• L'AVC

    La course contre la montre 

    Chaque année , en France, 150 000 personnes sont victimes d'un accident vasculaire cérébral (AVC) . Pour empêcher ces dommages irréversibles . Il faut agir vite . Explications .

    AVC

    Une paralysie soudaine du visage , une perte subite de la vision d'un œil , des difficultés à parler , ou encore un mal de tête aussi violent qu'inhabituel . Voilà quelques uns des symptômes possibles en cas d'accident vasculaire cérébral (AVC), première cause de handicap acquis chez l'adulte , troisième cause de décès chez l'homme et deuxième cause de décès chez la femme en France , avec 150 000 victimes chaque année d'après le ministère de la santé .

    Les signes qui doivent alerter 

    AVC

    Infarctus cérébral et hémorragie cérébrale 

    Comme son nom l'indique, un AVC se situe au niveau du cerveau . Il se produit par l'arrêt brutal de la circulation sanguine ; dans 85 % des cas , en raison de la formation d'un caillot sanguin ( on parle d'infarctus cérébral ou d'accident ischémique cérébral) et dans les 15 % restants du fait de la rupture d'une artère (il y a alors hémorragie cérébrale ou hémorragie méningée lorsque le sang s'écoule entre les méninges et la voûte crânienne ).                                                                                                                            L'infarctus cérébral comme l'hémorragie cérébrale sont le résultat de facteurs bien connus . A l'origine de l'infarctus cérébral, on trouve l'hypertension artérielle (qui rigidifie les artères) , l'hypercholestérolémie (qui provoque un dépôt de graisses dans les artères ), le diabète (qui rétrécit les artères), le tabagisme (qui obstrue les artères),   le surpoids ou obésité et la sédentarité . Dans l'hémorragie cérébrale sont en cause là encore , l'hypertension artérielle (dans 75 % des cas), des traitements anticoagulants (qui favorisent les hémorragies) , un traumatisme crânien , des malformations des vaisseaux du , des maladies du sang ou la prise de toxiques . 

    En attendant les secours 

    Dans tous les cas , il faut agir vite , puisque les traitements de désobstruction doivent être administrés dans les 4 heures suivant l'AVC pour en limiter les séquelles. Selon la formule consacrée par le corps médical , <<le temps, c'est du cerveau >>!                   Premier réflexe à avoir, si vous subissez un AVC ou que vous en êtes témoin ;appelez immédiatement le 15 (Samu).Cela vaut même lorsque les symptômes ont disparus spontanément : on est là face à un accident ischémique transitoire (AIT) qu'il ne faut pas confondre avec un simple malaise n car il est annonciateur d'un AVC . En attendant les secours , il faut allonger la victime en plaçant un oreiller sous sa tête , noter l'heure d'apparition des symptômes et rassembler les ordonnances et le résultats des dernières prises de sang . La personne atteinte d'un AVC ne doit ni boire , ni manger , car elle peut avoir des problèmes de déglutition, ni prendre de médicament ou subir d'injection  pas même de traitement habituel .

    Des traitements d'urgence 

    Une fois transporté dans un établissement de santé idéalement dans une unité neuro-vasculaire (il en existe 135 en France  , ouvertes 24 h /24 et 7j/7 , avec un plateau technique adapté , le patient passera une imagerie du cerveau (IRM ou scanner ) afin d'identifier le type d'AVC dont il est victime. Le choix du traitement en dépendra .        En cas d'infarctus cérébral, ce dernier peut consister en une thrombolyse , soit l'injection par voie veineuse d'un médicament pour dissoudre le caillot bouchant l'artère. Des traitements médicamenteux (antiagrégants plaquettaires ou anticoagulants ) peuvent également être donnés contre la formation ou le grossissement des caillots . En cas d'hémorragie cérébrale, les soins consistent à contrôler la tension artérielle pour éviter tout risque de nouveau saignement ou d'extension de l'hématome . Ce dernier nécessite , dans certains cas , une intervention chirurgicale.

    Eviter les complications 

    En France, d'après le ministère de la santé 500 000 personnes vivent avec des séquelles d'AVC plus ou moins sévères ; difficultés à marcher, à parler, à saisir des objets , troubles de l'attention, problèmes de mémoire … Dans bien des cas, outre le traitement, des séances de kinésithérapie  et d'orthophonie sont nécessaires , tout comme la consultation de spécialistes (neurologues, cardiologues, etc. ) . L'adoption d'une alimentation équilibrée , pour prévenir le surpoids, le diabète et l'hypercholestérolémie , ainsi que l'arrêt du tabac, s'imposent aussi .                                 Le traitement et les changements de mode de vie ont pour but d'éviter l'apparition de complications cardio-vasculaires (infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, maladie des artères des jambes) et la survenue d'un nouvel AVC . Car , dans les 5 ans qui suivent un tel accident , le risque de récidive est élevé (30 à 40 %) . ( Texte extrait de échos Santé )

    Comment prévenir l'AVC

    L'AVC

    Voir aussi l'article suivant : http://don-de-vie-62.eklablog.com/infarctus-feminin-a125560016

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 14 Novembre 2018 à 09:58

    Oui il ne faut pas perdre de temps 

    Ton billet est utile cool

     

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    2
    Jeudi 15 Novembre 2018 à 05:53

    très très bien ces rappels on en parle pas assez souvent je trouve

    bonne journée à toi

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