• L' ornithose-psittacose (21)

     

    Bactérie Chlamydophila (Chlamydia) psittaci, dont il existe plusieurs variétés appelées sérovars.

     

    Épidémiologie chez l'homme


    Transmission de l'ornithose-psittacose
    Par inhalation d'aérosols de poussières ou de fientes contaminées. Pas de transmission par consommation de viande et d'œufs.

    Fréquence des cas
    En France : plusieurs dizaines de cas par an.


    Activités professionnelles à risque
      Travail en présence d'oiseaux de compagnie, de volière, d'élevage… infectés ou de leur environnement souillé (litières, locaux d'élevage, véhicules de transport…), notamment : Éleveurs, ramasseurs de volailles, vétérinaires, personnel des animaleries et des parcs zoologiques, salariés des abattoirs… du fait de la présence d'oiseaux vivants ou de leurs fientes.
      Salariés des équarrissages, des laboratoires d'analyses vétérinaires, taxidermistes etc… du fait de la présence d'oiseaux morts.

    Symptômes et évolution
    Trois formes possibles :
     1)  Conjonctivite, après quelques jours d'incubation, accompagnée de maux de tête importants.
      2)  Forme respiratoire, après incubation de 5 à 15 jours, ressemblant à une grippe : température élevée 39°- 40°C, frissons, douleurs musculaires, toux, pneumonie, grande fatigue. Convalescence souvent lente. Possibilité de rechutes et de complications cardiaques.
     3)   Forme généralisée ou septicémique avec des symptômes plus diffus et de diagnostic difficile (signes cardiaques, neurologiques, hépatiques, pulmonaires ou rénaux).
    Taux de mortalité lié aux complications supérieur à 20 % en l'absence de traitement antibiotique spécifique, inférieur
    à 1 % en cas de traitement précoce adapté.

     

     

    Épidémiologie chez l'animal 

    Espèces pouvant être infectées par Chlamydophila psittaci

    Oiseaux domestiques ou sauvages : perruches, perroquets, dindes, pigeons, canards, autruches, rapaces…

        Distribution géographique et fréquence  des cas d'ornithose-psittacose  

    Répartition quasi mondiale. En France :

    Oiseaux d’ornement : cas isolés chez des animaux fragilisés, dans des élevages, des

    animaleries ou chez des particuliers (perroquets,  perruches).

    Volailles fréquemment porteuses de la bactérie  Chlamydophila psittaci (surtout les canards,

    mais aussi les pigeons….).

            Transmission de l'ornithose-psittacose  

    Par la toux, les éternuements, les fientes et les aérosols (lors de l’agitation des animaux).

    Par les insectes piqueurs (poux…).

    Transmission au poussin dans l'oeuf possible  mais rare.

            Symptômes  

    Absence de symptôme très fréquente chez   les canards, perroquets et perruches.

    En cas de symptômes, il existe trois formes :

    Suraiguë : mort rapide, sans signe préalable,  le plus souvent chez les jeunes oiseaux.

    Aiguë : abattement, amaigrissement,  conjonctivite, troubles respiratoires, diarrhée,

    troubles nerveux précédant la mort.

    Plus ou moins apparente : signes   respiratoires discrets, conjonctivite, diminution de la fertilité et du nombre d'oeufs éclos. (source INRS)

     


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