• Ingrédients pour :  4 tartelettes

    tartelettes aux fleurs de légumes

    Préparation : 20 mn      Cuisson :  30 mn

    Décongelez la pâte .

    Pelez les carottes .

    Coupez les extrémités de vos légumes .

    Réalisez à la mandoline des lamelles de ceux-ci .

    Plongez-les 20 secondes dans de l'eau bouillante salée avant de les rafraîchir puis de les sécher entre 2 torchons .

    Coupez vos tranches de jambon en longues bandes.

    Etalez la pâte à pizza et réalisez 4 disques .

    Beurrez et farinez vos moules avant d'y déposer vos disques .

    Tartinez le fond de vos tartes de moutarde.

    Placez trois lamelles de courgette verte à la queue leu leu en les chevauchant légèrement .

    surmontez-les de 3 lamelles de courgettes jaunes , 3 lamelles de carottes et de 2 bandes de jambon .

    Répétez l'ensemble de ce montage pour obtenir 8 couches .

    Roulez avec précaution et déposez dans vos moules

    Arrosez d'un peu d'huile d'olive .

    Salez et poivrez .

    Enfournez pendant 30 mn à 180°C. (th6)

     


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  •  Record du monde : un anglais meurt 33 ans après une greffe cardiaque

    trente trois ans de greffe de coeur

    Le transplanté qui a vécu le plus longtemps après sa greffe de cœur est décédé cette semaine. Son histoire donne de l'espoir à tous les malades dans le même cas.

    C’est un record mondial, et un espoir pour tous les transplantés cardiaques. John McCafferty, l’homme qui a vécu le plus longtemps après une greffe de cœur, s’est éteint ce mardi en Angleterre. Il avait 73 ans, et  a survécu trente-trois ans après son opération.

    En 1982, la mauvaise nouvelle était tombée comme un couperet pour cet homme tranquille, originaire d'Ecosse. Alors qu’il n’avait que 39 ans, les médecins lui avaient en effet diagnostiqué une cardiomyopathie dilatée.

    Cette pathologie correspond à une dilatation des ventricules qui limite la capacité du cœur à assurer sa fonction de pompe. Les conséquences peuvent être très graves, donnant souvent lieu à une situation d’insuffisance cardiaque et augmentant le risque de mort subite.

     33 ans de vie après la greffe

    John McCafferty avait pu bénéficier rapidement d’une greffe, réalisée par le Pr Sir Magdi Yacoub, à l’hôpial de Harefield de Londres. La première greffe de cœur jamais réalisée avec succès avait eu lieu plus d’une décennie avant, en 1967, en Afrique du Sud. Malgré ce succès, reproduit plusieurs fois, les professionnels de santé n’étaient pas en mesure d’annoncer un pronostic vital précis aux patients. Pour John McCafferty, l’équipe médicale ne lui avait pas donné plus de cinq ans à vivre. 

    Plus de trente ans après sa greffe, en 2013, il leur a prouvé le contraire, en faisant une entrée fracassante dans le Livre des records. Il y a en effet été inscrit comme le transplanté cardiaque ayant vécu le plus longtemps.

    Avec son épouse, Ann, il n’a cessé de parcourir le pays pour rencontrer des élèves, des patients et des associations afin de les sensibiliser à l’importance du don d’organe, et au fait qu’un tel geste pouvait sauver des vies.


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  • Greffes d'organes : quelle est la situation en France ?

    Les greffes d'organes connaissent un succès croissant en France selon le dernier bilan de l'Agence de la biomédecine.

    Les greffes d'organes en 2015

    Le nombre de greffes d'organes a encore progressé l'an dernier en France, au rythme de plus de 15 greffes par jour, pour atteindre 5.746, dépassant l'objectif fixé pour fin 2016. En revanche, la liste d'attente continue de s'allonger selon des chiffres de l'Agence de la Biomédecine. "La greffe ne permet plus seulement de sauver des vies, elle s'impose comme un atout thérapeutique majeur qui offre aux patients et à leur entourage une qualité de vie retrouvée", souligne l'agence sanitaire qui dévoile mardi 16 février  2016 son nouveau bilan annuel.

    Plus d'un tiers d'augmentation en 10 ans

    En dix ans (2006-2015), le nombre de greffes d'organes a augmenté de plus d'un tiers (près de + 35,2 %). Et, en France en 2015, 54.659 personnes étaient porteuses d'un organe greffé ("greffon") fonctionnel. La rançon du succès : la liste nationale des personnes en attente de greffe ne cesse de croître. "Elles sont aujourd'hui 21.378", contre 20.311 l'an dernier, une bonne moitié concernant le rein. En 1997, 8.733 personnes étaient inscrites sur liste d'attente.

    Pour augmenter le nombre de greffons disponibles, l'agence encourage depuis quelques années notamment le prélèvement de reins sur donneurs vivants. Cette pratique poursuit sa progression, avec 547 donneurs vivants prélevés d'un rein l'an dernier (contre 514 en 2014 et 302 en 2011), et représente 15,7 % de l'ensemble des greffes rénales. Les donneurs sont pour la plupart des membres de la famille ou de l'entourage d'un malade, devant subir des séances contraignantes de dialyse pour pallier la défaillance des reins. De la même façon, 24 greffes de foie partielles ont été réalisées l'an dernier grâce à des donneurs vivants (12 en 2014).

    Grâce à la greffe, la vie des patients s'améliore

    Dans le cas du rein, la survie globale du greffon rénal pour les 24.147 malades ayant bénéficié d'une greffe entre 1993 et 2005 est de 90,4 % à 1 an, 79,1 % à 5 ans et 62,5 % à 10 ans. Ainsi "au bout de 10 ans, près des deux tiers des greffons rénaux sont toujours fonctionnels", note-t-elle. Même certains greffés du cœur mènent, 10 ans après l'opération, une vie professionnelle et sociale épanouie, souligne l'agence sanitaire. "Les médecins encouragent les personnes greffées à refaire du sport, ce qui leur permet de se réconcilier avec leur corps et d'enregistrer, au-delà des bénéfices thérapeutiques, des bienfaits psychologiques", relève-t-elle.

    Enfin, le taux d'opposition aux prélèvements après le décès d'une personne susceptible de donner ses organes est par ailleurs "en légère diminution avec une moyenne nationale de 32,5 % (33,5 % en 2014)".

     

     


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  • Forte croissance de l'activité de greffe rénale en 2015 !

    Mis à jour le mardi, 16 février 2016 11:35 - Écrit par Yvanie le mardi, 16 février 2016 11:34

    Activité de greffe rénale 2015

    L'Agence de la biomédecine annonce ce jour les résultats de l'activité de greffe en 2015. Ils sont très bons, avec une augmentation importante du nombre de prélèvements et de greffes réalisés.

     

    3470 greffes de rein ont pu être réalisées en 2015, soit 7,4 % de plus que l’année précédente, dont 537 (soit plus de 15,5%) l’ont été grâce au don du rein d’une personne vivante (514 en 2014). 

    L'Agence de la biomédecine insiste aussi sur l'amélioration des résultats des greffes. La survie globale du greffon rénal pour les 24 147 malades ayant bénéficié d’une greffe entre 1993 et 2005 est de 90,4% à 1 an, 79,1% à 5 ans et 62,5% à 10 ans. Cela signifie qu’au bout de 10 ans, près des deux tiers des greffons rénaux sont toujours fonctionnels. 

    En parallèle, l’activité de prélèvement sur des donneurs décédés connaît une nette augmentation de près de 7% (+6,9%) avec 1769 donneurs en 2015 (1655 en 2014). Le taux d’opposition est en légère diminution avec une moyenne nationale de 32,5% (33,5% en 2014).

    L'Agence insiste enfin sur le lancement d'un nouveau programme de prélèvement, que Renaloo évoque régulièrement depuis plusieurs années et qui a enfin démarré depuis fin 2014, dans cinq sites pilotes : les prélèvements d’organes sur donneurs décédés après arrêt circulatoire à la suite de la limitation ou de l’arrêt des thérapeutiques (Maastricht III). Au total, 15 donneurs ont été prélevés d’au moins un organe en 2015. 26 greffes rénales fonctionnelles ont pu être réalisées. Ce type de greffons représente actuellement 51% des greffes rénales réalisées aux Pays Bas, 38% au Royaume Uni et 19% en Belgique. ( Source : Renaloo)


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  • Ingrédients pour :  6 personnes

    Quiche sans pâte (poulet/petits pois)

    Préparation : 10 mn        Cuisson : 40 mn

    Battez les œufs avec le lait et le fromage blanc dans un saladier.

    Ajoutez la farine tamisée et mélangez .

    Coupez les blancs de poulet en petits cubes .

    Emincez les oignons .

    Emiettez le fromage de chèvre frais .

    Zestez le demi citron .

    Hachez les feuilles d'estragon et de menthe .

    Ajoutez l'ensemble de ces ingrédients ainsi que les petits pois à votre pâte .

    Salez , poivrez , puis mélangez .

    Beurrez et farinez un moule .

    Versez votre préparation et enfournez pendant 40 mn à 180°C ( th 6).

    Laissez refroidir avant de démouler .

    Le petit plus

    Au moment du service , saupoudrez de noix de coco râpée .

    Accompagnez votre quiche sans pâte de salade verte assaisonnée d'une vinaigrette allégée  ou un coulis de tomate .

     


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  • Cinq astuces pour faire des tartes extra-lights

    Pratiques, économiques mais pas forcément toujours très diététiques, les tartes et quiches pèsent sur la balance. Quelques ruses pour se régaler sans culpabiliser.

    Des tartes extra-lights

    Opter pour une pâte à pizza à chaque fois que possible

    Pauvre en matières grasses (à l'exception éventuelle d'un filet d'huile d'olive) , elle ne contient que 280 Calories pour 100 g contre 375 calories environ pour les pâtes feuilletées e brisées et près de 400 calories pour la pâte sablée . Autre avantage ; elle s'utilise en couche très fine .

    Faire sa pâte maison

    Contrairement aux idées reçues, c'est rapide ( 10 mn environ) et cela permet d'alléger les ingrédients . On peut choisir du beurre light , voire le remplacer en tout ou partie par du fromage blanc ou des petits suisses . On peut aussi associer la farine à de la maïzena plus légère et digeste .

    Remplacer sa pâte feuilletée par des feuilles de bricks

    A raison de trois feuilles à superposer. Nettement moins caloriques , les feuilles de brick conservent le côté croustillant de la pâte feuilletée . On pourra les badigeonner très légèrement de jaune d'œuf pour garder le doré .

    Garder la main légère sur le fromage et la crème

    Ils ajoutent beaucoup de lipides aux tartes . Les fromages frais de chèvre ou de vache sont moins caloriques que le gruyère ou le comté . La crème peut être allégée ou diluée dans du lait .

    Préparer une quiche sans pâte

    En ajoutant 2 cuillerées de farine à votre appareil pour lui assurer une bonne tenue . Il est important de bien graisser le moule et le chemiser de papier sulfurisé . Saler , poivrer et assaisonner d'épices pour relever .


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  • Trop de substances dangereuses dans les cosmétiques pour bébés

    substances dangeruses pour bébé

    Les shampoings, lotions, laits nettoyants, lingettes et autres cosmétiques utilisés au quotidien pour les bébés comportent encore trop de substances chimiques potentiellement dangereuses ou allergènes. C'est ce que déplore l'ONG Women in Europe for a Common Future (WECF) dans une étude à paraître lundi.

    WECF a passé au crible 341 produits cosmétiques pour bébés en juillet et août 2015, vendus en France dans les pharmacies, parapharmacies, supermarchés, mais aussi les magasins biologiques. Sur la base des études scientifiques et des évaluations des autorités sanitaires de l'Union européenne (comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, SCCS) et française (Agence nationale de sécurité du médicament, ANSM), cette ONG a classé les ingrédients qui composent ces produits selon trois catégories: risque élevé, risque modéré et risque faible ou non identifié.

    Risque élevé pour 299 produits

    Les résultats de cette enquête montrent qu'une large majorité de produits, 299 sur 341, sont composés d'ingrédients à risque élevé. On retrouve en effet un allergène par contact (la méthylisothiazolinone ou MIT) dans 19 produits, dont sept lingettes, un conservateur soupçonné d'effets toxiques sur la reproduction (le phénoxyéthanol) dans 54 produits, dont 26 lingettes, ainsi que des parfums dans 226 produits, impliquant des risques potentiels d'allergies. 

    Dès décembre 2012, la Société française de dermatologie avait révélé que le MIT, conservateur très largement utilisé dans les cosmétiques en remplacement des parabens (eux-mêmes accusés d'être des perturbateurs endocriniens), entraînait un nombre croissant d'irritations et d'eczémas. En septembre 2014, Bruxelles avait d'ailleurs imposé de réduire son usage sans toutefois l'interdire. Finalement, «seul le liniment ne présente aucune substance à risque élevé», a commenté Elisabeth Ruffinengo, responsable projets santé-environnement de WECF.

    L'ONG a en outre retrouvé quatre ingrédients ou familles d'ingrédients classés à risque modéré dans 181 produits: l'EDTA, un composé très présent dans les produits moussants (shampoings et bains), des sulfates (laureth et lauryl sulfate), qui sont des agents moussants potentiellement irritants, ainsi que des huiles minérales, issues de la chimie du pétrole, pouvant être contaminées par des impuretés et des nanoparticules, «dont les effets sont encore mal évalués». L'EDTA a été retrouvé dans 87 produits, dont 30 lingettes; les sulfates dans 50 produits, en grande majorité des produits pour le bain et des shampoings; les huiles minérales dans 30 produits, majoritairement des crèmes et lotions; enfin, les nanoparticules, dans 14 produits solaires.

    Interdiction demandée pour trois ingrédients

    WECF, qui repose sur un réseau de 150 organisations environnementales et féminines présentes dans 50 pays, demande l'interdiction des trois ingrédients à risque élevé dans tous les cosmétiques destinés aux enfants de moins de trois ans. «On a été très surpris par l'omniprésence de parfums dans la quasi-totalité des produits», alors que cet ingrédient, totalement superflu, peut causer des allergies par contact, a souligné Mme Ruffinengo. «Il y a eu certes des progrès réalisés» dans la composition des cosmétiques pour bébés, a-t-elle ajouté. Mais le principe de précaution voudrait qu'on n'utilise pas des substances dont on sait qu'elles sont potentiellement dangereuses».

    Car la peau du bébé et du jeune enfant est particulièrement fragile. «Son pH est neutre durant les premières semaines et elle n'est pas encore protégée par le film hydrolipidique qui met les cellules à l'abri des influences extérieures. Elle est aussi plus perméable que celle de l'adulte, car les cellules de l'épiderme ne sont pas encore suffisamment soudées les unes aux autres», explique l'ONG. En outre, chez le bébé, la zone du siège, souvent humide et chaude, est particulièrement sensible «car elle favorise l'absorption des substances par voie cutanée». Or, l'étude montre que les ingrédients incriminés se retrouvent très souvent dans les lingettes. «C'est très inquiétant. Les lingettes sont très utilisées car elles sont pratiques, sans rinçage, transportables partout», a relevé Mme Ruffinengo.

    En octobre 2013, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir avait passé au ban d'essai 27 lingettes pour bébés et avait constaté que 94% des lingettes testées pourraient être nocives. L'ANSM avait elle-même recommandé en 2012, à titre de précaution, de ne pas utiliser des lingettes pour bébés contenant du phénoxyéthanol, ce même conservateur classé à risque élevé par WECF. (Source :Le parisien du 15 02 2016)


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  •  Il est six heures du matin. Comme chaque jour, à cette même heure, ma préposée préférée me caresse le bras et me réveille en douceur. J'ouvre le...s yeux et aperçois son beau et sincère sourire. Je suis content de la voir.

    Elle me déshabille et commence à me laver dans mon lit à la débarbouillette. Je n'ai pas de bain aujourd'hui ? Mais non, vous savez bien que ce n'est qu'une fois par semaine, me dit-elle. La désolation visible dans son regard, elle compte et me dit c'est dans quatre jours.

    Bon, on enlève la couche, monsieur. Oh, mais vous êtes pas mal souillé ce matin! Les couches sont comptées. Parfois, les préposés en prennent à d'autres patients qui en ont moins besoin que moi, mais il semble que cette nuit tout le monde a utilisé son quota à cause de la gastro. Ma préposée me lave et me crème les fesses et les parties, car j'ai des rougeurs, et m'enfile une couche propre et mon beau pyjama bleu que ma femme m'a donné.

    Ma femme? Elle est partie pour un monde meilleur, comme on dit, il y a trois ans. Elle me manque beaucoup. Nous avons passé cinq décennies ensemble. Après mon AVC, elle s'est occupée de moi durant cinq ans. Maintenant, elle est morte. Son coeur a flanché. Elle était épuisée, la pauvre. Jeune, je travaillais beaucoup, même le samedi. Elle aura donc élevé nos trois enfants pratiquement seule. Parfois, je me sens coupable de ne pas avoir été présent plus souvent.

    Je n'en parle pas souvent, mais je me demande pourquoi mes deux garçons et ma fille ne viennent pas me visiter de façon régulière. Je crois qu'ils m'en veulent pour la mort de leur maman chérie. Si elle ne m'avait pas consacré toutes ces heures, ces mois, ces années peut-être serait-elle toujours parmi nous, qui sait ?

    ***

    Ma préposée est prête pour mon lever. Elle me tourne d'un côté, puis de l'autre, afin d'installer la toile attachée avec des chaines au lève-personne, installé au plafond. Ma préposée n'a pas le choix, car elle est seule dans ma section. J'ai une jambe paralysée, et l'autre ne me porte plus depuis deux ans. Me voilà donc suspendu au-dessus de mon lit. Deux minutes plus tard, je suis assis dans mon fauteuil roulant. Ma préposée me laisse. Elle doit aider trois autres patients avant de quitter le travail à huit heures. Elle me prend la main et m'embrasse sur le front.

    L'heure du déjeuner arrive. Un homme que je ne connais pas entre dans ma chambre. Il ne se présente pas, n'a pas de sourire et me parle fort. Je ne suis pourtant pas sourd. Je regarde sa carte d'identité: c'est un préposé qui nous arrive d'une agence de placement. Encore un autre! Je ne comprends pas comment ce foutu CHSLD est organisé. Jour, soir et nuit, nous avons souvent des préposés d'agence, mais rarement les mêmes. J'ai déjà posé cette question à la directrice, que je n'ai vu que deux ou trois fois depuis que je suis ici. Elle m'a répondu que le centre a beaucoup de difficulté à retenir son personnel.

    Me voilà rendu à la cafétéria, où mon déjeuner m'attend. Mon café et mon eau sont épaissis puisque, depuis mon AVC, j'ai des problèmes à avaler. C'est comme si vous ajoutiez de la fécule de maïs à votre café chaque matin. On s'habitue, j'imagine, mais ce n'est pas encore le cas pour moi...

    ***

    Après ce succulent (!) repas, mon préposé, qui passe plus de temps sur son téléphone intelligent qu'auprès des patients, me conduit à la salle communautaire. En roulant devant la salle de bain, je lui demande s'il pourrait m'aider à aller à la toilette. «Mais vous avez une couche!», me répond-il, en continuant à me pousser vers la salle. Je tente tant bien que mal de me retenir, mais en suis incapable. Je fais dans ma couche. Me voilà donc assis pour une partie de la journée dans mes selles et dans mon urine.

    Après avoir joué au bingo et écouté les deux mêmes vieilles qui chantent chaque matin, on va dîner. Ensuite, mon pas très souriant ami me conduit à ma chambre à ma demande, car j'ai besoin de faire une sieste. Je lui explique comment fonctionne le lève-personne puisqu'il n'en a aucune idée. Une fois couché dans mon lit, je sens que j'ai des selles jusque dans mon dos.

    Je tourne d'un côté et puis de l'autre, et mon nouvel ami me lave et me crème. Honnêtement, il a bien fait cela et je l'en remercie.

    ***

    Je vous épargne le reste de la journée, car c'est toujours pareil. Toujours la même routine, jour après jour après jour.

    Pourquoi qualifie-t-on ces endroits de milieux de vie? Ma vie avant d'arriver en CHSLD ne ressemblait en rien à ces journées routinières et ennuyantes. Je me lavais jusqu'à deux fois par jour. Ici, si je suis chanceux et s'il n'y a pas manque de personnel, c'est un bain par semaine. Les autres jours c'est face, aisselles, fesses et mes parties. Je me demande si la directrice, ou encore le ministre de la Santé, se lave à la débarbouillette...

    Bon assez chialé pour aujourd'hui. Je continue ma journée en pensant à mon épouse et au temps où, comme vous, je ne me préoccupais pas du sort des vieux.

    Jean Bottari
    Auteur et préposé aux bénéficiaires.

     

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    L'auteur déplore, à l'aide du récit d'un vieillard paralysé, les conditions de vie dans les CHSLD.   Photo Olivier Pontbriand, archives La Presse.ca du 04 février 2014

     

     

    Ma vie au CHSLD

    http://www.lapresse.ca/…/…/04/01-4735623-ma-vie-au-chsld.php


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  • Quelles recommandations si vous êtes sur le continent américain ?

    Publié le 04 février 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Le virus Zika circule dans plusieurs pays, notamment en Amérique latine et dans les départements français d'Amérique. Il se transmet à l'homme par l'intermédiaire d'une piqûre de moustique. Si vous vivez ou si vous vous rendez dans une zone à risque, suivez les recommandations du ministère des Affaires étrangères et celles du ministère de la Santé.

    Dans les zones à risque :

    • suivez les recommandations des autorités locales ;
    • protégez-vous des moustiques.

    Ce moustique étant surtout actif le jour, c'est donc surtout dans la journée qu'il faut se protéger et en particulier en début et fin de journée :

    • portez des vêtements amples et longs couvrant les bras et les jambes jusqu'aux chevilles ;
    • utilisez de préférence des vêtements imprégnés avec un produit insecticide spécial pour tissu et un répulsif sur les zones découvertes de la peau (pour les femmes enceintes et les enfants, demandez l'avis de votre médecin ou d'un pharmacien) ;
    • utilisez des moustiquaires et des diffuseurs électriques à l'intérieur de la maison et des tortillons d'insecticide à l'extérieur ;
    • détruisez les larves des moustiques et leurs gîtes potentiels de reproduction autour et dans la maison en supprimant les soucoupes sous les pots de fleurs et en vidant au moins une fois par semaine tous les récipients contenant de l'eau stagnante.

    Pour en savoir plus avant de partir dans l'un des pays concernés, consultez sur le site du ministère des Affaires étrangères

    http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/


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  • Malades et personnes en fin de vie : les droits évoluent

    Publié le 09 février 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

    Soins palliatifs

    Les conditions dans lesquelles il peut être mis fin à la vie de personnes en phase avancée ou terminale d'une maladie incurable sont modifiées par la loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie.

    Sédation profonde et continue

    Cette loi prévoit qu'une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associée à une analgésie (fin de la perception de la douleur) et à l'arrêt des traitements de maintien en vie, puisse être mise en œuvre à la demande de patients atteints d'une affection grave et incurable engageant à court terme le pronostic vital.

    Cette sédation pourra être effectuée :

    • lorsque le patient est exposé à une souffrance réfractaire aux traitements ;
    • ou lorsqu'il décide d'arrêter un traitement et est susceptible de subir en conséquence une souffrance insupportable.

    Une telle sédation pourra également être appliquée à un patient se trouvant dans l'incapacité d'exprimer sa volonté lorsque l'équipe médicale décide d'arrêter un traitement de maintien en vie afin d'éviter l'acharnent thérapeutique.

    La sédation profonde et continue sera décidée selon une procédure collégiale dont les conditions de mise en œuvre seront définies par décret.

     

    Directives anticipées

    La loi du 2 février 2016 modifie par ailleurs les conditions de prise en compte par les médecins des directives anticipées et le rôle des personnes de confiance.

    Les directives anticipées s'imposent désormais au médecin sauf en cas d'urgence vitale ou lorsqu'elles apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale. Le refus d'appliquer des directives anticipées sera décidé à l'issue d'une procédure collégiale dont les conditions de mise en œuvre seront définies par décret. Cette décision sera inscrite au dossier médical et la personne de confiance désignée par le patient ou, à défaut, sa famille ou ses proches, en seront informés.

    Enfin, en l'absence de directives anticipées, le médecin a l'obligation de consulter la personne de confiance ou, à défaut, un membre de la famille ou un proche d'un patient hors d'état d'exprimer sa volonté, afin de connaître ses souhaits relatifs à sa fin de vie.

    Pour en savoir plus

    https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2016/2/2/AFSX1507642L/jo/texte

     

     

     

     


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