• Les virus sont de sortie et, avec eux , les infections ORL qui nous mettent K-O . Apprenez à les traiter efficacement .

    On reconnaît les symptômes - nez qui coule, gorge irritée , tête dans un étau - mais on ne met pas forcément les bons mots sur notre mal . Dommage , car identifier permet souvent d'adopter le bon traitement .

    Les maux de l'hiver

    Rhinite ou rhino-pharyngite: une infection virale très contagieuse

    Ce qu'on appelle communément rhume et une infection virale déclenchée par un rhinovirus . Elle survient par épidémies , est très contagieuse et se manifeste d'abord par une rhinite ; on éternue, on a le nez qui coule , puis ce dernier peut se boucher . Mais , le plus souvent , le virus ne s'arrête pas à ce stade là , et touche progressivement l'ensemble des voie respiratoires . Quand les symptômes s'accompagnent d'un écoulement dans la gorge, qui irrite les muqueuses on parle de rhino-pharyngite .

    Sinusite , otite, bronchite :  une évolution normale du rhume

    L'infection virale et l'inflammation qui l'accompagne peuvent aussi s'étendre aux oreilles et/ou aux sinus , et aux bronches . Des sécrétions stagnent , entraînant soit une sensation d'oreilles bouchées , soit des douleurs au niveau des orbites ou du front, soit encore une toux grasse et profonde . Il ne s'agit pas d'une complication mais plutôt d'une évolution normale de la maladie . Généralement , elle passe en quinze jours avec des symptômes qui diminuent à partir du quatrième jours . Elle peut cependant durer plus longtemps chez les personnes au terrain ORL fragile (asthmatiques, fumeurs...). Même dans ces cas là , antibiotiques et corticoïdes restent inutiles car la pathologie est d'origine virale et non bactérienne .

    Comment diminuer les symptômes

    Il n'y a pas grand chose à faire contre le rhume , à part bien s'hydrater (eau, thé, bouillon ...), ce qui favorise l'élimination du virus .On peut en apaiser les symptômes grâce à un spray d'eau de mer pour dégager le nez , et avec du paracétamol ou de l'aspirine , en cas de fièvre . Les sprays et pastilles à base d'actifs naturels -thym, propolis, érysimum- apaisent la gorge . on évite ceux contenant un anesthésique local , qui assèche encore plus les muqueuses . Les médicaments <<spécial rhume>> 2 en 1 (associant paracétamol et vasoconstricteur) peuvent  être pris ponctuellement si l'on est gêné pour travailler ou dormir .En effet, ils présentent beaucoup d'effets secondaires . On ne les utilise pas plus de cinq jours et en prenant soin de respecter  la notice .

    La grippe , un cas à part

    La grippe n'et pas causée par la même famille de virus . Si certaines peuvent être confondues avec un gros rhume, d'autres entraînent des symptômes plus soudain et violents ; la fièvre est généralement importante , avec des frissons et des douleurs musculaires (comme des courbatures) qui peuvent nous clouer au lit . Le repos est lors conseillé durant plusieurs jours . Il faut également boire beaucoup et chaud pour ne pas se déshydrater , et prendre du paracétamol pour la fièvre et la douleur . En cas de forte montée de température , il est vivement conseillé de consulter un  médecin .

    Le petit plus

    Nez bouché ou qui coule ? rien de grave si l'on adopte les bons réflexes . Pour déboucher le nez , dégager les bronches et trouver enfin le sommeil , faites une inhalation d'huiles essentielles (pin sylvestre , thym...) ou appliquez sur la poitrine un baume à l'eucalyptus .

    L'avis de l'expert 

    Pr Pierre Bonfils , ORL à l'hôpital européen Georges Pompidou à Paris

    Les maux de l'hiver

    << Un rhume passe tout seul >>

    Quels sont les bons réflexes en cas de rhume ?

    On a tendance à consulter son médecin vers le quatrième jour . On a alors l'impression que les symptômes diminuent grâce aux médicaments prescrits , alors qu'ils étaient déjà dans l phase descendante de l'évolution du rhume ! Cette attitude entraîne une surconsommation de médicaments , notamment d'antibiotiques . Sauf exception , un rhume passe tout seul et nécessite uniquement d'aller voir son pharmacien .

    Quand faut-il consulter ?

    Lorsqu'on a une fièvre importante (supérieure à 38,5° C ou des douleurs très intenses , car il peut s'agir d'un complication de sinusite .

    Quand parle-t-on de maladie chronique ?

    Il est normal de connaître deux ou trois épisodes viraux par an . Au delà , il ne s'agit plus d'un rhume à répétition , mais d'une maladie chronique sous-jacente , qui est différente puisqu'elle n'est pas d'origine virale . On peut être en présence d'une rhinite , 'une sinusite ou d'un bronchite chronique . Il est alors indispensable de consulter pour en déterminer la cause (bilan allergologique, examens supplémentaires ...). (Source :Télé-Loisirs. )


    3 commentaires
  • << Oui , je fais toujours du vélo ! >> par Michel Le Claire

    Retraité de la sécurité sociale depuis 2006, Michel Le Claire est président de L'AFD ( association française des diabétique) de Vannes et membre du club de Vannes cyclo-randonneurs

    Est-ce parce que j'ai vu le jour le 18 juillet 1949 , c'est-à-dire pendant le tour de France ? Toujours est-il que j'aime le vélo .

    Instants de vie

    Je ne pourrai jamais être de ceux qui disent : << j'ai fait beaucoup de vélo dans ma jeunesse , ou jusqu'à tel ou tel âge >> ou <<je vis me mettre (ou me remettre) au vélo.  >>  Pour moi , comme je n'ai jamais cessé de marcher depuis que j'ai appris à le faire, je n'ai jamais cessé d'aller à vélo depuis que je sais me tenir sur deux roues . Depuis ce jour de mon quatrième anniversaire , dont je me souviens parfaitement et où je connus l'immense bonheur de recevoir en cadeau de mes parents mon premier vélo, je puis affirmer n'avoir jamais passé plus de trois mois consécutifs sans faire de bicyclette .

    << Je rêve de devenir peut-être un jour un champion . >>

    Bien entendu , comme pour beaucoup de petits garçons , le vélo, pour moi, c'étaient d'abord les courses , les coureurs, le tour de France , le rêve de devenir peut-être un jour un champion ... Il n'est donc pas étonnant que j'ai pratiqué la compétition durant de nombreuses années .Elle m'a apporté certains plaisirs non négligeable , mais à vrai dire , j'ai connu seulement , au niveau modeste auquel j'évoluais , des résultats me permettant de me situer dans une bonne moyenne , sans plus . Mais j'ai aussi été fasciné dès mon tout jeune âge par les épreuves d'endurance . Découvrir que des hommes pouvaient courir à pied durant 42 km au cours d'un marathon , couvrir à vélo 600 km sur Bordeaux-Paris et même 1200kmsur Paris-Brest-Paris , cela me faisait rêver . Aussi en 1979 , après plusieurs tentatives réussies sur de longues distances , je décide de m'attaquer à Paris-Brest-Paris , devenue une randonnée et non plus une course , organisée tous les quatre ans . Pari réussi certes mais la volonté de replonger pour quelques années dans le milieu de la compétition étant encore fort , je ne participe pas à l'édition suivante , en 1983 .

    << Un "ennui de santé" me tombe dessus brutalement >>

    En septembre 1987 , je viens d'avoir 38 ans .Cette fois , je suis à nouveau au départ de Paris-Brest-Paris . Mais voilà que , peu de temps après mon retour , un "ennui de santé" , comme l'on dit me tombe dessus brutalement . Vais-je devoir renoncer à ma passion des grandes distances à vélo , comme me l'affirment avec un brin de compassion quelques membres de mon entourage familial ou amical ? Non, bien au contraire !

    C'est donc mon histoire de cyclotouriste devenu diabétique ou plutôt de diabétique demeuré cyclotouriste , que je voudrais conter ici , au travers de vingt-six récits , présentés dans l'ordre chronologique. Puisse sa lecture donner à ceux qui partage mon intérêt pour ce type d'aventures tout le plaisir que je souhaite leur faire goûter . Et puisse-t-elle communiquer à mes semblables la conviction que le diabète n'est pas un obstacle à la réalisation de leurs rêves .

    Car après toute ces années , grâce à ceux qui m'ont apporté leurs soins , grâce enfin au sport et au vélo en particulier , je puis affirmer que si je n'ai jamais été heureux d'être devenu diabétique , je suis quand même un  diabétique heureux . Et je fais toujours du vélo ... ( Source : équilibre bien vivre son diabète ; mars-avril 2015 N° 304)


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