• C'est le 3 juillet  que je suis convoqué au laboratoire du sommeil ( polysomnographie ) dans le service de pneumologie pour y faire le test de polygraphie respiratoire  

     

    La polygraphie respiratoire . Qu'est-ce-que-c 'est ?

    C'est un examen qui permet l'enregistrement de données qui nous renseigne sur la respiration pendant la nuit . il est réalisé , afin de mettre en évidence les ronflements , et les apnées ( pauses respiratoires ) lors du sommeil .

    Déroulement de l'examen :

    Cet examen est le plus souvent réalisé en ambulatoire , c'est à dire à domicile , et dure le temps d'une nuit de sommeil , c'est à dire 8 heures .

    En pratique , une infirmière vous installera le matériel d'enregistrement lors de votre rendez-vous .

    Il vous est demandé de venir avec un t-shirt ou un haut de pyjama en coton , à manches courtes afin que les capteurs n'irritent pas la peau .

    Principe de l'enregistrement polygraphique :

    pendant l'enregistrement plusieurs paramètres vont être mesurés .

    La polygraphie respiratoire

    L'appareillage ( photo ci-dessus ) comporte :

    Un capteur placé au bout du doigt pour mesurer le taux d'oxygène dans le sang et la fréquence cardiaque ( pour les femmes , il est recommandé de ne pas mettre de vernis à ongles ).

    Deux ceintures élastiques ( une sur le thorax et une sur l'abdomen ) pour détecter les mouvements respiratoires .

    Deux embouts narinaires pour détecter le flux de l'air qui passe par les narines .

    Des électrodes pour l'électrocardiogramme sont parfois nécessaires.

    Tous ces capteurs sont reliés à un petit boitier portatif maintenu par des sangles élastiques . Tout ce qui est enregistré est mis en mémoire et sera transféré pour être analysé .

    Le lendemain  rendez -vous en consultation avec un pneumologue pour l'analyse du tracé de la nuit ( environ 2 h ) et communication des résultats


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  • Ingrédients pour 4 personnes

    Soupe rouge aux copeaux de tomme

    Préparation : 20 mn      Cuisson : 20 mn

    Epluchez la patate douce .

    Lavez et essuyez la courgette et le poivron .

    détaillez les betteraves rouges , la courgette et le poivron en petits dès .

    Réservez .

    Coupez le céleri en tronçons .

    Emincez l'oignon et l'ail .

    faites-les revenir quelques minutes dans l'huile avec l'origan .

    Remuez et ajoutez le poivron et le céleri , la patate douce et la pulpe de tomate .

    Salez puis versez l'eau à hauteur .

    Couvrez et lissez cuire 15 mn .

    Poivrez puis ajoutez les dès de courgette et de betterave .

    Laissez cuire encore 5 mn .

    Au moment de servir , mélangez bien puis ajoutez la tomme de Savoie taillée en copeaux à l'économe .

    Le petit plus

    Vous pouvez remplacer la courgette par des demi-tomates cerises marinées dans du sel et de l'huile d'olive .

    Ajoutez-les dans la soupe avant de servir.

    Les copeaux de fromage sont présentés sur des tranches de pain et passés au grill .

     

     


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  • La tomme de Savoie , on l'aime avec de M !

    Ce fromage de montagnard à la saveur rustique peut être aussi l'allié délicieux des régimes minceur ... Formidable , non ?

    La tomme de Savoie

    Quelle bonne pâte , cette tomme de Savoie ! Héritière d'une tradition montagnarde forte , elle nous régale par son moelleux tout en étant pauvre en matières grasses .

    Que la montagne est belle !

    Dans sa très pertinente question : <<Comment voulez vous gouverner un pays où il existe 246 variétés de fromages ? >>, le général De Gaulle était en dessous de la vérité . Ce sont plus de 1 000 qui font de la France le plus grand plateau du monde ! Et pas moins de 46 en AOP , label qui reconnaît à chacun un savoir-faire traditionnel et un terroir exclusif . Dans cette mosaïque de produits et de paysages , nos plus hautes montagnes occupent le sommet , et pas seulement en altitude ! Les prairies des Alpes savoyardes ( la Savoie et l Haute Savoie ) sont en effet le berceau de sept fromages ; cinq AOP , et deux IGP . Ils portent le nom d'une vallée, d'un massif ou de la région - abondance, beaufort, tome des Bauges, reblochon, emmental et tomme , de Savoie, tous les trois - et ont pour base le lait des vaches. Excepté un , le chevrotin , au lait de chèvres alpines ( de couleur brune à liseré noir ) exclusivement fermier et onctueux à souhait !

    Championne de la légèreté

    Les sept fromages de Savoie , comme les sept nains , ont une belle histoire avec la blanche neige . Leur production ( 32 500 tonnes par an ) fait perdurer une culture montagnarde forte , un savoir-faire ancestral et une activité qui préservent les paysages . C'est bien , pour obtenir du bon lait cru que sont maintenus les verts pâturages d'altitude . Et en plus d'être beaux , ces derniers , en retenant mieux la neige , contribuent à diminuer les risques d'avalanches ! de cette bande de bienfaiteurs , la tomme de Savoie ( avec deux M ,contrairement à la tome des Bauges qui n'en a qu'un , l'une ou l'autre venant du patois toma , fromage fabriqué en alpage ) est la doyenne . Et la deuxième ( après le reblochon) en volume , avec 6 200 tonnes par an . Ses origines paysannes la gratifient d'une rusticité très tendance et une autre qualité , elle aussi très à la mode : la légèreté . Avec le lait écrémé restant après la fabrication de leur beurre , les fermiers savoyards ont créé ce <<pauvre>>fromage maigre . Aujourd'hui , c'est le seul fromage français sous label de qualité décliné en différents et faibles taux de matières grasses ( de 10 à30 % ) et toujours fort en goût ... Le fin du fin , donc !

    Bonne amie

    En se mettant dans tous ses états , la tomme de Savoie nous invite à jouer de ses versions maigres ou grasses , selon les circonstances et les recettes . Et garantit de nous régaler de sa pâte moelleuse , gratinée ou fondue , en faisant s'envoler tous nos remords !

    Le petit plus

    C'est le 28 juin 2015 que se déroulera la 11e fête des fromages de Savoie , cette année aux Aillons -Margeriaz , sur les terres de la tome des Bauges , en plein parc naturel régional . L'air des alpages finit par exciter les papilles et l'appétit : animations, cours de cuisine et dégustations sont prévus en abondance . Plus d'infos : 0450 32 05 79

    La tomme de Savoie

    Les itinéraires des fromages de Savoie

    Ils vous invitent , dès ce printemps , à effectuer des randonnées somptueuses dans les montagne savoyardes . Au programme , visites d'ateliers de fabrication en altitude , rencontres avec les troupeaux à l'heure de la traite et nuit magique dans un chalet d'alpage ou une cabane perchée chez un chevrier

    plus d'infos : www.fromagesdesavoie.fr

     


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    Poumon, cornée, rein, os…

    Journée du don d’organes : 20 000 patients en attente d’une greffe

    L’Agence de la biomédecine profite d’une Journée nationale pour informer et encourager les personnes à communiquer sur leur choix concernant le don d’organes et de tissus.

    Journée du don d’organes 22 juin 2015

    Aujourd'hui lundi 22 juin 2015 c'est la 15e édition de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. L’occasion pour l’Agence de la biomédecine d’interpeller sur le sujet au moyen d’une campagne d’information. Comme elle le rappelle dans un dossier de presse, l’objectif est « d'inciter chacun à dire à ses proches son choix pour ou contre le don d’organes et de tissus ». Les situations dans lesquelles l’entourage du défunt n’est pas au courant de ses positions concernant le don de ses organes ou tissus sont encore trop courantes. Confrontées au choc du décès, les familles ont fréquemment des difficultés à donner leur accord pour le don. Une solution, donc : informer ses proches de ses choix.

    Idées préconçues

    L’Agence de la biomédecine veut lutter contre certaines idées reçues encore tenaces, comme celle qui voudrait que l’âge soit un facteur limitant pour donner des organes. Or, « les personnes de plus de 80 ans peuvent encore donner des reins ou leur foie », rappelle l’Agence de la biomédecine. Le message commence heureusement à circuler, preuve en est avec « la moyenne d’âge des donneurs prélevés qui est passée de 40 ans en 1999 à plus de 57,4 ans en 2014 ». Rappelons qu’aujourd’hui, plus de 90 % des greffons viennent de donneurs décédés, d’où l’importance de continuer l’effort de communication. Les organes comme le pancréas ou le foie sont concernés, sans oublier les tissus tels que les veines, la peau, les tendons…

    Pas assez de greffons disponibles

    Les chiffres indiquent qu’au 1er janvier 2014, 12 752 patients étaient en attente de greffe d’organes sur la Liste Nationale d’Attente, sachant que 7 559 d’entre eux avaient été inscrits au cours de la même année. Au global, 20 311 personnes précisément étaient en attente d’une greffe en 2014, organes et tissus confondus. À titre de comparaison, quelques 5 357 greffes ont été réalisées en France la même année, en hausse de 4,6 % par rapport à 2013. Mais alors qu’entre 2005 et 2014, le nombre de malades inscrits en liste d’attente pour une greffe a bondi de près de 70 %, le nombre de greffes pratiquées annuellement n’a augmenté que de 26 %. C’est le rein qui reste l’organe greffé le plus fréquemment, avec une hausse de 53 % sur 20 ans. Puis, il y a le foie, avec une hausse de 66 % sur la même période. Il y a également le cas du poumon, dont l’augmentation de 34 % entre 2010 et 2014 a été permise grâce à la redéfinition de critères de prélèvements.

    Consentement présumé

    Le don d’organes est une pratique strictement encadrée par les lois de bioéthique issues du Code de la santé publique. Les trois principes majeurs, rappelle l’Agence de la biomédecine, en sont le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur. En ce qui concerne le consentement présumé, « en France, toute personne est considérée comme consentante au don d’organes et de tissus si elle n’a pas exprimé de volonté contraire de son vivant ». Si refus il y a, il est nécessaire de le stipuler sur le registre national des refus tenu par l’Agence de la biomédecine, ou encore, en en faisant part à ses proches.

    Pour de plus amples informations, il est possible de se rendre sur le site dédié au sujet du don d’organes et de tissus. Un guide sur le don d’organes y est notamment téléchargeable. (source : pourquoi docteur , texte de  Raphaëlle Maruchitch )


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  • Quand santé rime avec solidarité

    Pour améliorer le quotidien des malades ou pour sauver des vies , il n'y a pas que le don de sang . Certains gestes sont rapides et indolores , d'autres demandent un peu plus de réflexion avant de s'engager .

    Être donneur

    Donner son sang , un geste simple et généreux qui peut sauver des vies .

    Sang , plasma , plaquettes ... un simple prélèvement

    Si vous ne présenter pas de contre- indications ( tatouage de fraîche date, infection, changement de partenaire récent , certains traitements ...) , vous pouvez donner votre sang jusqu'à six fois par an si vous êtes un homme , quatre fois si vous êtes une femme . Un geste primordial pour répondre aux besoins des services d'urgence et de chirurgie .Vous disposez d'un peu plus de temps ? Profitez-en pour donner d'autres produits sanguins comme vos plaquettes ( utiles notamment en cas de leucémie ) ou votre plasma ( pour soigner les grands brulés ou préparer des médicaments et transfusions destinés aux hémophiles ) . le reste du sang vous étant restitué , ce type de don est un peu plus long ( environ 45 mn pour le plasma ,  1 h 30 pour les plaquettes ), mais il peut être renouvelé plus souvent .

    Donneur d' organes ? parlez-en a vos proches !

    Vous aimeriez donner vos organes en cas de décès pour en faire profiter des malades en attente de greffe ? La meilleure démarche pour que votre souhait soit respecté est d'en parler dès maintenant à vos proches ; ce sont eux qui témoigneront de votre décision au moment voulu . En effet, en France , toute personne est considéré comme consentante au don si elle n'a pas exprimé son refus ( en s'inscrivant sur un registre dédié ) . Mais dans les faits , les familles restent systématiquement interrogées sur la position du défunt . Pensez aussi à demander en ligne votre carte de donneur www.dondorgane.fr et conservez-la toujours avec vous ( prés de votre carte d'identité ou votre carte vitale ) ; elle n'a pas de valeur légale mais en cas de nécessité , elle aide à réaffirmer votre souhait auprès du personnel médical.

    S'inscrire sur le registre des donneurs de moelle

    La greffe de moelle osseuse offre un traitement pour des maladies graves de sang . Mais il est très difficile de trouver un donneur compatible . S'il n'y en a pas au sein de la famille du patient , les médecins en recherchent un dans le registre des donneurs . Pour s'y inscrire , il faut avoir entre 18 et 50 ans , être en bonne santé et effectuer une prise de sang . Ensuite , vous serez contacté si une personne compatible a besoin d'un donneur ( ce qui peut ne jamais arriver ) . Le prélèvement se fait alors au cas par cas , soit via un long prélèvement sanguin , soit via une opération sous anesthésie générale qui nécessite 48 h d'hospitalisation .

    Donner le sang de cordon ombilical

    Le sang du cordon ombilical est un produit à part ! Très riche en cellules souches hématopoïétiques qui donnent naissance aux différentes cellules ( globules rouges et blancs , plaquettes...) , il est utilisé en cas de leucémie et autres maladies du sang , notamment pour remplacer une greffe de moelle osseuse s'il n'y a pas de donneur . Le prélèvement , totalement indolore et sans risque , s'effectue juste après la naissance , une fois que le cordon a été coupé , et uniquement si tout s'est bien passé et qu'il n'y pas d'urgence à gérer . Il suffit de donner son accord au préalable lorsqu'on est suivie dans l'une des maternités qui le pratiquent  ( soit environ 70 à l'heure actuelle ) . Il faudra simplement revenir à l'hôpital deux mois après pour vérifier que tout va bien et qu'il n'y a pas eu d'infection ou de pathologie qui pourrait rendre le sang inutilisable . www.dondesangdecordon.fr

    Aider les autres à concevoir un enfant

    Donner ses gamètes ( spermatozoïdes pour les hommes, ovocytes pour les femmes ) permet d'aider les couples qui ont recours à la procréation médicalement assistée ; chaque année , plus de 1 500 enfants naissent grâce à ces dons . S'il suffit d'avoir moins de 45 ans et d'être en bonne santé pour donner ses spermatozoïdes , le don d'ovocytes est plus contraignant . Il est en effet réservé aux femmes de moins de 37 ans et nécessite un traitement hormonal d'une dizaine de jours pour stimuler les ovaires . Suite à cette stimulation , les ovocytes sont prélevés au cours d'une hospitalisation d'une journée . Ce n'est pas le cas aujourd'hui, mais les femmes et les hommes sans enfant devraient bientôt pouvoir donner aussi leurs gamètes ; un décret est en attente de publication . www.dondovocytes.fr   - www.dondespermatozoides.fr

    L'avis de l'expert

    Être donneur

    Les besoins en matière de dons sont-ils satisfaits ?

    Dans les domaines qui relèvent de nos compétences ( tous les éléments et tissus du corps humain , sauf le sang ) , c'est loin d'être le cas .La France est, par exemple , très en retard en ce qui concerne le don de gamètes .

    Comment expliquer ces manques ?

    Dans le cas des dons d'organes , il y a une réalité qu'il faut prendre en compte ; celle de l'état global de la population . Avec le vieillissement et l'augmentation des maladies chroniques , les besoins croissent de façon beaucoup plus importante que les possibilités de dons .

    Par quels moyens augmenter les dons ?

    Nous nous appuyons surtout sur des grandes campagnes d'information qui ciblent les professionnels de santé , les patients , leurs familles et le grand public . Cela a porté ses fruits sur le don de rein de son vivant ; on compte aujourd'hui plus de 500 greffes par an , contre environ 200 il y a quelques années . Nous avons aussi 15 000nouvelles personnes qui s'inscrivent chaque année sur le registre des donneurs de moelle osseuse . Mais , il reste du travail , par exemple sur le don d'ovocytes .

     

     


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  • << Quand je me suis retrouvée aux urgences ce vendredi 5 juillet 2013 pour mon fils de 17 ans (18 ans le 11 juillet), je me sentais honteuse et "mauvaise mère">> explique Valérie, 48 ans (18) . Quelques heures auparavant, mon fils attend devant son lycée avec ses copains pour les résultats du bac. Il m'appelle vers 10h10 pour me dire qu'il passe le rattrapage et que son copain lui demande de vérifier s'il n'est pas diabétique...

    Valérie et le diabète de son fils

    Depuis 1 mois mon fils avait perdu presque 18 kilos. Je n'avais pas cru qu'il perdait autant. Cela correspondait au moment où je souhaitais changer notre mode alimentaire pour qu'il perde les 8 kilos qu'il avait en trop. Famille monoparentale, travaillant à 1h30 de chez moi et rentrant à 20h le soir, exténuée, je n'avais pas vu que sa santé se dégradait.

     Quand je l'ai vu rentrer ce jour là à la maison fortement essoufflé, vomissant, se jetant sur l'eau pour boire, déshydraté, avec des cernes noirs sous les yeux, j'ai eu très peur. J'ai appelé mon médecin traitant qui l'a reçu immédiatement et nous a demandé d'aller avec son courrier aux urgences. Mon fils risquait dans 24 heures de tomber dans un comas diabétique! Nous sommes passés tout de suite, devant les enfants et les personnes âgées.

     Une semaine d'hospitalisation, aidés et soutenus par des professionnels à l'écoute. Le pédiatre a permis à mon fils une sortie exceptionnelle pour se rendre au rattrapage. Quel choc! Je ne connaissais pas cette maladie et si mon témoignage peut aider quelqu'un...

     Grâce à son camarade, j'ai pu réagir à temps. Je le remercie infiniment: il connaissait les signes du diabète par son père qui est diabétique depuis de nombreuses années. L'équipe médicale m'a aidée à déculpabiliser. Maintenant je me lance dans l'action pour soutenir mon fils et me rendre utile. Mon fils a eu son bac et il part à Tours à la rentrée pour faire une licence de biologie !

     Crédit photo : © Alexander Raths - Fotolia.com


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  • Je m'appelle Julie, j'ai 27 ans et suis diabétique depuis l'âge de 3 ans. En voyant ces témoignages, j'ai décidé de vous parler de ma maladie.

    Le diabète de Julie

    Certaines personnes vivent bien le diabète, d'autre pas du tout. Moi, on dira que j'ai beaucoup de mal mais j'évite de me plaindre parce que je me trouve "chanceuse" d'avoir mes jambes, mes bras, la vue et tout le reste. A côté de ça, il faut vivre la maladie pour la comprendre [...] Pendant une grosse période de ma vie, j'ai joué avec ma santé, pensant que les complications n'arrivaient qu'aux autres, jusqu'au jour où…les autres, c'était moi !


    Pendant pas mal d'années j'ai mangé toutes les bonnes choses sucrées que je pouvais trouver […] Je me suis dit pourquoi ne pas vivre comme tout le monde sachant qu'en mangeant une barre chocolatée ou une pomme ma glycémie capillaire était la même, mauvaise idée... Puis l'idée de maigrir m'est venue […] alors j'ai stoppé mes injections pensant que cela faisait grossir. Ma santé s'est dégradée […]. Puis un beau jour, coup de théâtre : je me suis fait hospitaliser 4 mois, mon hémoglobine est descendue à 6 %. Merveilleuse nouvelle, non ? Non, non… C’était le début du cauchemar ! Les complications sont survenues.


    Vous vous demandez pourquoi un tel témoignage ? Vous pensez que je veux vous faire peur ? Et bien non, pas du tout. Il vaut mieux une vérité qui fait mal qu'un mensonge qui fait du bien. La vérité aujourd'hui c'est qu'on a la chance de vivre, de marcher, de courir, de parler alors à quoi bon se faire du mal et faire du mal autour de nous. On peut vivre avec le diabète il ne se voit pas quand on l'accepte. Mais pour ça il faut le vouloir et réagir avant qu'il ne soit trop tard.


    Echanger avec des personnes diabétiques peut faire du bien. J'aurais aimé le comprendre à l'adolescence plutôt que de refuser tout contact avec les gens diabétiques. On a qu'une vie alors profitons-en et n'oublions jamais qu'il y a toujours mieux et toujours pire. Ne laissez pas la maladie gagner chaque jour du terrain. Ne lui donnez pas la chance de vous détruire.


    Remerciez vos parents pour tout ce qu'ils ont supporté et tout le mal qu'ils se sont donnés pour vous, ainsi que toutes les personnes qui ont été présentes pour vous […]. Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts mais par ceux qui n'abandonnent jamais !

    Crédit photo : © Fotolia - vgstudio

     


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  • Diabète et recherche sur le tissu brun : l'étape de la culture cellulaire in vitro franchie

    Les récentes découvertes scientifiques sur le tissu adipeux brun  (appelé parfois « beige ») et son rôle dans le métabolisme du glucose font naître de grands espoirs pour le traitement du diabète. La recherche médicale s'active dans ce sens mais pour aboutir à un médicament l'étape de la culture cellulaire (in  vitro) et celle du screening (tri qui  permet de distinguer les différents effets d'une substance) sont essentielles. 

    Diabète et recherche sur le tissu brun

    Une étape importante de la recherche

    Les études in vitro, que rendent possibles la biologie moléculaire et cellulaire moderne, nécessitent d’avoir à dispositon des cellules établies en lignées (cellules immortelles, reproductibles et stables). Cette étape vient d'être franchie et permet aux scientifiques de poursuivre les recherches et les tests sur le fonctionnement du tissu adipeux brun.

    Différents types de tissus adipeux

    Pour le comprendre, petit rappel : les mammifères, et donc aussi les êtres humains, possèdent deux types de tissu adipeux :

    • le tissu adipeux blanc qui stocke l’énergie sous forme de graisse pour l’utiliser plus tard (a un lien avec l’obésité et le diabète).
    • et le tissu adipeux brun qui brûle les graisses pour produire de la chaleur (les bébés naissent ainsi avec une quantité importante de tissu adipeux brun pour lutter contre l’hypothermie).


    Chez l’adulte, le tissu adipeux brun a quasiment disparu et certains parlent alors de tissu adipeux beige car sans être vraiment du tissu adipeux brun il a les mêmes propriétés « bruleur de graisses » que ce dernier.

    Des cellules établies en lignée

    Mais pour étudier le métabolisme cellulaire du tissu beige, faire du screening pharmaceutique et des recherches en génie génétique, il faut obtenir ce que les scientifiques appellent des lignées cellulaires en culture, ce qui était impossible jusqu'à présent.
     
    C'est précisément ce que vient de réussir une équipe américaine : elle a mis en culture des cellules adipeuses beiges à partir du tissu de deux patients et les ont séparés des cellules adipeuses blanches. Cette équipe a ainsi réussi à en dériver une lignée, c’est-à-dire des cellules gardant leurs caractéristiques et se multipliant à l’infini.

    Les scientifiques ont pu caractériser ces cellules et retrouver les marqueurs spécifiques du tissu adipeux beige.

    Des études à grande échelle

    Cette lignée de cellules humaines va permettre toutes les recherches qu’offre la biologie moléculaire et cellulaire pour comprendre en détail les interactons dans ce type de cellules. Ce qui rend possible également le screening pharmaceutique à grande échelle pour trouver les molécules capables d’augmenter la producton de chaleur. Une piste très prometteuse dans la lutte contre l’obésité et le diabète.

    Source : Nature Medicine. 16 Mars 2015
    Genetc and functonal characterizaton of clonally derived adult human brown adipocytes.
    Shinoda K

     Auteur : Loïc Leroux
    Crédit photo : © Darren Baker


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  • La belle histoire du jour : l'émouvant combat d'une maman pour le don d'organes

     

    La belle histoire du jour

    ETATS-UNIS - La mère d'un adolescent tué dans un accident de la route milite depuis pour le don d'organes. Dans son combat, elle a même fraternisé avec l'homme qui a reçu le cœur de son fils décédé.

    Elle est devenue amie avec l’homme qui a reçu le cœur de son fils décédé. Et milite désormais pour défendre la cause des maladies cardiovasculaires. L’histoire est rapportée par le Hufftingon Post.

    Le 31 mai 2012, Kim Le Blanc, jeune femme habitant dans l’Ontario, reçoit un coup de téléphone qui va changer sa vie : son fils Tyler, âgé de 15 ans, a été grièvement blessé dans un accident de la route. L'adolescent, écouteurs aux oreilles, a traversé la route sans faire attention, et a été heurté par un semi-remorque. Pendant 48 heures, les médecins s’activent. Mais ils ne réussissent pas à le réanimer. La famille se prépare à lui dire au revoir.

    Le cœur, le foie, les poumons donnés

    Les parents de Tyler sont contactés par l’association Triullium pour le don de vie, qui sensibilise au don d’organe. La famille ne s’était jamais posée la question, mais accepte sans hésiter : le cœur, le foie, le pancréas, les reins et les yeux (cornées)de Tyler sont donnés. "C’est quelque chose qu’il aurait voulu", a raconté sa maman.

    Quelques heures après, le cœur de Tyler est transplanté à Dave Allingham, un père de famille de 40 ans, qui souffre d’un dysfonctionnement génétique l’obligeant à rester coucher. D’après les médecins, sans ce nouveau cœur, il n’aurait pas pu vivre encore longtemps.

    Aujourd’hui, grâce au cœur de Tyler, l’homme est en très bonne santé et dédie son temps à militer pour le don d’organe. "Je ne peux pas dire le nombre de fois par jours ou je me suis répété à moi-même "Si une famille me donne ce don d’un amour inconditionnel, je passerai le reste de ma vie à le rendre en retour." Je n’ai jamais oublié cette promesse", raconte - t-il.

    Pour le troisième anniversaire de l’accident de Tyler, Dave Allingham a fait du vélo au rendez-vous annuel de l’association Ride fort Heart, un évènement destiné à lever des fonds contre les maladies cardio-vasculaires. Et il a été rejoint par la famille Tyler. "C’est l’héritage de notre fils qui continue de vivre", a dit sa maman Kim Le Blanc, montrant Dave. "Cet homme est mon héros. J’ai appris à le connaître et ce pour quoi il se battait, et je sais que son cœur et rempli d’amour."


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  • Le dosage de L'HbA1c , appelé aussi hémoglobine glyquée ou hémoglobine glycoeylée , se réalise quatre fois par an quand on a un diabète .

     

     

    Cet examen permet de s'assurer que l'alimentation , le niveau d'activité physique et le traitement mis en place sont toujours adaptés .

     

    HbA1c et glycémie : quelles différences ?

    - L'HbA1c : ce dosage permet de connaître la moyenne de toutes les glycémies (sucre dans le sang ) des trois derniers mois . L 'HbA1c mesure le taux de sucre qui se fixe sur l'hémoglobine des globules rouges , dont la durée de vie est de 120 jours . Elle s'exprime par un pourcentage (%) . L'HbA1c est dosée grâce à une prise de sang (sans être à jeun ). Point de repère régulier dans le suivi du diabète . l'HbA1c est au coeur des échanges avec les professionnels de santé .

     - La glycémie : ce dosage permet de connaître la quantité de sucre dans le sang au moment de la mesure . Sa valeur en grammes par litre (g/l) , varie au cours de la journée , après un repas ou un effort physique par repas ou un effort physique par exemple .

    La glycémie capillaire , réalisée au bout du doigt chez soi , peut être prescrite pour adapter le traitement .

    La glycémie veineuse permet de s'assurer du bon fonctionnement de son appareil de mesure .

    Taux d'HbA1c ; le chiffre à retenir

    Quel objectif dois-je atteindre ?

    Mon objectif d'HbA1c dépend de ma situation personnelle (âge, ancienneté du diabète , traitement mis en place ) et est fixé avec mon médecin traitant .

    En atteignant cet objectif , je suis moins exposé au développement de complication liées au diabète .

     Qu'est-ce qui peut faire baisser mon taux d'HbA1c ?

    Une alimentation équilibrée , la pratique d'une activité physique régulière et la prise quotidienne du traitement prescrit par mon médecin traitant ou mon diabétologue contribuent à l'équilibre de mon diabète et donc à la baisse de mon taux d'HbA1c .

     

    Taux d'HbA1c ; le chiffre à retenir

     Plus les glycémies ont été élevées au cours des trois derniers mois et plus le taux d'HbA1c sera important .

    Ce tableau peut vous aider à comprendre où vous vous situez.

     HbA1c                                                                moyenne des glycémies  
        6 %                                                                                  1,26 (g/l)  
        7 %                                                                                  1,54 (g/l)  
       8 %                                                                                   1,83 (g/l)  
       9 %                                                                                    2,12 (g/l)  
      10 %                                                                                    2,40 (g/l)  
      11 %                                                                                    2,69 (g/)  
      12 %                                                                                     2,98 (g/l)  

     source : standard of Medical Care in Diabetes 2012 - ADA - Diabetes Care 2012: 35: Suppl 1

     Par exemple , lorsque mon taux d'HbA1c est de 7 % , c'est comme si l'ensemble de mes glycémies était en moyenne à 1,54 gramme /litre sur les trois derniers mois

    Pour en savoir plus sur le dosage de l'HbA1c et la surveillance du diabète vous pouvez consulter : www.ameli-sophia.fr

    Une question ? un infirmier conseil vous répond au : 0 811 709 709  du lundi au vendredi de 9h à 19h et le samedi de 9h à 13h


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