• Ingrédients  pour 4 personnes
      
     

    Fraîcheur d'écrevisses à la menthe



    Préparation et cuisson :


    Cuire les écrevisses au court-bouillon avec le bouquet garni.
    décortiquez -les

    Gardez les pinces et les têtes pour la décoration .

    Réservez les queues .

    Préparation du taboulé :

    pour un volume de semoule , faire bouillir un volume et demi d'eau avec un peu d'huile d'olive et la fleur de thym .

    Verser l'eau sur la semoule .

    Egrener la semoule .

    Ajouter les poivrons coupés en très petits dés et la menthe ciselée.


    Mouler le taboulé dans un cercle au centre de l'assiette .

    Poser les queues dessus .


    Assaisonner avec une petite crème aigrelette (crème allégée , citron , sel et poivre ).


    Décorer avec les têtes et les pinces .


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  • Hépatite C : 10 ans pour en finir avec la maladie

     
    L'arrivée des nouveaux traitements contre l'hépatite C permet d'envisager l'éradication de cette maladie chronique dans les 10 années à venir.  

    Nouveaux traitements cotre l'hépatiet C

    L’Association française pour l’étude du foie (AFEF) veut éradiquer l’hépatite C dans les 10 ans à venir. Utopie ou réalité ? L’efficacité des nouveaux traitements explique cette volonté affichée. « Nous sommes passés de traitements lourds et longs avec des effets indésirables importants et des taux de guérison de l’ordre de 70 % à des traitements simples, courts, bien tolérés et qui assurent des taux de guérison de plus de 95 % le plus souvent en seulement 3 mois », a expliqué ce vendredi Victor de Ledinghen, le secrétaire général de l’AFEF.

    Ces traitements sont les antiviraux à action directe (AAD), comme le sofosbuvir (appelé le Solvadi), arrivés sur le marché il y a moins de cinq ans. Aujourd’hui, les spécialistes disposent de 7 molécules qui, en association, permettent d’obtenir de très bons résultats, « y compris chez les sujets en échec de traitements par interféron et ribavirine (premiers traitements de l’hépatite C, ndlr), chez les malades ayant une cirrhose ou présentant une récidive après une transplantation et chez les personnes co-infectées par le VIH », a indiqué l’AFEF.

    Une révolution récente

    L’offre thérapeutique devrait d’ailleurs se diversifier d’ici à 2016 avec la commercialisation d’au moins 3 médicaments supplémentaires, ce qui permettrait aussi de réduire les prix exorbitants. Dans un article publié au début du mois de mai, Pourquoidocteur détaillait justement le coût initial élevé de ces traitements (jusqu’à 50 000 euros pour 3 mois) pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie. Raison pour laquelle les autorités sanitaires recommandent ces traitements en priorité aux malades les plus atteints. En 2014, plus de 14 000 ont pu être traités et presqu’autant le seront en 2015.

    Or, pour éradiquer la maladie d’ici à 2025 comme le souhaite l’AFEF, tous les patients devront bénéficier de ces nouvelles molécules. « Les instances sanitaires ont défini les indications dans lesquelles ces nouveaux AAD sont remboursés, le rôle des sociétés savantes, comme l’AFEF, est de proposer une stratégie globale de prise en charge des personnes infectés par le VHC », a souligné Victor de Ledinghen.


    Nouvelles recommandations

    C’est pourquoi, les spécialistes publient de nouvelles recommandations ce lundi. Ils proposent de traiter les patients quelque soit la sévérité de la fibrose, contrairement à ce que préconisent actuellement les autorités. Ils recommandent aussi d’administrer le traitement à des malades infectés par un VHC de génotype 3 (un tiers des infections en France), à ceux en attente de transplantation ou ayant été greffés mais également les personne à risque élevé de transmettre le virus (usagers de drogue, homosexuels masculins avec pratiques sexuelles à risque ou encore détenus…). L'Association mise également sur l'éducation thérapeutique et le suivi des patients guéris.

    Selon l'AFEF, entre 100 000 et 150 000 patients attendent depuis des années le traitement qui pourra les guérir de cette maladie potentiellement mortelle.  


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  • Le médicament dangereux, c'est d'abord celui qu'on ne prend pas

    Le médicament dangereux, c'est d'abord celui qu'on ne prend pas

    Jusqu'il n'y a pas très longtemps, le médicament était, dans l'esprit du public, l'un des symboles les plus patents du progrès et de la modernité. Chaque maladie devait trouver sa réponse thérapeutique. Simple, facile et si possible, bon marché.
     
    Ce rapport que les Français ont entretenu pendant plusieurs décennies avec les médicaments a sans doute contribué à faire de la France le champion du monde de la consommation de ces derniers.
     
    Comme souvent quand la passion est immodérée, le rejet ou la défiance qui la suivent le sont tout autant. Les affaires Médiator, Vioxx, et autres désastres sanitaires sont venus nous rappeler que le médicament n'était pas sans risque et que leur utilisation devait être strictement encadrée par des professionnels de santé éthiques, compétents et respectueux des protocoles thérapeutiques.
     
    Les affaires en questions ont également permis aux théoriciens du complot mondial et autres médecins ou politiques en mal de visibilité de publier des articles et ouvrages à sensation sur le caractère à la fois inefficace et dangereux de la plupart des médicaments existants sur le marché.
     
    L'INOBSERVANCE, FORME LA PLUS RÉPANDUE ET LA PLUS ANCIENNE DU MÉSUSAGE
     
    Le drame humain occasionné par ces affaires en cache aujourd'hui un autre et qui trouve peut-être, un peu, l'origine de son explosion dans le premier. Un sorte d'effet rebond lui aussi porteur de mauvaises nouvelles.
     
    Cet effet porte le nom d'inobservance, un mot qui qualifie un comportement qui consiste à suivre mal, ou à ne pas suivre du tout, son traitement. Comportement qui n'est cependant pas récent puisque Hippocrate avait déjà mentionné que "les malades mentent souvent lorsqu'ils disent qu'ils prennent leurs médicaments"(Bienséances, Hippocrate, chapitre 14).
     
    Selon la définition de l'OMS, l'observance est le degré de concordance entre le comportement d'une personne et les recommandations d'un professionnel de santé. Elle ne se réduit pas à la prise d'un médicament respectueuse de la prescription du médecin mais intègre aussi le respect des règles hygiéno-diététiques comme par exemple l'alimentation, l'arrêt du tabac et l'activité physique.
     
    Toujours selon l'OMS, et preuve que l'organisation prend la question très au sérieux, " l'amélioration de l'observance aurait plus d'impact que n'importe quelle amélioration des traitements médicaux ".
     
    En France, l'inobservance concernerait près de la moitié des patients atteints de maladies chroniques dont le nombre ne cesse d'augmenter, et l'on estime son coût à 2 milliards d'euros par an, les journées d'hospitalisation induites à un million et les décès à 8 000 !
     
    L'inobservance apparaît ainsi comme la forme de mésusage la plus dangereuse et la plus répandue : des personnes âgées qui se trompent de posologie, des patients greffés qui ne prennent pas leurs anti-rejets, des diabétiques qui oublient leurs traitements… sans compter le refus du traitement pour des raisons culturelles ou de croyances.
     
    En effet, dans 70% des cas, l'inobservance ne serait pas due à des oublis mais bien à une décision volontaire du patient, y compris pour les pathologies les plus graves pour lesquelles le non-respect du traitement prescrit engendre un danger de mort.
     
    Au-delà de ses dramatiques répercussions à l'échelon individuel dans de nombreuses situations, l'inobservance en engendre d'autres et, comme le rappelait le professeur Gérard Reach à l'occasion du Carrefour de l'Observance 2013 (Carrefour de l'Observance, Gérard Reach, 2013) : " à l'échelon de la population, comme par exemple en pathologie infectieuse où la mauvaise observance peut conduire à la sélection de souches résistantes ".
     
    Préoccupant, non ?
     
    LE DÉFI DU PASSAGE DE L'ACTE À L'ACCOMPAGNEMENT
     
    Les progrès de la médecine ont transformé de nombreuses maladies engendrant rapidement la mort, en maladies chroniques. Cette transformation induit un nombre toujours plus grand de " patient chroniques " qui, pour rester en bonne santé, doivent adhérer à un nouveau style de vie le plus souvent assorti d'un traitement médical au long cours.
     
    Cette nouvelle donne invite le patient à modifier son rapport à la maladie et le positionne différemment dans la chaîne du soin en lui conférant un rôle d'acteur de sa propre santé.
     
    Et c'est précisément là que tout change ! Le patient, celui qui " souffre " et " endure " comme l'exprime l'étymologie latine du mot, doit se muer en " actient ", acteur de sa guérison et de sa santé.
     
    La publication en octobre 2013 par Syntec Numérique – BVA du baromètre sur les services d'e-santé atteste de ces changements de comportement en indiquant que 83 % des Français souhaitent pouvoir être en contact via leurs smartphones avec l'équipe soignante chargée du suivi d'une maladie chronique et 82 % d'entre eux lorsqu'il s'agit d'un suivi post-opératoire.
     
    Dans ce nouveau contexte, le médecin, celui qui accompagne et prend soin, doit se substituer au docteur, celui qui sait et qui ordonne. Une différence qui semble subtile mais qui souligne toute la difficulté de la migration d'une médecine basée sur l'acte, à celle que l'on pourrait qualifier de " collaborative " basée sur l'accompagnement et le dialogue.
     
    Une migration qui n'est aussi pas sans conséquence sur le modèle économique de l'industrie pharmaceutique qui jusqu'à présent était lui aussi basé sur le paradigme de l'acte avec la prescription d'un médicament, absorbé et métabolisé par le patient.
     
    DE L'INDUSTRIE DU MÉDICAMENT AU SERVICE DE SANTÉ
     
    Grâce à son " smartphone " ou autre " companion device ", le patient peut être connecté en permanence avec son équipe soignante et recevoir tout type d'informations, n'importe quand et n'importe où. Ces nouveaux outils de communication autorisent également un monitoring des données biomédicales du patient, suivies et analysées en temps réel et à distance.
     
    Elles permettent également une relation à distance, mais intime, avec son médecin traitant ou un " coach thérapeutique ", dont la mission sera l'accompagnement du patient tout au long de son traitement. Une approche née au Etats Unis, promue et dispensée par des assureurs qui ont, et depuis longtemps, fait le constat du coût exorbitant de l'inobservance.
     
    L'efficacité de ce suivi à distance vient également d'être soulignée par une étude publiée en septembre 2013 par le cabinet Price Waterhouse Cooper (PWC), et qui estime à 11,5 milliards d'euros le montant des économies qui pourraient être réalisées d'ici à 2017 dans les dépenses de santé françaises et 99 milliards dans l'Union européenne !
     
    Une manne inespérée et qui ne devrait pas laisser indifférent le gouvernement français qui, à l'occasion de la discussion du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, a exprimé son souhait de réduire de 3,4 milliards d'euros le déficit de la sécurité sociale d'ici la fin de l'année prochaine. Sans trop savoir où les trouver…
     
    Acteurs majeurs du soin, les industriels du médicament ne manquent pas d'être impactés par ces phénomènes et auront un rôle majeur à jouer dans ces évolutions. En effet, et peu à peu, le médicament tend à perdre son statut de composante dominante, voire unique, des soins, pour devenir une réponse ciblée à une pathologie, dans un contexte et pour un patient 
     donné. Réponse qui sera, le plus souvent, intégrée dans une "solution thérapeutique" adaptée à chaque individu, à son terrain et à son environnement.

    Au plan industriel, la valeur de l'offre de soins sera en conséquence davantage associée à la solution qu'à ses composantes, comme cela est par exemple déjà le cas dans l'informatique. Ainsi, et dans le domaine de l'offre de soins, la valeur se déplacera vers la mise en relation, ou en réseau, des différentes composantes d'une solution thérapeutique, et ne résidera plus uniquement dans la propriété inaliénable de l'une d'entre elles : la molécule.

    Cette nouvelle approche (" Laboratoires pharmaceutiques : innovez, cherchez ailleurs ", par Jacques Marceau, Les Echos, 3 janvier 2008), que l'on pourrait qualifier de systémique, a aujourd'hui des conséquences lourdes sur la stratégie des laboratoires qui sont d'ores-et-déjà amenés à chercher des partenariats et des alliances avec d'autres producteurs de biens ou de services, notamment numériques.


    Ils devront, en particulier, investir dans des programmes d'éducation des patients et d'observance. Un défi qu'il sera difficile de relever dans un cadre réglementaire trop contraignant, aggravé par le climat de défiance qui semble persister et qui se révèlera vite être un obstacle à l'équilibre des comptes de l'assurance maladie et à la modernisation de notre système de santé.

    Jacques Marceau (membre de la commission santé de la Fondation Concorde)


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  • <<Les patients au coeur de leur prévention >>

     

    Affections cardiovasculaires

    Médecin cardiologue et spécialiste des maladies vasculaires .

    David Bertora fait le point sur les moyens de prévenir efficacement les affections du cœur et des vaisseaux sanguins , en particulier lorsque les personnes ont un diabète

     << Nous pouvons tous être concernés par les maladies du cœur et des vaisseaux sanguins qui irriguent notre organisme . Mais il est vrai qu'avec le diabète , les risques de développer ce type d'affections cardiovasculaires sont plus élevés >> explique le docteur David Bertora . Ce médecin cardiologue connaît bien le rôle joué par le déséquilibre du diabète sur le cœur , les petits et les gros vaisseaux sanguins de ses patients .

     << Le taux de sucre dans le sang comme le mauvais cholestérol , l'hypertension artérielle et, très important , le tabac , provoquent à la longue des atteintes cardiovasculaires .

     C'est la raison pour laquelle les patients qui ont un diabète et qui, souvent avec l'âge , cumulent d'autres facteurs , ont raison d'agir et de se faire aider pour limiter le risque de leur apparition  >> décrypte ce spécialiste des maladies vasculaires .

    Objectif : une meilleure utilisation du sucre par l'organisme

     Pour ce faire , il est essentiel que chaque patient ait le désir de faire << équipe >> avec son médecin traitant qui le suit dans la durée ; avec son cardiologue auprès duquel il va régulièrement bénéficier d'examens de suivi comme l'électrocardiogramme (ECG) ; et pour compléter ce collectif : avec le conseiller Sophia . Car celui-ci va soutenir la personne au quotidien , aux moyens de conseils pratiques adaptés à sa vie de tous les jours .

     << La connaissance de la maladie joue un rôle majeur . Le patient va prendre conscience qu'une alimentation équilibrée est fondamentale pour la santé de son cœur et de ses artères . De même que faire de l'exercice physique . Car tout cela favorise une meilleure utilisation du sucre dans l'organisme . Et ménage les organes vitaux comme le cœur , les vaisseaux sanguins mais aussi les reins >> poursuit le cardiologue .

    Infirmiers-conseillers en santé : sources de bons réflexes

     David Bertora a formé certains conseillers en santé Sophia à l'accompagnement des patients qui , atteints d'un diabète , présentent aussi des complications cardiovasculaires . Dans ces situations , le rôle de l'infirmier-conseiller en santé comme <<fournisseurs de bons reflexes >> est très utile .

     Il aide le patient à prendre du recul ou à poser des questions auxquelles il pourrait ne pas oser faire allusion en consultation . Qu'ils s'agissent par exemple << de problèmes d'érection chez les hommes , qui peuvent avoir une origine vasculaire >>. Ou encore de la difficulté à suivre un traitement qui a parfois des effets secondaires non souhaités .

     << Pour le patient , en parler simplement avec son médecin sera d'autant plus aisé qu'il aura pu préalablement trouver une écoute , et quelques pistes de solutions , avec son conseiller en santé >> conclut le docteur Bertora .

    Pour en savoir plus : ameli-sophia.fr ou ameli-santé.fr

    Pour vous aider à arrêter de fumer : tabac-info-service.fr


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  •  

    Bonjour,

    Je vous l’annonçais la semaine dernière : la semaine de dépistage des risques liés au diabète se tiendra du 6 au 13 juin dans toute la France. A cette occasion, les 100 associations locales de la Fédération Française des Diabétiques organisent des événements près de chez vous.

    Pour vous mobiliser à nos côtés et participer à cette semaine de dépistage des risques, je vous invite à vous renseigner grâce à la carte de France disponible sur le site www.contrelediabete.fr pour trouver la manifestation la plus proche de votre domicile ou de votre lieu de villégiature.

    Si vous êtes en région parisienne, n’hésitez pas à venir nous rencontrer Place de la Bastille à Paris où l’AFD75 et le siège de la Fédération auront le plaisir de vous accueillir
    le samedi 6 juin de 11h à 17h !

    Nous vous attendons nombreux et comptons sur votre soutien pour relayer l’information : la mobilisation générale est en marche !

    Merci de votre mobilisation et de votre soutien,

    Très sincèrement

     
         

     

     
    photo

    Gérard Raymond
    Secrétaire Général
    de la Fédération Française des Diabétiques
    signature

     


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  • Dans le cadre des Journées agricoles de l'île d'Oléron, l'exploitation d'Amandine Glinche, le Cristal du Marais promeut le sel local face à celui de Guérande ou de l'île de Ré. (photo du net )

    La seule saunière d’Oléron

    Amandine Glinche, seule femme à exercer le métier de saunier sur l’île d’Oléron, souhaite faire reconnaître la qualité du sel local.

    Son installation à Saint-Georges-D'Oléron ne doit rien au hasard. Depuis toute petite - « mes 6 ou 7 ans » - Amandine Glinche rêvait d’habiter sur ce territoire qu’elle a longtemps connu en tant que touriste. Originaire du Mans, la jeune femme travaille depuis huit ans dans le sel mais ressentait le besoin « d’être autonome et à mon compte ». Celle qui entame sa troisième année d’activité en tant qu’exploitant agricole, apprécie pleinement sa liberté d’action. « Travailler seule m’oblige à exercer plusieurs métiers à la fois : saunière, commerciale, graphiste, guide pendant les visites... C’est beaucoup de boulot, de stress parfois, mais c’est génial », explique Amandine Glinche.

    Privilégier la qualité

    Après un BTS environnement, hygiène et sécurité industrielles durant lequel elle découvre, à travers l’alternance, le travail en usine - « on fabriquait des bouchons de bouteilles de parfums » - Amandine sait qu’à l’avenir, elle ne travaillera qu’en plein air.

    Attirée par les métiers manuels et agricoles, elle opte pour une formation de saunière à Guérande. En début de carrière, Amandine a notamment travaillé trois ans sur l’île de Ré. « Chez Rivesaline, avec Laurent Courret qui m’a beaucoup appris », insiste la jeune saunière.

    Forte de son expérience, Amandine Glinche démarre à son compte en 2011. « La première année, j’ai surtout mis en place mon marais - de 50 aires saunantes - tout en faisant des petits boulots », explique-t-elle.

    Son marais, baptisé « Le Cristal du Marais », a un potentiel « de 20 à 30 tonnes, fleur de sel et gros sel confondus. Ce n’est pas énorme mais je privilégie la qualité à la quantité ».

    Passionnée par son métier, Amandine Glinche se réjouit de voir l’activité saunière se développer sur l’île d’Oléron. « Notre territoire compte aujourd’hui sept sauniers : six hommes et moi, la seule femme. On est quatre à s’être installés ces quatre dernières années. Ce qui me paraît prometteur », analyse la jeune femme.

    Si, de son côté, Amandine s’attache surtout à développer et sécuriser son activité - elle vend son sel à une dizaine de points de vente sur l’île mais ne cherche pas forcément de nouveaux clients - elle souhaiterait, à terme, voir se créer une véritable filière du sel d’Oléron, capable de rivaliser avec celui de Ré. « Je n’ai rien contre le sel de Ré mais autant promouvoir notre sel local et inciter les gens à consommer un produit artisanal, issu de leur territoire », souligne la saunière.

    Dans cette optique, Amandine Glinche a prévu de rejoindre l’association Marennes Oléron Produits Saveurs (Mops) - qui promeut et valorise les producteurs locaux (lire ci-dessous) - l’année prochaine en principe.

    Un travail difficile

    Face aux conditions climatiques actuelles, Amandine reconnaît que le travail est difficile : « en hiver, on aménage la structure de son marais. Avec la pluie incessante, tout s’affaisse, c’est compliqué ». En théorie, le nettoyage prend fin en avril et le sel commence à se récolter en juin mais encore faudrait-il qu’il ne pleuve pas trop. « Car trop de pluie implique beaucoup d’algues, soit moins d’évaporation et donc moins de production ». Reste à croiser les doigts.

    Pour plus de renseignements :

    Le Cristal du Marais, 11, rue du centre, La Gibertière, à Saint-Georges-d’Oléron. Tél. 06 81 68 62 80. Internet : cristaldumarais@yahoo.fr  (source sud-ouest du 1 juin 2015)


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  • Il se feront un paisir de façonner la pâte

    Pour cela il vous faut :

    Poulet en croûte de sel


    Préparation  : 20 mn      Cuisson : 750mn + 5mn

     Préparation de la pâte

     Mélanger la farine , le sel et 40 cl d'eau

     Laisser reposer 15 mn au réfrigérateur

       Préparation du poulet en croûte

     Etaler 1/3 de la pâte et poser le poulet dessus

     Saupoudrer de thym

     Etaler le reste de la pâte sur le poulet

     Cuire 40 mn à 210°C , puis 30 mn à 180°C

     Attendre 5 mn avant de casser la croûte de sel puis server


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  • C'est le plus fin, le plus délicat, le plus précieux des sels alimentaires, qui se doit de trôner sur une table raffinée .

     

    La fleur de sel , pépite des marais

    Une pincée au prix salé...

    Seulement 10 % du sel produit en France est destiné à l'alimentation humaine ( la plus grosse part , environ 30 % , est dévolue au déneigement des routes !) Il vient de gisements souterrains ( sel gemme) ou de l'eau de mer . la récolte du sel marin dans les marais salants ( ou salines) est une pratique millénaire exigeant l'action conjuguée du soleil et du vent pour permettre , de bassin en bassin , l'évaporation de l'eau et la concentration de sel menant à la cristallisation . C'est sur le fond de mer du dernier bassin (nommé table salante , cristallisoir ou œillet , selon les régions )que les paludiers ( ou sauniers ) récoltent la couche de gros sel , souvent gris , appelé le << gâteau>> . Sous certaines conditions météorologiques , une très fine pellicule e forme en surface , à fleur d'eau . C'est la rare est précieuse fleur de sel , << cueillie >>avec le plus grand soin et qui, sans contact avec le fond argileux du bassin , reste d'un blanc immaculé . Elle est considérée comme le meilleur de tous les sels de table et les cuisinier en sont fous .

    Oléron remet son grain de sel !

    Si près de 90 % du sel de mer est récolté sur le rivage méditerranéen, où, le climat assure une évaporation maximale , la contribution du littoral atlantique , par sa qualité et sa notoriété , est tout sauf négligeable . Une tradition qui remonte au Moyen -Age à Guérande et sur les îles de Noirmoutier, Ré ou Oléron . Pourtant , sur cette dernière , les marais salants s'effacent du paysage à partir du XIXe siècle , remplacés par les claires ostréicoles des huîtres marennes-oléron . Jusqu'à ce que le succès des Guérandais donne envie aux insulaires de revendiquer leur passé de saliculteurs et de relancer l'activité . Avec la création , en 1990 , d'un marais tout neuf au sud de l'île , suivi en 1994 de l'ouverture d'un écomusée dédié au sel .

    Mission accomplie ! La vocation renaît , même s'ils sont moins d'une dizaine de sauniers . Et les pilots( tas de sel ) s'alignent à nouveau chaque été le long des bassins .

    Luxe au quotidien

    N'utilisez pas la fleur de sel pour saler l'eau des pâtes ou une préparation à cuire , vous gâcheriez ! Réservez-là pour en parsemer juste avant de les déguster , vos viandes, poissons, légumes ou fruits cuits , sur lesquels elle fondra , à moins qu'elle ne les fasse craquer de façon sublime !

    Le cristal du marais

    C'est le nom du domaine ( à visiter ) et du sel ( à déguster ) de l'unique femme saunière d'Oléron, Amandine Glinche  (photo ci-dessous du net),  installée sur l'île depuis 2011 .

    Contact : ( 06 81 68 62 80)

    La fleur de sel , pépite des marais

    L'écomusée du port des salines

    A 3 km de Saint-Trojan-les-Bains , au sud de l'île d'Oléron , il nous conte une histoire qui ne manque pas de sel ! Tout à côté , sur quatre hectares de marais salants parcourus de sentiers pédestres , vous êtes accueillis et même conviés tout l'été à la récolte des précieux cristaux . Avec une journée particulière , à noter sur vos agendas , pour la fête du sel , le 12 août . N'oubliez pas de faire vos emplettes à la boutique du grenier à sel avant de repartir .

    contact : 05 46 75 82 28 ou  http://www.oleron-nature-culture.com/

    Voir aussi les articles :

    Le sel : http://don-de-vie-62.eklablog.com/le-sel-a114542060

     Le sel de Guérande, un sel millénaire : http://don-de-vie-62.eklablog.com/le-sel-de-guerande-un-sel-millenaire-a115171290

     Le joli grain de sel de Guérande : http://don-de-vie-62.eklablog.com/le-joli-grain-de-sel-de-guerande-a115171366

     


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