• . . . Pour dégonfler : Fesses, hanches, cuisses .

    L'erreur communément répandue consiste à s'imposer un régime drastique . Au risque de perdre en priorité du haut et d'encourager la fonte musculaire . Inutile de serrer sa ceinture de trois crans . Mieux vaut réduire progressivement ses apports énergétiques en sélectionnant mieux ses aliments .

    Les bons aliments ...

    Le plein de vitamines et de minéraux 

    On les trouve en abondance dans les fruits et les légumes de saison .Ces derniers, riches en fibres , rassasient tout en limitant les apports caloriques . Par ailleurs , les vitamines et minéraux favorisent le métabolisme des glucides et des graisses prévenant leur stockage .

    A privilégier : Les fruits et légumes crus car il conservent toutes leurs vertus . Parmi les champions anti rétention d'eau ; l'asperge , le concombre, le fenouil , le navet , l'artichaut et le radis noir , qui favorisent le bon équilibre hydrique des cellules .La bonne idée ? Saupoudrer ses salades de céréales germées comme le blé, le soja ou le Sarrazin . Elles recèlent des vitamines et des minéraux . Côté fruits, misez sur le melon, la pastèque , l'ananas et les fruits rouges qui renforcent la paroi des vaisseaux

    A éviter :  Les faux amis comme les salades Caesar et autres périgourdine , beaucoup trop caloriques , les olives et les anchois prisés des salades estivales mais trop riches en sel.

    Des graisses de qualité 

    Certains acides gras sont bénéfiques, c'est le cas de l'acide alpha linoléique (oméga 3) et des acides gras polyinsaturés .Ils se métabolisent bien et entrent dans la composition de nos membranes cellulaires .En revanche , les graisses saturées cuites ou les acides gras trans  présents dans certains produits industriels viennent coloniser les zones cellulitiques et sont très difficilement délogeables. 

    A privilégier :  Les viandes maigres (escalope de dinde fermière, filet de veau) et les poissons gras , source de protéines pour les muscles , les fromages frais et les huiles de colza, d'olive et de tournesol .

    A éviter :  Les viandes grasses (entrecôtes, , épaule et côte d'agneau), la charcuterie ( jambon blanc inclus) les fromages affinés (gruyère , comté) , la crème et le beurre .

    Des plats faits maison 

    Si les produits transformés sont savoureux et pratiques , ils sont aussi devenus bien souvent chimiques au fil des transformations et intègrent couramment des émollients , des stabilisants , des exhausteurs de goût et de multiples additifs qui peuvent être difficiles à métaboliser pour certaines personnes .Incomplètement dégradés dans le tube digestif , on les retrouve sous forme de peptides qui se comportent comme de véritables éponges retenant l'eau dans les tissus .

    A privilégier :  Les soupes et autres plats maison . S'ils sont tout prêts , les produits les plus simples ; yaourt nature ou sablés par exemple .

    A éviter :  Les plats préparés et les produits affichant une longue liste d'ingrédients . Les produits à base de gluten , en cas de sensibilité avérée , car ils peuvent favoriser par réaction la rétention d'eau dans les tissus .

    Moins de sel 

    On en consomme deux à trois fois plus que les quantités recommandées par l'OMS . En surdose, il agit comme une éponge et retient les liquides dans les cellules .

    A privilégier : Le faux sel , des mix sel-légumes-herbes ou du gomasio .

    A éviter:  les produits industriels et les plats tout prêts , les poissons fumés , la charcuterie , les biscuits apéritifs 

    Des glucides bien sélectionnés 

    Les glucides rapides contenus dans les produits au goût sucrés, entrainent une hausse de la glycémie et par réaction , un pic de libération d'insuline qui vient se fixer directement sur les récepteurs à insuline des cellules adipeuses.

    Les glucides lents composant les céréales non raffinées et les légumineuses aident au contraire à réguler le taux d'insuline et freinent le stockage des graisses.

    A privilégier :  Les fruits si on a une envie de sucré ; ils contiennent du fructose bien plus facile à mobiliser . Les pâtes , le pain et le riz complet , les produits raffinés 

    A éviter :  Le sucre industriel et notamment le saccharose , très courant dans les pâtisseries , les sucreries, les sodas et les produits laitiers édulcorés .

    Miser sur les actifs drainants 

    Les flavonoïdes régulent la perméabilité de vaisseaux prévenant le phénomène de rétention d'eau dans les tissus ; on en trouve notamment dans les fruits rouges , les pépins de raisin et le petit-houx . La centella asiatica à l'état sauvage est aussi réputée pour son action drainante . On peut y associer un complément à base de vitamine E, protectrice des vaisseaux , additionné de vitamine C et de sélénium . Demandez conseil à votre pharmacien . ( Source : Mon pharmacien et moi - mai-juin 2017)


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  • Tout un fromage 

    Avec trois millions de tonnes vendues chaque année , la mozzarella est un des fromages les plus consommés au monde . Elle reste un fromage peu gras riche en protéines et en calcium 

    La mozzarella

    Valeur nutritionnelle pour :   100 grammes 

    Calories : 250 kcal   protéines : 18 g   Calcium : 400 mg    Phosphore : 365 mg

    Les français seraient les premiers consommateurs au monde de cette spécialité napolitaine . Tantôt crémeuse et goûteuse , elle peut aussi se révéler totalement insipide , sans saveur, ni odeur .Il existe des dizaines de références . Décryptage .

    La mozzarella authentique 

    La mozzarella <<di bufala Campana >> est la seule à bénéficier d'une appellation d'origine contrôlée (AOC) .Elle est élaborée à base de lait de bufflonne et fabriquée en Italie dans la région de Campanie , et nulle part Ailleurs .

    La mozzarella au lait de bufflonne 

    Si la <<mozzarella di bufala >> ne bénéficie pas d'une AOC , elle est toutefois élaborée à partir de lait de bufflonne , cette vache d'origine asiatique connue pour produire l'un des meilleurs laits du monde . Elle est moins onctueuse que la mozzarella di bufala Campana mais peut se révéler tout aussi onctueuse .

    La mozzarella

    La mozzarella au lait de vache 

    Elle représente environ 90 %  de la production actuelle , le lait de vache étant moins cher . En l'absence de réglementation sur l'origine du lait , le consommateur n'a aucune garantie quant a sa provenance .

    Elle a l'avantage d'être plus abordable . Attention , toutefois de ne pas descendre trop en qualité ; certaines mozzarellas industrielles sont fabriquées à base de lait et beaucoup n'ont que peu de goût .

    La mozzarella

    On se fie à son aspect 

    Il doit être rond et moelleux . La vraie mozzarella est entourée d'une fine pellicule , elle est lisse et homogène . Sa teinte est blanc perle . Elle doit sentir le lait et se révéler juteuse à la coupe . Sous la dent , elle résiste un peu à la mastication .

    Le repère des appellations 

    Depuis 1996 , la mozzarella di bufala Campana bénéficie d'un label DOP qui est l'équivalent de notre AOP avec un cahier des charges très strict pour réaliser le produit . Reste que le label souffre de trafics mafieux avec plusieurs milliers de tonnes de fausse mozzarella DOP déversées sur le marché . Depuis 1998 , la mozzarella peut aussi bénéficier d'un label STG -spécialité traditionnelle garantie - qui atteste un mode de production traditionnel à défaut d'un lieu de production . (Source: Mon pharmacien et moi ; mai-juin 2017)


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  • Une racine pleine d'énergie 

    L'igname (3)

    De plus en plus courant dans les jardins et sur les étals , ce gros tubercule venu des régions tropicales est riche en sucre lent 

    Appartenant toutes au genre Dioscoréacées , plusieurs espèces d'ignames sont consommées dans le monde . En France métropolitaine , plusieurs centaines de tonnes sont produites chaque année , notamment en Sologne . Mais la culture de ce légume-racine exotique est bien plus importante en Guadeloupe et en Martinique . Quelles que soient sa variété et son origine , ce tubercule comestible regorge de nutriments et de bienfaits pour la santé . Riche en amidon , et donc en sucres lents qui donnent de l'énergie , ce féculent est aussi pourvu de vitamines A, C, E , K , et de celles du groupe B , de potassium, de cuivre   et de manganèse en proportions importantes , ainsi que de phosphore , de fer et de magnésium en moindres quantités 

    Ses fibres solubles sont bienvenues car elles permettent de réguler le transit intestinal et participent à la prévention des maladies du côlon . Avec moins de 0,2 % de lipides et 118 kcal pour 100 g ,l'igname ne fait pas grossir , à condition de le consommer avec modération .

    Cuisson obligatoire 

    L'igname (3)

    Comme les pommes de terre , l'igname ne se consomme jamais crue , car son amidon n'est pas digeste . La cuisson à l'eau (pendant 10 à 20 mn ) ou la friture rendent ce tubercule mangeable et détruisent d'éventuelles toxines .

    Le petit plus 

    Fiche de culture de l'Igname ( Dioscoréa spp )

    L'igname (3)

    Culture :  Cette liane herbacée se cultive sur butte dans un sol riche , profond , drainant et sablonneux . Laissez germer un morceau de tubercule , puis plantez-le en mars ou avril , à 15 cm de profondeur . Installez un tuteur . Arrosez fréquemment .

    Récolte : En novembre , creusez et dégagez les tubercules sans les blesser .( source: Rustica 

    Voir aussi les articles  :  

    http://don-de-vie-62.eklablog.com/bienfaits-de-l-igname-a125559770

    http://don-de-vie-62.eklablog.com/l-igname-a125559586


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  • . . . Miel et épices 

    Ingrédients pour :  6 personnes 

    Cake aux poires ...

    Préparation :  20 mn         Cuisson :  45 mn 

     

    Préchauffez votre four à 160 ° C (th5-6)

    Mélangez la farine, la levure et les raisins secs rincés et égouttés 

    Réservez 

    Dans une casserole ,faites chauffer le lait , le miel , le sucre , les épices et le beurre 

    Mélangez en fouettant de façon à éviter les grumeaux 

    Dès les premiers bouillons , retirez du feu 

    Incorporez l'appareil tout doucement à la pâte en mélangeant avec une cuillère en bois

    Beurrez un moule à cake 

    Versez la préparation et lissez bien 

    Pelez et coupez les poires en lanières 

    Disposez-les sur le cake 

    Enfournez 40 mn en surveillant la cuisson 

    Laissez refroidir et démoulez .


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  • Riche en antioxydants 

    La tomate

    Des pigments protecteurs font aussi la richesse de ce légume-fruit indissociable de l'été .

    Après la pomme de terre , la tomate est le légume le plus mangé dans le monde . Même si les étals en proposent toute l'année , en provenance d'Espagne ou du Maroc, vous n'en trouverez de françaises qu'a partir de mars . Les meilleures se récoltent à la pleine saison , de juillet à octobre . Les amateurs ont plusieurs raisons de se satisfaire des tomates de leur jardin . Elles sont , non seulement délicieuses mais aussi riches en antioxydants , notamment en lycopène , un caroténoïde qui donne ce vermillon à la peau et à la chair . Selon des études , un taux élevé de lycopène dans le sang jouerait un rôle préventif contre les maladies cardiovasculaires . Il réduirait par ailleurs le risque de cancer de la prostate .L'intérêt de la tomate ne serait pas complet sans mentionner le bêtacarotène -précurseur de la vitamine A -, la vitamine C et des polyphénols . Tous sont également des antioxydants qui agissent en synergie .

    Quelle est la meilleure façon d'assimiler le lycopène  ? 

    C'est de manger la tomate cuite , accompagnée d'huile d'olive . Consommée crue, elle apporte de la vitamine C . Tian, salade , jus , farci ... Accommodez la tomate comme bon vous semble .

    Une boisson apéritive 

    Au début du repas , le jus acidulé de la tomate hydrate l'organisme . Il stimule aussi les sécrétions digestives . Après l'assimilation des vitamines et des minéraux , il ne reste plus que des fibres solubles , faciles à digérer .

    La tomate

    Le petit plus 

    Fiche de culture de la tomate ( Solanum lycoperscum )

    La tomate

    Plantation :  Au pied d'un tuteur , installez le plant issu du semis ou acheté . Arrosez .

    Entretien : Pincez les gourmands qui apparaissent à l'aisselle des feuilles . Arrosez par temps sec .

    Récolte : Cueillez les fruits bien mûrs , un par un , en gardant le pédoncule .

    Un carpaccio de tomate pour 4 personnes à faire soi-même.

    Coupez 2 grosses tomates " cœur de bœuf " en fines tranches .

    Placez-les en rosace sur un plat frotté d'ail .

    Arrosez d'huile d'olive et de jus de citron .

    Salez et poivrez .

    Couvrez d'un film alimentaire .

    Réservez 1 heure 

    Servez avec du basilic ciselé . (Source: Rustica )

     

     


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    Asthme (2/2)

    Bien gérer son asthme , un apprentissage

    <<  Il est vrai que dans une vie d'asthmatique , avant de parvenir à une bonne gestion de la maladie , on passe souvent par plusieurs phases . A l'instar d'Angélique , aujourd'hui âgée de 38 ans , cette poly-allergique a appris à vivre en bonne intelligence avec celui qu'elle considère un peu comme un compagnon .<<on se forme , on s'informe . Dès que je sens que je vais moins bien , à cause de la pollution ou d'un pic pollinique que je n'arrive plus à gérer , je vais voir mon spécialiste ...>> Mais cela n'a pas toujours été ainsi : il y a eu des périodes où la jeune femme reconnaît avoir été <<insouciante >> . << Parfois , on va très bien et on n'a pas envie de prendre son traitement de fond >>, avoue-t-elle . A d'autres périodes , elle s'est sentie un peu dépassée par la maladie , qui prenait le pas sur sa vie (dominée) peu à peu néanmoins . Angélique a admis que << quand on ne suit pas correctement son traitement de fond , on est pas bien . Les crises sont des rappels à l'ordre >> . Désormais , elle ne prend pratiquement plus jamais de traitements d'attaque , sauf à titre préventif juste avant de faire du sport . Ce cheminement , c'et celui de Marie-Pierre , qui a connu le refus (réfractaire) et les moments de désespérance (dominé) avant de parvenir à une gestion maîtrisée de sa maladie . Mais, comme elle le raconte : <<Les six premiers mois ont été d'autant plus difficiles qu'un diabète s'était déclenché parallèlement à l'asthme . Or les traitement de celui-ci (corticoïdes) déséquilibraient le diabète . Un vrai dilemme ! >> Les premières années , les crises sévères se multiplient . Marie-Pierre se retrouve entre deux et quatre fois par an aux urgences avec, à chaque fois , de huit à dix jours d'hospitalisation . Jusqu'au moment où des stages d'éducation thérapeutique* lui permettent de mieux comprendre les pathologies dont elle souffre. << Je me suis rendu compte que si je soignais bien mon asthme , cela déstabilisait un tout petit peu mon diabète . Au contraire , si je trainais et laissais l'asthme s'aggraver , j'en prenais pour un mois corticoïdes . Et pour le coup, c'était très nocif côté diabète !>> Aujourd'hui , les crises graves ne sont plus qu'un mauvais souvenir . Tout comme la période où elle se sentait diminuée par la maladie.

    * Asthme et allergies infos service: 0 800 19 20 21 ou http://www.asthme-allergies.org

    Trouver les leviers pour agir 

    << Chaque patient a un profil particulier >>, explique le Dr Jebrak . Comme Angélique et Marie-Pierre , on peut être , suivant les périodes de sa vie , plus ou moins insouciant , plus ou moins réfractaire ou dominé . Mais en tout les cas , l'information est cruciale . <<Pour redonner de l'espoir aux dominés , il importe de leur dire qu'on dispose aujourd'hui de médicaments très efficaces et que la quasi-totalité des accidents graves ou des décès sont évitables si le traitement st bien pris >> , poursuit le praticien . D'autant que , paradoxalement , ces patients ne sont pas ceux qui développent les asthmes les plus graves . <<Leur faire pratiquer la relaxation pour qu'ils apprennent à mettre de la distance entre eux et leur symptômes est souvent efficace .>> Aux insouciants , c'est le discours contraire qu'il faudra tenir . Souvent , c'est la flemme de se traiter qui les bloque . Le levier ; simplifier le traitement pour qu'il soit facile à prendre . << Les réfractaires sont plus difficiles à prendre en charge . Ils sont plus revendicatifs , plus révoltés et en opposition vis-à-vis des informations ou des traitements . On les voit peu dans nos consultations , sauf lors des crises graves.  Il ne faut pas, alors, hésiter à aller jusqu'à la confrontation pour leur montrer qu'ils se trompent et pour les responsabiliser >>, conclut le Dr Gilles Jebrak .

    Paroles d'asthmatiques 

    Lola , l'insouciante : 24 ans

    << Cela fait plus de quatre ans que je vis avec un truc que je ne comprend pas .Souvent , quand je suis dans un lieu poussiéreux , quand il fait froid ou quand je fais un effort , je n'arrive pas à respirer , au point de perdre connaissance ... Ca ne doit pas être un asthme puisqu'il n'y a pas d'asthmatique dans ma famille . Mais quand je prend un bronchodilatateur , ça me soulage immédiatement .>>

    Mathieu , le dominé : 39 ans

    << Malgré tout un tas de médicaments que je prend tous les matins -Xyzali, Singular , Nasonex et   Symbicort 400 - , je continue à avoir des bronchites et à tousser . La ventoline m'aide , mais j'ai l'impression d'en avoir de plu en plus besoin . Qu'est-ce que je peux faire pour éviter que ces allergies et cet asthme me pourrissent la vie . >>

    Alexis , le maitrisé : 45 ans 

    << Grâce à "l'école de l'asthme ", qui existe dans les grandes villes de France , ma dernière crise remonte à six ans . Je vois un kiné respiratoire deux fois par semaine et, évidemment , je prends un traitement de fond contre l'asthme et le allergies 365 jours par an !Enfin , j'ai le bronchodilatateur de secours toujours sur moi et près de mon lit ; c'est utile et rassurant ! >> 

    Justine , la réfractaire : 28 ans 

    << j'ai pris mes médicaments , refusé de me séparer de mes chats , et la vie a continué. Ma pompe orange (corticoïde pour inhalation utilisé pour prévenir les crises d'asthmes)  fini par se vider . Aucun renouvellement ... donc deux-trois mois sans médicaments . Je me sens bien . Pour moi la crise d'asthme , c'est ce que j'ai vécu le matin où je me suis rendue aux urgences . Depuis , ce n'est pas revenu . Donc pas besoin de médicaments de toute façon ! >> (source : Version Femina )

     


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    Quel asthmatique êtes-vous vraiment ? 

    Le regard que l'on porte sur sa maladie impacte de façon majeure la manière dont on se traite et dont l'asthme est contrôlé . D'où l'intérêt de savoir quel est son profil; réfractaire, insouciant, dominé ou maîtrisé ? 

    Asthme (1/2) 

    << Faire des crises d'asthme >> ou <<être asthmatique >>

    Le fait d'utiliser telle ou telle expression pour parler de cette pathologie en dit long sur le regard que l'on porte sur celle-ci . Celui qui se dit asthmatique sait qu'il souffre d'une maladie chronique avec laquelle il doit vivre au quotidien . Celui qui se plaint de << Crise d'asthme >> se focalise sur l'événement aigu , qu'il soigne , de façon plus ou moins anarchique , à coup de bronchodilatateurs telle la ventoline . C'est ce qui ressort d'une enquête Ipsos conduite pour l'association asthme & allergies avec le soutien de plusieurs industriels .

    La maîtrise , c'est ça l'objectif 

    L'asthme est une inflammation plus ou moins grave des voies respiratoires , en particulier des bronches et des bronchioles , qui se traduit par une difficulté à respirer, un essoufflement ou une sensation d'oppression dans la poitrine . Il se manifeste en général par des crises entrecoupées de périodes où la respiration et normale .Ce qui fait le plus peur , bien sûr , ce sont ces crises , la respiration sifflante . L'impression d'étouffer qui nécessite parfois le recours aux services d'urgence .  Il peut s'ensuivre une brutale détresse respiratoire qui met en danger la vie de la personne concernée . C'est ainsi que , malgré les progrès de la réanimation , un millier de décès sont à déplorer chaque année . L'objectif , pour tout patient asthmatique , est donc la maîtrise de son asthme . Parce que - on le sait - ce mal ne se guérit pas. En revanche , il peut être contrôlé , même s'il est sévère, à condition  de bien connaître sa maladie et les facteurs  déclenchants , de savoir anticiper les crises et, surtout , de prendre , lorsqu'il s'impose , le traitement de fond qui permet de vivre normalement au quotidien . Selon l'enquête Ipsos 87 %  des asthmatiques  affirment maîtriser leur asthme . Mais lorsqu'on interroge les médecins, la réponse est tout autre. Ils estiment que moins d'un patient sur cinq a une bonne gestion de sa maladie , à l'image de l'alpiniste de l'extrême Catherine Destivelle et d'autres sportifs de haut niveau qui parviennent à mener une carrière sportive malgré leur asthme . Pour ce qui est des autres , soit ils sont totalement << dépassés>> (cela ne concerne heureusement qu'une minorité ), soit ils vivent avec un asthme << partiellement >> équilibré . C''est le cas de deux malades sur trois parmi ceux qui estiment maîtriser leurs symptômes.

    Savoir quel asthmatique on est

    << Pour pouvoir aider son patient à modifier ses  comportements , il faut bien le connaître , explique le Dr Gilles Jebrak , pneumologue à l'hôpital Bichat , car seule cette bonne connaissance permet d'identifier des << leviers >> d'actions efficaces .>> d'où l'intérêt de l'enquête Ipsos qui, après analyse de près de 50 000 avis trouvés sur le net , suivie d'entretiens personnalisés avec plus de 500 malades , fait émerger quatre catégories de patients ; les dominés, les insouciants, les réfractaires et les maitrisés . Pour les premiers , qui représentes un asthmatique sur dix , la maladie est envahissante , presque obsessionnelle . Elle empêche de vivre , 82 % des dominés déclarent faire attention au quotidien à ne pas déclencher de crise et 65 % redoute d'être seuls si celle-ci survient . Mais cette angoisse obsessionnelle et les précautions prises ne suffisent pas à équilibrer leur asthme , puisque 23 % font de six à dix crises par an . Plus jeunes , inconscients des risques encourus , les insouciants représentent plus d'un tiers de la population interrogée . Leur connaissance de la maladie est lacunaire , ils ne veulent pas de contraintes et souhaitent un traitement facile à prendre . Enfin , un asthmatique sur quatre fait partie des réfractaires : comme leur nom l'indique , ces derniers refusent l'idée même d'être malades , ce qui sous-entend qu'ils répugnent à modifier leur hygiène de vie et , à plus forte raison , à suivre un traitement de fond . Quant aux maîtrisés , on l'a vu, il sont encore rares .

     


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  • Ingrédients pour : 4 personnes

    Flans en duo de chou

    Préparation :  20 mn    Cuisson : 25 mn environ 

    Préchauffez votre four à 180° C (th6)

    Détaillez le brocoli et le chou-fleur en fleurettes

    Plongez 2 mn le chou-fleur dans une grande casserole d'eau bouillante salée 

    Ajoutez le brocoli et faites cuire pendant 5 mn environ (les légumes doivent rester l dente )

    Egouttez et laissez refroidir  

    Fouettez les œufs  avec la crème et le parmesan 

    Ajoutez le persil ciselé puis salez et poivrez 

    Beurrez et farinez 4 moules à muffins 

    Déposez-les sur la plaque du four 

    Répartissez le brocoli et le chou-fleur jusqu'en haut du moule 

    Versez l'appareil à flan 

    Enfournez 15 à 20 mn en surveillant la cuisson (plantez la lame d'un couteau pointu au cœur d'un muffin , elle doit ressortir bien sèche )

    Servez en accompagnement avec une viande ou un poisson .

     


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  •   Mettez ce que vous voulez dedans !

    Du beurre , de la crème ou de l'huile , tout convient à ces plantes potagères pour les rendre savoureuses et nous faire un bien fou .

    Les épinards

    Cru ou cuit , ce végétal curieusement doux au palais , réveille nos forces grâce à ses vertus antioxydantes et à sa teneur en vitamines .

    Ils doivent tout à Popeye

    Comme légume vert, les épinard se posent là ! leurs feuilles tendres , lisses ou cloquées , sont d'un vert profond . Et sans épine, même si paradoxalement leur nom évoque les premières variétés , qui étaient sauvages et piquantes . Si on trouve leur origine dans la perse antique (aujourd'hui l'Iran ) , avant l'ère chrétienne , Grecs et Romains pourtant gourmets , les ont totalement zappés . Il faut donc attendre le Moyen-Âge et les invasions sarrasines en Andalousie et en Sicile pour que les épinards arrivent jusque chez nous . Sans déclencher l'enthousiasme . Ils ne sont que des << herbes de carême >> ! Jusqu'au XVIe siècle  quand la gourmande Catherine de Médicis , qui épouse Henri II , introduit ses légume préférés et ses cuisiniers ! Les plats composés d'épinards sont appelés << à la florentine >> en son honneur , car c'est grâce à elle que ce légume est apprécié et cultivé . Mais leur meilleur promoteur reste Popeye , héros de dessin animé , qui leur assure enfin au XXe siècle la popularité

    Les champions d'Europe c'est nous !

    Est-ce les biceps de Popeye qui nous ont fit fantasmer ? Toujours est-il que nous sommes le premier producteur d'épinards en Europe (loin derrière la Chine avec 90 % de la production mondiale .) Remarquables aussi sont les noms des variétés anciennes et rustiques , car ils reflètent bien la force qu'ils sont supposés donner ; géant d'hiver, monstrueux de Viroflay et, pourquoi pas , l'incroyable Hulk ! Sur près de 120 000 tonnes produites dans l'année - en Bretagne , Picardie et îles de France au printemps et en automne , et en PACA pendant l'hiver - nous n'en dégustons que 15 % frais . Le reste est destiné , pour 75 % au surgelé, et 25 % à la conserve et aux plats cuisinés .

    Bons pour tout

    Si leur réputation de pourvoyeurs en fer est surfaite , le cocktail de minéraux antioxydants, fibres et vitamines qu'ils nous offrent , peu calorique , est source de bienfaits et de bien-être . Cuits , à la crème fraîche, ils se marient avec les œufs ou les poissons . En gratin , avec une béchamel , en lasagne ou en cannelloni avec de la ricotta , ils sont à fondre , avec les fromages de chèvres , il forment les garnitures de tartes et feuilletés . Pour des salades vitaminées , mêlez les jeunes pousses crues aux pommes, poire et agrumes, et à de l'huile de noix ou d'olive .

    Le petit plus

    Parce que rien ne vaut les épinards frais , vous aurez peut-être envie de les cueillir ou même de les cultiver vous-même ? Voici des pistes à suivre près de chez vous pour vous encourager dans votre désir de faire pousser de belles graines potagères . Explorez le réseau des potagers d'exceptions , ouverts à la visite dans toutes les régions de France, et pas seulement le potager du roi , à Versailles .On y va pour le plaisir des yeux , mais aussi pour y découvrir des variétés rares , ou ordinaires de la culture et un savoir-faire toujours au top niveau . Ce sont aussi de lieux de recherche , d'échanges et de conseils pour les jardiniers amateurs ... ou futur .(Source: Télé-Loisirs . Photos du net )

    A visiter : Le charmant potager de la reine , à Versailles (photo ci dessous ).

    Les épinards

    Voir le site : http://www.potagers-de-france.com


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  • . . . Au fromage 

    Ingrédients pour : 6 personnes 

    Quiches de brocoli ...

    Préparation : 30 mn        Cuisson : 35 mn 

    Etalez la pâte et découpez 6 disques à la taille des moules à tartelettes

    Garnissez -les , puis piquez les fonds à la fourchette et réservez au frais 

    Lavez le brocoli et détaillez-le en petites fleurettes

    Plongez-les 2 mn dans une casserole d'eau bouillante salée 

    Rafraichissez-les ensuite dans de l'eau glacée 

    Egouttez au bout de 5 mn 

    Dans un saladier : fouettez vigoureusement les œufs avec la crème 

    Salez et poivrez puis ajoutez 2 pincées de muscade

    Préchauffez votre four à 180 °C (th6)

    Répartissez les fleurettes sur les tartelettes 

    Recouvrez de l'appareil aux œufs

    Parsemez de l'emmental râpé 

    Enfournez 30 mn environ 

    Servez les quiches bien chaudes en compagnie d'une salade verte .

     

     

     

     


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