On peut donc considérer qu’elles tolèrent leur greffon à long terme", résume Sylvaine You*, coauteur des travaux.

     

    Cellules dendritiques tolérogènes et anticorps anti-CD3

     

    Le traitement administré aux animaux comprenait des cellules dendritiques rendues "tolérogènes" et l’anticorps anti-CD3. Les cellules ont été produites à partir de cellules souches prélevées de la moelle osseuse des souris "receveurs". Après huit jours de culture, une partie de ces cellules sont devenues des cellules dendritiques fonctionnelles, capables d’activer des lymphocytes T allogéniques (c’est-à-dire provenant d’une autre souche de souris). Mais une autre partie des cellules placées en culture, celles qui ont adhéré au fond de la boîte de culture, sont non seulement incapables de stimuler des lymphocytes T allogéniques, mais ils peuvent surtout inhiber leur activation. Ces cellules dendritiques autologues sont dites "tolérogènes"

    . Les anticorps monoclonaux administrés en parallèle à ces cellules ciblent une protéine présente à la surface des lymphocytes T (CD3). "Ces anticorps éliminent les lymphocytes T effecteurs qui détruisent le greffon, ils mais épargnent les lymphocytes T régulateurs qui contribuent à l’établissement d’une tolérance immunitaire vis-à-vis du greffon", explique la chercheuse.

     

    Une immunosuppression de 5 jours seulement

     

    Les chercheurs ont constaté que l’administration de chacun de ces produits, séparément, ne permettait pas de rendre les animaux tolérants à la greffe. En revanche, leur injection conjointe un jour avant la greffe, associée à une nouvelle dose d’anti-CD3 par jour pendant les 4 jours suivant, ont permis la survie du greffon pendant plus de 100 jours, sans autre traitement ! Ceci suggère un effet synergique entre les deux thérapies. "L’effet immunosuppresseur des anti-CD3 est transitoire (2-3 semaines). Le stock de lymphocytes T se reconstitue par la suite, mais les nouveaux lymphocytes sont incapables d’éliminer les cellules du greffon. Nous avons montré que les lymphocytes T régulateurs, qui n’ont pas été éliminés par les anti-CD3, se retrouvent dans des proportions augmentées. Nous supposons qu’ils interagissent de manière privilégiée avec les cellules dendritiques tolérogènes. Ces dernières présenteraient les antigènes des cellules du greffon aux lymphocytes T régulateurs, qui contrôleraient et inhiberaient alors durablement l’activation des lymphocytes T effecteurs contre la greffe. Il s’agit d’un effet spécifique à la greffe, à priori sans conséquence sur l’efficacité du système immunitaire contre des infections ou des cancers", selon la chercheuse.

     

    Bientôt pour l’homme ?

     

    Il est maintenant tentant de tester une telle stratégie chez l’homme. D’autant plus que les deux composantes du traitement sont deux produits actuellement en développement clinique. Les cellules dendritiques autologues tolérogènes font actuellement l’objet d’un essai clinique de phase I dans le contexte de greffes rénales (essai européen "the ONE study") et peuvent être produites de façon conforme aux normes imposées par les autorités de santé. Quant aux anticorps anti-CD3, ils ont déjà été testés chez l’homme dans le traitement de maladies auto-immunes, notamment celui du diabète de type I dans des essais de phase II et III. "Si nos résultats expérimentaux sont très encourageants, il faudra bien sûr adapter le protocole à l’homme. On peut supposer qu’il faudra appliquer un traitement plus puissant : pour maintenir la survie du greffon sur le long terme, on peut envisager des administrations répétées de cellules dendritiques tolérogènes et d’anti-CD3", estime la chercheuse.

     

    Notes

    : *unité 1151 Inserm/CNRS/ Université Paris Descartes, Institut Necker-Enfants Malades, Paris

    **unite 1064 Inserm/Université de Nantes

    Source : 

    MC Baas et coll. J. Immunol, édition en ligne du 24 septembre 2014

    Article et photo de l' INSERM ( Institut National de la Santé et de la recherche médicale )

     


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  • Ingrédients pour deux pots de 250g

    Confiture de tomates à la vanille

    préparation :   25 mn           Cuisson :  1 h

     

    Faite chauffer un grand volume d'eau .

     

    Dessinez une croix à l'aide d'un couteau pointu sur chaque tomate .

     

    Plongez -les 30 secondes dans l'eau bouillante .

     

    Egouttez-les , passez-les sous l'eau froide et pelez-les .

     

    Coupez les tomates en deux, épépinez-les .

     

    Détaillez-les en morceaux .

     

    Placez les tomates avec le sucre et le miel dans une casserole .

     

    Fendez la gousse de vanille en deux .

     

    Ajoutez-la dans la casserole et placez sur feu doux 30 mn .

     

    Retirez et égoutez les tomates .

     

    Poursuivez la cuisson du sirop 20 mn .

     

    Remettez les tomates et laissez cuire encore 10 mn jusqu'à ce qu'elles soient bien confites .

     

    Versez le tout dans des pots stérilisés avec la gousse  de vanille

     

    Fermez-les et retournez-les  aussitôt

     

    Le petit plus

     

    Pour vérifier la cuisson , placez une assiette au congélateur et , lorsqu'elle est bien froide , déposez-y une goutte de confiture .

     

    Si elle se fige , la confiture est prête , sinon , poursuivez  la cuisson un moment

     

     

     


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  • Ingrédients : 6 personnes

    Fondants au chocolat

     

    préparation :  15 mn         Cuisson :  10 mn

     

    Préchauffez votre four à 240 ° C ( th 8)

     

    Faites fondre ensemble au bain-marie 150 g de chocolat et la margarine

     

    Fouettez les oeufs entiers et l'édulcorant jusqu'à ce que le mélange blanchisse

     

    Tapissez six petits moules individuels de papier sulfurisé

     

    Remplissez-les à moitié de cette préparation

     

    Déposez deux carrés de chocolat au centre de chaque moule

     

    Finissez de remplir les moules avec le reste de la préparation

     

    Enfournez et faites cuire 10 mn

     

    Démoulez les fondants

     

    Saupoudrez-les de sucre glace et servez

     


    Bon à savoir

     

    Le chocolat et ses bienfaits

     

    Savourez du chocolat , à croquer ou en pâtiserie , c'est possible !

     

    Toujours de façon raisonnable . Privilégiez plutôt le chocolat noir à 70 % de cacao ( environ 570 calories pour 100 g ) qui contient moins de sucre .

     

    Le chocolat est source de tonus et de bien-être . Si sa consommation modérée se fait dans le cadre d'un diabète suivi et équilibré et d'une activité physique régulière , vous pouvez fondre de temps en temps et en toute confiance pour ce petit plaisir .


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  • Bruay-La Buissière : greffé des deux poumons, Geoffrey Verstavel, 25 ans, revit enfin .

     

    Les Virades 2014, Geoffrey Verstavel ne savait pas s’il serait encore là pour y assister. Après avoir été greffé des deux poumons cet été, ce dévoreur de vie savourera cette journée si symbolique. Il en profitera aussi pour communiquer son énergie aux malades qu’il n’oublie pas.

    la greffe des deux poumons de Geoffrey

    Un large sourire, une énergie débordante. Quand on croise le chemin de Geoffrey Verstavel, difficile de s’imaginer quel chemin de croix il a parcouru pour être toujours là, tout simplement. Parce qu’il y a 25 ans, quand il est né, sans greffe, l’espérance de vie pour un enfant atteint de mucoviscidose était de 23ans. Geoffrey et sa famille ont découvert cette épée de Damoclès quand il avait quatre ans.

     

    Il y a six ans, il a décidé d’écrire son histoire. « Je voulais témoigner de ce que c’est d’être malade. Parce que la muco est sournoise, elle ne se porte pas sur le visage. » Comme cette fois où en grande insuffisance respiratoire avec le macaron « handicapé » sur la voiture, une dame s’est insurgée qu’il se gare sur une place réservée. « Je n’avais pas l’air malade, s’excuse presque le jeune homme. Mais ça fait mal de voir de telles réactions. »

     

    Ceux qui ne comprennent pas

     

    Il y a eu la scolarité compliquée. Fatigante. Avec tous les escaliers à monter. Les copains solidaires. Des profs aussi. Et puis ceux qui ne comprenaient pas, qui ne voyaient pas. Pour tous ceux-là, Geoffrey détaille la piqûre d’insuline plusieurs fois par jour car le diabète s’est invité dans le tableau. La quinzaine de cachets à avaler chaque matin. L’aérosol à inhaler pour dégager les bronches. Les hospitalisations plus ou moins longues, plus ou moins pénibles. Il se souvient aussi de la peur du petit garçon qu’il était seul, sur une table d’examen.

     

    Et parce que le jeune homme respire l’optimisme, il raconte aussi toutes ces belles personnes qui ont croisé sa route. Qui l’ont soutenu dans son combat. L’amour de ses parents, de sa sœur, de son beau-frère, de sa compagne... « Moi, je n’ai pas eu le choix. J’étais malade, je devais me battre. Eux, c’est merveilleux ce qu’ils ont fait. Vous imaginez leur angoisse, attendre sans nouvelle dix heures le temps de ma greffe ! »

     

    « Pendant qu’on m’appelait pour des poumons, une famille pleurait son enfant »

     

    Aujourd’hui, fini les poumons vieux de plus de 100 ans. « C’est terrible : Pendant que j’avais un appel du chirurgien pour me dire qu’il avait des poumons pour moi, une famille pleurait son enfant. J’ai un énorme respect pour eux. » Pour tenir, alors qu’il était au plus mal, et qu’il ne respirait que sous machine, Geoffrey et son amie ont fait une liste des choses qu’ils voulaient faire. Comme pour conjurer le sort.

     

    Un voyage à l’étranger, une nouvelle voiture, une micro-entreprise de vêtements d’occasion, militer pour le don d’organe, parler de la muco... Une nouvelle histoire s’écrit, sûrement aussi un autre livre, celui de l’après-greffe. Et qu’importent les deux grandes cicatrices qui balafrent son torse, les médicaments anti-rejet à prendre à vie ou la biopsie mensuelle. Geoffrey revit enfin.

     

    «L’impression de vivre ma mort»

     

    Malgré la maladie qui lui est tombé dessus alors qu’il avait quatre ans, Geoffrey est connu pour avoir toujours le sourire. Du moins en public. Car, il l’avoue dans son livre et en interview, le jeune homme, aujourd’hui âgé de 25 ans, a eu des passages à vide.

     

    Alors, comme à chaque Virades que ses parents organisent tous les deux ans pour collecter des fonds et lutter contre la mucoviscidose, il montera sur scène. Pour expliquer, témoigner... « Les gens m’ont vu avec le sourire, il y a deux ans. Parce que j’allais bien. Maintenant que je me suis fait greffé, je vais encore mieux. Le souci, c’est qu’entre deux, ils ne se rendent pas forcément compte de ce que j’ai traversé. »

     

    Pour en savoir plus, bien sûr, il y a le livre, mais il y aura aussi les photos. Une exposition qui retrace étape par étape les moments difficiles avant la greffe : la vie sous oxygène et perfusion, la mine défaite, l’attente interminable des proches le jour J, et les suites de l’opération. Il y a aussi les mots terribles de Geoffrey : « Quand, avant la greffe, j’ai dit au revoir à mes parents, à mon amie, à ma sœur, à mon beau-frère, j’ai eu l’impression de vivre ma propre mort. » Auparavant, à un âge où l’on croque la vie à pleines dents sans se soucier du lendemain, il avait également dû formuler ses dernières volontés.

     

    Geoffrey raconte tout ça avec une grande sincérité, sans fausse pudeur, tout comme il évoque l’amour de sa famille qui l’a porté toutes ses années et l’amour de celle qu’il a rencontrée, il y a plus d’un an. « Maintenant, je peux vivre sans être pressé par le temps. Sans craindre qu’il n’y ait pas de lendemain. ». (source : la voix du nord )


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  • Une greffe de rein, intervention chirurgicale quasi banale. Sauf que Florence va recevoir l'organe de Sandrine et que les deux femmes sont liées par une indéfectible amitié.

    Sandrine va donner un rein à son amie Florence

    C'est une incroyable histoire d'amitié entre deux femmes résidant à Arthès : Florence Brunasse et Sandrine Maynadié.

     

    Une amitié profonde, concrète qui va connaître un nouvel épisode en novembre au CHU Rangueil à Toulouse lorsque Sandrine donnera son rein gauche à Florence. Florence, 51 ans, secrétaire, souffre d'insuffisance rénale. Sandrine, 41 ans, est responsable administrative et en bonne santé. En 2002, la carence rénale de Florence est diagnostiquée par les médecins. «Depuis je suis souvent fatiguée, dit-elle, au régime sans sel et sans potassium, pas de légumes crus ni de fruits frais et une quinzaine de médicaments à ingurgiter chaque jour».

     

    Quand on aime

     

    Voici deux ans son médecin lui annonce que ses deux reins ne fonctionnent quasiment plus et qu'elle se dirige vers une dialyse à vie. Elle en parle à Sandrine. C'était en mars 2014. Sandrine m'a dit : «Je te donne un rein. — J'ai dit non. — Je te dis que je te donnais un rein, a insisté Sandrine, Arnaud (son mari, Ndlr) est d'accord». Sandrine poursuit : «Pour moi c'était inconcevable que Florence supporte toute sa vie des dialyses, je ne pouvais pas la laisser comme ça, quand on aime... (Sandrine pose sa tête sur l'épaule de Florence). Quand je décide quelque chose je m'y tiens, assure Sandrine». Et Florence a accepté.

     

    Alors a commencé un long processus qui a conduit les deux amies de rendez-vous chez les médecins en consultation chez les psychologues jusqu'à une confrontation devant un juge du tribunal d'Albi pour inscrire dans le marbre le fait que Sandrine n'intentera rien contre son amie, plus tard. «On veut dédramatiser le don d'organe, expliquent de concert les deux femmes, dire bien fort que c'est possible entre amis, que ce n'est pas seulement entre les membres d'une même famille».

     

    On aura au moins essayé

     

    L'intervention chirurgicale est programmée le 12 novembre au CHU Rangueil. C'est le professeur Fédérico Sallusto qui opérera Florence, un autre chirurgien effectuera le prélèvement du rein gauche de Sandrine. «Pour moi, l'opération doit durer entre deux et trois heures et je dois rester quatre à cinq jours hospitalisée», précise la donneuse. L'intervention sera un peu plus longue pour Florence : trois à quatre heures et une dizaine de jours d'hospitalisation.

     

    «Tout se joue dans les premières 48 heures, souligne cette dernière, c'est là que l'on saura si mon corps accepte le rein de Sandrine». En cas d'échec ? «On aura au moins essayé» évacue Sandrine qui n'envisage presque pas cette situation. Elle préfère se concentrer sur le choix du restaurant que lui offrira Florence après la greffe. «Et c'est moi qui vais le choisir», lâche dans un éclat de rire Sandrine. Florence approuve.

     

    Le chiffre : 12

    Novembre Rangueil.C'est la date prévue pour l'intervention chirurgicale au CHU Rangueil.

     

    Florence sera la sixième greffée du rein, hors famille,

    Depuis 2011 Depuis le mois de juin 2011, et l'application de la loi bioéthique, la greffe du rein est autorisée en dehors de la famille (entre amis) mais également entre personnes présentant un groupe sanguin différent.

     

    «L'intervention qui concerne Florence Brunasse sera la sixième depuis l'application de cette loi, effectuée au CHU Rangueil», explique Fédérico Sallusto, chef du service de transplantation rénale. Le chirurgien urologue réalise toutes les transplantations de reins de donneurs vivants, du CHU. En 2014, 60 sont programmées. Ces interventions représentent près de 30 % des greffes de reins qui sont pratiquées à l'hôpital toulousain.

     

    Deux autres chirurgiens urologues entrent en jeu lors des greffes de reins : Xavier Game et Nicolas Doumerc. Ce sont eux qui prélèvent l'organe à greffer, le rein gauche car il est plus accessible.

     

    Concernant la greffe du rein donné par Sandrine à Florence, cette dernière vivra avec trois organes rénaux. «Ils vont laisser mes deux reins déficients et les clipper, ils ne me serviront plus, confirme-t-elle, le rein de Sandrine sera implanté sur mon côté gauche». Après l'opération, Florence devra prendre des médicaments antirejet toute sa vie, «mais c'est beaucoup plus confortable que deux ou trois dialyses classiques par semaine ou que les dialyses péritonéales que je devrais subir toutes les nuits»

     

    . Dans un peu plus d'un mois, les deux amies d'Arthès se retrouveront au CHU pour «passer à l'acte», Sandrine aura un rein en moins, Florence un de plus, de quoi renforcer une amitié qui dure depuis une dizaine d'années et qui visiblement n'aura pas de mal à survivre à la greffe. ( source:ladépéche.fr )


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  • Beuvry : Miss Big Beautiful Women France

     

    Un véritable soutien psychologique... À 33 ans, Gwenaelle le Joncour n’en attendait pas tant d’un concours de beauté. Une occasion rêvée d’effacer les souffrances après le traumatisme physique du cancer du sein.

    Un concours de beauté pour panser les blessures du cancer

     

    Gwenaelle le Joncour s’affranchit bien volontiers de la réputation de frivolité, qui va généralement de pair avec les concours de miss. « Il y a un aspect psychologique. Ce concours aide réellement à changer la perception que l’on a de soi-même. »

     

    Atteinte d’un cancer du sein en 2010, la jeune femme veut profiter du concours « pour se sentir mieux » : « Le cancer c’est un combat, il faut apprendre à se relever ».

     

    Et le concours Miss Big beautiful women France (BBWF) à destination des femmes rondes, s’inscrit dans cette droite lignée : « Je veux montrer qu’on peut être une belle femme et même avec un morceau de poitrine en moins. »

     

    Bon pour le moral

     

    De ce traumatisme psychologique et physique, cette mère de deux enfants en garde une fureur de vivre, seul héritage positif de sa maladie. « La vie est trop courte ! Malgré les opérations, les séances de chimio et le port de perruques, je ne me suis jamais laissée abattre. »

     

    Et ce malgré les boutades, comme lorsqu’elle portait un masque médical : « L es gens m’appelaient Darkvador ». Mais pas de quoi blesser cette fière Bretonne habituée des remarques sur ses formes généreuses : « Il y a plus grave dans la vie que de simples critiques sur le physique. Beaucoup de femmes rondes ont de très beaux visages. Mais les gens ne s’attardent pas sur ces détails. Il est toujours plus facile de voir les défauts plutôt que les qualités d’une personne. »

     

    En rémission depuis un an, le concours se pose comme un soutien inattendu dans la vie de Gwenaelle : « Je me sens plus jolie et plus féminine ».

     

    Et il y a quelques années, ce n’était pas gagné : « J’étais un peu garçon manqué. J’ai travaillé sur des chantiers et dans la mécanique, je n’ai pas un parcours de Miss classique ». Mais un tempérament de guerrière, qui a certainement séduit les recruteurs : « Je suis une fille positive et rigolote. Ma lettre de présentation était dans la même veine ».

     

    Alors la couronne de Miss BBWF sur la tête en mars prochain, ne serait pas pour déplaire à cette future duchesse, descendante d’Anne de Bretagne. « Ce sang bleu ne m’aidera pas. J’espère aller en finale, même si je ne termine pas première ». Au bout de cette aventure, une seule certitude demeure chez Gwenaelle, « garder le sourire quoiqu’il arrive… »

    Le mode des rondes

    Big Beautiful Women est le dernier né des concours nationaux à destination des femmes rondes. « La force de ce concours crée en avril 2014 c’est d’élargir les conditions d’accès », explique Audrey Ramsey, chargée de projet. « Les femmes qui concourent ne signent aucun engagement et sont libres de faire d’autres concours de miss. »

     

    Autre particularité, les inscriptions sont ouvertes aux participantes qui n’ont pas la nationalité française mais qui résident en France. « La nationalité ne devrait pas être une entrave. Elles vivent en France depuis quinze ans, parlent très bien la langue, c’est largement suffisant. »

     

    Et Audrey Ramsey fait de ce concours une nécessité : « On voulait créer autre chose pour sortir des clichés des concours traditionnels et casser ce côté princesse. C’est toujours la même chose, calqué sur même moule ». Pour rompre avec cette monotonie, Miss BBWF mise sur la joie de vivre des candidates. « Il est temps que les femmes rondes prennent conscience de leur beauté. Il y a tellement de stéréotypes qui sont véhiculés sur le corps des femmes. »

     

    Cette rupture avec le côté académique des concours s’exprimera sur la scène du casino de Forges-les-Eaux le 5 avril 2015 : « Les participantes ne défileront pas en maillot de bains. Elles seront sur scène pour faire le spectacle et surtout s’amuser. »

     

    Même si pour certaines femmes, le concours c’est aussi le moyen de laisser filer leurs angoisses. « Il y a des femmes qui viennent montrer leur potentiel et d’autres qui ont des choses à prouver. » Un exutoire en somme, dont les inscriptions se sont terminées le 30 septembre. Un shooting photo et un entretien détermineront les quinze finalistes originaires de toute la France qui tenteront de décrocher la précieuse couronne. ( source: la voix du nord région de Beuvry . Article de AICHA NOUI du 24 09 2014)


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  • Oriane Moretti, Seconde dauphine de Miss FranceOrganes 2014 - région Aquitaine, greffée du rein :

    La greffe de rein d' Oriane

     

    Je m’appelle Oriane, j’ai 23 ans, et je suis greffée d’un rein.

     

    Il n’y a pas vraiment eu de signes alarmants avant que l’on découvre ma maladie. J’étais très fatiguée et peu motivée pour tout mais on mettait ça sur le compte de l’adolescence. Puis, sont survenus d’insupportables maux de tête, une grosse anémie, puis des œdèmes … Ce fut assez soudain. Après être montée jusqu’à 18 de tension en me levant, gonflée comme un ballon, je suis allée chez le médecin qui m’a prescris une prise de sang. Prise de sang qui a mené à la conclusion que je souffrais d’une insuffisance rénale en phase terminale. On a découvert cela en novembre 2007, j’avais fait 17 ans à peine un mois et demi avant.

     

    On m’a dit : « tu vas à l’hôpital pour faire de plus gros examens, tu n’y resteras pas trop longtemps ». J’étais en Terminale, année du BAC, je n’avais pas envie de m’éterniser à l’hôpital. Je suis allée aux Urgences, et j’ai subi une batterie d’examens, je ne comprenais pas, j’étais fatiguée, et un médecin est arrivé et m’a dit : « c’est bien les reins, il va falloir dialyser et envisager rapidement une greffe ».

     

    Le lendemain matin j’étais au bloc pour que l’on me pose des cathé-canaux pour la dialyse. Le matin suivant, on m’a fait une biopsie du rein gauche afin de connaître l’origine de la maladie. J’ai commencé à dialyser. C’était long et fatigant. Je devais rester à l’hôpital car quelque chose ne se passait pas comme prévu, je n’allais pas bien. En effet, la biopsie s’était mal passée, puisque le médecin avait touché une artère rénale et j’ai fait une hémorragie interne. J’ai donc été transportée d’urgence au CHU de BORDEAUX afin que l’on me stoppe cette hémorragie. (Au final, tellement mes reins étaient atrophiés, on ne sait même pas réellement de quelle maladie j’ai souffert, les médecins se positionnent entre la maladie de Berger ou un purpura rhumatoïde…)

     

    J’ai été hospitalisée 1 mois en tout. La reprise du rythme scolaire fut difficile. Je devais en plus dialyser trois fois par semaine, 4 heures à chaque fois. Je ne sortais presque plus, passais peu de temps au lycée, avait du mal à suivre les cours, et à rattraper ceux que je manquais. Le plus dur c’était la distance qui se formait entre mes amis et moi…

     

    L’hémorragie interne avait des conséquences, puisque une bonne partie de mes organes vitaux avaient été pris dedans, on ne pouvait donc pas envisager la greffe pour l’instant… On a dû attendre que l’hématome diminue. Entre temps j’ai subi deux opérations, pour que l’on me créé une fistule dans le bras, afin de simplifier les dialyses et de m’enlever les cathé-canaux qui devenaient un nid à microbes.

     

    Puis, le Professeur a donné son feu vert pour l’inscription sur liste d’attente. Mais, ma maman qui avait du mal à concevoir que je sois malade et si faible avait aussi entrepris de faire les tests nécessaires afin de me donner un rein.

     

    J’ai continué à dialyser, et à vivre ma scolarité comme j’ai pu. J’ai passé mes épreuves écrites du BAC. Puis le 23 Juin 2008, j’ai révisé tout l’après-midi mes épreuves orales que je devais passer le lendemain au matin.

     

    J’allais me coucher, hyper stressée pour le lendemain, quand j’ai entendu le téléphone de mon père sonner. Il était tard. J’ai compris de suite. Alors qu’il a décroché, je me suis mise à pleurer. Je suis allée voir ma mère et lui ai dit, « je suis sûre que c’est pour la greffe, maman je ne veux pas y aller, je ne peux pas, demain j’ai mon BAC ! ». BINGO ! C’était ça, mon père disait au téléphone « oui, oui, oui », puis, « on va faire au plus vite ». NON ! « Papa j’ai le BAC demain ! ». Mais, après m’être faite résonner par mes parents, je me suis rendue compte que c’était une chance que je ne pouvais pas me permettre de laisser passer. Un taxi est venu nous chercher, car on était tous très épuisés, et nous sommes partis en pleine nuit direction Pellegrin à BORDEAUX. 2h de route après, on arrivait.

     

    Au CHU on m’attendait, j’ai dû faire encore plusieurs examens, radio et prises de sang … La chambre était prête, dans le service tout le monde était aux petits soins, puis mes parents et moi nous sommes couchés. Le lendemain matin, le Professeur est venu me voir en chambre. Il m’a dit que, suite à mes nombreuses transfusions sanguines dues à mon hémorragie interne, il y avait des risques que j’ai développé trop d’anticorps pour recevoir le greffon, donc il fallait qu’on s’attende à ce qu’il y ait un risque que je doive rentrer chez moi. Mais c’était bon, vers midi, il est venu nous dire que le greffon était pour moi.

     

    Je suis descendue au bloc … et quelques heures plus tard, j’avais un nouveau rein, greffé dans ma fosse iliaque droite (en bas du ventre), car on ne m’a pas retiré mes reins d’origines.

     

    J’ai passé quelques jours en SAS de greffe, où il fallait être masqué et avoir des chaussons pour venir me voir. Je n’étais pas seule dans le SAS, nous étions deux. Une autre jeune fille était là, elle était un peu plus jeune que moi, et elle avait reçu l’autre rein. Nous étions sœurs de reins… Elle est moi avions donc reçu les deux reins d’une seule et même personne.

     

    Plus tard, je suis remontée en chambre, puis suis rentrée chez moi. Je me souviens que mes parents m’avaient acheté un pot de Nutella, car les mois avant, en tant que dialysée, INTERDICTION au chocolat, car trop de potassium, j’ai donc savouré chaque cuillère que je mangeais… MIAM !

     

    En Septembre, j’ai passé mes oraux du BAC … et je l’ai eu !

     

    Je n’ai dialysé que pendant 7 mois, j’ai eu de la chance d’avoir été si vite greffée. Mais les 7 mois que j’ai vécu ont été les pires de ma vie, et étant entre adolescence et âge adulte, j’ai perdu beaucoup de bons moments. Le 23 Juin 2008, une famille a perdu un être proche, mais grâce à leur générosité, moi, et tous ceux qui ont bénéficié de ce Don d’Organes, avons vécu une renaissance.

     

    Cela fait 6 ans. 6 années que je me suis faite greffée. 6 années que, comme je dis souvent, je suis revenue à la vie. J’ai pu sortir à nouveau, faire la fête, profiter de mes amis, manger presque tout ce que je veux, et surtout plus dialyser !

     

    J’ai juste un « raté », je n’ai pas pu accéder à mon rêve de devenir pilote de chasse, car ni la maladie, ni la greffe, ne sont compatibles avec ce métier et avec l’Armée. Mais bien que j’aie « perdu mes ailes » le jour où l’on m’a décelé cette maladie, je me sens aujourd’hui plus épanouie que jamais.

     

    Maintenant, je vis ma vie, avec les contraintes imposées, mais elles sont si minimes par rapport aux contraintes qu’imposait la dialyse ! Je suis âgée de 23 ans, et après avoir un peu tournée en rond niveau professionnel, j’ai trouvé ma voie et compte devenir Auxiliaire de Puériculture.

     

    Grâce à l’Association FranceOrganes, j’ai trouvé le courage de me présenter au concours de Miss qu’elle a organisé le 28 Juin 2014. Je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion car je me sens plus qu’impliquée dans cette cause. J’ai donc été élue Seconde Dauphine, et je suis fière aujourd’hui de porter cette écharpe et d’être devenue membre de l’Association FranceOrganes afin d’aider les personnes en attente de greffe. ( source : Franceorganes )


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    Valeur nutritionnelle :   118 calories par personne

     

    Ingrédients :  6 personnes

    Taboulé

     

    Préparation :     25 mn

     

    Pelez et lavez le concombre et l'oignon.

     

    Coupez-les en petits dés.

     

    Emondez la tomate et  coupez-la en petits dés.

     

    Rincez et égouttez le maïs.

     

    Mettez les légumes dans un saladier avec la semoule de couscous.

     

    Arrosez de jus de citron.

     

    Remuez et mettez 12 heures au réfrigérateur.

     

    Sortez le taboulé 1 heure environ avant de servir.

     

    Préparez une vinaigrette allégée additionnée de menthe fraîche hachée.

     

    Mélangez à la salade

     

    Saupoudrez de persil haché.


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  •  Donneuse d'un bout de son foie à son fils Alek

     

    La maladie de mon fils Alek a été détectée malheureusement tardivement à trois mois et demi de vie et ce malgré nos nombreuses visites auprés du corps médical devant la jaunisse persistante et la perte de poids.

     

    Il s'agit d'une maladie rare, l'atrésie des voies biliaires (AVB) qui se caractérise par une obstruction des voies biliaires intra et extra- hépatiques. Elle est présente dès la naissance de l'enfant. Elle débute avant la naissance. Les voies biliaires sont des canaux qui permettent à la bile de circuler dans le foie, de sortir du foie et d'arriver dans les intestins pour être éliminée dans les selles. Dans le cas de l'AVB, la bile ne peut plus sortir du foie car les voies biliaires sont obstruées ou détruites. La bile est donc stokée en excès dans le foie et est toxique pour les cellules du foie.

     

    Le diagnostic est évoqué devant une jaunisse (ictère) avec selles décolorées et un foie volumineux (hépatomégalie). En effet, la bile colore les selles. C'est comme un colorant. Si la bile n'arrive plus dans les intestins, les selles sont décolorées (blanches, jaunes pâles, beige ou grises).

     

    L'enfant est jaune à cause de la bile colorée qui circulent dans les tissus au lieu d'être éliminée. Si on ne faisait rien, la rétention de bile dans le foie conduit à une fibrose puis une cirrhose, puis au décès de l'enfant. Son traitement doit être organisé sans délai dès que le diagnostic est envisagé et confirmé. Alek a finalement été pris en charge et est resté à l'hôpital jusqu'à sa greffe, alors âgé de 11mois. J'ai eu la chance d'être compatible, le don vivant a donc été une évidence.

     

    Je n'essaye pas de minimiser le fait de donner un morceau de soi car il faut en parler pour permettre aux personnes d'être informées et de prendre la décision qui leur est personnelle. J'essaye dans la mesure du possible d'englober dans ce geste toutes ses ramifications: ce n'est pas que moi qui suis donneuse.

     

    Mon époux, Mathieu, qui aurait aimé de tout coeur pouvoir m'enlever cette douleur, a été un soutien très précieux, le pont entre Alek et moi, entre la famille/les amis et moi, entre le corps médical et moi. Je n'ai pas ressenti la peur de la perte, la peur des complications, j'ai pris le train en route et me suis confortablement installée attendant que l'on me soigne et m'apporte des nouvelles et des photos de notre fils, avant de pouvoir le toucher et l'étreindre.

     

    C'est finalement un don de soi que l'on mène à plusieurs. Mon entourage familial et amical a après coup exprimé toute la peur de cette intervention, jamais ils n'ont manifesté ouvertement leur appréhension pour ne pas me déstabiliser. Mathieu et moi, dès le début, nous ne souhaitions pas faire appel à un donneur cadavérique, pensant que si nous pouvions donner nous permettrions à des malades en attente de bénéficier d'un don de plus. Nous avions le sentiment de prendre la place de quelqu'un qui est dans une attente interminable, de lui sacrifier une chance dans la mesure où nous étions compatibles et en bonne santé.

     

    Mon époux a vécu le refus du chirurgien de ne pas opter pour lui comme une douleur monumentale, c'est un homme avec un sacré gabarit peu adapté. Il avait le sentiment de me pousser vers la douleur et les risques. En qualité de maman et papa, le don va de soi et il est plus difficile lorsque tout son corps et son âme crie au don de ne pas pouvoir donner (pour des raisons de santé, des raisons de fratrie évidentes,...). J'ai eu finalement un choix simple, j'étais en bonne santé (je le suis toujours, d'ailleurs j'ai repris le marathon avec encore plus de motivation et une cause à défendre), et Alek est notre seul enfant.

     

    Ce don a uni nos forces, a décuplé les miennes, ma foi en l'avenir, ce don tisse de nouveaux liens lorsque certaines personnes souhaitent des informations supplémentaires. Il n'est que richesse, en enlevant une partie de moi, on m'a tant donné ! Alek a à présent 6 ans et s'épanouit pleinement. il est une vraie joie de vivre à lui tout seul. C' est un enfant malgré un traitement contraignant et de nombreuses allergies qui ne se laisse pas décourager, qui sourit quotidiennement.

     

    Il a noué avec son pédiatre de l'HFME des relations particulières, pleines de tendresse et d'écoute. Il est entouré d'amis ("mes potes" comme il a l.habitude de dire) et notre entourage familial est toujours présent et plein d'attentions.  ( source :FranceOrganes )

    Le témoignage de Chaké Cartron-Makardidjian

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