•  

    La prune se met en trois !

    Un festival de couleurs pour ensoleiller cette fin d'été .

    La prune

    Oui , elles sont actuellement trois sur le marché . Reine-claude , Mirabelle ou quetsche , leurs saveurs feront notre bonheur .

    Trio de charme en vert, jaune et bleu

    Le monde des prunes est vaste : de l'Europe aux Etats-Unis en passant par la Chine . Cette dernière , premier producteur mondial , est aussi le pays d'où le fruit serait venu , via la route de la soie, s'implanter au Moyen-Orient et en Europe dès l'Antiquité . Chez nous , elle s'impose à la Renaissance, au point qu'une variété reçoit le nom de l'épouse de François 1er , la reine Claude .En oubliant la prune d'Ente , réservée au pruneau d'Agen , il reste un trio de prunes de table à savourer jusqu'à fin septembre . La verte reine-claude , cultivée dans le Sud-Ouest ( un tiers des 80 000 tonnes de prunes produites chaque année ) , puis la petite et jaune mirabelle de Lorraine , et enfin , d'un bleu violet , la quetsche , cultivée aussi  dans l'Est .

    Belle , la mirabelle de Lorraine

    Sa saison est fugace ; six semaines , pas plus . Profitez-en , on est en plein dedans ! En 1996 , la mirabelle de Lorraine est le premier fruit à recevoir une IGP ( indication géographique protégée ) , qui garantit son origine et ses qualités . C'est la récompense d'une aventure économique qui a tourné à l'histoire d'amour entre 250 agriculteurs lorrains et le petit fruit du terroir . Alors qu'il est tombé dans l'oubli , 1 500 hectares sont replantés de mirabelliers dans les années 1980 . Ce sont des emplois créés , de nouveaux paysages et une petite prune à succès qui devient le nouvel emblème de la Lorraine . ( voir aussi l'article : http://don-de-vie.over-blog.com/2014/09/la-mirabelle-ne-compte-pas-pour-des-prunes.html  

    Pour avoir le ventre plat , comptez sur les prunes

    Malgré son goût sucré , la prune est  peu calorique ( 52 kcal /100 g ) . Mais, plus que tout , c'est sa richesse en fibres etsa concentration en sorbitol ( double laxatif qui la rendent bonne à croquer pour garder un ventre plat . Elles sont souvent vendues mûres à point ; dégustez-les dans les deux ou trois jours . Vous pouvez les congeler pour l'hiver . En saison , préférez-les nature ou en tarte . pour éviter que leur jus ne détrempe la pâte , saupoudrez-la de gâteaux secs émiétés ou de poudre d'amandes . prenez le temps de faire des confitures délicieuses ou des compotes express au micro-ondes ( avec juste un peu de miel ou du sucre vanillé ) . Plus original ; mélangez-les dans des salades sucrées-salées , par exemple avec de la mâche et du magret de canard fumé .Ou servez-les poêléesau beurre salé , pour accompagner un rôti de porc ou une volaille , car les prunes cuisinées s'accordent à merveille avec les viandes blanches , les poissons et le foie gras.

    La maison de la mirabelle à Rozelieures , en Lorraine

    La famille Grallet- Dupic , producteur-récoltant et distillateur , vous propose une visite unique ( avec vidéo, scénographie son et lumière ) pour vous faire découvrir , du mirabellier à l'alambic . tout ce que l'on peut faire avec le petit fruit d'or ; confitures, sirops, liqueurs et eaux de vie .

    La visite se termine bien sûr par une dégustation .

    Renseignement : 03 83 72 32 26  ou  http://www.maisondelamirabelle.com

    La prune

     

     


    1 commentaire
  • Un raisin en or  

    Sa couleur dorée , son goût de miel , le temps et la passion qui lui sont consacrés en font un fruit précieux et ... délicieux

    Le chasselas de Moissac

    T 'as de beaux grains , tu sais

    l'histoire du raisin s'est longtemps confondue avec celle du vin . Pour la simple raison que la transformation du jus de raisins broyés , conservé dans des jarres , en un breuvage fermenté ( et apprécié ! ) est découverte par hasard , mais trés tôt . Commence alors la domestication de la vigne à cette usage , il y a 6 000 ans , en Europe centrale .

    Durant l'Antiquité , la culture de la vigne - et le culte du vin - vont se répandre autour de la Méditérannée . Chez nous , en 600 avant J-C. avec les Phocéens qui viennent fonder marseille . Le raisin doit attendre encore longtemps avant de se faire enfin aimer pour lui-même . C'est au XVIe siècle , à la cour du roi François Ier, à Fontainebleau , que les grains de raisin frais sont enfin appréciés . 

    A Moissac , on  ne lâche pas la grappe

    L'essor du raisin de table n'aura lieu qu'avec le développement du chemin de fer et les ravages des vignobles par le phylloxéra, à la fin du XIXe siècle . A Moissac , dans le Tarn et Garonne , c'est un grain de raisin qui a fait basculer le destin de la région . L'arrivée en 1858 de la ligne Sète-Bordeaux , en permettant le transport des fruits frais crée l'intérêt et l'envie de cultiver du raisin de table sur les coteaux du nord de la Garonne .

    Les grains dorés du chasselat de Moissac , au jus sucré au parfum demiel , remportent en 1971 la première AOC , décernée à un fruit frais convertie en AOP par l'Union européenne en 1996 . Au delà du label et des quantités ( 3 000 à 4 000 tonnes /an ) , il y a la passion des chasselatiers , qui en imprègnent les soins de la vigne , la cueillette ( de fin août aux premières gelées ) et le ciselage de chaque grappe , pour en faire une oeuvre d'art . Bref , une grappe de chasselas , c'est du travail d'orfèvre << fait main >> ... pensez-y en la dégustant  

    Que de vertus

    Diurétique , antioxydant , protecteur du système cardio-vasculaire; ce pouvoir presque magique , que le raisin tire en grande partie de ses polyphènols , génère dès l'Antiquité la pratique de la cure de raisin pour mincir et purifier .

    Dans les années 1930, Moissac devient la première station uvale où les curistes viennent profiter des vertus du chasselas . Aujourd'hui , les cures << détox >>  sont toujours tendance et le raisin en est l'un des meilleurs alliés . Délectez-vous donc de chasselas dorée . Et en cuisine , achez que sa délicatesse ne supporte aucune brutalité : faites rôtir avec légèreté et compoter en douceur . 

    Séjours au pays de la << chasselathérapie >> 

    En pleine récolte du chasselas , Moissac lui fait sa fête le troisième week-end de septembre 

    C'est l'occasion de géguster ses grappes fraîches et tous ses dérivés en jus , confitures ou maccarons .

    Mais Moissac , dont l'abbatiale romane est l'autre joyau , mérite qu'on s'attarde plus d'un jour , pour profiter de l'accueil des chasselatiers dans leurs vignes ou même dans leurs maisons d'hotes . Et conjuguer gourmandises et bien-être , cours de cuisine et raisin en cure ou en soins de beauté , et découvrir la douceur de la << chasselathérapie >> , comme à la ferme de beauté de cap Mathaly !

     Renseignement :   http://www.tourisme.fr/770/office-de-tourisme-moissac.htm

    http://www.chasselas-de-moissac.com/


    2 commentaires
  • Ingrédients pour 4 personnes

    Gratin de pêches

    Préparation (20 mn) et cuisson :


    Préchauffer le four à 200° C. Mélanger le fromage blanc, le miel et le sucre vanillé.

    Laver, couper en deux et dénoyauter les pêches;

    Remplir les moitiés de pêche de fromage blanc, les disposer dans des petits moules allant au four et les enfourner pendant 10 mn.

    Faire dorer les amandes dans une poêle antiadhésive sans graisse et e soupoudrer les pêches.

    Servir chaud.


    1 commentaire
  • Ingrédients pour 4 personnes

     le bavarois  

    400 g de fromage blanc à 20%

    300 g de poires

    4 feuilles de gélatine

    30 ml de lait 1/2 écrémé

    1/ 2 cuillère à café de vanille liquide

    le jus d'1/ citron

     sucre édulcorant

    Faire pocher les poires épluchées dans de l'eau bouillante avec le jus de citron et une cuillère à café de sucre édulcorant. Les égouter puis les mixer.

    Mélanger le fromage blanc avec l'édulcorant et la vanille.

    Faire tremper les feuilles de gélatine dans de l'eau froide, une fois ramollies, les incorporer au lait buoillant.

    Mélanger les poires mixées et la gélatine, puis le fromage blanc et l'édulcorant.

    Faire prendre au réfrigérateur.

    Avant de servir, démouler le bavarois et verser autour le coulis de framboises.

    Décorer le bavarois avec quelques framboises

    Le coulis de framboises  

    400 g de framboises

    le jus d'un citron

    sucre édulcorant

    Mixer les framboises.

    Ajouter le jus de citron et l'édulcorant .

    Passer au tamis.


    2 commentaires
  • Lucy Lelong, 31 ans, a eu une greffe de moelle osseuse pour combattre son cancer. Elle raconte le lien particuler qui s’est tissé avec son donneur, anonyme...

    Greffe de moelle osseuse : «C'est étrange, j’ai l’impression que nous sommes connectés»

     

    La greffe de moelle osseuse permet de guérir certaines maladies graves du sang, comme les leucémies.

    La greffe de moelle osseuse permet de guérir certaines maladies graves du sang, comme les leucémies. - Benoît Rajau pour l'Agence de la biomédecine.

    La lettre commence par un blanc : «Chère ________ ,» et se termine par un sobre «votre donneur». L’anonymat étant la règle en France pour le don de moelle osseuse lorsque le donneur n'est pas issu du cercle familial, Lucy Lelong, jeune parisienne de 31 ans, ne saura jamais qui a accepté de faire ce geste pour l’aider à vaincre son cancer des ganglions.

    Elle sait simplement que c’est un Américain pesant 84 kg, et n’a de lui que cette lettre, qu’il lui a écrite juste avant sa greffe en janvier 2014. «Ça pourrait être un scénario complètement romantique : ‘’elle est leucémique, il est donneur, ils se rencontrent’’», plaisante-t-elle, assise à la terrasse d’un café.

    En 2014, 1.943 greffes de moelle osseuse ont été effectuées en France, dont 57 % à partir de donneurs non familiaux, selon l'Agence de biomédecine. A la différence du don d'organes, le prélèvement se fait toujours sur des personnes vivantes. Mais comme souvent après une greffe, un lien invisible s'est noué entre Lucy et son donneur. «C’est étrange, lui écrit-il en anglais, mais j’ai l’impression que nous sommes connectés […]. Je sais que ça fait cliché mais c’est comme ça je le ressens […]. J’espère que vous savez qu’il y a quelqu’un quelque part dans le monde qui se soucie de vous», conclut-il.

    Don d’organes : «Je vis pour deux: pour moi et pour ce cœur d’un autre»

    «J'aurai peut-être l'accent texan au réveil ?»

    Lucy s'était d'abord amusée de l'étrangeté de la situation. «Je me disais que j'allais avoir le corps d'un homme dans ma petite carcasse, ou que j'aurai peut-être l'accent texan au réveil», sourit-elle. La jeune femme a découvert l’existence de la lettre de son donneur deux mois plus tard. Elle se rendait à l’hôpital avec sa mère lorsque le personnel médical la lui a remise. Elle qui affichait jusqu’ici son indifférence, refusant de considérer sa greffe comme le symbole de renaissance que lui vantait son entourage, a soudain fondu en larmes. «Non seulement il avait fait ce don mais en plus il avait pris la peine d’écrire.» De surcroît, la lettre est «en bon anglais», ce qui ne gâche rien aux yeux de cette traductrice professionnelle.

    Elle rédige un brouillon de réponse dans la foulée. Mais trois semaines après l’opération, la greffe entraîne des complications. Le brouillon reste en l’état. Lucy attendra près de neuf mois – le temps d’aller mieux – pour achever sa lettre. De cette longue séquence pendant laquelle elle est terrassée par une infection pulmonaire et des traitements à base de cortisone, son donneur ne saura rien. Soucieuse de l’épargner, elle évacue cet épisode d’une phrase : «Les choses ont été un peu compliquées mais je vais beaucoup mieux maintenant, et c’est grâce à vous», lui écrit-elle, malgré l’angoisse, toujours vivace, que la maladie revienne.

    «Je ne voulais pas qu’il croie que c’était de sa faute et qu’il se sente mal», explique la jeune femme. Elle préfère le remercier pour «le plus beau cadeau de sa vie», s’amuse de constater que tous deux ne savent presque rien l’un de l’autre, avoue avoir «échafaudé toutes sortes d’hypothèses» à son sujet, et sentir, comme lui, qu’ils sont «connectés». Elle a désormais son groupe sanguin. «J’étais A+, je suis devenue O+ après la greffe. Je crois que c’est donneur universel, non ?». Mais contrairement à une greffe d’organe, elle n’aura pas à endurer un traitement toute sa vie.

    «Juste au cas où»

    Lucy sait que les courriers échangés entre donneur et receveur ne doivent comporter aucun détail à même de les identifier. L’Agence de biomédecine, qui sert d’intermédiaire entre les deux, y veille scrupuleusement. A la fin de sa lettre, la jeune femme fait malgré tout une tentative. «Juste au cas où (ceci sera probablement supprimé), je m’appelle Lucy, je vis à Paris et je suis traductrice. Quoi qu’il en soit, sachez que je pense à vous chaque jour. Vous m’avez sauvé la vie. Merci.»

    Elle a confié sa lettre à l’hôpital il y a maintenant quatre mois. Elle ignore si l'Américain l’a reçue. «J’aimerais bien qu’il me réponde, confie-t-elle. Et je lui répondrai à mon tour». Et sinon ? «Sinon, on va laisser ça comme ça».  (source : 20 minutes du 24 05 2015)


    2 commentaires
  • 1 ) << Autonomes , les patients sont mieux dans leur tête et dans leur corps ! >>

    le point de vue du Pr Michèle Kessier , professeur des universités , praticien hospitalier , transplanteur rénal au CHU de Nancy .

    <<Pour acquérir cette autonomie , les patients atteints de maladie chronique peuvent être aidés par de multiples professionnels de santé : médecins mais aussi infirmières, diététiciennes, pharmaciens, psychologues, assistantes sociales . C'est l'objectif principal des programme d'éducation thérapeutique . L'amélioration de l'adhésion au traitement ( ou observance ) sera l'une des conséquences des changements survenus chez des patients mieux informés et rendus acteurs dans leur prise en charge . L'observance est influencée par de nombreux facteurs tels que la connaissance du mode d'action des médicaments et de leur effets secondaires mais aussi de ses croyances et représentations ainsi que de son état psychologique .

    La prise en charge de tous ces facteurs relève donc autant des sciences médicales que des sciences humaines et sociales . Bien informé, moins angoissé, sécurisé , le patient va gagner en autonomie avec, on peut l'espérer , un bénéfice réel sur l'évolution de la maladie mais aussi sur sa qualité de vie .

    Au CHU de Nancy , nous avons mis en place un programme d'éduction thérapeutique pour les transplantés rénaux . Pour l'aider dans la prise en charge de son traitement souvent fort complexe , le patient dispose d'un livret lui permettant de suivre sa progression . Il bénéficie également d'ateliers pharmaceutiques et d'entretiens individuels lui permettant de comprendre les modes d'actions des médicaments , l'importance d'une prise régulière à intervalles fixes , les effets indésirables et les solutions possibles pour les réduire , la conduite à tenir en cas de situation inhabituelle : vomissements ou diarrhées , comment préparer un voyage en pensant à un éventuel décalage horaire et en emportant toujours plus de médicaments au cas où le retour serait retard , etc.

    Nous amenons le patient à parler de son quotidien , de ses difficultés , et nous l'aidons à trouver des astuces lui permettant d'éviter les oublis de prise . >>

    2) Un oubli

    Le point de vue du Pr Luc Frimat , professeur des universités , praticien hospitalier, transplanteur rénal au CHU de Nancy

    << Ce qui est important c'est que d'abord , le patient comprenne bien le diagnostic . Pour bien prendre son traitement , il doit avoir des repères concrets sur sa maladie . Ainsi les anti-rejets sont un traitement préventif . Donc oublier de prendre ses immunosuppresseurs , même un seul jour , a un effet négatif

    Je n'hésite pas à rentrer dans les détails scientifiques et à expliquer aux patient qu'un oubli est un trou thérapeutique pendant lequel les cellules se réactivent et se mobilisent pour organiser le rejet . Par exemple, un de mes patient , par ailleurs très sérieux , est parti en vacances une semaine en oubliant ses immunosuppresseurs . Il a repris le traitement à son retour . Hélas  , trois semaines plus tard , son taux de créatinine avait triplé. Le rejet avait démarré tôt pendant ses vacances , sans que le patient n'en ai conscience ...

    Attention , un oubli n'est jamais neutre ! En cas d'oubli , le patient doit donc appeler son médecin pour prendre un autre médicament . Le mieux reste bien sûr la prévention et la mise au point de moyens pour ne pas oublier. Les patients du CHU de Nancy prennent les immunosuppresseurs au milieu des repas et c'est un pas en avant dans la qualité de vie .Mais attention , ceci se fait dans le cadre d'un programme d'éducation thérapeutique 4 à 6 fois en post-greffe et dans le cadre d'une complète coopération entre médecins et infirmières : ils ne peuvent pas sortir de l'hôpital sans l'accord des uns et des autres . Ils sont ensuite vus en éducation thérapeutique une fois par an .>>

    3 ) Michel M.  Greffé du cœur en 1997

    << Je respecte l'heure des prises , les doses , et je prends les médicaments chaque jour . Je suis un puriste : je laisse les comprimés dans leur blister jusqu'à la dernière minute . Je ne veux pas les mettre dans un pilulier , exposés à la lumière ou à l'air . Je crois que je prends bien mon traitement . A l'hôpital , les équipes avaient beaucoup insisté pour responsabiliser les patients . Le message est passé !

    Juste après la greffe , j'ai acheté une montre programmable , qui peut sonner plusieurs fois par jour . Cela aide beaucoup . De temps en temps , j'oublie quand même de prendre un médicament , peut-être une fois par mois et dans ce cas -là , je n'essaie pas de rattraper l'oubli .  Au début , je faisais plus attention  . Aujourd'hui , cela fait 17 ans que je suis greffé et l'enjeu n'est plus le même .  Oublier une fois n'a rien de catastrophique .>>

    4 ) Florence C. Greffée du foie en 1991

    << J'essaie d'avoir une discipline et de respecter les horaires , à prise biquotidienne . Respecter son traitement , c'est respecter sa greffe ! Il m'arrive pourtant d'oublier , quand je ne suis pas dans la routine , en voyage par exemple . Je me renseigne beaucoup . J'ai lu beaucoup de choses sur internet , je suis dans des groupes de patients . c'est en parlant avec d''autres greffés , avec les médecins qu'on apprend les choses , qu'on échange des solutions pratiques . Je connais les effets indésirables car je lis les notices des médicaments .

    Mais je e sais pas grand chose sur les interactions entre les médicaments ou avec les aliments . A part l'histoire du pamplemousse qui réduirait la concentration de ciclosporine . >>

    5 ) Gildas S. Greffé du rein en 1998

    << Bien prendre son traitement , c'est prendre ses médicaments tous les jours . Je n'ai jamais oublier mon traitement , j'ai été tellement concentré la première année que c'est devenu naturel . La première année , je faisais très attention aux horaires pour prendre mon immunosuppresseur . 8H et 20H , Après 16 ans , j'avoue que je suis moins précis . Je le prends quand je me lève et dans la soirée . Sauf si j'ai des examens dans les jours qui viennent : dans ce cas-là , je veille à respecter les 12h entre les deux prises .

    Si je suis malade le matin , je ne rattrape pas la prise plus tard dans la journée . Si je devais sauter deux prises , j'appellerai mon médecin . J'ai lu les notices la première fois que j'ai pris mo antirejet mais comme les médicaments sont toujours les mêmes , je ne m'en occupe plus .>>

    6 ) Olivier C. Greffé du rein en 2006

    <<Ayant une vie très active , mes journées sont scandées par les sonneries de prises médicamenteuses . 

    Tout ce qui concoure à la réduction de prise de médicaments , et du nombre de prises quotidiennes et un plus .

    Malgré les adaptations que requiert un changement de thérapie , le fait de pouvoir désormais prendre mon immunosuppresseur toutes les 24h plutôt que toutes les 12h est un vrai bénéfice de qualité de vie . >>  ( source : relais n°45 , juin 2014)


    votre commentaire
  • Mobilisation générale contre le diabète partout en France du 6 au 13 juin 2015

    Mobilisation générale contre le diabète

     

    Le diabète prend de plus en plus d'ampleur et devient un véritable problème de santé publique qui concerne tout le monde. Afin d'informer le public sur les facteurs favorisant l'apparition du diabète et à le sensibiliser à la gravité de ses possibles complications, la Fédération Française des Diabétiques lance un appel à mobilisation.
     

    L’appel à la mobilisation générale contre le diabète est lancé...du 6 au 13 juin 2015 à Paris et dans toutes les villes de France.

    L’ objectif est d'inciter le plus de Français possible à rejoindre les rangs de la mobilisation générale contre le diabète en s’engageant dans une opération « dépistage » d’envergure nationale.

     

     

     


    votre commentaire
  • Le défaut d'observance : pourquoi un tel risque ?

    << Ma transplantation a coïncidé avec des événements malheureux dans ma famille . J'avais la tête ailleurs . J'ai délaissé mes médicaments et je ne suis pas allée à l'hôpital parce que j'estimais que c'était trop lourd pour une simple prise de sang . Après six mois sans suivi , j'ai fait un rejet et j'ai dû être hospitalisée d'urgence . Cela a été le choc de ma vie : j'avais eu l'opportunité d'être greffée , je savais que c'était une chance mais je n'ai pas su prendre soin de mon greffon . >> raconte Sophie 25 ans , étudiante , transplantée du rein

    Un traitement à vie peut être contraignant . Il est humain de passer par des phases de refus , de lassitude ou d'oubli . Si la prise d'immunosuppresseurs est en général bien suivie , il arrive malheureusement que le patient décide de lui-même qu'un traitement complémentaire  n'est pas indispensable , ou qu'il décide de repousser la date de sa prochaine consultation ou tout simplement qu'il oublie de prendre ses médicaments en raison d'un sentiment de bien-être .

    Différentes raisons peuvent expliquer qu'à un moment donné du parcours thérapeutique , l'observance puisse être remise en question :

    1 ) L'environnement médical : les perceptions que vous avez de la transplantation , le niveau de dialogue entre votre médecin et vous,  la complexité ou la mauvaise compréhension du traitement , les effets secondaires dus à la prise médicamenteuse , les préjugés contre les médicaments .

    2 ) Les conséquences psychologiques de la greffe sur vous : la négation de l'état de santé dans lequel vous vous trouvez , notamment chez les adolescents ; le refus des contraintes ; un état dépressif ; la solitude que vous pouvez ressentir après la greffe ; la lassitude.

    3 ) L'environnement affectif : cela concerne aussi bien votre environnement social, familial , culturel, religieux que professionnel ( perte de votre emploi , changement de situation familiale ...) .

    Une étude britannique publiée en 2003* relative au degré d'observance dans la prise d'immunosuppresseurs , menée sous surveillance électronique , chez les transplantés du rein a montré que si 55 % des patients ne manquaient aucune prise médicamenteuse, 12 % d'entre eux n'étaient pas observants au moins 20 % des jours testés et 26 % étaient non observants du temps .

    * <<Measuning compliance with drug regimens after renal transplantation : comparison of self-report and clinician rating with electronic monitoring >> par Janet A Butler , Robert C Peveler , Paul Roderick , Robert Horne et Juan C Mon , 12 août 2013

    3 ) Les dangers majeurs du défaut d'observance

    L'irrespect des règles de prescription de votre médecin réduit le potentiel de bonne santé . Il aboutit à la survenue de complications qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital ou le pronostic du greffon , au rejet du greffon voire à la perte du greffon ...

    Dans tous les cas , la non-observance entraîne de nouvelles hospitalisations , de nouveaux examens et de nouvelles visites chez le médecin .

    Non observance = augmentation du risque de perte du greffon

    Ne pas prendre les médicaments prescrits c'est risquer :

    • Le rejet du greffon et donc des contraintes médicales majorées
    • La perte du greffon : 30 à 40 % des pertes de greffons sont associées à la non-observance du traitement immunosuppresseur . Les conséquences sont graves : hospitalisation, retour en dialyse le cas échéant, attente d'un nouveau greffon , stress familial , difficultés professionnelles .
    • Le décès .

    4 ) Les aides à l'observance

    Les patients se doivent d'être vigilants , il en va directement de leur santé . Etre sérieux passe d'abord par une excellente connaissance de de son état de santé et de son corps .

    << lorsqu'on est transplanté , on sait ce qui nous pends au nez . Etre observant , c'est un bien-être , c'est aussi bien se connaître et connaître les réactions de son corps . Je ne suis pas malade , je marche, je bouge, je vis .  Je n'ai pas le droit de négliger mon greffon .>>  Explique Jean-Claude 44 ans , employé de banque transplanté du rein .

    • Vous devez entendre les conseils thérapeutiques donnés par votre médecin << entendre >> signifie comprendre les enjeux d'une transplantation et d'un traitement expliqués par l'équipe médicale qui vous entoure . tant que les explications ne sont pas claires dans votre esprit , vous êtes en droit de poser de nouvelles questions et d'exiger des réponses plus claires .
    • A la sortie de l'hôpital , gardez un carnet à portée de mai afin de noter toutes les interrogations qui vous viennent à l'esprit ou les éléments que vous n'avez pas compris : Ai-je le droit de manger cet aliment ?  Puis-je prendre tel médicament pour soigner mon rhume ? Je ressens quelque chose d'inhabituel , Est-ce normal ? Etc.

    << Le médecin est là pour ça . Le patient a toujours des choses à apprendre , il s'agit de sa responsabilité .>> Confie un néphrologue .

    Faites confiance à votre équipe soignante : elle est là pour vous informer , vous écouter et vous aider .

    S'informer, c'est comprendre les enjeux du traitement .

    Comprendre , c'est respecter sa greffe et la survie du greffon .

    Pour bien prendre son traitement immunosuppresseur , on peut :

    • Convenir avec son médecin d'un traitement le plus simple possible : limiter le nombre de prises journalières de médicaments , limiter le nombre de gélules à chaque prise .
    • Discuter avec son médecin et comprendre les enjeux de chaque médicament .
    • Aborder la question des effets indésirables des médicaments avec son médecin , et envisager avec son médecin les stratégies de limitation de ces effets .
    • Lier la prise du traitement à des gestes quotidiens ( brossage des dents , pose des lentilles de contact , etc...) .
    • Utiliser un pilulier ou une alarme électronique .
    • Faire du respect de la thérapie un projet familial .
    • Demander une aide psychologique .

    NB : Un programme d'éducation thérapeutique améliore l'observance chez les transplantés rénaux , passant de 47,3 % à 74,5 %. La mise en place d'éducation thérapeutique doit donc être une pratique courant afin d'améliorer le devenir d la transplantation rénale  .


    votre commentaire
  • Le piment d'Espelette , la douceur et son fort

    Le piment d'Espelette ( 2/2)

    Des ancêtres mexicains

    Parti par l'ouest explorer de nouvelles routes vers les Indes et leurs précieuses épices , Christophe Colomb  découvre les Amériques et le piment , qui va briser le monopole de l'Orient en matière d'exotisme culinaire . Depuis son berceau - Pérou, Bolivie et Mexique , où des traces ont été trouvées dans une grotte de Teuacan - , les navigateurs portugais et espagnols le baladent  sur toutes les mers du globe .

    Fruit d'une plante de la famille des solanacées ( celle de la tomate et de la pomme de terre) , du genre Capsicum , il va conquérir toutes les cuisines du monde en un siècle . En Europe , où il est très apprécié pour son goût et son pouvoir conservateur , le destin lui réserve une surprise dans un coin de verdure , entre océan et Pyrénées .

    Idole du Pays Basque

    L'histoire du piment d'Espelette commence vers 1650 , quand est planté en terre basque le fameux Capsicum (espèce Annuum) et qu'au fil des sélections il rougit de plaisir ! Il y trouve un microclimat qui lui va à ravir , et la variété locale obtenue ( gorria ) donne des fruits d'un vermillon éclatant . Le piment devient vite le roi des condiments , relevant les recettes au chocolat ( au XVIIe siècle , Bayonne est la première ville chocolatière de France ), puis tous les plats que les basques assaisonnent de piment à la place du poivre . Les jambons sont aussi parfumés et conservés grâce à lui .

    Aujourd'hui , sur un terroir minuscule ( dix communes dont celle d'Espelette ) , ce bijou , devenu la seule épice française en AOP , cristallise passions et attentions . D'août à fin novembre , les petits cônes charnus sont cueillis à maturité à la main et mis à sécher pendant quinze jours à l'air libre , sur clayette , pour déployer leurs arômes . Après quelques heures au four , ils sont réduits en une poudre rouge brique ( 203 tonnes en 2014 ) au parfum incomparable . Une infime partie de la récolte finit << en cordes >>, sur lesquelles sont enfilés les piments frais que certains suspendent aux façades des misons pour un séchage à l'ancienne ou dans leur cuisine en décoration .

    Poudre magique

    Star des piperade, axoa et autres plats mythiques basques , il sublime de son parfum et de son piquant subtil aussi bien œuf à la coque que foie gras , et tout le reste : légumes , viandes, poissons, fruits, glaces ou desserts au chocolat . Bref , faites comme la chef étoilée Hélène Darroze : << Chez moi , tout est assaisonné au piment d' Espelette ! >>.

    Escapade pimentée à Espelette

    Les 170 producteurs , dont la production et la taille des exploitations sont très variables , constituent une formidable communauté rurale , unie par l'amour du piment et du Pays Basque . Qui en profite ? Les gourmands et les touristes qui tombent sous le charme . Notamment lors de la fête du piment qui , depuis la fin des années 1960 , les attire chaque dernier week-end d'octobre .

    Le piment d'Espelette ( 2/2)

    Dans le village aux maisons enguirlandées de piments en cordes , les rues sont animées par un somptueux marché et des dégustations à n'en plus finir  ( infos au 05 59 93 95 02 ) .Aux plus curieux , des ateliers culinaires sont proposés de juin à fin octobre dans les locaux du syndicat du piment d'Espelette , situés dans la rue principale du village .  Pour plus de renseignement : http://pimentdespelette.com

     


    1 commentaire
  • Piment d'Espelette

     

    Exotique en diable , ce piment flamboyant est un vrai phénomène . Au lieu de mettre les bouches en feu comme la plupart de ses cousins , l'Ezpeletako Biperra (piment d'Espelette , en langue basque) fait la conquête des palais par la couceur ... Sa façon à lui de faire des étincelles .

     Le piment d'Espelette à un piquant chaud mais pas brûlant (estimé à quatre sur l'échelle de Scoville , qui compte dix niveaux)  et une richesse aromatique que les basques ont vite repérée.

     Ils l'utilisent à la place du poivre et à toutes les sauces pour relever le poulet basquaise , axoa et piperades, osant même l'associer très tôt au chocolat à Bayonne , première ville chocolatière du royaume au XVIIe siècle

     Rapportée d'Amérique par les conquistadors, cette plante herbacée aux jolis fruits rouges s'implante avec succès dans les Pyrénées Atlantiques dès 1650 .

     Elle a trouvé ici , entre océans et montagnes , un microclimat alliant chaleur et pluies généreuses , comme une bulle d'atmosphère subtropicale , où elle s'épanouit .

     Du coup, son terroir est aussi minuscule , avec une aire de production regroupant dix communes , dont celle d'Espelette et ne dépassant pas la centaines d'hectares .

      Un écrin pour ce rubis végétal .

     On récolte les piments du mois d'août à la fin novembre . A la main et à pleine maturité , de jolis cônes de 10 cm charnus et d'un rouge éclatant

     La plus grosse partie de la production est transformée en poudre .

     Après quinze jours de séchage à l'air libre sur claie , le temps necessaire aux arômes pour s'exprimer, puis quelques heures au four , les piments sont broyés en une poudre d'un rouge brique foncé et au parfum incomparable qui se conserve plus d'un an dans des pots de verre bien fermés.

      Le reste de la récolte , une sélection des plus beaux fruits , finit en <<Corde>>. Enfilés sur des ficelles alimentaires à l'état frais , il sont ainsi transformés en guirlandes superbes qui sont suspendues aux façades et aux balcons des maisons d'Espelette.

     <<sous cette forme , les piments sont aussi beaux que bons et on se les offre comme un bouquet de fleurs , les gens en raffolent pour décorer leur cuisine>>.

     Espelette est à la fête :

    Depuis la fin des années 1960, en octobre , le plus célèbre des villages basques attire les foules pour célébrer son piment . Avec ses maisons enguirlandées , ses rues animées par un beau marché des produits de la région et des dégustation à n'en plus finir , les gourmands sont aux anges .

    Pour plus de renseignement : http://pimentdespelette.com

     


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires