• LES CHIFFRES DE 2017 

    Dons d'organes et greffes

    De belles progressions  

    L'Agence Biomédecine vient de publier les chiffres des prélèvements et des greffes pour l'année civile 2017, c'est à dire un an après la mise en application des nouvelles dispositions législatives : cette année ce sont plus de 6 100 greffes d'organes qui ont été réalisées, une progression rendue possible grâce à la générosité des donneurs, à la mobilisation quotidienne des professionnels de santé impliqués dans la chaîne du don à la greffe et au soutien des associations.  

    C'est un encouragement pour tous les patients en attente d'une greffe qui invite à poursuivre la mobilisation de tous.

    DES GREFFES EN NOMBRE PLUS IMPORTANT

    Le nombre d'organes greffés est passé de 5.891 en 2016 à 6 105 en 2017 soit une progression de 3,5 % en un an.

    Les greffes de reins restent les plus nombreuses : 3 782 en 2017. Le second organe le plus greffé en France est le foie avec 1 374 greffes réalisées en 2017 contre 1 322 l'année précédente (qui marque ainsi à nouveau une belle progression après la baisse de l'année dernière). Suivent ensuite le cœur (467 greffes - en légère baisse), les poumons (378), le pancréas (96) et les intestins (2).

    Pour arriver à ce résultat très encourageant, les sources de prélèvement de greffons se sont développés, notamment grâce aux donneurs vivants. Ainsi pour ce qui concerne les reins par exemple, 611 greffes (contre 576 l'année dernière) sur 3 782 ont pu être réalisées avec donneurs vivants soit près de 16 % des greffes rénales.

    Mais l'activité de greffes a également bénéficié de l'application de la procédure dite de "Maastricht III" concernant les donneurs décédés dans le cadre d'une limitation ou d'un arrêt des thérapeutiques : elle a permis 234 greffes en 2017 contre 114 greffes en 2016. A ce jour, 20 hôpitaux sont autorisés à réaliser des prélèvements type Maastricht III en France, ils étaient 10 en début d'année dernière.

    UNE LISTE D'ATTENTE QUI CONTINUE DE CROÎTRE

    Si la greffe progresse, malheureusement - en raison de son succès sans doute - mais sans doute également en raison du vieillissement général de la population, la liste nationale des personnes en attente de greffes ne cesse de croître. En 2017, au total, 23 828 patients étaient en attente d'un organe contre 22 617 l'année précédente !                 

    ET TOUJOURS BEAUCOUP DE REFUS DE DONS ... MAIS EN BAISSE NOTABLE !

    Certes le nombre de refus de dons reste encore élevé - surtout au regard des besoins qui ne cessent de croître - - mais il est à noter une baisse assez notable. En effet, le taux d'opposition est passé d'environ 33 % en 2016 à 30,5 % en 2017.

    Est ce le résultat de la nouvelle législation mise en application au 1° janvier 2017 ? Il est peut-être encore trop tôt pour l'affirmer mais en tout cas nous l'espérons et attendons les prochaines années pour vérifier si cette baisse non seulement se confirme mais s'amplifie !

    Quoiqu'il en soit, nous continuerons notre travail d'information et de sensibilisation auprès du public pour qu'il en soit ainsi !

    Voir communiqué de presse de l'agence de biomédecine du 22 mars2018  ci dessous 

    Dons d'organes et greffes

    Dons d'organes et greffes

     

     

     

     


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  • Ces <<légumes secs>> sont si bons pour la santé et la planète que l'organisation des Nations unies a décidé de les mettre au goût du jour .

    Merveilleuses légumineuses

    Qui sont-elles ? 

    Les légumineuses forment une vaste famille botanique qui regroupe les plantes ayant la capacité de puiser et de fixer les azotes de l'air. Il existe plusieurs catégories au sein de cette famille ; les fourragères (trèfle, sainfoin, luzerne...) sont cultivées pour l'alimentation animale. Une autre rassemble celles dont les graines sont destinées à l'alimentation humaine (fèves, haricots, lentilles...) Enfin, un peu à part se tient le soja, encore plus riche en protéines que les autres. Saviez-vous que cette famille est si grande qu'elle compte aussi la glycine, l'acacia, le lupin ou les haricots verts? Connues depuis l'Antiquité, les légumineuses ont longtemps constitué l'essentiel du régime alimentaire des humains .

    Bonnes pour la planète 

    Les légumineuses sont les seules plantes qui n'ont pas besoin de l'azote du sol -élément essentiel et en quantité pour le développement des végétaux et la production agricole- car elle parviennent à fixer celui de l'air. Les légumineuses sont donc particulièrement indiquées en agriculture biologique, qui interdit l'azote de synthèse. Par ailleurs, elles se révèlent très économes en eau. Il faut en effet 13 000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf, tandis que 1 kg de lentilles n'en nécessite que 1250 litres. En outre, leur culture, ne générant qu'une faible empreinte de carbone, réduit les émissions de gaz à effet de serre, principaux responsables du réchauffement climatique .

    De nombreux bienfaits pour la santé 

    Riches en protéines, on les considère parfois comme << la viande du pauvre>> jusqu'à la fin du XIXe siècle, on en consommait 50 g par jour et par personne en France, portion réduite à 4 g aujourd'hui ! Alors que la teneur en protéines des viandes varie de 16 à 25 % , celle des légumineuses oscille entre 35 et 45 % .                    Riche en nutriments et en minéraux, notamment le calcium qui contribue à la bonne santé des os et la réduction du risque de fractures et d'ostéoporose, les légumineuses apportent aussi du potassium, du zinc et du fer. Mais pour améliorer l'assimilation de ce dernier, de moindre qualité que celui apporté par les aliments d'origine animale, il est conseillé d'associer les légumineuses à une source de vitamine C comme les agrumes ( jus de citron dans un curry de lentilles, par exemple)Attention en revanche à la prise de thé ou de café dans un même repas, qui retardent l'absorption du fer et des minéraux .                                                                                           Les légumineuses sont par ailleurs riches en fibres alimentaires qui ralentissent la digestion, apportent une impression de satiété et aident à prévenir les maladies cardiovasculaires, certains cancers (côlon, rectum notamment) et la diabète. Pauvre en sucres (faible indice glycémique) on peut les consommer en cas de diabète. Elles sont en revanche riches en glucides complexes.                                              Pauvre en graisses, à l'exception du soja (17 à 18 % de matière grasse) et de l'arachide (45 %), les légumineuses le sont également en calories (260-360 kcal/100g de produits secs .                                                                                                                              Elles sont enfin dénuées de gluten, source d'allergies et d'intolérances alimentaires .

    Comment les consommer ? 

    La nécessité de les faire tremper est un des raisons souvent avancées pour ne pas en cuisiner. En fait, le trempage réduit le temps de cuisson, garantit une digestion plus facile et une meilleure absorption par l'organisme de leurs nutriments. Mais il et fortement recommandé pour les pois chiche et les haricots , il reste facultatif pour les lentilles ou les pois cassés. Si vous êtes pressé privilégiez les lentilles corail, qui ne nécessite pas de trempage, ou les haricots asukis , facile  à digérer (en magasin Bio).

    Avec modération 

    Longtemps considéré comme un aliment idéal, le soja a été récemment remis en question, car il contient des perturbateurs hormonaux (les isoflavones). Par précaution, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) recommande que l'apport quotidien d'isoflavones n'excède pas 1 mg par kilo, soit 60 mg pour une personne de 60 kg. A titre indicatif, sachez que 100 g de lait de soja en contiennent 9,65 mg , 100 g de tofu 22,70g et les compléments alimentaires à base de soja beaucoup plus. Les femmes enceintes, celles qui allaitent ainsi que les jeunes enfants doivent tout particulièrement limiter leur consommation .( Texte extrait de la revue  Pelerin )


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