• La mort encéphalique

     

    Quand une mort peut sauver des vies

     

    Qu'est-ce que la mort encéphalique ? 

    Un état irréversible

    La mort encéphalique désigne la cessassion de toutes les activités cérébrales . Dans le but d'un prélévement à visée thérapeutique , la respiration et l'activité cardiaque sont maintenues artificiellement par des techniques de réanimation et ce pendant une durée limitée .

    ... peu fréquent

    En France , on enregistre chaque année environ 500 000 décès . Le nombre de personnes en état de mort enéphalique représente un peu plus de 2 500 décès par an sur environ 250 000 décès hospitalier en service de cors séjour.

    ... qui survient brutalement

    a la suite d'un accident vasculaire cérébral ou d'un traumatisme crânien grave , les patients sont transférésen réanimation en vue d'u traitement salvateur . Malgrè les efforts entrepris , la réanimation peut échouer . L'évolution vers le diagnostic de la mort encéphalique est alors possible .

    ...et se traduit par la destruction définitive des cellules nerveuses du cerveau

    Les cellules nerveuses du cerveau sont immédiatement détruites car privées d'oxygène . L'arrêt définitif du cerveau , y ompris du tronc cérébral , est irréversible . Les techniques actuelles de réanimation permettent toutefois de maintenir artificiellement pendant une durée limitée certaines fonctions : respiratoires et cardiaques . Le corps garde ainsi une apparence de vie .

    Comment constate-t-on la mort encéphalique ?

    Par un diagnstic clinique

    Le diagnostc clinique recherche :

    1) l'absence totale de conscience et d'activité motrice spontanée .

    2) l'absence totale de ventilation spontanée vérifiée par une épreuve d'hypercaprie

    3) l'abolition des reflexes du tronc cérébral ( aréflectivité pupilaire, abolition des réflexes  cornéens , abolition des réflexes de toux ...).

    ...confirmé par un examen complémentaire

    - Soit deux électroencéphalogrammes ( EEG ) à 4 heures d'intervalle, d'une durée de 30 minutes chacun , montrant une activité électrique nulle .

    - Soit une angiographie cérébrale : artériographie ou angioscanner , montrant l'arrêt de la vascularisation cérébrale .

     

    Le diagnostic de mort encéphalique doit être cosigné sur un procès verbal conforme à la réglementation

    Le constat de mort encéphalique doit être signé , en cas de prélévement à but thérapeutique , par deux médecins titulaires . Ces médecins ne doivent pas faire partie de la même unité fonctionnelle ou du mêmme service que les médecins qui effectuent la greffe et le suivi des receveurs .

    Le profil des donneurs

    Toute personne en état de mort encéphalique est un donneur potentiel d'organes et de tissus

    L'âge n'est pas un facteur limitant pour le prélévement , la possibilité de greffe étant évaluée en fonction des antécédents du donneur et de l'état physiologique au moment du décès . Ainsi , le coeur et les poumons peuvent être prélevés après 50 ans , 70 et plus pour les reins ou le foie . Il est donc utile de porter une attention particulière aux donneurs âgés , d'autant plus que l'âge moyen des malades inscrits sur la liste nationale d'attente de greffe augmente .

    Malgré la diminution de la mortalité liée  la traumatologie routière dont on peut se réjouir , le nombre de donneurs augmente grâce à l'amélioration du recensement des donneurs décédés suite à des acidents vasculaires cérébraux ou à une autre cause ( anoxie...) .

    Aucune personne n’est écartée d’emblée du prélèvement 

    Pour des questions d’âge ou d’état de santé. En effet, lorsqu’un prélèvement est envisagé, ce qui est d’abord pris en compte c’est l’état de chaque organe, évalué au cas par cas par l’équipe médicale pour s’assurer de la qualité de la greffe qui sera réalisée.

    Si certaines maladies ou certains traitements médicaux peuvent constituer un frein au prélèvement, ce dernier pourra néanmoins être envisagé si l’on identifie un malade à qui la greffe de l’organe apportera plus de bénéfices que de risques.

    Par exemple, un organe atteint d’une hépatite peut être greffé à un patient qui a déjà fait face à cette maladie par le passé, ou encore à un patient qu’il faut greffer en extrême urgence car sa vie en dépend. L’hépatite est alors traitée si besoin après la greffe. Dans tous les cas, le patient est informé des enjeux et il doit donner son autorisation en toutes connaissances de cause avant d’être greffé. ( source : agence de biomédecine )


  • Commentaires

    1
    Mercredi 11 Mars 2015 à 18:16

    c'est vraiment difficile tout cela

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