• 7 faits sur le don d’organes

     

    Avez-vous prévenu vos proches de votre choix concernant le don d’organes en cas de décès ?

    7 faits sur le don d’organes

    Si vous en connaissez peu sur ce sujet, lisez cet article qui répond aux questions les plus fréquemment posées sur le don d’organes, ainsi vous saurez comment les médecins peuvent savoir si la personne décédée est donneuse ou pas, s’il est possible de choisir l’organe à donner, les personnes qui peuvent faire un don, ce que devient le corps par la suite, s’il est possible de donner de son vivant, et si c’est la même chose que le don à la science. En fait divers :Vous connaîtrez également l’histoire d’un nouveau-né qui a fait don de ses reins à un adulte.

     Comment les médecins seront si l’on est donneur ou pas à notre mort ?

    7 faits sur le don d’organes

    En France, selon la loi, on est donneur d’organes par défaut. Pour déclarer qu’on ne veut pas l’être, il faut s’inscrire au registre national des refus. Après un décès, les équipes médicales consultent ce registre avant d’entreprendre tout prélèvement. Si le nom du défunt n’y figure pas, ils interrogent la famille pour savoir s’il était pour ou contre le don de ses organes. S’il possède une carte de donneur, elle n’a aucune valeur légale et ne remplace pas l’échange avec les proches. Donc pour faire savoir notre choix, il faut le dire de notre vivant à nos proches (mari, femme, frère, sœur, père, mère…).
    Il faut savoir que les prélèvements d’organes sont rares car les dons d’organes ne sont possibles que dans des cas de décès particuliers (traumatismes crâniens, accidents cardio-vasculaires…).

    Un amendement a été adopté en avril 2015, qui pourrait permettre aux médecins de prélever les organes de toutes les personnes qui ne sont pas inscrites sur le registre des refus de don d’organes, ce qui fera perdre au proche leur pouvoir de décision. Si cette mesure est votée, elle ne sera applicable qu’à partir de janvier 2018. Les raisons de ce projet de loi seraient que les personnes en attente d’une greffe ne cesseraient d’augmenter, tandis que beaucoup trop de familles, devant faire un choix difficile sous le coup du chagrin, refuseraient le prélèvement de leur proche décédé, et le regretteraient par la suite.

     Peut-on choisir quel organe donner ?Comment les médecins seront si l’on est donneur ou pas à notre mort ?

    7 faits sur le don d’organes

    Oui, on peut choisir quel organe donné. Dans ce cas, il faut en informer vos proches pour qu’ils puissent en témoigner devant les équipes médicales le jour de votre décès.

     Qui peut faire un don d’organes ?

    7 faits sur le don d’organes

    Tout le monde peut faire un don d’organes. Il est possible de faire un prélèvement à tous les âges. Pour les mineurs de moins de 18 ans, ce sont les parents qui décident d’autoriser ou non le prélèvement, mais les enfants peuvent faire part de leur volonté à leur proche, et ceux qui ont entre 13 et 18 ans peuvent s’inscrire sur le registre national des refus. Il n’y a également pas de conditions de santé à remplir pour faire un don d’organes. Ce sont les médecins qui décident au cas par cas de la faisabilité du prélèvement.

     Que devient le corps après un don d’organes ?

    7 faits sur le don d’organes

    Le prélèvement d’organes est effectué au bloc opératoire, dans les mêmes conditions et avec le même soin qu’une personne en vie. Les incisions sont donc refermées par des points et les cornées (fines membranes à la surface des yeux) sont remplacées par des lentilles transparentes. Le corps est ensuite habillé et rendu à la famille pour réaliser les obsèques, sans qu’aucune cicatrice ne soit apparente.

     Quel organe peut-on donner de notre vivant ?

    7 faits sur le don d’organes

    On peut faire don d’un de nos reins de notre vivant à un proche car il est possible de vivre normalement avec un seul lorsque l’on est en bonne santé. Le rein permet, entre autres, d’éliminer des déchets et de maintenir une hydratation normale, ce qui est vital pour l’organisme. Mais il arrive que certaines personnes aient une insuffisance rénale (diminution des fonctions des reins) et le meilleur traitement de l’insuffisance rénale terminal est la greffe de rein.

     Le don d’organes est-il la même chose que le don à la science ?

    7 faits sur le don d’organes

    Non, faire don à la science, c’est-à-dire donner son corps à la médecine pour les cours d’anatomie des étudiants, n’est pas la même chose que le don d’organes. Le défunt doit obligatoirement s’être inscrit auprès d’une faculté de médecine pour faire don de son corps à la science et le corps ne sera pas rendu à la famille.

    Fait divers : un nouveau-né fait don de ses reins à un adulte.

    7 faits sur le don d’organes

    Au Royaume-Uni, en 2014, une mère donna naissance à des jumeaux. Si l’un était en bonne santé, l’autre souffrait d’anencéphalie (malformation du système nerveux), une maladie pour laquelle l’espérance de vie n’est que de quelques heures à quelques jours. Diagnostiqué à la douzième semaine de grossesse, un avortement thérapeutique avait été proposé, mais les parents refusèrent et voulurent voir s’il y avait une chance pour que leur enfant devienne donneur d’organes. Il décéda au bout de 100 minutes de vie et offrit ses reins à un adulte souffrant d’insuffisance rénale. Il fut le plus jeune donneur d’organes au Royaume-Uni.

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 17 Novembre 2015 à 20:06

    Faire un don de soit je suis d'accord , j'ai ma carte sur moi et oui, j'en ai fait part à mes filles et mon mari ainsi que mes petits fils le savent, car à la maison, on en a parlé  et depuis très longtemps 

    Bonne soirée 

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