• La toxoplasmose (29)

    Parasite Toxoplasma gondii du groupe des Coccidies

      Épidémiologie chez l'homme

    Transmission de la toxoplasmose Principalement par voie digestive :

    Ingestion d’aliments (crudités…) souillés par des ookystes sporulés rejetés par des félins infectés.

    Consommation de viande ou de viscères, crus ou peu cuits, contenant des kystes tissulaires : surtout le porc élevé en plein air et le mouton.

    En portant les mains souillées à la bouche.

    Contamination possible par piqûre accidentelle :Lors de la vaccination des ovins contre la toxoplasmose (vaccin vivant).

    En laboratoire lors d’un travail sur une culture de toxoplasmes.

        Fréquence des cas  

    Infection fréquente, le plus souvent non diagnostiquée.

        Activités professionnelles à risque  

    La toxoplasmose ne présente pas de risque particulier pour une personne en bonne santé, sauf pour les femmes non immunisées, enceintes ou souhaitant le devenir, et travaillant :

    En présence de félins infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage…) : vétérinaires, personnels d'animalerie, aides à domicile…

    En contact avec des légumes souillés par des déjections de félins infectés : maraîchères, jardinières…

    En laboratoire (cultures de toxoplasmes).

    Plus exceptionnellement, au contact de viandes ou de viscères crus contaminés : personnels d’abattoir ou d’équarrissage, bouchères, charcutières, cuisinières...

        Symptômes et évolution  

    Le plus souvent sans symptôme. Parfois fièvre, fatigue, ganglions…

    Chez la femme enceinte non immunisée, l’infection par la toxoplasmose peut entraîner un avortement, mais aussi des malformations graves de l'enfant à naître.

    toxoplasmose 

    Epidémiologie chez l'animal

     

    Espèces pouvant être infectées par le toxoplasme

    Presque tous les vertébrés à sang chaud (mammifères et oiseaux).

        Distribution géographique et fréquence du toxoplasme  

    Répartition mondiale.

    Fréquent chez la plupart des animaux d’élevage (mouton, porc élevé en plein air), moins commun chez les bovins.

    Ce sont les félins, surtout les chats, qui entretiennent le cycle naturel du parasite.

        Transmission du toxoplasme  

    La contamination se fait essentiellement par voie orale :

    Ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par des ookystes sporulés.

    Chez les félins, au moment de l’infection, on observe un développement dans le tube digestif d’œufs enkystés,

    appelés ookystes, éliminés dans les déjections.

    Pour devenir infectants, ces ookystes doivent sporuler dans le milieu extérieur, ce qui demande au moins 24 heures.

    Les déjections ne deviennent donc dangereuses qu’après ce délai. Les ookystes sporulés constituent une forme de résistance du parasite dans l’environnement, où ils peuvent survivre plusieurs mois, voire plus d’un an.

    Ingestion de viande ou de viscères de mammifères ou d’oiseaux contenant des kystes tissulaires :

    Après infection, chez tous les animaux, le parasite persiste sous forme de kystes dans de nombreux tissus (muscles, centres nerveux, poumons). La mère peut contaminer son petit pendant la gestation.

        Symptômes  

    Le plus souvent sans symptôme.

    On peut parfois observer :

    Chez les jeunes animaux : fièvre souvent accompagnée de broncho-pneumonie, parfois de troubles nerveux ou digestifs. Des troubles oculaires sont observés

    chez le chat.

    Chez les femelles gestantes : avortements, mort-nés…du groupe des Coccidies. (source INRS)

     

     


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